' -wrcw-vmnr ~lvl HIBRMY OF CONGRESS. i g : t | ' lm*/f :h.ù,.. UNITED STATES A AMERICA. | COURS SYNTHÉTIQUE, ANALYTIQUE ET PRATIQUE LANGUE ARABE. Paris. — Imprimerie de M me V' Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, n" 46, au Marais. COURS SYNTHÉTIQUE, ANALYTIQUE ET PRATIQUE DE LANGUE ARABE, A L'USAGE DES COLLEGES ET DES ECOLES, ou LES DIALECTES VULGAIRES AFRICAINS D'ALGER , DE MAROC, DE TUNIS ET D'EGYPTE, IMSIKMÉS SANS MMSME. OUVRAGE DIVISÉ EN DOUZE LEÇONS. Chaque leçon contient : 1» UNE VERSION; 2» DES EXERCICES DE LECTURE ; 3<> L'ANALYSE GRAMMATICALE DE TOUS LES MOTS DE LA VERSION, ET LES MOTS EMPLOYÉS DANS CHAQUE DIALECTE; 40 LA CONJUGAISON ET LA FORMATION DE TOUS LES VERBES ARABES; S» UN DICTIONNAIRE DES MOTS AYANT RAPPORT A L'ART MILITAIRE, AU COMMERCE , A l'agriculture, ETC.; 60 DE NOMBREUX EXERCICES SUR LA COMPARAISON DES DEUX LANGUES ; 70 UN TRAITÉ COMPLET DE CONVERSATION ARABE ; 8» UN THÈME CALQUÉ SUR LA VERSION ET SUR LES MOTS SERVANT D'EXEMPLES AUX RÈGLES GRAMMATICALES. PAR J. F. BLED DE BRAINE, Ex-Directeur des Écoles arabes d'Alger. A PARIS, a CHEZ THÉOPHILE BARROIS, LIBRAIRE,, QUAI VOLTAIRE , 13. 1846 f t> -,r PREFACE L'Introduction me dispenserait d'une Préface, si je n avais à enre- gistrer les heureux résultats obtenus par l'emploi de ma Méthode , et à éclaircir quelques règles générales qui me paraissent avoir besoin d'un plus grand développement. Je suis plus porté que jamais à affirmer que la langue arabe est la plus facile de toutes les langues vivantes ; les succès que j'ai obtenus, depuis que les premières livraisons de mon ouvrage sont entre les mains de mes élèves , sont vraiment extraordinaires. M. Urbain, Interprète principal de l'armée d'Afrique et attaché au Ministère de la Guerre , fut chargé de constater les résultats d'un cours que je faisais à l'Ecole Militaire. Ce cours avait vingt-huit jours d'existence; j'avais donné quatorze leçons. Les élèves ont lu et écrit toutes les phrases qui leur ont été données à traduire ; ils ont compris un Arabe qui les a entretenus pendant près d'une heure et demie ; l'Arabe les comprenait comme ils comprenaient ce que leur disait l'Arabe; ils ont conjugué tous les verbes qui leur ont été donnés, soit réguliers, soit irréguliers. D'après le rapport de M. Urbain sur cet examen, voici la lettre que m'adressa M. le Ministre de la Guerre : « Monsieur , Sur le compte favorable qui m'a été rendu des efforts que vous faites pour re'pandre parmi les militaires de la garnison de Paris la connaissance de la langue arabe, je vous ai accorde', par décision du 5 octobre courant, et à titre d'encouragement, une allocation de cinq cents francs. J'espère que ce témoignage d'intérêt pour vos utiles travaux vous enga- gera à continuer la tâche que vous avez entreprise. L'étude de la langue arabe acquiert chaque jour un développement plus grand, et ceux qui s'y consacrent se créent ainsi des titres à la bienveillance du Gouvernement, Recevez , etc. » Plusieurs personnes ont passé des examens tellement brillants , après quatre ou cinq mois d'étude (48 à 60 leçons), qu'elles ont été autorisées par M. le Ministre de la Guerre à se rendre en Algérie, avec un traitement annuel, à condition qu'elles subiraient un nouvel examen à leur arrivée à Alger. Désirant constater, en présence de M. le Général Caminade, com- mandant l'École Royale d'État-Major, les résultats obtenus après 31 leçons, sur MM. les Officiers, élèves de cette École, j'adressai une demande à M. le Général, Comte de Larue, Directeur .des Affaires d'Algérie, afin qu'il mît à ma disposition plusieurs Arabes de différentes tribus que le Gouvernement entretient à Paris dans le pensionnat de M. Demoyencourt. M. le Général accueillit ma demande avec bienveillance. M. Brosselard, membre de la Société Asiatique, interprète prin- cipal de l'armée d'Afrique , assista à cet examen qui dura deux heures et qui fut un des plus brillants que j'aie jamais eus. MM. les Élèves ont été interrogés sur toutes les règles de la syntaxe arabe ; ils ont répondu à toutes les questions avec une rare facilité; ils se sont entretenus avec les Arabes pendant les deux heures qu'a duré l'examen, comme si la conversation eût été en langue française. Ce que M. Brosselard n'a pu s'empêcher d'ad- mirer par-dessus tout , c'est la grande facilité avec laquelle les Élèves écrivent sous la dictée. Les examens mensuels qui ont lieu dans tous mes cours obtien- nent les mêmes résultats ; les progrès que font les Dames sont sur- tout extraordinaires; j'en ai plusieurs qui ont une si belle écriture, que j'affirme n'avoir jamais rien vu de semblable. Mon système ne peut aller à tâtons ; les résultats sont donc cer- tains ; je connais les progrès que l'Élève aura faits à la 5 e , à la 10 e et la 12 e leçon. Il est à remarquer que la majeure partie de mes Élèves m'assurent ne travailler que pendant mes leçons. Aujour- d'hui je puis sans crainte parler de ces faits : j'ai tant de témoins! ! î En m' éloignant de la transcription de presque tous les auteurs, il me semble pourtant avoir adopté celle de la raison et de la logi- que ; c'est la seule qui convienne aux caractères de l'alphabet français. La vieille routine prétend qu'il est impossible de rendre en français le son du ~ ; je suis entièrement de cet avis , si l'on s'obstine à rendre ce son par la transcription des lettres kh ou kr, lettres qu'on ne trouve réunies dans aucun mot de la langue fran- çaise. Pourquoi ne pas rendre le ^ par les lettres chr ou cr? Ces lettres entrent dans la composition de la première syllabe des mots c/irestomathie , chrétien, c/iristianisme , c/iromate, c/ironique, chrysalide, cracher, crédit, cri, crochet, crudité, crypte, etc., etc. La première syllabe du mot chrétien se prononce absolument de la même manière que la première syllabe du mot crédit. Le f ini- tial de f ^ (il a travaillé), prononcé comme la première syllabe des mots chrétien, crédit, donne, en grasseyant fortement, et en faisant entendre une légère aspiration , la véritable prononciation de cette lettre: c/irc-dème, kL». (cuisine, cheminée) c/tri-a-ma (V. le n° 40) ; c'est-à-dire le son dur du ch allemand, comme dans fprctd), et non dans le sens doux, comme dans td), nid)t; c'est aussi le son du jota des Espagnols. Les lettres ch, suivies d'un r, ont toujours le son du c. Enfin, si tous les auteurs s'accordent à dire que la transcription du ~ est le ch allemand, pourquoi le rendre ensuite par kh ou kr? L'inconséquence est par trop manifeste, pour que j'insiste davantage sur la transcription que j'ai adoptée. J'ai ajouté un e muet à la fin des mots ou transcriptions : lame, mime, noune, etc., et non lam, mim, noun, attendu que ces con- sonnes finales ont toujours un son nasal , excepté pourtant à la fin des noms propres; ex.: lame (d'épée, d'eau) et non lam; rame (de bateau, de papier) et non ram; crime, et non crim; décime, et non décim. La transcription de la 18' et 19 e lettre de l'alphabet doit être ssade, dhade, et non ssad, dhad. Il n'en peut être de même des transcriptions terminées par f, l : ces lettres n'ont pas besoin PREFACE. d'être suivies d'un e muet, puisque, seules, elles forment une syl- labe féminine; ex. : bref, vif, etc., miel, spirituel, etc. Les lettres ^f et ^ doivent se prononcer kèf et quâf, et non kaf et qaf, afin de les distinguer dans l'épellation , comme dans la dictée ; ensuite il y a identité parfaite dans la prononciation des deux mots kaf et quaf. La transcription quâf doit être peinte quâf et non qaf, attendu que la lettre q est toujours suivie d'un u ( au commencement des mots) ; excepté à la fin des deux mots suivants : cinq et coq. D'après ce principe, la transcription du mot j^Li dans j^UJl j«à (Abd el-Quadèr) ? doit se peindre Quadèr et non Kadèr; ensuite, tous les auteurs rendent le ^/par le k, et le ^j par le q. (Y. le n° 50.) En traitant du verbe quadrilitère, j'ai commis une grave erreur en ne donnant point les deux formes de ce verbe, dont la pre- mière correspond à la deuxième des verbes dérivés, et la deuxième à la cinquième des mêmes verbes. Les n os 98 2° et 98 3° n'appar- tiennent nullement au verbe quadrilitère. J"! appartient à la quatrième forme : Jp; il a ébranlé, JpjJ* il s'est ébranlé. Je me croirais coupable d'ingratitude, si je terminais sans payer le tribut de remercîments que je dois à M. A. P. Pihan , Orientaliste attaché à l'Imprimerie Royale, pour la rectification de plusieurs erreurs qui m'étaient échappées, et à M. A. Selky, Compositeur, pour la perfection typographique d'un ouvrage dont l'exécution demandait beaucoup de temps et de soins. Puissent les heureux résultats obtenus par ma Méthode me mériter l'indulgence de ceux qui, plus instruits que moi, décou- vriraient quelques fautes dans mon travail, et trouveraient qu'il est possible de mieux faire î INTRODUCTION L'origine de la langue arabe se perd dans la nuit des temps : les uns la croient mère de la langue hébraïque ; d'autres , avec plus de raison , pensent qu'elle eu dérive. Ce seul doute prouve déjà son antiquité, car l'hébreu remonte au berceau du genre humain. Quoiqu'il en soit, la langue arabe est la plus ancienne et la mieux conservée des langues vivantes, puisqu'elle se parle encore aujourd'hui dans les déserts de l'Arabie, comme elle s'y parlait il y a cinq mille ans ; c'est aussi la plus vaste et la plus répandue. C'est la langue maternelle des peuples qui habitent les trois Arabies, la Syrie, la Mésopotamie, l'ancienne Chaldée, l'Egypte, la Nubie, le Sahara, le Biledulgérid, les royaumes de Fez , Tunis , ALGER, ^Maroc , Tripoli etBarca. Avec cette langue, on voyage en Turquie, dans PAnatolie, l'Arménie, la Perse, l'Inde, la Tartarie, l'Abyssirîie, l'Ethiopie, les cotes du Zauguebar et le Sénégal. Dans tous les lieux où a pénétré le Mahomé- tisme, l'arabe est parlé ou compris, parce que le Coran est enseigné de bonne heure aux enfants dans le texte, et qu'on le lit chaque soir dans les mosquées. Quel immense avantage procurera donc cette langue au voya- geur qui va chercher dans l'Orient l'instruction, le plaisir ou la fortune! Jamais les langues turque, persane, indienne, ne lui paraîtront si utiles, peut-être même si agréables. La langue arabe est la plus riche des langues de l'Orient, et cette richesse est poussée si loin, qu'il y a jusqu'à mille syno- nymes pour le même mot. S'il faut en croire Firouzabadi , lexicographe X ai abe, il y a mille mots pour désigner un chameau et un lion; cinq cents pour exprimer une épce, etc. Cette abondance de synonymes, qui vient de la multitude des tribus indépendantes dont se compose la nation arabe, n est pas tout à fait incompréhensible. Les Lapons, par exemple, ont trente mots pour désigner le renne; nous en avons plus de cinquante pour désigner un navire, suivant sa grandcw*, sa forme, son emploi; les Al- lemands en ont cent, et nous trente, pour exprimer un cheval. Cette langue n'est pas moins remarquable par son harmonie, sa concision, sa force et sa majesté'. Mais élevons-nous à des considérations plus importantes et d'un intérêt plus général. Montrons que cette langue, bien étudiée, nous fait mieux connaître l'histoire, les mœurs et la religion des Arabes; qu'elle est surtout précieuse par les trésors littéraires qu'elle possède. La prééminence delà langue arabe, sous le rapport de son utilité pour le commerçant et le voyageur, n'a donc plus besoin d'être démontrée. Aussi, les diverses puis- sances européennes, entre autres l'Allemagne, la Russie, la Hollande et l'Angleterre surtout, ont-elles regardé l'étude de cet idiome comme devant être encouragée par les moyens les plus actifs. Mais combien cette utilité ne doit-elle pas être plus vivement sentie par la France, dotée par notre brave armée de la souveraineté de l'Afrique septentrionale. Le soldat fran- çais, chargé de la défense de notre belle colonie d'Afrique, comprendra les habitants du pays qu'il occupe , et s'en fera comprendre lui-même , soit qu'il combatte les peuplades hostiles de l'Atlas, soit que, par des relations pacifiques et amicales, il rapporte à son tour les bienfaits de la civilisation dans ces contrées jadis civilisées par les colonies puniques, grecques et ro- maines. Ni les relations du commerce, ni celles de la diplomatie, ni celles de la guerre, ni celles de la paix et de l'amélioration sociale, ne doivent, pour réussir, être laissées cà la merci d'interprètes étrangers, susceptibles d'erreur, quand ils ne le sont pas de mauvaise foi ; et souvent une idée bienveillante , émise dans une intention d'utilité et de conciliation , mais mal comprise ou mal rendue par le truchman ou drogman, a pu amener des résultats fâcheux, diamétralement opposés au but qu'on se proposait d'atteindre, et devenir ainsi la cause inaperçue des plus grands désastres, là même où tout était préparé pour un succès assuré. L / — Xj — Que faut-il faire pour se mettre à l'abri de ce danger incessant et jusqu'à présent inévitable? Etre soi-même son interprète , en apprenant l'arabe et surtout l'arabe vulgaire. Pour établir la différence qui existe entre l'arabe littéral et l'arabe vul- gaire, nous présentons l'étude des langues anciennes, du latin et du grec, telle qu'elle se pratique dans les collèges ; et l'étude des langues vivantes, de l'espagnol ou de l'arabe vulgaire, par exemple," comme deux choses fort différentes. En apprenant le grec, le latin, ou même l'arabe littéral, on se propose uniquement d'arriver à l'intelligence des monuments que l'antiquité nous a laissés. Tous les exercices prescrits à l'élève sont conçus dans cette pensée ; les compositions, thèmes ou discours sont calculés pour conduire à ce ré- sultat. On lit les langues anciennes ; on ne les parie jamais, et si quelque- fois on les écrit, ce n'est qu'en des occasions fort rares et tout exception- nelles. Personne, en réalité, ne se préoccupe, en ce qui les concerne, ni de la prononciation, ni de l'accent, ni du rbythme. Cela est si vrai, que les règles sur la longueur et la brièveté des syllabes, sur la prosodie en général, sur les esprits grecs en particulier, ne sont, en France du moins, observés que pour l'œil, non pour l'oreille ; et nous voyons que le latin , comme l'arabe littéral, jadis le langage d'un grand peuple, d'un peuple unique et puissant, a maintenant autant d'empreintes qu'il y a de pays civilisés. Chaque nation s'en fait un latin à son image. Nous avons, pour l'ouïe seulement, il est vrai, un latin français, anglais, allemand, etc. ; mais pas de latin romain. On est arrivé de la sorte à ce comique résultat que, dans un congrès où des savants européens parleraient l'idiome de Cicéron, tous fort couramment, mais chacun d'après l'usage de son pays, il serait im- possible aux doctes membres de se comprendre mutuellement. Aussi, lorsque ïes interprètes de l'expédition d'Alger arrivèrent, il y a bientôt quatorze ans, en Afrique, quoiqu'ils eussent suivi à Paris avec zèle, et non sans — X1J — fruit, les leçons des plus doctes professeurs des langues orientales, ils re- connurent, en partie, avec de'sappointement qu'ils ne pouvaient se faire entendre des Arabes , et qu'ils ne réussissaient pas mieux à les com- prendre. Pour les langues vivantes, au contraire, il ne suffit pas de les lire non plus, cependant, au gré de ses habitants antérieurs et particuliers, à la française ici, à l'anglaise là-bas, non, il faut lire, prononcer, accentuer, ainsi que lit, prononce, accentue le peuple dont on veut employer l'idiome. A ces conditions seulement, il est permis de dire qu'on lit une langue vivante. Bien plus, ce n'est pas assez de déchiffrer l'italien, l'arabe vulgaire, le russe, dans un livre ou dans un manuscrit ; ce n'est pas assez même de les écrire. La tâche que l'on se propose ne serait qu'à moitié remplie. On veut parler ces langues, non pas ce qu'on appelle la langue littérale dans sa rigueur historique et philosophique, mais aussi la langue familière, la langue de la vie usuelle et de la conversation , presque toujours différente de l'autre, quoique d'autant plus précieuse, et souvent riche de locutions po- pulaires pleines d'attrait et de poésie. De la double différence que nous avons essayé de signaler entre les langues mortes et les langues modernes, résulte : Premièrement, la possibilité non-seulement, mais aussi la nécessité de consacrer à ces dernières bien moins de temps qu'aux autres; Secondement, l'obligation essentielle de joindre dès la première leçon la pratique à la théorie, de familiariser, le plus tôt sera le mieux, les élèves avec les formes usuelles de la laugue qu'on leur enseigne, sans pour cela r et nous attachons une grande importance à cette réserve, sans pour cela, dis-jc, qu'il faille négliger le moins du monde les règles de la grammaire, qui ne doit nullement empiéter sur la théorie de la langue littérale. — xnj — Les difficultés de la grammaire proviennent moins encore de la nature même de ses préceptes que de la se'cheresse de leur démonstration, en tant qu'on les présente à l'esprit indépendamment de toute application directe, de tout logique enchaînement de la théorie abstraite avec les faits pra- tiques. La langue arabe est simple, méthodique, facile; son système est d'une conséquence véritablement mathématique : une fois saisi, ce qui est l'affaire de peu de jours et de quelques raisonnements, tant les principes ont peu d'exceptions ; une fois saisi, dis-je, on tient la langue entière : les mots se forment normalement , analogiquement , suivant des formules générales et constantes qu'on pourrait appeler des calibres , et d'après lesquelles on peut, sans craindre de se tromper, faire sortir de toute racine, comme des dérivés exacts, réguliers, faisant réellement partie de la langue, et qui sont intelligibles à tous, quand même ces dérivés ainsi créés seraient des mots nouveaux, exprimant des idees nouvelles ; tandis que d'un coté , le mot le plus composé "est, d'après des règles simples et faciles, par l'élimination successive des lettres nécessairement formatives, réduit à la simple racine, ordinairement trilitère, dont il est dérivé. Les préjugés philologiques qui s'élevaient contre la langue arabe, sa prononciation, son écriture, ses différents idiomes, provenaient plutôt du défaut de bonnes méthodes que de la prétendue difficulté, qui n'existe réellement pas. C'est une des langues vivantes les plus faciles à apprendre, les plus simples à écrire, les plus aisées à prononcer; les différents cours qui nous ont été confiés à Paris nous autorisent à dire que cette langue peut être apprise sans maître, et avec plus de succès que dans l'étude de la langue italienne, à laquelle nous la comparons, tant sa syntaxe et ses différents idiomes sont faciles. Qu'il nous soit permis d'appeler de la part du lecteur une attention spé- ciale sur l'ordre adopté dans notre ouvrage. Les caractères arabes qui composent les mots de la première version — XIV — (numéro 2) sont surmontés de chiffres qui, dans l'alphabet (numéro 1 ), correspondent aux lettres arabes qui out à leur gauche leurs correspon- dantes françaises. Le nom des lettres arabes se trouve, en français et en arabe, dans les deux premières colonnes de gauche. La pratique nous a dicté la théorie la plus exacte pour la prononciation des lettres arabes. (Voiries numéros 5, 15.) Ce simple exposé nous démontre jusqu'à la plus entière évidence qu'il ne faut que deux heures d'étude pour connaître imperturbablement le nom et la prononciation des lettres de l'alphabet arabe. Il ne résulte non plus aucune difficulté de ce que l'alphabet arabe con- tient quatre lettres de plus que le notre ; la similitude qui existe entre plu- sieurs des lettres arabes en réduit le nombre à seize, au lieu de vingt-nenf, dont l'alphabet est composé. Les lettres (numéros 2, 5, 4, 17 et 28) w», O, w, j, ^£; (5, 6, 7) f U V W*ï\*'> (10 ' H) J> 3 ; (12 > 13) ^ **'> (18 > *•*') j*V^J (20, 21) ^ l; (22, 23) Z>., &; (24, 25) ^ , ^ lie diffèrent de nom que par le nombre et la position des points diacri- tiques qui les accompagnent. Ainsi, sous ce point de vue, l'avantage est encore du coté de l'alphabet arabe. Il ne peut exister aucune difficulté de ce que plusieurs lettres changent quatre fois de forme, si nous les comparons aux formes du romain et de V italique, des majuscules , des minuscules , etc., en usage dans l'impres- sion ou dans l'écriture. (Voir le numéro 1 5. ) Nous ne sommes pas de l'avis de ceux, qui prétendent que la pronon- ciation des soïis arabes ne peut s'apprendre dans les livres; toutes les lettres arabes, à l'exception de deux : ^ , & (Voir les numéros 40 et 51), se pro- noncent comme leurs correspondantes françaises. Si nous n'avons pas l'as- piration du y , nous l'imitons très-bien en prononçant les h aspirées des mots hameau, kahaj il nous est donc facile, nous le répétons, de perfec- — XV ~ tionner cette articulation forte, qui est un des signes clistinctifs de la bonne prononciation arabe. (Voir le numéro 48.) Les mots arabes, compose's de consonnes non accompagnées de voyelles, présentaient une grande et réelle difficulté, que n'ont pu vaincre ceux qui ont écrit sur l'arabe vulgaire sans empiéter sur l'arabe littéral ; mais , le genre des correspondantes françaises une fois connu, ces consonnes, qui n'ont aucun son par elles-mêmes, sont précédées ou suivies de sons- voyelles que donnent des règles fixes et invariables. (Voir le numéro 29.) Dans les explications qui suivent chaque version, nous avons démontré l'utilité, la nécessité même d'unir la pratique à la science théorique. Il nous reste maintenant à dire quelques mots sur la partie consacrée aux explica- tions dans notre enseignement, ou plutôt sur les exercices qui sont annexés à chaque leçon , et sur la manière dont nous croyons qu'ils doivent être mis en usage pour le plus grand profit des élèves. Qu'on veuille bien remarquer ici que nous ne voulons pas prétendre à une autorité qui ne nous appartient pas, ni imposer notre système à qui n'en reconnaîtrait point les avantages après mûr examen. Nous connaissons l'adage : Tant vaut le maître, tant vaut la méthode; et nous savons tout ce qu'on peut dire sur les procédés d'enseignement considérés comme faits purement personnels. Nous approuvons l'université, qui ne prescrit, à priori, aucune méthode spécialement, sans non plus en exclure aucune. Puisque la lice est ouverte pour tous, qu'on nous permette, à nous aussi, d'y entrer, et de soumettre au jugement public le procédé que la pratique, que l'attention la plus scrupuleuse apportée à suivre les eifets de notre propre enseignement, soit dans les classes du collège, soit dans les cours publics , nous ont démontré comme le plus utile , comme préférable aux autres procédés. C'est en nous autorisant de l'expérience acquise par une longue ob- servation faite à Alger, c'est à ce titre que nous espérons mériter la bien- vcillancc et l'attention. En traçant ici un rapide exposé du plan et de la marche que nous suivons, nous ne faisons d'ailleurs que nous rendre à un désir maintes fois exprimé, autant par des personnes qui veulent étudier l'arabe que par d'autres qui font profession de l'enseigner. Placer V élève dès le premier jour sur le terrain même de la langue, si Von peut ainsi dire , puis éclairer sans cesse la route devant lui} ne jamais rien lui apprendre dont il ne puisse faire usage , dont il ne com- prenne pas l 'application, V utilité pratique, et, par cette raison, procéder des faits à la règle ; rendre V étude attrayante, même pour les personnes privées de maîtres, en occupant V esprit de V élève par des pensées, en même temps que sa mémoire se peuple de formules et de mots, stimuler son zèle et sa persévérance par la variété des exercices et la simplicité des explications ; Voilà tout le secret, mais le secret infaillible du bon enseignement d'une langue, comme de toute autre science. EXERCICES PARTICULIERS POUR L'ÉLÈVE. LECTURE. Voir les numéros 1,2; et de 5 à 23. L'élève qui, après avoir entendu la prononciation du maître, voudra s'assurer qu'il Fa retenue, fera bien de lire à haute voix et de répéter cet exercice au moins cinq à six fois avant de passer à un autre. La même re- commandation s'applique aux autres exercices. C'est une condition indis- pensable, mais aussi une sûre garantie de réussite. TRADUCTION ALTERNATIVE. Après avoir lu la version d'arabe en français , et de français en arabe, autant de fois qu'il sera nécessaire pour connaître la valeur de chaque mot, il faut mettre le français de côté, et, sans y regarder, prononcer à haute voix chaque mot arabe, et le traduire. On fera ensuite l'exercice inverse. — xvij — Tous les exercices , nous le répétons , doivent se faire à haute voix. Il ne faut jamais passer de l'un à l'autre avant d'avoir complètement réussi. CONVERSATION. Avant de passer à cet exercice, il est absolument nécessaire de lire plu- sieurs fois les mots de celui qui a pour titre : de la guerre, du commerce, etc. Les questions sont préparées de telle sorte qu'on y peut répondre en n'employant que des mots .déjà connus. Il faut lire chaque question ^ et faire soi-même la réponse en arabe, soit de vive voix, soit par écrit. On s'assurera facilement de la justesse des réponses en revoyant le texte et la traduction. FORMATION DE NOUVELLES PHRASES, 11 en sera de même pour la composition ou thème, où l'élève s'aidera des règles données dans I'exercice grammatical et dans la comparaison DES DEUX LANGUES. APPLICATION DE LA MÉTHODE A UNE CLASSE d'ÉlEVES. Le morceau qui fait le sujet de la leçon doit être écrit sur un grand tableau, en vue des élèves, qui ne se serviront pas de leur livre pendant la leçon. Dans les collèges et les institutions, les élèves apporteront en outre le morceau par écrit sur leur cahier d'études , en s'exerçant ainsi à peindre et à lire l'écriture arabe , qui n'offre pas de différence avec les caractères imprimés. l.c professeur attire l'attention sur les mots qu'il veut expliquer, au moyen d'une baguette, avec laquelle il indique ces mots. Chaque élève est désigné par un numéro qu'il garde pendant tonte la durée du cours. — xviij — Le professeur a devant lui des cartes numérotées correspondant au nombre des élèves présents, qui lisent, traduisent ou répondent a mesure qu'ils entendent appeler leur numéro. En évitant tout ordre régulier dans l'appel des numéros, le professeur obtiendra de la part des élèves une attention toujours égale et soutenue, chacun d'entre eux devant s'attendre à être appelé d'un moment à l'autre, et profitant ainsi comme s'il avait réellement répondu lui-même. LECTURE ET TRADUCTION LITTÉRALE. Le professeur lit le texte de la leçon ; ensuite il le fait lire successive- ment par sept ou Luit élèves. Quand les deux ou trois premiers ont lu, il recommence à lire lui-même, pour que l'impression produite par la pro- nonciation sur les oreilles de son auditoire n'ait pas le temps de s'affaiblir. Après ce premier exercice, et la traduction littérale du sujet de la leçon, traduction que le professeur fait à haute voix , les cinq ou six premiers élèves, dont les numéros sont appelés, traduisent mot à mot le morceau inscrit sur le tableau, tantôt en suivant les phrases régulièrement, tantôt en les intervertissant, et par mots isolés. On enlève alors le tableau. TRADUCTION ALTERNATIVE. Le professeur prononce en arabe, et les élèves traduisent successivement, à mesure que leurs numéros sont appelés. (Voir numéro 5.) EXEMPLE. LE PROFESSEUR. l'ÉLEVE. N° 4. £ ^J^lj^i à— ^s_çs.y:)î N° 4. La version la première. N° 18. a& O v-^— ^> N° 18. Coup du discours. On fait ensuite l'inverse, le professeur prononçant en français, et les élèves traduisant à mesure en arabe. XIX — EXEMPLE. LE PROFESSEUR. ■ l'ÉLEVE. I\° 7. Salut sur vous. N° 7. ^Ç-jLs> Jt .. N° -12. Comment état de vous? N° 12. *— CJLa. (j^=>. Chacun de ces exercices est répété jusqu'à ce que les élèves répondent sans hésiter. PRONONCIATION DES LETTRES. JSicmc procédé. Voir numéro 25. EXEMPLE. LE PROFESSEUR. l'ÉLEVE. N° 9. Quelle est la prononcia- N° 9. L'i a le son de l'a français lion de l'r? dans Jl-3. N°ll. L'i se prononce-t-il ton- N° 11. L'i se prononce è dans jours comme l'a français? l'article Ji. EXERCICE GRAMMATICAL. Même procédé. Voir le numéro 56. EXEMPLE. LE PROFESSEUR. l'ÉLEVE. N° 14. Quel est l'article de la N° 14. La langue arabe n'a que langue arabe? l'article indéclinable Jl (le, la, les). N° 5. Comment se traduit en N° 5. Lorsqu'un intitulé est coin- arabe un intitule composé d'un nom posé d'un nom et d'un adjectif, on et d'un adjectif? place en arabe l'article devant l'un comme devant l'autre. — XX — CONVERSATION. Même procédé. Voir le numéro 1 20. EXEMPLE. LE PROFESSEUR. l'ÉLEVE . N° 15. Comment nommez-vous N° 15. A — *5?-*j J- 2 "* les deux savants qui conversent en- semble ? N° 21. Quelle est cette version? N° 2! . l—xJ^^Û\' On suit encore la même marche pour les phrases à traduire en arabe. Là où la construction n'est pas la même en arabe, le professeur a soin de faire ressortir cette différence en plaçant les mots français selon l'ordre de la syntaxe arabe. THÈME. Même procédé. Voir le numéro 1 21 . • EXEMPLE. LE PROFESSEUR . l'ÉLEVE. N" 7. Il y a longtemps que je ne N° 7. --£. v^XjLaS. U ^Î5i t'ai vu. Dites : Combien ne j'ai vu toi pas ! N° 1. Où est ton fusil? N° 1. dGs-C ^l ^\s Dites : Où es l fusil de loi? L'exercice spécial que nous avons intitule' comparaison des deux langues (voir le numéro 149), et qui se rapporte au parallèle continuel entre le français et l'arabe, sera place avant l'exercice sur la conversation, — XXJ — et contiendra les explications théoriques de la partie spécialement gram- maticale de la version. Bien entendu, la sagacité des professeurs, la composition et l'aptitude de leur auditoire, leur inspireront toutes les modifications, toutes les com- binaisons particulières , les changements momentanés qu'il sera nécessaire d'adapter à l'application du système, dont nous ne pouvons donner ici qu'une esquisse. Nous recommandons beaucoup de commencer chaque leçon, 1° parla répétition de la traduction alternative du morceau qui a servi de sujet aux leçons les plus récentes, de manière que l'élève ait toujours présent à sa mémoire la suite et l'enchaînement de ses versions, et les mots qui s'y trouvent; 2° par une récapitulation des règles grammaticales expliquées dans la leçon précédente ; 5° par une reconnaissance des lettres radicales ; et enfin 4° par la conjugaison orale d'un verbe régulier. Dans les collèges et les institutions spécialement, nous exigeons que les élèves apportent, outre le morceau à expliquer, écrit en arabe, la réponse aux questions de la conversation, et la traduction arabe des phrases du thème. Le corrigé de ces exercices est recopié sur un cahier ad hoc. Cette méthode est celle de la raison, de la logique, celle de la nature même, et de la marche progressive de l'intelligence humaine î ceux-là sur- tout qui l'auront comme nous appliquée dans les classes de collège, ou dans les cours publics, sauront quelle activité nouvelle, quelle vivacité, on réussit, par cette méthode, à communiquer aux exercices d'élèves qui nous arrivent d'ordinaire fatigués, harassés à l'excès, épuisés par leurs études et leurs classes de grec et de latin , et surtout persuadés que l'arabe n'a aucun rapport avec les langues vivantes. Puisse mon but d'utilité avoir été atteint, et l'ouvrage, fruit de longs et pénibles travaux, que je présente au public en ce moment, ne pas être sans quelque influence sur l'amélioration de la population africaine, le bonheur — xxi i — de la colonie, les succès de notre brave armée, l'honneur et les intérêts de la France ! Je n'ai rien négligé pour parvenir à ces heureux résultats : son suffrage sera ma récompense. Paris, le 1 er mai 1844. BLED DE BRAINE, Ex-directeur des écoles arabes d'Alger. Nota: — L'Errata et la Table des matières seront places à la fin de la dernière leçon* PREMIÈRE LEÇON. L_ ._x__j^1 * _jIj^àJ Xrfi/ 1. ALPHABET ARABE. NOM i tri a (A VALEUR | et cl des FORME DES LETTRES PRONONCIATION des w- LETTRES ARABES en - ^ LETTRES ARABES: O lettres françaises. Finales. Mécliales. Initiales. Isolées. Alif ^ 1 r a 1 , i i Ba L-j 2 r b V* 7 ^_-> Ta ou Tsa l_y 5 r t et ts vJ^ - ^ Tsa ou Ta LJ 4 f ts cl t ^. - j' A Djime r- S c »1 KL sr Cv Cl Ha L_^ 6 •\ h (1,1.) c csr £v L Clira l_* 7 V chr (c pour h) i == ^. C Dal Jfc 8 A à w\ A 3 ^ Dzal Jii 9 =1 à et àz \ JL 5 5 Ra ! J 10 .'• r J * J j Zinc trtf il u z y y > ) ■ Tha l_L 12 tr t (A) 1 i L ], Dha LU, 15 ir d (dû) i i "i i, Kèf oi_r 14 if k ^c X r ^r Lame > 15 w 1 J 1 3 J Mime r - 16 n m r w? Si, & ^'^ Quâf w oU 25 rr q J'Ul S, i 9, *S 0'l3 Sine tr-r- 24 rf s lT ~ .Ml LT Cliinc tr-s — ' 25 r û cii lt A. A L^ Tic La 20 n 1), on, a 1, _/-<-, 4 ^■t J, ï, ô, 8 On non 27 r v en, a ou J «> G j la 28 r A i. a ^S' ^ - i ^, sS Lamc-alif i 29 r 3 , la i ■'M M ^ X, COURS SYNTHETIQUE, ANALYTIQUE ET PRATIQUE DE LANGUE ARABE. 20 38 17 29 27 29 1 26 16 5 01 3 15 1 * ■ wjvy l s. ^-j i j.v 2. 16 29 44 15 i 2 10 19 > ^ -C 5 \ ^_j . ^ i • J 26 28 2 10 20 151 17 1 24 15 15 1 16 28 15 20 5 15 26 2 12 1 7 1615 1 2 1527 29 1 15 18 22151 8 16 6 16 27 28 15 20 17 28 16 1512015 1 26 2 12 1 7 16 28 22 1629 24151 1614 2815 20 16 29 24 16 14 15 4 6 25 1 14 263114102 2615151 2616610 (4) Mahomet étant du rang des sultans ou princes, il se sert de la deuxième personne du singulier en s'adressant à Ali , son inférieur, qui, par cette raison, emploie la deuxième personne du pluriel. (Voir la tra- duction française, à la page S«) i — . 2 — 17 28 2 28 12 1G 5 171 22 28 12 15131 20 2 12151 151 G 25 1 1 172927 IG 5 171 £0 1515 8 16 6 151 2 28 12 14 16152428 — ' « •* 128 11281120151 16 1410 13 17 5 6 3 1 16 25 1823 117 15 17 281 17 16 28281 5 14 17 16 10 2 7 1 5 28 23 14 1 17 22 23 ôAMj ^jJs—*~* j^-^l lu p L^ L j qjx» ^> Lljl^ 6 28 6 18 C 2 28121 14 2 24 1 6 3 17 14 117 1 iLlir L1 qLc- $> s*^oLi- l ^> j^^ 1 17233251 16 141 17 28110 15282712 17 11611 P Llàjl^j j*S\ — L. Aj l« Lj J© ,»^-°j ^ U^L (1 ) Les Arabes emploient, par élégance, la première personne du plu- riel, tant des verbes que des pronoms, au lieu de la première personne du singulier : dans cet alinéa, Mahomet emploie le pluriel; dans le second, c'est Ali. (Voir la traduction française, à la page G.) — 3 — TRADUCTION LITTÉRALE. 16 i 14 2 26 16 15 14 mot avec mot traduction la première la version la j^D discours du coup arabe 1 langue la apprendre pour dialogues avec premier le chapitre le Mahomet et ' Ali savants deux des dialogue (le) dans miséricorde via) et salut le vous sur salut nous de maître vous de état comment lui de bénédictions Dieu (de) (1) Voir la note de la page 1. bien portants ■ vous bienveillant le caractère (votre) de disposition (est) quel bien portant toi et Dieu (à] louange la bien toi bénisse nous de maître ô " auguste 1' vous de regard sous ne combien ,nous à où de venant Dieu par toi de nouvelle vint toi vîmes C Sr véritablement absent toi comptant étais (je) moi désirâmes (nous) vous vîmes long temps civilité la peu avee nous réprimandez ne vous de vue vers fumes (nous) vous chez venue la (de) manque occupée -. * 1 ■■! III I I "* TRADUCTION FRANÇAISE. 26 28 271 24 1710 22 151 *. i>_J3 5^ ï -o ^j a )) 4. française la traduction la PREMIÈRE VERSION. DISCOURS EN FORME DE DIALOGUES POUR APPRENDRE A PARLER ARABE, CHAPITRE PREMIER. CONVERSATION ENTRE DEUX SAVANTS, ALI ET MAHOMET, Ali. Salut à vous! Mahomet. Salut : que Dieu t'accorde sa miséri- corde et ses bénédictions ! Ali. Comment vous portez-vous, mon maître? Comment va votre précieuse santé? Allez-vous bien? — 6 — Mahomet. Que Dieu te conserve! Très-bien, grâces à Dieu : et toi, te portes-tu bien? Ali. Comme vous voyez, mon maître. Mahomet. D'où viens-tu ? Il y a longtemps qu'on ne t'a vu , et qu'on n'a reçu de tes nouvelles : par Dieu, je te croyais absent. Ali. En effet, mon maître, il y a longtemps que nous ne vous avons vu ; nous étions impatients de vous voir : ne nous reprochez pas notre incivilité d'avoir manqué à aller chez vous; nous étions oc- cupés. — 7 — EXERCICES DE LECTURE DES MOTS DE LA PREMIÈRE VERSION. 5 1 16151415 262811023151 2 16 281520 3151 JYj^l à^yJl oLs-JSlj LjLjjJLj ^J^jJI 5, première la version la (de) mots (les) pour lecture la avec exercice 1 INous n'entrerons maintenant dans aucun détail, ni sur l'ensemble de l'alphabet arabe, ni sur l'extrême régularité de la prononciation de ses lettres. Les deux lettres ^ et 9 (n os 7 et 24 ) sont les seules qui, n'ayant point d'équivalentes dans l'alphabet français , demandent une attention particulière; les autres lettres se prononcent comme leur correspondantes. Il ne résulte aucune difficulté réelle de ce que les lettres changent quatre fois de forme : les exercices de lecture et principalement la conjugaison des huit verbes qui se trouvent dans la première version , mettront l'élève à même de peindre, dès la première leçon, le ^ isolé, initial, mèdial et final, avec plus de facilité qu'il ne peindra les n majuscule et minuscule dans les écritures françaises les plus usitées : M, £ 31, u>, N,-% N, n.. Les Arabes écrivent sans virgules, et souvent même sans points. Cepen- R dant, dans les ouvrages bien écrits, ce signe # marque la fin des phrases. Quant aux mots , comme ils ne laissent souvent entre eux que l'intervalle d'une lettre à l'autre, les consonnes majuscules ou prolongées en indiquent le commencement et la fin. Les lettres majuscules qui commencent les chapitres sont souvent eu encre de couleurs différentes. Les Arabes lisent _ 8 — et écrivent de droite à gauche ; leurs livres et écrits commencent à la der- nière page des nôtres. Leur alphabet est composé de vingt -neuf lettres : vingt-six consonnes et trois voyelles. Les Arabes tutoient tout le monde; ils n'emploient le pluriel que dans les lettres adressées à un prince ou à tout autre personnage élevé en dignité. Nous ne sommes pas de l'avis d'un auteur moderne qui propose de sub- stituer vous à tu dans la langue arabe ; les Anglais, par exemple, avec qui nous avons, depuis longtemps, des rapports journaliers, n'ont pu se ré- soudre à se servir de tu au lieu de vous. La politesse française exige vous au lieu de tu, l'intimité préfère tu. Nous pensons qu'il en est de la syntaxe arabe, comme de celle des langues anciennes et modernes, qui toutes re- posent sur des règles inviolables. 7. Le professeur a devant lui un nombre de cartes numérotées, correspon- dant au nombre des élèves , qui lisent , traduisent ou répondent à mesure qu'ils entendent appeler leurs numéros. Il est nécessaire de mêler ces cartes chaque fois que tous les élèves ont été interrogés, afin que, les numéros ne se suivant pas dans un ordre régulier, ils soient toujours dans l'attente de s'entendre appeler. De cette manière l'attention se soutient, chacun se prépare à répondre, et profite autant que s'il avait effectivement répondu. 26 20 2 101 $ Le professeur prend la carte numérotée l-^ (présent) ; '._*-& ^—t> \-a 827 23 22 16 (né pas ici) pour absent, ou ^— fi-A—* (absent); on se sert aussi de 2 28 l 21 10 28 21 v ^/V-ft et dc^-^>'-=v j-?-* (moins présent) pour le mot absent. — 9 — Le professeur distribue les nurae'ros qui doivent servir à l'appel , et qui «*• ont, comme en français, la dénomination de nombres cardinaux : w\_=Jj (un); CX-a-îj (une); ^j ou ^-a-ÎJ>1 (deux); à-j!Aj (trois); LxJj! (quatre); L***^ (cinq); (quatorze); ^U~w^ (quinze); ^>u~. (seize); ^A_;l.x-*-.w (dix-sept); ^jX-Z-jX-pJ (dix-huit); (j£UL*,*Ji (dix-neuf); Ijljt* (vingt); tflj^j ^'j (vingt et un); fjfj^ j j^t (vingt- deux); ^jijLïj 'iiJ^i (vingt-trois), etc.; £}£**> (trente); h£»-*5j JaIj (trente et un) ; ^J^Sj ^j-^- (trente-deux); ^J-ta' j 'iaJj (trente- trois), etc. ; t-y^y (quarante); ^;^*-?- (cinquante); rj?~~ (soixante); ,*-aju~. (soixante-dix) ; .^-ol^J (quatre-vingts) \ ^y-^xuà (quatre-vingt- dix), etc.; et ainsi de suite, en ayant soin de placer Y imité avant la dizaine et d'intercaler la conjonction ^ (et). Remarque. — wVcsJ^ s'accorde avec le nom qui le pre'cède, et il est 10, invariable s'il pre'cède le nom ; exemple: dj5j-*»J\ J—cwî^ (un coq) ; djïy~, w\^!j (un seul coq) ; A^lzsr-'l «XaJ^ (une poule); JJJow'j Xcvl=v. ^v.ÇvH et ~.j\ s'emploient indifféremment ; cependant, dans les nombres 11» composés, ^.-aJOÎ est préférable à -rj), qui s'emploie comme unité; ex. : Jo^lsrV* ^j^xiA j ^_^.x„j] (quarante-deux fusils) ;jjL& ^.jj (deux soldats). Lorsque les unités de trois jusqu'à dix précèdent un nom , elles se 12. prononcent quelquefois telt, rha, chrams , sète 7 sbâ, tmen, tsâ, acher; ex. : 2 — 10 — 4-Sl J.-v« à.***^..^ chrams mèclafa et non chramsa mèdafa (cinq canons). Les unite's depuis trois jusqu'à dix demandent que le substantif qui les suit soit au pluriel; ex. : ~\j> Ixty (quatre forts). Il eu est de même des nombres compose's ; ex.: JWj £vwj ^yl (mille six hommes). 13. Les nombres depuis onze jusqu'à quatre-vingt-dix-neuf exigent que le nom qui les suit soit au singulier; ex. : ^'^ /£usu »! (quatorze jardins) ; ^^ ivrô** 4 *-' j ****ô (quatre-vingt-dix-neuf mosquées). 14. Les phrases qui contiennent des noms de nombre préce'de's de l'article suivent la même coustruction dans les deux langues; ex. : .AxJj et «a'j, sing.; SXj) £x**JÎ (les sept enfants). Comme il est reconnu que c'est par anticipation que j'ai place' ici les nombres cardinaux , l'examen analytique des mots et des phrases de chaque version traitera amplement les nombres ordinaux. 16 13 20 16 15 1 16 13 20 3 16 13 1 ..L— =*— * X—4— J I LE PROFESSEUR. L'ÉLÈVE, 15. Comment nommes-tu en arabe les Après avoir consulté l'alphabet, lettres du mot A-*-swj.-*J 1 (premier et avoir reconnu le nom de la lettre mot de la version) ? arabe qui se trouve à gauche de la 28 16 24 3 25 i 14 25 i 22 28 14 colonne de chiffres, répond: ^6-aaJ {jA"£ OU ^ I ^-À-V "nommes-iu comment comment — 11 r ut ^Lj! 26 16 13 14 151201 3 1G 22 2710 iL_■ =^ mot le de l't, 15 J, 5 , 10 j, 5 ~, 16 f, 26». lettres (les) » Qu'il prononce : a/*£ lame, ta oir 26 16 5 10 3 15 1 - .. \\ tsa, ra, djirne , mime, hé (fém.) version la (sans prononcer les chiffres) . Remarque. — Les Arabes emploient la conjonction 5 (et) pour re'unir plusieurs substantifs , plusieurs adjectifs , et entre tous les membres de phrase. Ils emploient e'galement cette conjonction pour séparer plusieurs substantifs, plusieurs adjectifs, plusieurs verbes, etc.; ainsi ils disent: f* •» r ?■ J 'lî^C^ w>'' Comment les nommes-tu en fran- çais: 24 28241701 2215 1 2 16 26 16 24 1 ^-^-^o^—fl J Lj ^«ô._^Î (îX A, 1, t ou ts, r, dje', m, a. français le avec deux noms Lis en arabe. 20 28 2 10 20151 2 110231 arabe l' avec ris Traduis, ou traduisez en français. 1 27 16 6 10 3 16 6 10 5 I } _4*ô / io ou (p\ s _$ — -v-j Alift lame-allf , ouaou , lame- XSi^i\ A*K)I plx* ^^ ^2s. «/«/', noune, ïa, hè (féminin). -»a«;JUu /♦^**-' ipv A, la, ou, la, n, i, a. 'L.ijx)\j Lsî Elaoulania. «.**»ôLûîl> acs-J' La première. 15 14 loi 19. JXJ1 £i *j*)jïr ûsyJJ tout le C'est-à-dire : second le 20. y' L..**.a.yJt la version; £-*Ja_jffl la première. TROISIEME MOT. 3 10 19 Le professeur appelle un autre numéro. *-W)l ^-U^—*_**..> u—a-Jl-.? ^_a.j._j Coup. jLji i^i ^..^>»._^s 2L.a_j 2s« oT à„^_a. b_X-J 1 C'est-à-dire : UJWt ^ tJWIj y^* oUK3l X — * — & — Jb X-^_.o * — a.!. — !>' La-j^Ijû), (version la) 2L»*a»ï-£j i (coup) w>»*^>, (première la) Si l'élève se trompe, le professeur l'en avertit en disant : 21. ^A — a *c l j ia 1 — x y monsieur ô trompes te tu Tu te trompes, ou vous vous trompez, monsieur. Si l'élève répond à toutes les questions, le professeur l'en félicite en 22. disant : ^C<^ * %o l i v^^s A h ou ^- ^ A «•» bien bien Bien,, monsieur. Si le professeur prévoit que l'élève doit rencontrer de la difficulté, il 25. l'en prévient en disant : toi de attention rends Prends ou prenez garde. Cet exercice est de la plus grande importance ; il a pour but d'accou- 24. tumer l'oreille aux sons arabes, et de mettre l'élève à même de comprendre la langue parlée aussi facilement que la langue écrite. Il faut le répéter, et sans rien omettre, jusqu'à ce que les élèves répondent, sans hésiter, aux questions indiquées aux numéros 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22 et 25. — li — PRONONCIATION DES LETTRES. 25 21 15 13 22 151 s 9jj- ^sr — M is— *— J OU la A-J] lettres les (de 1 ) prononciation la et-teurdjéma. 25. 1° L'i a le son de Fa français; ex. : jli quai, (il a dit) &&u* saâ (heure). 2° L'i se prononce è dans la composition de l'ar- ticle et lorsqu'il est préfixe à l'impératif; ex. : jl èle (le, la, les); ^_^o 1 eft-^è (écris). 3° L i ne se prononce pas quand il est précédé de j , lettre indiquant, avec 1 1 final, la marque du pluriel; ex. : lyw> (^5^) chafou, (ils ont vu). 4° Les signes-voyelles font varier la prononciation de 1'], comme celle des autres lettres; ex. : ta) ida, (si). Voyez les signes-voyelles. 26. 1° Le J se prononce comme notre /; ex. : ^Ji èlioume (aujourd'hui). 2° Lorsque le J de l'article est suivi d'une des lettres solaires (&**«**£») suivantes: ^>J?j? ^ ~> — 15 — O, Ô, ^ J, k, k, J*> j*, ^1, il se prononce comme cette lettre ; e#. : k^^Ju] et-teurdjéma et non el-teurdjéma (la version) ; jW! èd-dar et non e\-dar (la maison). 3° Le j de l'article conserve la prononciation de 17 suivi des autres lettres nommées lunaires (àj »^i) • ï ms5 ] è\-mra et non em-mra (la femme) ; Sj*u 1 èl-âoud et non èdi-âoitd (le cheval). 1° Le O^ ta ou /5a se prononce t ou /s/ ex : O^' ^- (mûre), prononcez /owfe ou tsoulse, ^j^J) (toi) en /a ou ewtea. Remarque. Nous préférons la première de ces deux prononciations ; cependant l'élève doit s'exercer sur l'une comme sur l'autre. Dans l'appel- lation des lettres, le -Jl> aura toujours ces deux dénominations, afin de le distinguer du jo qui a à peu près la même prononciation. 2° Si le C^ est suivi d'une lettre ayant sa corres- pondante française féminine, on le prononce en faisant entendre tin è grave dont le son, en se confondant avec la lettre liquide, approche beaucoup de celui de la diphthongue eu dans le mot feu, ju; ex. : el-tèr- jéma ou et-teur-jéma. (Voir le n° 29. Rem. 4°.) — 16 — 28. Lej répond à notre r; ex. : ^)^j (homme) rè-djèl ou reu-djeul. <£*)• Remarque. 4° Pour avoir le son des lettres arabes, il est absolument nécessaire de connaître le genre de leurs correspondantes françaises. Les lettres de l'alphabet français sont masculines si, en les prononçant, le son final fait entendre un é aigu; b, bé ; c, ce; d, dé, etc. Dans le cas con- traire, la lettre est du genre féminin. 2° Les lettres dont la prononciation donne pour terminaison une syllabe contenant un é aigu sont masculines, excepte' les deux lettres j et k que nous plaçons cependant dans cette catégorie comme ayant beaucoup d'affi- nité avec les lettres g et c. 5° Les lettres dont la prononciation donne pour terminaison une syllabe féminine sont du genre féminin ; nous donnons aussi le genre féminin aux lettres q, x y z, dont la terminaison, à l'exception de la lettre «7, a tant d'ana- logie avec la syllabe finale des lettres féminines. D'après la nouvelle ap- pellation, toutes les lettres sont masculines : b 7 f, m, d, etc., un be, un fe, un me^ un de. 4° Les lettres arabes qui ont des équivalentes féminines font entendre, avant ou après ces lettres, et quelquefois avant et après, selon qu'elles se trouvent au commencement ou au milieu des mots, le son è ou eu; ex. : ^9« (il a porté) èr-feud ; 0~\9 % (elle a porté) reuf-dète; le O final des troisièmes personnes singulières du passé se prononce toujours été. Si le mot n'est composé que de deux lettres, la première est suivie du son è ou eu; ex. : 2% (il a rendu) reu-de; v^.=^ (il a voulu ou aimé) heube. Cette règle s'applique aux mots qui, étant composés de plusieurs lettres, n'ont — 17 — une voyelle, ou la prononciation d'une voyelle obtenue naturellement, qu'après la troisième lettre ; ex. : djj (ici) hè-naj ^ Jî (la figure) èl-oudjh; cette lettre est légèrement aspirée. 2° Le ti hé employé comme pronom affixe de la troisième personne masculine singulière correspond à la diphtîiongue ou y ex. : Z^-^j (sa figure) oudjhou. Nous nommons cette lettre a hé masculin. 3° Le 'i hé correspond à notre a/ ex. : è^j^> (ma- rais) meur-dja., pi. ~ .** meuradj. Nous nommons cette lettre hé féminin. 4° Le ii hé se prononce ète suivi d'un mot précédé de l'article Ji, ou quand ce mot sert de complément à celui auquel le ï appartient; ex. : P LwJ] LL^ (ruse des femmes) hilèt ennsa; o\ù^j àJuJw* (ville de Bag- dad) èmdinèt Brhèdad , en ayant soin de prononcer — 19 — le p rhdine comme ceux qui grasseient le r du mot Paris. 'LJ 2j2i à,*2* .Jj\ Èt-ieur-djémèt èlaoulania. Voir le numéro 25 pour la prononciation de If». Le 1 lam-alif se prononce fa; e#. : àJ 2 (madame, 35'. maîtresse) / 5 pi. ( ,L-i«J (femme, femmes) ène-sâ, ène-souane. — 20 -r- 36. Le ^5 ou <^$ se prononce a et i; a h la fin des mots quand il n'est pas souligné par deux points, et il se prononce i dans les autres cas , ex. : JU (sur) a-fay J^ (Âli)^-K, nom propre; lui& (sur nous) d-ft-wa. Pour la prononciation du 8 féminin, voir le numéro 52, 3°. 'LJzji ) E-la-ou-la-ni-a . 37. • Le i& dhad a la valeur de notre d, mais il se pro- nonce plus fortement et avec beaucoup d'emphase. Il faut, pour bien articuler cette lettre, se disposer à prononcer faiblement une h après le J, mais très- légèrement aspirée. Prononcez ^^j-^z comme la pénultième et l'antépénultième des deux derniers mots de cette phrase : Combien y avait-il d'hommes? dhroh, dho-mmes, en ajoutant un r : dhro-mmes. Remarque. Comme le ph représente Yj\ qui est du genre féminin en français, le ^p dk aurait aussi une correspondante féminine, s'il était possible d'exprimer ce son en français. En conséquence, nous donnons le genre féminin au ^jo dh. Pour la prononciation du \ ra, voir le numéro 28. 38. Le ^^ ba se prononce comme notre h; ex. : bu — 21 — (père) ba-ba; s >v (porte) babe; Ui (moi) a-na; ^^jAo (il a frappé, coup) dhrob. Le son de cette o est celui qui existe entre o et la diphthongue eu. Voir les numéros 25, 26, 33 et 31 pour la prononciation des lettres ç et^l, J, I. Le ^S kèf se prononce comme notre k. Le s^t> 39. est plus faible que le ,*. Remarque. Nous voyons, par la règle numéro 30, 2°, que le Ci) sera suivi d'un e aigu faiblement prononcé; ex. ; *$\J î èl-kélam. Voir les numéros 38, 26, 31 et 32 pour la prononciation des lettres w>, ïet>, J, I. Le son du ^ cAra est absolument inconnu dans 40. notre langue ; les personnes qui grasseient en pronon- çant les lettres chr articulent nettement ce son; ex. : chrétien çJu-*^J ? pi. ^C^L^J; c^jjî chrono- logie .LojJi ^ — L& ; cracher tj}j—> ; christianisme Remarque. Les Allemands le rendent fort bien par cA, qui dans leur langue a un autre son qu'en français. Les Espagnols en ont aussi la valeur dans leur jota. LLUt^Iî bc-èlèm-chra-theu-ba. 41 ! Le h lha sonne comme le /, mais plus fortement que w> ta ou tsa; ex. : àilb (fenêtre) tha-qua; Syo (combattre) thè-reud; ^sr*^ (canonnier) thobdjii. Voir les numéros 27, 26, 31 et 56, pour la prononciation des lettres J, O, y£ et f • 42. La prononciation du & aïne est celle de a gut- tural, et tient le milieu entre a et eu; ex. : A— jtii (assieds-toi) eu-qod, imper, masc. sing.; J^-t (che- val) âoud. Li-tâ-li-me. V. les numéros 25, 26 et 55, pour la prononciation des lettres i, J et ^i. 43. Le ^wo sine a le même son que notre s dans le mot savoir ^» — s; ex. : j-sLw (il a voyagé) sa-feur; ♦l^-jww (p av in on? drapeau) sèn-djaque, pi. L^Lw sè-na-djèque. El-lè-sane. Le son de toutes les lettres de ce mot étant connu, nous le prononçons ainsi : cl-âr-bi-a. (1) Nous ne donnerons plus que la prononciation des mots dont toutes — 25 — Le ^c, fa se prononce absolument comme notre 44. f; ex. : ..X»>j* (cavalerie) fèr-sane ; J^-* (élépliant) Le , >o ssad a la valeur de Ys, mais il sonne plus 45. fortement que le ,-> sme; &r. : jLo (il est devenu) ssare ou çare; ^^x^s (difficile) ssâïbe. El-feu-ssèle. Rrmarque. Il ne faut pas trop appuyer sur Ye (muet) qui termine les mots qui servent à la prononciation des mots arabes ; ex. : ssa-re ou ssar; ssâ-ibe, ou ssd-ib. En arabe, toutes les lettres se prononcent. - ;$* è-la-ouale. Le j ouaou surmonté du ~ tèchdide se prononce oua. 46. Remarque. Nous parlerons des signes-voyelles et des signes orthogra- phiques dans l'examen analytique des mots et des phrases. ^_ — £_^ — «3s_ — & â—li-kou—me, La véritable prononciation de ce mot est â-li- 47. les lettres sont connues, en engageant l'élève à s'assurer des règles de pro- nonciation avant d'essayer à les prononcer. sè-lame Mo-hcm-mcde ou AU cl-âa-leu-mi-ne èm-chra-thcu-ba fi — 24 — keum; l'usage préfère la première de ces deux pro- nonciations. Il en est de même de ^-^-x-Lc. (sur eux) â-li-hou-me. es-sè-lame. v •èhh renn-ma. 48. Le _ ha sonne comme notre h aspirée, mais plus fortement que dans ha-meau y ex. : ï — ^.L^ (chose) hha-dja,\ ^ULà. (barbier) hhèf-fafe; A— cJj (un) oua- hhède; ^^>_L« (bien) èm-lèhh, en prononçant très- rapidement la syllabe èm. JL=v jil l_j^_, *_ CJLa. ^1*== aJ'L^-j «i)l /// (il a tiré le ca~ non) si-èb èl-mèd-fa, dhreub èl-mèd-fa. lil-lah èl-hham-dou thè-i-èb i-sel-lè-mèk al-lah Remarque. Comme ces deux derniers mots sont d'un usage très-fréquent en arabe, il est nécessaire de s'habituer à leur prononciation très-irré- gulière. èn-ta ou èn-tsa. La prononciation des lettres composant les pronoms est très-irrégulière en arabe. tahh-te. nè-dheur-kou-me. Le h dha se prononçait dz; aujourd'hui il se pro- 49. nonce dh, en ayant soin de faire entendre après le d une h légèrement aspirée ; ex. : * jUb (obscurité) dhè- lame. /w?# a-i-ne mène dja-i mou-la-na i-a èl-â-zi-ze Remarque. Lorsque deux consonnes féminines sont suivies d'une voyelle longue (^,j, '), comme dans uJ, l'euphonie exige que la première cou- 4 — 26 — sonne soit suivie d'un i au lieu d'être précédée d'un è (grave), comme le veut la règle générale.- queud-da-che ou qod-dache. 50. Le J) quâf(i) a le son du q; il se prononce forte- ment et un peu du gosier; ex. : Lsr* 3 (chemise) queu-mè-dja; % dhomma placé sur Je ip chine de \JJ \iÀt> annonce que cette lettre sera suivie du son ou ou o. ^î£. »-^ y a mèn-nèk chrè—beur dja chi Lorsque la préposition ^ est suivie d'un pronom affixe, le ^ noune (\) Les Barbaresques prononcent le ^Jj quâf comme notre g placé de- vant #, o, u ; ex. : Jls gai et non quai. Lorsque le ^ a la prononciation du g, les Bédouins mettent souvent trois points dessus. Le ,* nu ^f e * I e ^3 fa se peignent de deux manières : ,a et ik ; s _ê et ,^9. Si le .Jj quâf reçoit deux points, le v £ /# en a un au-dessus ; s'il n'en reçoit qu'un, le ^9 en a un au-dessous. Nous suivrons ce dernier système, qui est celui dont se servent les habitants des possessions françaises dans le nord de l'Afrique. Les Arabes ainsi que les Orientaux emploient le .* sur- monté de deux points. prend le - qui, en doublant cette lettre, lui doune sa véritable prononci; tion : mèn-nck. W-wÀ-S' OU vJU-J O l_>' koun-te a-na Voir *JL\JL^. ? pour le ( y ) place' sur le ^ de o^-*-- A rha-i-be. Le son du p rhdine* qui ne peut se rendre par des 51. lettres françaises, est obtenu très-fidèlement par notre r prononcée en grasseyant fortement : rire ^jS^s^y et •-£-& (moins) rhi-re, ont absolument la même prononciation. ra-i-na-koum thou-il èz-man sè-hhihli èch-tèq-na. Le ,Çc chine se prononce toujours ch; ex. : *~ (tabac à priser) chèm-ma. — 28 — J< i-la . L'î alifàe ^J) se prononce i; plusieurs auteurs lui donnent le 'iy+»jÇ kes-ra (_,); ce signe donne à la lettre sous laquelle il se trouve le son de 17: ^J). Voir les signes-voyelles. bc~ r [uc-lil tè-lou-mou-na la chouf-koum èl-a-clèb. 53. Le ^ dal est le d faible des Arabes, et se prononce comme dans Dieu, douceur; ex. : M)ï (vigne) da-li-a; J) (toujours) da-i-me yjb (maison, et tourner) dar. koun-na ând-koum èl-dji-a chrès-sa. Le verbe ^6 kan (il a été) ayant la forme concave, le ^ peut recevoir vu s> le '&*& : L$". èm-chrhou-line. La première version ne contenant point les deux lettres O /.*« ou ta et 2 f/W, nous en donnons ici la prononciation : dea-hcub. 54 g Le i tea ou ta est absolument 55. semblable à celle du sO ta ou ta y ex. : s ^bj (re- nard) Isâ-lèb ou tâ-lèby IfjS tslèt-sa ou tf/é-ta (trois). Remarque essentielle. Toutes les lettres françaises servant à la pro- nonciation de l'arabe se prononcent. Nous avons omis le plus souvent qu'il nous a e'té possible Yc muet des finales féminines. Les finales fémi- nines doivent être prononcées très-rapidement. Les élèves doivent s'exercer beaucoup sur la prononciation très-irrégulière, mais facile, du ^ et du 9 . Il est très-important de connaître le genre des lettres françaises qui cor- respondent aux lettres arabes, afin de donner à ces dernières le son qui leur convient. 50 EXERCICE GRAMMATICAL. ) *~- 1 (substantif o?< nom féminin). RÈGLES ( (% ,jili 5 pi. *ÂJl^i). 56. 1 ° La langue arabe n'a que l'article indéclinable : Ji èl (le, la, les); ex. : v J^ Ji l'homme, pi. J^j-Î' les hommes, S^c ouSl>^> (masc.) ; P LwJ] la femme, ,u.vvJ] les femmes, ^ol (fém.); j-xO] le puits, pi. jUJ] les puits, çÊi.l (fém.). 2° Lorsqu'un intitulé est composé d'un nom et d'un adjectif, on place en arabe l'article devant l'un comme devant l'autre; ex. : LiYjY] ijuAÎi leçon première; Jj^' ^J^a&î] chapitre premier. Si eri français un adjectif précédé de l'article est suivi d'un nom com- (J) Les mots arabes de la version ne seront plus traduits. (2) Les mots arabes entre crochets ont la signification du mol prin- cipal. Les mois Là.s*jj, *****&>*, Jàj signifient version. x mini, ils prennent l'un et l'autre l'article en arabe; ex. : » : y& l %Ua!*Ji Je grand sultan. 3° Si un nom commun régit un nom propre de personne, ils ne prennent l'article ni l'un ni l'autre ; ex. : wJU^jj ^r^J ou J^t) ^ e P^ ou ^ es pieds de Joseph. On peut placer l'article devant le nom commun qui sera suivi de la préposition 9U* de \ ex. : s $~>j> % r& J^r'« 4° Si un nom commun régit un autre nom com- mun ou un nom propre de chose, on place en arabe l'article devant le second de ces noms \ ex. : ïyu] f\~sr la bride du cheval, o^Jl jj*£> ou «l*£» les cheveux de la fille, ^^>jjv) ^jb ou Xaj le pays des Arabes, j*su) j^> le clair de lune, On peut placer la préposition 9» w devant l'article; ex. : J^x) î ç-l^» ^»W^ . L'article des quatre exemples ci-dessus se traduit par du, de /', de la, des; mais du, de V , de la, des ne se rendent pas toujours par Jl. DU SUBSTANTIF (*~l). La langue arabe a deux genres : le masculin et le 57 féminin . On distingue le genre féminin du genre masculin, soit parla significa- tion, soit parla terminaison du mot. -*• 7)2 — 1° Les noms féminins déterminés par leur signi- fication sont les noms de femmes et ceux qui ne conviennent qu'à elles; ex. : sj>^aj sœur, f-?.j~* Marie. 2° Les noms de pays, de villes, de villages; ex. : lUk.Lvvi Constantine, j*cl* Egypte, 'ijy^L* Man- soure, ( ,^&U Malion, àUU Malte. 3° Les noms des parties doubles du corps; ex. : Jj main, j >^ œil, > &*— • •> épaule. 58. Les noms féminins par leur terminaison sont : 1° Les noms terminés par S (féminin) ; ex. : 'jt\j* jet d'eau, IJj goût. 2° Les noms terminés par un 1 ; ex. : )J^ rançon, L-2^ bâton. 3° Les noms terminés par un ^T; ex. : ~, pi. j~^> et J-flV; ^jj, pi. ^JJ*- Araignée (Toile d'), \JijySJs> et ^^.X-Âe, pi. yolis et vJU ; yoUc. Arc ^y, pi. ^-îyt. Bras £jJ, ^3 et ^S, pi. £^, fjSÏ et j^l. (V. 57, 5<>.) Caleçon, culottes, pantalon Jjjjj*-, pi. JjjK-w. Cheval tfj 3 ' Barbarie : *}j&, pi. à\js> ( »^«X» a*-! ). Cognée ^A9, pi. (j-jj?. Coupe, verre ^l», pi. juM^a. Cuirasse Pj^, pi- fjj^- Cuisse A^ 9 et «Ai 3 , pi. ^li*|. (V. 57, 3°.) Doigt ^to, pi. *Jlj*d; >l**^1, pi. «JU^I, plllS Vulg. ^t^o. Enfer a%^, f*&>, j*^> pi- *<%*• Épaule ^^=>, pi. s^Sa et ^bSl (V. 57, 3°.) Feu jU, pi. jl^J, J Î J J et jljil. Fève (fève de marais) Jy, àî^s, pi. jy . Gauche (La) JU»£>. Guerre «^j.^., pi. ^jj-a*. Hyène p^», f-** , pi* **^îw. Intestins (1) ^£j.==> ? pi. ipjy. Jambe li et ^~V.- ( V - 57, 3°. ) Main (de papier) ^^==s et 'i&£=*, plus vulg. (j°y, pi- tfyj^- Maison jb, pl.jlo. Navire (à Alger, barque de pêcheur) v^Lta et LS^ta. OEil et source ^c, pi. ^j^f-, rîV^ et cjîh?- ^ T - ^, 3°.) Or (2) (métal) ^aô. (1) A Alger, ^^.==>, pi. i^^y signifie ventre. (2) Suivant quelques savants (Djouhari), w*aO est susceptible des deux genres . — ■ 34 — Oreille J%, ^i, pi. ^IM. (V. 57, 3-.) Orge j**£o et j**~> . Parc tr'j^j 5 ' Pied J^j. (V. 57, 3°.) Pied (poe'sie) ^j ♦.&. Pied (mesure) **X3, pi. ^^> Puits j—y>i pi. jU juJ et «Ia_. )!. Rasoir /^_y, r«y, pi. (r , [^-*. Renard v^Jv*3", pi. v JUj. Scorpion v uÂc et 'ijjic-, pi. ^ >îii&. Sel JU. Serment ^&*J, pi. CjU^j et ■jU'J. Soleil ^**£>. Talon v^^A^, v^*^, pi. w^U&î et v^Ufl. Alger: >ji. (V. 57, 3°.) Terre ja,!, pi. ^^ et ^tjt. Vent ^.j,pl. £*fj. Vin^s^. Alger: ^\jt,. Vipère c*^, pi. v^ 3 ' i *^> lT***> ** 9 '> ^* 60. Les substantifs suivants sont des deux genres : Armes , pi. *r^~J et isj^t. Chemin ^3?,^, pi- j^- Ciel °Uw, pi. \ m !i>\yi>.^> et vJ^ljU*-. Cou ^^, pi. ^Up!. Alger: 'Lf%, pi. ^^j- État JU., pi. Jtjsvt. Langue .jUJ, pi. ^«J . Marmite jA9, pi. jj^ ; Vj^i, pi. jj^. Alger: 2^^, pi. ^a. lit. — 55 — Matin (matinée avancée), ^ s ^°' Alger (matin) : ^~=> ; matinée Lssr^. Matrice *^j. Alger: S.xJ!j. Musc <*2W* et <*djL*. Nuque \s3 et \a3. Paix J-w, >jIw. Alger: 4 J^o. Poignard ^*C^ ; jsr^- , pi. ^sr* 2 ** ; JT,^' P^ • jd . 5 (T' ta> "*> *£**• Puissance '-j.UaL», pi. ^aLjL.. Alger : »jA3 t Sentier J^~», pi. J-w<. Alger : &J*âf Terre ^j->. (V. Terre, au numéro 59.) Les substantifs suivants et les adjectifs verbaux 61 au superlatif sont du genre masculin, quoique ayant le ï (fém.) pour terminaison. Cadis 2Via3 (qodat) ; sing. ^^^. Kalife, successeur '1-sA^.^ pi. Uuâ.. Homme très-instruit L>-1&. Très-reconnaissant 'i\ £-t, . Très-enclin à rire 'À-Car*^ . Les lettres se divisent en radicales, telles que *Jj», 62. ^? ^? -k> j^? (j^? o^? c^'J'J' ^ ^ r> r » fr> ^-?? *? tj? v — 2' ^ es autres 5 c I ue nous nommons ser- vtfe^sontr^j, », *,^,,*, J,^^,0, ^J. Les lettres radicales sont celles qui servent à former les dérivés, les personnes, les genres et les nombres. — 36 64 Par exemple, pour avoir la racine du mot iUawJj], on retranche S et J, ], qui sont serviles, et l'on a *^j> (il a traduit), verbe, que nous nommons quadrilitère . 63. On ne rencontre deux lettres serviles de suite que dans l'article jl (le, la, les), dans les finales du plu- riel ij, o, et dans les finales plurielles *S , +&. Le ^ n'est servile qu'étant initial ; ex. : v^^LX.*» (écrit), pari. pass. Le ^jS n'est servile qu'étant final et lorsqu'il est suivi du ^ final qui est aussi servile ; ex. : ^>^U sur toi, ^-X-Ac sur vous. Le s > et le v 9 ne sont serviles qu'étant initiaux et précédés de l'article qui est quelquefois sous- entendu; ex. : L^U^b, l^j avec elle. Le J , indiquant le datif, n'est servile qu'étant initial; il se lie au mot qui Jui sert de complément et en rejetant 1') de l'article; ex, : LL), ^~à^S O^'WJ je vais à la boutique. Le O n'est servile qu'étant initial ou final, et lorsqu'il est suivi des pronoms afïixes; ex. : ^jy^ tu frapperas, ^sJ>y& tu as frappé, +-Ç-* y& tu les as frappés. — 37 — Le . est servile lorsqu'il est initial d'un verbe et clans la syllabe du pluriel >j ; ex. : ^^y^zî je frappe ou frapperai; »-.. v yb. Le ô ouï n'est servile qu'étant final; ex. : ^>j^ t il le frappera; b^=^y . Le tf qui se trouve à la fin d'un mot précédé de l'article est initial ; ex. : à^y) la figure. Ce n fait entendre une légère aspiration. Les trois voyelles longues ^JT, j, 1 sont radicales 65. et serviles ; la formation du pluriel des noms et des adjectifs et la conjugaison donneront des règles pour avoir la racine d'un mot composé d'une ou de plu- sieurs de ces trois lettres. S * KJt\ '~-j\ 1-Su.^o fadjectif féminin). Jjî premier, c Jjî et Jj\ première; ^ J X^ premier, ÂJ^i première. DE L'ADJECTIF (*-*-*>). L'adjectif suit immédiatement le nom, et s'ac- 66. corde en genre et en nombre avec lui; ex. : 'Lô^Jj) — 58 — 67. Quand un adjectif se rapporte à plusieurs noms singuliers, on met cet adjectif au pluriel; ex. : ôJ^ ^£_j_Jb Jxj; *&]j (sont) est sous-entendu avant DU GENRE DANS LES ADJECTIFS. 68. Le féminin se forme de trois manières : 1° En ajoutant un 'i a la fin du masculin; ex. : -^U bon, iUrT* ; v^^flJaJ, 'iflJaJ. 2° En ajoutant un ] à la fin du masculin des ad- jectifs qui désignent une couleur ou une difformité, et qui se composent de quatre lettres dont la pre- mière est un i, comme.j^l rouge. On retranche cet 1 au féminin; ex. : j-^sJ, K-^^ ; jjs) borgne (masc), jjjt borgne (fém.)'. 3° En ajoutant un <^$ à la fin du masculin; ex. : jsL] autre (masc), ^CpLi autre (fém.). DES NOMBRES ORDINAUX. 69. Ees nombres ordinaux marquent Tordre et le rang. yj 2j2l et JjVÎ le premier. Lo 2jal et jjjal la première. i\Jj\ le second. jLaJvJUi la seconde. __ 39 — s^JliM le troisième. &)U)| la troisième. f-?l/' le quatrième. àxjU! la quatrième. ^vAs-M le cinquième. îLwaUJi la cinquième. ^OwJl le sixième. SLoLJ! la sixième. ^.jUJÎ le septième. axjLJI la septième. ^1^1 le huitième. lxJ^}\ la huitième. «.^.Ul le neuvième. àju-uJÎ la neuvième. j.^.U;l le dixième. jL£A*;l la dixième. Les nombres ordinaux de onze et au-delà se ren- dent par les nombres cardinaux précédés, s'il est né- cessaire, de l'article ji ; ex. : (JLL\-aA!î le, la on- jMj* JpLac-J| le on- "ijJLs, SLpWI la on- zième, zième. zième. ^iLxJ^l le, la dou- jJLji JUM le dou- 'ij-&& iLJWI la dou- zième, zième. zième. ^IJ^jJI le, la trei- j-t^ vJ^JUiî le trei- tj-Ls. XJLJlill la trei- zième, zième. zième. ^iL'xJj^i le, la qua- jt*& « — J 1^3 î le quator- 'ij^s. 1.x) \y) la qua- torzième, zième. torzième. /■iU-^ar' ) le, la quin- v^c wm^Ist^Î le quin- ^ijL.s, à***^ls J ) la quin- zième, zième. zième. ,£lJL* M _31 le, la sei- •.-£*-& ,-OLJj le sei- 'Ûj-Lc- à«OuJi la sei- zième, zième. zième. ^1_!\_xa.vJ) le, la dix- ♦-&*-£ «.jLJI le dix- Lie àjoU! la dix- septième, septième. septième. jjàLîiJUàM le, la dix- jJU_c ^_*l_ij| le dix- î^e àJLaUJi la dix- huitième, huitième. huitième. — 40 — ^tXxau^j I le, la dix- yt^c- *~~*\JL)\ le dix- *+£& '«Lx^UI la dix- neuvième, neuvième. neuvième. ^ijLxj] le, la vingtième. xjjLoj) (des deux genres.) ^yijt^&j jJJLawîp], Jo^yi le, la vingt-unième. ^jlj^j ^\ le, la vingt-deuxième, ^y^&j à-oliJi, Jli)l. Et ainsi de suite, en mettant toujours le plus petit nombre le premier. ^ ; o*jl£j] ou joy-^ le, la trentième. ,^au*JI le, la soixante-dixième, ^.^xj.Y) le, la quarantième. .wjUiJ) le, la quatre-vingtième. < w-«*^s:- , l le, la cinquantième. ^ax**w) le, la quatre-vingt-dixième. ^jJLJÎ le, la soixantième. CENTAINES. ÀjysJ) le, la centième. Ld) le, la centième. JaIjj L«J! le cent-unième. 'Lk^j) j J.;^|yl le cent-unième. «.XcsJjj aIJI la cent-unième. *4^'J &-^|yi la cent-unième. -.-•« c SLvJ! le, la cent-deuxième. I\JÎ 3 LjuJÎ, ^UJ) le, la cent- deuxième. MILLE. ^Vî le, la millième. ^Y| J s^X^ît, J^M le, la mille et unième. ^Mj Ljlj ^JW! le, la mille cent-deuxième. Et ainsi de suite, en commençant toujours par le nombre ordinal, et l'on dit : l'unième el le mille, le deuxième et le cent et le mille, etc. ./C£> / ô.a /¥-»■»> I Ja3, pi. JW, verbe. Coup »— >>^, bsye, '1*3$. Coup de genou iL.w_f), — 41 — Coup de main (attaque) 2Lj j U . Coup de pied 'iL.^.J; ex. : Vous vous êtes frappés mutuellement ]Jùj^à>. J9 C_J / Jw* **»! Discours /»-^, s^AlaÂ., J^9 ? '«Liai.. Parole, mot *, J^9, J£j, *)& , SLÎaJ. Parler JxJ', /»sr 3 , a~o. Il a parlé arabe ', JLi, ^ — £k, v^A_=^. Je ne parle pas l'arabe i+Jjdii -£, J&J U. Dis-nous ce que tu dis en français U) Ji w»A*»jl^a)lj J£jLj .il.. Parleur J[?9. Dialogue, conférence, colloque, conversation L-blsr*, k^Jlx*, '&j..ilx^ La préposition avec (dans, par) se rend par *^>, 70. Uj, W.'j? et P ar s > devant les noms précédés de l'article, et lorsqu'elle est suivie, dans une phrase marquant une sensation, des pronoms affixes; ex, : ixLls-^o avec le dialogue; *^>j» en se plaçant devant les noms; ex. : A-J^j pour, à l'enseignement (pour apprendre); à^LJ] J*U /jil^i J Ji dis à moi combien elle est l'heure (dis-moi quelle heure il est). J - 45 — Os Langue M^, pi. /^*«', /^*^, (^/*~*, /^~Jï et L.1*JI. Langage, idiome, dialecte, discours, parole *)L£ , *— J&, v^LL^., à — '-«^, ^j w) ; à — xj 7 pi. O^; vj>.j>w\c^. Pour l'emploi de l'article, voir le nume'ro 56, 2°. &— ^ Jj .* 5] Arabe (j^^> *~>\) ^.j*, pi. V!/ & 'î V^> P 1 ' e^ C * Arabe (^Us) ^ç>j£; (^1) *£->/> • Arabie ^j-*'' ^JJ. Je ne sais pas la langue arabe ^l — **»-) l — J ^— r^» s_V — *"* — "* Voif, pour l'emploi de l'article, le nume'ro 56, 2°. Chapitre J^9, pi. Jj^>5 ; wu (qui signifie aussi porte, subsl.fém.), pi. v_>j^l et ^L*-*-J ; —Isr^î. Chapitre (du Coran) 'i\y~ (sourate) ou ô»^*u (sourah). Pour l'emploi de l'article, voir le nume'ro 56, 2°. Pour les nombres ordinaux, voir le nume'ro 69. _ M — Dans ,3, ^3, v^. Savant *JU, pi. £»^£, *^^c et Ule ; i^t. L'adjectif savant est pris ici substantivement. DU NOMBRE DES NOMS. 71. Les noms ont trois nombres : le singulier, le duel et le pluriel, ex. : Sing. Jour /»_•-£. Duel. Deux jours ijfj*,. Plur. Jours fwi. , Sing. Main JJ ou JJ. « l Duel. Deux mains i^.jJ ou ij£* a_*^). 1° Le pluriel régulier se forme en ajoutant ^*-> 76. aux noms masculins singuliers; ex. : ^.jd écrivant (pluriel des deux genres)\\Vl=L boulanger, pi. j^IIsL boulangers; ^j^L écrits et écrites (part, passé). Le pluriel régulier ne convient généralement qu'aux participes et aux- noms de profession. — 46 — Le ( » final du pluriel régulier ne disparaît pas comme celui du pluriel des noms des parties doubles du corps suivi d'un pronom affixe} ex. : ^^ deux mains, ^*J>*—j>}j tes deux mains, et non v^>_L>Jj; ^-iudL tailleurs (sing. LvIaL), ^-J^UpL mes tail- leurs, et non Jsuk.. 2° Les noms féminins terminés par ï forment leur pluriel régulier en changeant ce S en O) ; ex. : àjbpL trahison , C^ULdL trahisons. Cette règle ne s'applique pas aux participes ; ex. : 1 — $jj — *~* sue ( ^_ 9j.fr il a su), ^». — x^jjXjo sues, et non ClAsjj.*.* ; ïA&ls s'asseyant, fém. sing. ( *x*9 il s'est assis), ^*JJ.&U s'asseyant, fém. plur., et non 77. Le pluriel irrégulier ne prend point ^j et C^l pour les terminaisons masculines et féminines. Il se forme de différentes manières que l'usage seul et les dictionnaires peuvent apprendre. Quoique tous les mots de nos exercices soient accompagnés de leur pluriel, nous allons donner quelques règles générales sur la formation dujl\^ /**?"• 1° Les substantifs composés de quatre lettres, dont — 47 — la dernière est un ^£, forment leur pluriel en ajou- tant un 1 après la deuxième radicale et en ôtant les deux points du ^ qu'on prononce a y ex. : ç^xte assiette, ^^Ub assiettes. 2° Les noms composés de trois lettres, dont la se- conde est un ^, forment leur pluriel en intercalant un j après le ^_Ç; ex. : y±> oiseau, jyb oiseaux. 3° Les noms composés de trois lettres, parmi les- quelles ^5, j, i ne se trouvent pas, forment, pour la plupart, leur pluriel en faisant précéder, suivant l'orthographe du nom, la dernière lettre d'un 1 ou d'un j j ex. : s ^Jj chien, s ^ju chiens; ^^ — 13 cœur, ^^?yo cœurs; ^J^j homme, J^m hommes. 4° Les noms composés de quatre lettres, dont la deuxième est un ), forment leur pluriel en transpor- tant cet i après la troisième qui devient la seconde en recevant le ~ (techdide) ; ex. : ^Jo écrivain, ^'Jo écrivains. 5° Les noms de métier terminés par ^ forment leur pluriel en ajoutant un ï ; ex. : <~^ canon- 48 — canonniers nier, artilleur, à_ ^-sr. et à — ^s^.jJd -^rj^ifl cordonnier , ô^sryiiu cordonniers. 6° Les noms composés de quatre lettres, parmi lesquelles O?? J? 1 ne se trouvent pas, forment leur pluriel en ajoutant un i après la deuxième lettre; ex. : p>j&* matelas, ^Iko matelas. 7° Lorsqu'un ï se trouve à la fin d'un singulier de quatre lettres, on forme le pluriel en ajoutant un i après la deuxième lettre, et en rejetant le S final; ex. : 'è^JJ^ capture, ajU captures. 8° La plupart des noms de plantes , de fruits et de fleurs, et ceux qui indiquent une partie d'une espèce entière, terminés en ï, forment leur pluriel en rejetant le ï; ex. : Ïm une paille, ^o pailles. 9° Les noms d'origine étrangère terminés par 1 forment leur pluriel en ajoutant à la fin cJj ; ex. : U] agha, C^ij^) des aghas. Les autres forment leur pluriel en ajoutant ^J) à la fin du singulier; ex. : (ï)j>' **+" cigarre, (i) Le \jS surmonté de trois points se prononce comme le g devant a, o, u; ex. : gazelle ^\}^, gosier 'k^j^j3 7 gué ^y\ a.bk*. __ 49 — v^LjLx-vw des cigarres; ( »j^ vv ^ officier, O^ub^ des officiers. 10° Les noms composés de cinq lettres, dont l'avant-dernière est un ^j;, forment leur pluriel en ajoutant un 1 après la deuxième lettre ; ex. : ^C pauvre, *£=s\^ pauvres. 11° Les noms composés de cinq lettres , dont la quatrième est un 1, un j ou un ^f, forment leur pluriel en changeant Pi ou le -j en ^$ et en inter- calant un i après la deuxième lettre 5 ex. ;^lbi cor- net, ^j^Jbiji cornets; ^_jyS^ poche, lettre, v -*jj&*o poches; ~\s&* clef, ^ouu clefs. La quatrième lettre (^) est conservée au pluriel ; ex. : /^^ enseigne- ment, /vyb- 5 enseignements. 12° Les noms composés de trois lettres, dont la seconde est un l, forment leur pluriel en changeant l'i en ^£, et en ajoutant à la fin Vi; ex. .^^ voisin, ^, voisins. Exception : y à maison, j~uO maisons. 'M Salut (j-r^V» /**♦»!) /»-***, ****•**• — 50 — Salut (conservation de la vie) 'i^lc, ^siA».. Saluer (il a salue') ( J—*s) * — J-w, * — L» ; e.r. : Salue-le de ma part ►^»"-2 ou j^^ia* *-wi (Nom sous-entendu.) Sur (dessus) v jj* & . Sur (au-dessus) (A? 3 - DES PRONOMS AFFIXES ET ISOLES. 78. On divise ces pronoms en deux classes : la pre- mière classe comprend les pronoms affixes, c'est- à-dire, ceux qui sont ajoutés aux mots; la deuxième, les pronoms isolés, dont l'emploi est indiqué sous le mot ^v-l-J), numéro 81. Les pronoms affixes se placent à la fin des noms, des verbes, des adverbes, des prépositions, des con- jonctions et des particules. Les pronoms affixes remplacent les pronoms per- sonnels et les adjectifs possessifs. 1° Le pronom affixe de la première personne du singulier est ^£; on l'ajoute aux noms, aux ad- verbes, etc.; ex. : ** ^b porte, g— ^b porte de moi (ma porte). Si le mot est terminé par ^$ ou ^, le ^ à ajou- — 51 — ter se confond avec le ^ ou ^ final par le moyen du - (techdide), et le ^ qui n'a pas les deux points les reçoit à toutes les personnes ; ex. : ^j, dans, Jj dans moi\ \s> sur, "j^ sur moi. Les mots ^J, et çlc- se prononcent fî-ia et â-lî-ia. Si le mot est terminé par S (fém.) 9 on change ce S en O; ex. : '^à^y version, J^y version de moi (ma version). Cette règle s'applique à toutes les personnes. Le pronom affixe de la première personne du sin- gulier des verbes est J ; toutes les autres personnes des verbes prennent les mêmes affixes que les noms, les adverbes, les prépositions, etc. ; ex. : ^^yo il a frappé, c^y? il a frappé moi (il m'a frappé). On retranche 11 final de la terminaison plurielle ij, si le verbe est suivi d'un pronom affixe; ex. : ^^y? il a frappé, ]v/^> ils ont frappé, ~-Jj)ya ils ont frappé moi (ils m'ont frappé). v5— ?• .' *^' u5— **> vS^^S* sjr-'^f*' is^y° é 2° Le pronom affixe de la deuxième personne du — 52 — singulier est ^S pour tous les mots ; on le prononce èke* précédé d'une consonne, et ke, précédé d'une voyelle; ex. : s ->Lj porte, v^£> — ju porte de toi (ta porte); ^*>y& il a frappé*, ^S^.y^ il a frappé toi (il t'a frappé). 3° Le pronom affixe de la troisième personne du singulier est tf pour le masculin et U pour le fémi- nin; s >y porte, <^b porte de lui (sa porte), l^b porte dWfe (sa porte) ; w^/^ il a frappé, ao*^> il a frappé lui (il l'a frappé), \^)y^> il a frappé e/fe (il l'a frappée) . Voir, le numéro 32, 2°, pour la prononciation du ô (masc). Le tf {masc.) est légèrement aspiré, précédé d'une voyelle. — 53 — 4° Le pronom affixe de la première personne du pluriel est U- ex. : <* ;L? porte, Loi porte de nous (notre porte) ; ^y& il a frappé, \j^y^> il a frappé nous (il nous a frappés). 'VA? ^3 c -jU, siX-^, 4u-jI>, ^^j, ^^ ; vi, v^X-s, a-^9, L^o, LjL*'; ^ — L, d. — J.c, * — a!&, l — ^-jie, l ^V-^ ; 5° Le pronom affixe de la deuxième personne du pluriel est *S ; ex. : s ^u porte, *&b porte cfe vous (votre porte) ; <^j^s> il a frappé, *\jj*£> il a frappé vous (il vous a frappés). Pour la prononciation de *&, voir le numéro 47. w v ^l*, ^-5ob, wb, l^jlj, Uilj, JoU ; ^3, teiU, Aa3, 1$a9, lLv9, J^3; ""/' .'^ " la ^ »-^> — 54 — 6° Le pronom afSxe de la troisième personne du pluriel est *J&; ex. : il a frappé, *~^y& il a frappé eux, elles (il les a frappés, ées). Voir, pour la prononciation de *s, le numéro 47. ^_ s \j> , oX_j b , à— ? b , L-^ U , l_-^ b , *_So \j , ^ \j ; ç — 1&, s.jX ff&f'* Jfr, ^ -fc-^? ^ ^-fr^ <* — ^cr*» <* — ^"^ » ^^=^, *^X-^^j.ï, àj^^jj', L^jUcs-J', LXj^».J, a-Nj^s^j, a^çs-^j ; ^-jy^to, sijÇ-i^to, ôj-J^to, l-a^^to, IJ^^, Ç-*y.J*>i f-^S*' Les pronoms affixes sont des deux genres, excepté celui de la troisième personne du singulier qui fait t pour le masculin et U pour le féminin. ' *)• Les pronoms possessifs, comme les adjectifs pos- sessifs, le mien, la mienne, mon, ma; le tien, la tienne, ton, ta, etc., se rendent aussi par j Ui et pu^, mots indiquant la propriété, auxquels on ajoute les af- fixes; ex. : ^- — ÎUi le mien, la mienne, mon, ma; v^xjvjÔ le tien, la tienne , ton, ta; ^J?^* le mien, la mienne, mon, ma; ^>^bu le tien, la tienne, ton, ta, etc. On peut dire indifféremment ^_C^aL, J lo J-j^L et ^1^9 J^ pain de moi, pain appartenant à moi (mon pain). Les mots jLô et p\JU indiquent donc l'appartenance. Le nom qui précède ces deux mots prend l'article ji; ex. : àJlô s ju-XJ] le livre ap- partenant à lui (son livre) . ^j£ *_ Voir les numéros 78, 1° et 5°. r S Jw* •%**! Voir S$~>, et le numéro 26, 2°. à à 2±J ^' r Miséricorde, compassion, clémence, ^«n^-j, aju^», it^j*, a\z- ; e#. .* Que Dieu répande sur nous sa miséricorde et ses bénédictions <^— t ou \jJy~> ; ex. : Que Dieu te bénisse ^3) v^X_*_9 v-t^J-o, N^tCsLu &\)l. Béni, e \jSy** 9 ^jJy^L Comment ^1 ^jf, ^^, ^Jh-^, (J^ pour ^J, ^-û.^, ÉgyP te v-$jj' et <*5j'> A ^ e P \JJ — ^}') et fJ-^)'> {j—^r=* i e ^- : Comment te portes-tu? %«t£JW ^>), vjX-JU ^p-*S, ^J*) s ^-a-> Comment te nommes-tu? \ ^JA ou ^_» — ,_^; Ao-w) ,_»aj . Comment est le temps? w^yi ou JW) ^^J. État, santé JW, pi. J|^ï; Âsr^. Rendre la santé ^a.i. — 57 — Ex. : a*a£j a)J) que Dieu lui donne ou rende la santé. État (me'tier) àtU^o et à*x~s, pi. *}}*+*. État (temps) JW. Ex.: ^0! JWt ôij ^^-^ quel temps fait-il aujourd'hui? Jl-srM -_A* il fait beau temps. A-wls JWI il fait mauvais temps. JI-œ: j i »js— il fait chaud. J>.!j JW1 il fait froid. Voir, pour le pronom affixe, le numéro 78, 6°. Maître (opposé à esclave) zj*, pL yj'j-*; w*.^w>; >^~>, pi. ^l- ; v*- et »taL- ; ûU*vl, pi. j.oUwl. Ex. : ïLscM w^U» &X5) Dieu est le maître de la vie. Maître (celui qui enseigne) Jx« et /J**, pi. ^.àlxs. Maîtresse (bonne amie) à-o^L*», à.-*._a_a=s. 5 à«3^A»x«. Maîtresse (de maison) à — ^*- et w*~>, pi. *JI^Uw. Maîtriser (il a maîtrisé) w% — lé. (j£— Jl OU jj^l DES PRONOMS ABSOLUS. Ces pronoms, qui sont qui? qui est-ce qui? que? 80. quoi? qu'est-ce que? quel? quelle? lequel? laquelle? les- quels? lesquelles? se rendent indifféremment par .jtl, [•) lJ"i &^> ? i^j&y ^r* (Phj^ (*)-*' Les exemples suivants guideront l'élève dans l'emploi de ces pro- noms : 8 — 58 — As■^^2Î) CJjs> (3 (3^^. ô 'j r)^ ^r^ ) ou vJU>) w.sr J ^>1 que veux-tu? j-*^ /£>> ou J£ L.* /il, jj^/A»' quelle nouvelle y a-t-il? J,_£==>Ij v^sf. tj*\ que veut-il manger? ^j> ^J->\ qu'est-ce que c'est? àÀt>) quoi ou qu'est cela? a, — a ip'jZ' /^— a /r»» de quelle tribu sont-ils? fr^y* /j- — * (£>> vJU-Jl tfs^ de quel endroit viens-tu? j W" iO.?-* C/**' Ç 1 " a passe'? vJ^Jis ,i>) qu'as-tu dit? ^-ô ^j.-^ quel homme est-ce? ^i-Jj-iJ] /■£! a — *9 715/ T 1 ^ est ^ e cneimn q ue j e prendrai? Quel P se rend encore par ^1 et io 1 pour le fémi- nin. En Syrie, loi pour les deux genres ; en Egypte, U)- en Barbarie, U). Caractère (naturel) f-^, JU-i, J^-^, à ~?r^> l3^* Caractère (écriture) ^op., .La., pi. .Laiaiâ.; v^. — ~_f. Bienveillant, bénin, bienfaisant, etc. L _» — de), ^^— Ll&, * — jp, f^' f^J' f^' Çj'^' t^' L^**?' j*^' f*^ - Bienveillance, bénignité, bienfaisance À — âJslc, ^^ — Ja', j. — LLi. ? r 81. DES PRONOMS PERSONNELS ISOLÉS. Les pronoms personnels isolés, comme les pro- noms affixes, font l'office des noms pour lesquels ils _ 59 — s'emploient ; ils en rappellent l'idée et en évitent la répétition; les pronoms personnels isolés sont encore employés pour le verbe être (^^ ) ? rendu quelque- fois par J\j je suis, ^jSu tu es, etc. Les pronoms isolés sont : Je, moi, des deux gewes, l ji et l J t L. )!. Tu, toi, masc. o^>! ou vJUil (1) et L-jLjLjÎ; fém. -Jol et l-^JUi. Il j ft et ôj_2> j elle < -— a ou <- — a et a — .\a . Nous, des deux genres, ^> — sr 5 , l — \swl et l jL-xss.1. Vous, des deux genres, * — X_jj et L_*JLj). Us, eux, elles + — a, ,j — . Remarque. Lorsque plusieurs pronoms personnels isole's se rencontrent dans une même phrase, et qu'ils sont sujets d'un même verbe, celui de la première personne s'énonce le premier, les autres suivent l'ordre du français; ex. : IA& ou IjJi !jaX.x_ >^&j vJ^Jl^ uî toi, lui et moi, nous e'crirons demain. & Î^hP 5 Bien portant, bien, adverbe, v^ —y*, t-^*— £», --^/j-^, *-*=e?, ^~^> p^*> J^' Bien, subst. masc. (oppose' à mal), »_*:£., pi. j^p-. Bien, subst. masc. (proprie'te', richesse), Jl— *, pi. J]^— ^1 ; ijjj, pi. \3!)j' ; vjX-U, pi. ^JbM; U-jLsU. (1) Le &sr\9 (fathha) ou SLwoj (nassba) / donne le son de a ou. è k la voyelle sur laquelle il se trouve. — 60 — Bien (faire du bien, il a fait du bien) ,^~oJ, ()-*'■> ex - •* J-**£ tj-* 'y**}, ^l -j^s^-"') ^.sr'l celui qui fait du bien mérite qu'on lui en fasse. Bien (acquérir du bien, il a acquis du bien) »*_^.**o . DU NOMBRE DES ADJECTIFS. 82. 1° Les adjectifs, comme les noms , forment leur pluriel du singulier, de deux manières : régulière- ment ou irrégulièrement. Ceux qui se rapportent à des noms d'êtres animés sont presque tous de la première classe. Ils prennent ^j (,.»?) P our I e plu- riel masculin, et ils changent S en cJ pour le fé- minin; ex.: tLaj* charmé (content), ^ — .y^r 3 charmés; Sil»j3 charmée, vOvi^j3 charmées. Remarque. On emploie souvent le pluriel masculin au lieu du pluriel féminin; ex. : ^—JuLbc ol£==>u des chamelles altérées, au lieu de 2° La deuxième classe, c'est-à-dire le pluriel ir- régulier, ne prend point ^j et ol pour les termi- naisons masculines et féminines. Elle se forme de différentes manières que l'usage seul peut apprendre. Nous ne donnons ici que les formes les plus usitées. — 61 — Les adjectifs qui ont un ^$ après la deuxième lettre du singulier, changent ce ^$ en I ; ex. :j^? petit, iU^> petits. Exceptions. *>—*-*»■ neuf, V^ ancien, font au pluriel ^Aû. neufs, j*A3 anciens. 3° Les adjectifs qui désignent une couleur, et qui se composent de quatre lettres, dont la première est un i, forment leur pluriel en rejetant cet \\ ex. : ^J^r\ noir, J^sH noirs. 4° Les adjectifs qui indiquent un titre ou une profession forment leur pluriel en ajoutant un ï au singulier, si l'adjectif est terminé par un ^; ex. : ^j-Ajzs. algérien, 'L>j\j^ algériens. On dit aussi ^yj^ algérien, hyj^ algériens. Exception. ^^ cadi, (chedda) se forme ainsi (~) : il se met sur toutes les lettres, à l'excep- tion de l'I ; son office est de doubler la lettre sur la- quelle il se trouve. (Voir les différentes formes de verbe.) — 62 — Louange *X>2»>; j&> } pi. \j&. Louer (donner des éloges, il a loue') *-\>, ~à*, j\£>, ^y*>- Louer (prendre ou donner à location, il a loué) *j — j, u— Tl ; ex. : U*J ^x« j^p il a loué de moi une chambre. ô.O u \jS il lui a loué sa maison. Grâce, bienfait À*->\, *■ — •*]}£, J— -^ ; *-■**■>, *-*J, pi. *L*Jr, ex. : b&\ i-*x>j par la grâce de Dieu. &XÎ J.^s^l, ità\ jSj* y A) j-&~)\ grâce à Dieu, grâces à Dieu ; louange à Dieu, louanges à Dieu. Grâces (Rendre — ) *X*^, j&> ; ex. : ^Sj^- jr-&,-> ^fj-X*- *^' y^ > \£5jxL JL$ , sjj^xsz" ^jj j-^i, je te rends grâces ou que Dieu aug- mente ton bien ! Gracieux, affable, agréable ^^-Jj.±>, ya.lc, v fua\&, ^^-JaJ, ^1^, Gracieux (Plus) J*<>=v). Gracieusement *>-$ ijJzj b . Sous «JUac- 5 , vJUsr -5 ^. Dessous, vJUs: -5 , JAw. Regard, vue^iai, ^j,^, ^2», ^tj, ^lj,^aJ. Vue (intention) ^y°, *— îY 5 * Regarder, voir (l)^iai, , jlî», ^£*j. (1) La traduction arabe, qui suit les infinitifs français, est la racine du — 63 — Regarder (concerner) tj^'j, w*~>u. Voir, pour le pronom affixe, le numéro 78, 5°. Auguste y — 3 \s>. Voir, pour le masc. pi., le numéro 82, 1° ; pour le fe'm. sing., le nu- méro 68, 1°; et pour le fém. pi., le numéro 82, 1°. Le vocatif 61 se rend par \ — j>. 85. fi L'interjection oh! s'exprime par U/, \ — ^1, masc, JLjJ, fém.; ^j\. Si le nom a l'article, on emploie l^i au lieu de u } ex. : ,1±lLvJ] I^j] ô sultan, ou .IkL* u. Venir ^-^, l-a-, ^i\ ; ex. : OU — a=w ^ — J;t ^-» d'où viens-tu ? ^ — »J viens. Venue ^ ^ 9 Jfr? » i ^ 1° La préposition efe se rend par ^ ? cLu, ^& ? 84, s >, Xs>, ^* ; e#. : *xb Jî jJj ^s de pays en pays. —.j{zLjp> .UaXw jJx- ^-« il sort de chez Soliman. verbe, c'est-à-dire la troisième personne singulier du passé. Il n'y a point d'infinitif en arabe vulgaire. — 64 — 2° Quand cette préposition indique un rapport de propriété, on peut la rendre par cljLo; ex. : J^J) ç-às, O^-^ ô^t) p^ 9 ^ e cne val du mari de ma cousine. 3° Le . de ^~* prend le ** (techdide) lorsqu'il est suivi des pronoms affixes ^, ^jS et t, ex. : ^+* ^y Jl o^sr* de bas en haut; ^jSyy. s ^sr* y* s^x-Lo j-Ij i il est plus aimé de ton père que toi. 4° Le signe ( p ), nommé ijUs& (hamza) , accom- pagne toujours il radical ou mobile; ex. : *Uw. Lors- qu'il est marqué sur j et ^, il fait connaître que ces lettres sont mises à la place d'un 1 ; et lorsqu'il les suit à la fin des mots, il a la valeur d'un a. 85. L'adverbe où se rend par ^l*, m#*j ivjvj* li# > L!^ 5 - ? L!^ po ur m^J jJ'5 P ar 0l * et ^°^ s'expri- ment par ^j 1 ^« . Les exemples suivants expliquent l'emploi de ces adverbes : eJ»*} ij-^ et m.jj) r^-^ 9 L$-~'^ a *-£^>j (J~„ ou vas-tu? /^-^ ^j JJ! où est le chemin? vJU^ ^j ^ par où est-elle allée? ^1 ^ ^.sr J ou \JL+^* io-J» (vf--* d'où viens-tu? 9-jâ» liHÎ' (v^~* ^' ou est "^ sorti? ^r^> (vtfj m;- d'où vient le vent? — G5 — Si cet adverbe se traduit par dans lequel, vers le- quel, etc., on peut le rendre, lorsqu'il n'y a pas V» WV wv mouvement, par ^J,, précédé de rOi, ^^i, ^JTJOi, ^Jji^ çJj] ? et suivi del'affixe; avec mouvement, on se sert de j au lieu de ^3; ex. : qJ) jijJ] L-^Lo i^_s^jj ç3]j 1^3 }j^ t Ju^j q))j L^a3 À^vj la maison où il demeure, où nous irons et d'où nous reviendrons; àJ ç^^ b'i ~3] ^L^^o ou c=r ^j^> le port où je vais. Remarque. Le relatif ,jl (que) est une abréviation de ^-^î. Les prépositions suivantes, qui ne consistent qu'en 86. une seule lettre, prennent les affixes ou se placent devant les mots : J? ^J>^ J? ^5-> <^> v^ # 1° La préposition ^^ signifie par, près, avec, à cause, à, au; ex. : &ijb ^j^A^ j'ai juré par Dieu; JiuL o^-xIj j'ai écrit avec la plume. LJsUr^L ; ^>P w^j^ j'ai passé près de Zaïd. 2° Le O, comme le j, s'emploie pour exprimer un jurement; mais on ne s'en sert guère dans le 9 — 66 — langage ordinaire; ex. : bÙ\J par Dieu; ]Jw3> &Aj]j ^^w^sr^ £&j\ par Dieu, cette chose est merveil- leuse ! La conjonction copulative j signifie et; ex. : Syu] j ^_^J£ji le chien et le cheval. 3° Le ^jS est une abréviation de ^^-^ comme; ex. : ^J^-S comme un homme, à l'exemple d'un homme; v^>J sj^JxJiS comme je t'ai dit; iJw^-^ comme cela. 4° Le J signifie, devant les noms et les pronoms, àj au, aux, pour, et, en y ajoutant les afïixes, il rend le datif des pronoms personnels ; ex. : ^J^yJ àJ!sr^i l'amitié est pour l'homme ; iy*y* ou f^j; ^ es J 25 ' il m'a donné de l'argent; ao*x\J b$j>y^> je l'ai battu pour son mensonge. Devant le verbe, le j signifie afin que ; ex. : O^v?" çs-"!r je suis venu afin qu'il vînt. 5° Le ^_j> signifie et, ensuite; ex. : ai ^^Xh et je lui dis; c^u&s ensuite il s'en alla. 6° L'idiome d'Alger n'admet pas cette dernière règle; cependant si la préposition ^i, est suivie d'un — 67 — nom précédé de l'article, on prononce les deux mots comme n'en faisant qu'un et sans faire sentir Yi du i^£; ex. : j— ^1 ^J, (dans le bien) fèl-chri-re; ^J, ^jusr) (dans l'instant) fèl-hhi-ne. Combien ^IJi, ^t S, Si ^1, ^T, j^, p&, ^fc", ^ ^tf, Jl-s*^ ; e#.: Jjj ^i!3i ^wû& combien as-tu d'enfants? lÀa /^|ji combien cela vaut-il? dUa J t Ua ^ *^\ J < /£»^9 combien y a-t-il d'ici là? wnst* U je ne veux pas; L-/> Ut ^~ >.*&&£, je ne t'ai pas vu; ^~ ^J U je ne sais pas; ^ Jjâi je dis non. Vas {négation) JL, ^, l — ^, 1 L.*. Pas encore JIjU. Pas même, jusqu'à ce que, aucun, etc. ^g^, ^a. Pas (jfA3. — 68 — 87. ï° L'adverbe de négation Ju> _ U ne — pas se partage, comme en français, s'il est accompagné d'un verbe, c'est-à-dire que l~o (ne) se place devant le verbe, et ç^ (p a s) après le verbe-, ex. : ^ ^ U as j^J] il ne charge pas le canon. On suit très-sou- vent la construction française; ex. : U) p Lp^ lou U 2° La particule négative ^~^ ? placée après le verbe, ne se rend pas en français; elle indique seule- ment l'interrogation; ex. : i — ^jjxJLj q£> *J&SJ parles-tu arabe? 3° Si le verbe de la phrase interrogative est pré- cédé d'un des mots interrogatifs : ,£ 1 ^ J , ,p i , ,j£ 1 ^j, etc., on supprime la particule <^w ; ex. : /jiiW ^.J^jLj pourquoi parles-tu ? Si la phrase est négative et interrogative, on emploie, comme dans la phrase négative, U et ^ ; ex. : q£> jJùsJ U ,^t jl&] pour- quoi ne parles-tu pas? J" Nouvelle (subst. fém.) j — *-»., pi. *JL*Uj-+à et A — *-=*.); ex. : w-a_s- ,i] quelle nouvelle y a-t-il? ou »l-A-:à^l ,£) quelles nouvelles __ 69 — y a-t-il? ^ mm ^j xi ^ je n'en sais rien. ^-^> *-*9 U aucune ; ^-^ iO° ^* v«^ il n'y en a aucune. y^*-J a^'j (j*> que dit-on de nouveau? Nouveau, adj., ^,^9^, pi. «i^. Nouvelles (Demander des]) j*ss**»î. Nouveau (De) ^ , ^sajt. Nouvelle lune jo&j i Jji. Être j^. Être (il y a) ^0, à — ^-9, l — *— > ; e.r. •• ^jo il y a; ^--^ lO^ — "*' ^.i, à_^_3 U il n'y a pas ; J^> ^jo y a-t-il? s__f-> a — wl ^ Compter, calculer v^***^., J.&, 2J&. Compte, calcul v >u*»cw, ï j.c ; £#. : >*^\jU*«cs. -.£> 0^.b& as-tu fait ton compte? Comptant (argent comptant) ►^W cr^ 5 ou ^'j^- v ^ J>' i Absent, e v-^lt, J>jJul*,* j*&la. h^. Absence à_«_^.ê . Absenter (S') v >U, v *__*.&. Véritablement ^aJ, ^•^■ > , A-ûs-'vj, .a-srHj, .â-sr'!, Ve'rité A-Âsn, (J)^" ' jL—iLuî»., »3-^, À-s:' . Ve'ritable -*Ua., ,ôjji»>, .as^, — 70 — Vrai ^-^, ^.35"°. Voir Véritable. Vraiment ^ac^o. Voir Véritablement. J — v Temps (j^j? pi. £-^»jt ; vJU-i>j, pi. sj^làji. Temps (atmosphère) JW. J — ^-^ Long (adj. masc.) JJ^k. Long (Plus) JjLI. Long (longueur) JJ^, pi. J'^, JJ 5 ; «W*. Longtemps J» — ^yo ^Uj, ^./.-£_f (J^j? ^„y° *-k°> -^^ iO^j ; e/..- JJ^-o ioM (aT* depuis longtemps. ^J, j-^S ^L (JU») J^-oJ ^ JaJÎ serons-nous longtemps en route ? j-^ïS .j^ 8 ) pendant longtemps. Longuement JwJ^IaJ, Jj^ky , jLj^L. Longue (A la) XJjLj, L^Ij^Ju, J. — ,*jî*xju ; ers. .* fjjJ> à-J^Jaf J,xJ 1 w^IaU à la longue on vient (je viens) à bout de tout. Longue-vue (lunette d'approche, télescope) 8»-«>, 'à-JU/j; lunette ou miroir de l'Inde J—x^J ! à. — >W*. Lunettes (besicles) j-b)j) f ^jj*, pi. ' '- g ï -' I Désirer ^-^1, ^-&Z>\ ; Alger: L^l, ^tx-àt, v^-LL, J^a., Désir (j}<^ <*-*»') ^j-^sÂ/», pi. j.-^sli* ; ^—d>, ^lj.-o, l3l^? pl« jjî^t; wn&j, '^t,.j pi. )j$t; &&h; \$t\ ; «a?. : îjlar»' U *jâl bjM=L j..\c Jl vous ne désirez que de nous être agréables. Désiré (hue) Jy*»ar-*. 71 — Vers Jl, J*-xp, ^|, J, jh 5 ^, ^H&, y^,/, ^^ s^Wf, /» 1 J3, y-'j 5 , Vi/ 3 «*3 > e vers m °i> auprès de moi ; j'ai ; ^-NûJÎ J»_Â&^ w à^ wV) *~i,jr*i JT^l '■> ex - ' *-"*3** i j-*- ' ou (J.-/I9 £.****) attends un peu. Peu à peu 3Lj_j£ 3L>^, ^aIî iU&, Lj>j*u9. Peu après ^-l^ ***f. r Peu auparavant ^-^-^ J-^9. Peu s'en est fallu que ^1 w*^, J-^ 2), jlf. Pour le v >, qui précède { j^ !) voir le numéro 86, 1°. _ Civilité, politesse wOÎ, '«bl^-b, AJU^lb, pi. yjA s^-L^J *-^~, Civil, poli wOU ou «w^Oy, ^^J Jb, ^*3.l s 72 — Manque (^Ti» /%—»!) )j.\3l jjaàe?. ou J-à> l'argent manque au tre'sor public. Manquer de, être dans le besoin de ^j^à., construit avec ; ex. : k^ass*, *_a!.jj] il manque d'argent. On se sert aussi de l'expression manquer de, dans le sens de peu s'en est fallu que ; on la rend alors en arabe par 'ùj£»> z\ ou 3); ex. : O^ 2! &-Jj£«J il a manque' de mourir; ^11 *L**JjLâ st3j ou «AJo il a manqué de tomber. Manquant (absent) J^ — £-■&». ^ JTa_-1_c Chez JJp., jjt, ^jJ, ^jJ, jJ. Voir, pour l'affixe *T, le nume'ro 78, 5°. Remarque. La pre'position ^J.& , suivie des pronoms affixes, rend le pre'sent de l'indicatif du verbe avoir, qui n'a que ce seul temps. liT H*-*-*T* Occuper J.*£», **$*, Jj&d»l, J*£m»Î; ex. : ^ji-Ae-J J^âi*» Lji Ld ^Cla. wo) pourquoi viens-tu quand je suis occupé? Occupation JJ&, pi. Jj*^- et Jlxi.1. Occupé (affairé) adjectif, j^xw, ^C 5 ^? lO^**" 8 5 ejf. : J^xi^ u) je suis occupé. Voir le numéro 64, pour les lettres serviles du mot ^ — *-Jj-*JL* 7 et la règle sur la formation des participes passés des verbes trilitères ré- guliers, numéro 96, 1°, 2°, etc. DU VERBE. CONJUGAISON DES VERBES CONTENUS BANS LA PREMIERE VERSION (1). 1° Les verbes sont primitifs ou dérivés. 88. 2° Les verbes primitifs sont trilitères ou quadri- latères. 3° Les verbes trilitères sont réguliers ou irréguliers. 89. Les lettres qui composent la racine des verbes se nomment iL^u^i (asliate) radicales, Celles qui ser- vent à former la conjugaison s'appellent accidentelles ou servîtes. Voir les numéros 62, 65, 64 et 65. La racine du verbe est en français l'infinitif, et en 90. arabe la troisième personne du singulier masculin du prétérit ou passé indéfini. Elle n'a généralement pas plus de quatre lettres, comme ^^j il s'est dandiné avec grâce; et jamais moins de trois, comme ( Ix. sur, contre, vers) ^^ il a attaqué ou il a donné l'assaut (à); ù~* il a étendu; s ^. il a voulu (1) Ces verbes sont : t >*<£>, *c±j , y — \JL , j — ±ù } wJ.i ? s^m m»* >-• J^> V^, 3 j, O 1 -» V^> V, Jlj, J>\ J^, J^ 10 — 7* — ou aimé. Dans ces deux derniers exemples on ne voit que deux lettres écrites ; mais le " doublant le S et le s^j ces deux racines se trouvent réellement com- posées de trois lettres qu'il faut faire sentir dans la prononciation. 91 . Le verbe est trilitère régulier si la racine ne contient aucune des lettres ^JT, j? '? comme a3S il a payé, et si l'avant-dernière lettre n'est pas insérée dans la dernière par le moyen d'un w , comme ^ il a rendu. FORMATION DES TEMPS ET DES PERSONNES d'un VERBE TRILITERE RÉGULIER. PRÉTÉRIT, PASSÉ OU PARFAIT INDÉFINI. ^^y^ il a frappé. 92. 1° La première personne du singulier se forme de la racine, en y ajoutant O^ : yj^jj^s j'ai frappé. Remarque. Toutes les premières personnes des verbes sont des deux genres. Si la racine d'un verbe se termine par un O ou par un ., ce w> ou ce • se confond au moyen d'un " avec les lettres analogues qui servent à for- mer plusieurs personnes du prétérit indéfini ; Ç^' — 75 — il s'est souvenu, sj^J je me suis souvenu (V. le n° 92, 1°); ,0 il a été, Lo nous avons été. Voir, pour le pluriel et les règles de la formation des verbes concaves, le numéro 92, 6°. 2° La deuxième personne du masculin singulier est semblable à la première personne du singulier des deux genres : cj ^y& j'ai frappé, sj^jy^ tu as frappé. 3° La deuxième personne du féminin singulier se forme de la deuxième personne du masculin singu- lier, en y ajoutant ^ : c^r^ j'ai frappé ou tu as frappé (m. s.), ^^j^ tu as frappé (/*. s.). 4° La troisième personne du masculin singulier contient la racine qui, à Paide des afïixes et préfixes, forme les temps et les personnes des verbes : ^^y^o il a frappé. 5° La troisième personne du féminin singulier est semblable à la première personne du singulier des deux genres : o — j y& j'ai frappé, o^ — \y& elle a frappé. Remarque. La lettre affîxe sJl>, qui se prononce te à la première per- sonne du singulier des deux genres et à la deuxième personne du masculin singulier, se prononce toujours ète à la troisième personne du fe'minin sin- gulier. ( Voir le numéro 27. ) 6° La première personne du pluriel se forme de la première personne du singulier des deux genres, en changeant Faffixe O en U : O^j^ j'ai frappé, bj^ nous avons frappé. 7° La deuxième personne du pluriel se forme de la deuxième personne du masculin singulier, en y ajoutant )j : c^/ 5 tu as frappé (m. s.), ljJoj^s vous avez frappé. 8° La troisième personne du pluriel se forme de la troisième personne du masculin singulier (la ra- cine), en y ajoutant )j : ^^yo il a frappé, \^y^> ils ou elles ont frappé. PRÉSENT ou FUTUR. 93. 1° La première personne du singulier se forme de la racine, en y ajoutant ( . pour préfixe : ^_^ y^> il a frappé, v, jj+^ je frappe ou je frapperai. Voir la remarque du numéro 92. Remarque. Le ^j préfixe indique les pronoms de la première personne je, si le verbe est au singulier, et nous, si le verbe est au pluriel. — 77 — 2° La deuxième personne du masculin singulier se forme de la première personne , en changeant le ( . en O : s^jy^ je frappe ou frapperai, ^^y^ tu frappes ou frapperas. Remarque. Le \JL> préfixe indique les pronoms de la deuxième per- sonne tu, si le verbe est au singulier, et vous, si le verbe est au pluriel. Ce O pre'fixe indique aussi les pronoms de la troisième personne elle, elles, si le sujet du verbe est féminin singulier ou pluriel. (Yoir les nu- méros 95, 5°, et 95, 8°.) Le O entre aussi dans la composition de la ra- cine des verbes trilitères et quadrilitères; ex : sj>-J' il s'est réjoui; p^j>, ,J& il a parlé. 3° La deuxième personne du féminin singulier se forme de la deuxième personne du masculin singu- lier, en y ajoutant <^$ : ^^j^si tu frappes ou frap- peras (m. s.), dy^ tu frappes ou frapperas (/*. s.). Remarque. Le ^C affixe indique généralement le genre féminin. 4° La troisième personne du masculin singulier se forme de la première personne, en changeant le ( « en ^_C : ^^y^i je frappe ou frapperai, ^^y^ t il frappe ou frappera. — 78 — Remarque. Le ^_£ préfixe indique les pronoms de la troisième personne : il, si le verbe est au singulier, et ils, si le verbe est au pluriel. 5° La troisième personne du féminin singulier est semblable à la deuxième personne du masculin sin- gulier : ^^>y^ tu frappes ou frapperas , ^^y^ elle frappe ou frappera. Voir la remarque du numéro 93, 2°. 6° La première personne du pluriel se forme de la première personne du singulier, en y ajoutant ij, signe du pluriel : ^^y^ je frappe ou je frapperai, Uj ■ycoJ nous frappons ou frapperons. Voir la remarque du numéro 93, 1°. 7° La deuxième personne du pluriel se forme de la deuxième personne du masculin singulier, en y ajoutant )j : ^^y^zi tu frappes ou frapperas (m. s.), )y t j^L) vous frappez ou frapperez. Voir la remarque du numéro 93, 2°. 8° La troisième personne du pluriel se forme de la troisième personne du masculin singulier en y ajoutant \j : ^y^y, il frappe ou frappera, \jj>y^ t ils, elles frappent ou frapperont. Voir la remarque du numéro 93, 4°. — 79 — IMPÉRATIF. 1° La deuxième personne du masculin singulier 94. se forme de la racine, en y ajoutant un 1 pour pré- fixe : s >y& il a frappé, ^^>yA frappe (m. s.). Voir le numéro 23, 2°. 2° La deuxième personne du féminin singulier se forme de la deuxième personne du masculin , en y ajoutant ^ : s >j — ^>> frappe (m. s.), g ; j— *&\ frappe (/*. s.). Voir la remarque du numéro 93, 3°. 3° La deuxième personne du pluriel se forme de la deuxième personne du masculin singulier, en y ajoutant lj : ^^y^) frappe (m. s.), i^^i frappez. Voir la remarque du numéro 92, 8°. Remarque. La première personne du pluriel se rend par la première personne du pluriel du présent ou futur : V*^ frappons. PARTICIPE PRÉSENT. 1 ° Le participe présent masculin singulier se forme 95. de la racine, en y intercalant un 1 après la pre- mière lettre : ^jj-^e il a frappé, ^^L-/^> frap- pant (m. 5.). — 80 — * 2° Le participe présent féminin singulier se forme » du participe présent masculin singulier, en y ajou- tant Faffixe féminin ii : w>j* — ^ frappant (m. s.), 3° Le participe présent pluriel des deux genres se forme du participe présent masculin singulier, en y ajoutant Faffixe pluriel o : v^^Lcs frappant (m. s.), .^jX^d frappant {pluriel des deux genres) . PARTICIPE PASSÉ. 96. 1° Le participe passé masculin singulier se forme de la racine, en y ajoutant un * pour préfixe, et en intercalant un j avant la dernière lettre : s, ; j^^ il a frappé, ^^ frappé (m. s.). 2° Le participe passé féminin singulier se forme du participe passé masculin singulier, en y ajoutant Faffixe féminin S : s^^^^o frappé (m. s.), àoj*A^ frappée (/". s.). 3° Le participe passé pluriel des deux genres se forme du participe passé masculin singulier, en y ajoutant Faffixe pluriel ^j : ^y^ frappé (m. s.), »-aJjj^^ frappés, frappées. — ' 81 — MODÈLE DE LA CONJUGAISON TRILITÊRE RÉGULIÈRE PAR ANALOGIE AVEC LE VERBE ^Jj*& (l). Il a compté {racine). Il a frappé (racine). Il a maîtrisé (racine). PRÉTÉRIT INDÉFINI. SINGULIER. t*» pers. des 2 genr. 2e^pers. masc. 2e pers. fém. 3° pers. masc. 3ejpefs. Cém. J y-*<0 ç— X 3 k^S t-,_ > k» ^i3 V, -«■ -î k/ûS v^— r PLURIEL Des deux genres. l«-e pers. 2e pers. 3e pers. \—X ) »-*© îft_^_ j.^ ^—ij- -— _*.__****C5*. la..* «auAi J»_„ PRESENT ou FUTUR. SINGULIER. *re pers. des 2 genr. 2e pers. masc. 2e pers. fém. 3* pers. masc. 3e pers. fém. O? .... s^^jj—^a— J <^_^kw4a_J q~—} y+a—i s^kwia—J s^^»— ^a-J k3 r-> w^s- J (1) Ce signe — , placé sous les lettres, indique les préfixes et les affîxes. 11 — • 82 — PLURIEL Des deux genres. Ire pers. 2e pers. 3« pers. IMPÉRATIF. SINGULIER. PLURIEL. 2 e pers. masc. 2e pers. fém. 2e pers. des 2 genr. Masculin. Jtl»,r*\ £_— *AtOk 1 1^— /.«4Q. 1 PARTICIPE PRÉSENT. GULIER. PLURIEL Féminin. X J^ — fc Des deux genres. t iy\~^> crft— 0^ à—.W.L.C^ ^_ *d-^ ,u PARTICIPE PASSE. SINGULIER. PLURIEL Masculin. Féminin. Des deux genres. Conjuguez de même les verbes trilitères réguliers »xl, *cs.., Ji> et J.*^>, — 85 — DES DIFFÉRENTES MANIERES D'EXPRIMER LE TEMPS DES VERBES. 1° Comme la langue arabe n'a que cinq temps : le 97. parfait indéfini , le futur , qui sert aussi pour le pré- sent, déterminé d'une manière vague, Y impératif, le participe présent et le participe passé, elle a recours à différentes tournures qui , à l'aide du verbe ( .0 et des pronoms isolés (v. le n° 81), expriment d'une manière très-précise les différentes circonstances de temps. DU PRÉSENT. 2° En français, le temps présent exprime quatre circonstances différentes de temps : on emploie le présent pour exprimer qu'une chose se fait au mo- ment où l'on parle, l'état habituel d'un sujet, un futur très-proche ; et enfin, on emploie le présent au lieu du passé, pour donner plus de force et de vivacité à ce que l'on raconte. En arabe, il y a, comme en anglais, deux présents : l'un simple, et l'autre com- posé. Le présent simple exprime un temps désigné d'une manière vague, l'état habituel d'un sujet et un temps futur; ex. : le verbe ^^OLxJ j'écris ou j'écrirai — 84 — ne signifie pas j'écris maintenant, il exprime le présent désigné d'une manière vague, ou l'état habituel d'un sujet. Le temps composé exprime que la chose se fait au moment où l'on parle, il se forme de deux ma- nières : 1° du participe présent, précédé des pronoms isolés; 2° du futur ou présent simple, précédé du second présent du verbe ,o (v. 109); ex. : s Jo ul j'écris, mot à mot : moi écrivant; ïj^&U ^J*> elle s'assied, mot à mot : elle s'asseyant; ^^JLxJ J\j j'écris, mot à mot : je suis j'écris; Jjtôï J&h e ^ e s'assied, mot à mot : elle est elle s'assied. I am writing (j'écris main- tenant) mot à mot : je suis écrivant; I write (j'écris), I write indique le temps présent désigné d'une ma- nière vague. -jLa-o^oi ^jj) ^*. Lorsque les pronoms personnels isolés précèdent les participes présents, on peut les rendre par je suis, tu es, il est, etc. Pour exprimer un futur très-proche, on emploie le futur, préeédé du participe présent ^^b allant, variable; ex. : ^JLxJ ^£»U je vais écrire, mot à mot . allant j'écrirai; ^ôL-O iL^L elle va écrire, — 85 — mot à mol : allant elle écrira; )y— à-*- 5 ,ij £-> elle aura perdu (égaré). DU PRÉSENT DU SUBJONCTIF, 6° Le présent du subjonctif se rend par le présent ou futur, et à la même personne que le verbe de la phrase principale ; ex. : ç^sr!> s a-st je veux qu'il vienne, mot à mot : je veux il vient ou viendra. DE L'INFINITIF. 7° U infinitif se rend par le présent ou futur, et à la même personne que le verbe de la phrase princi- pale; ex. : aX-aJ v ^sr> je veux parler, mot à mot : je veux je parle ou parlerai. DU VERBE QUADRILITÈRE. 98. 1° Le verbe quadrilitère est celui dont la racine est composée de quatre lettres. Il suit la formation du verbe trilitère régulier, excepté qu'il ne prend point Y) à Y impératif, ni le j au participe passé. 2° Jj\ initial des verbes quadrilitères disparaît au — 87 — futur, et est remplacé par les pronoms personnels préfixes (v. n° 93, 1% Rem.; 2°, Rem.; 3°, Rem.); ex. : Ja^i il a donné, q±z*S je donnerai» 3° Le i^$ final des verbes quadrilitères est géné- ralement changé en ^ au futur. Conjuguez les verbes f?-y , /J^-'A A** j ik-^h vj^p'- 4° Les verbes trilitères réguliers, qui ont un * sur l'avant-dernière lettre, suivent la formation des verbes quadrilitères. Conjuguez U& et aX~. DES VERBES IRRÉGULIERS. 1 ° Les verbes irréguliers se divisent en trois classes . qq La première classe comprend les verbes sourds , c'est-à-dire ceux dont l'avant-dernière radicale est insérée dans la dernière par le moyen d'un " , comme L y=^ (il a manqué) pour ^o^^L. 2° La formation des temps et des personnes d'un verbe que les Arabes nomment ( ^ i J-^ ) sourd, se conjugue comme suit : 88 — PRETERIT, PASSE ou PARFAIT INDEFINI Racine : L y^^ il a manqué. l"pers.des2genr. 2 e pers. masc. 2' pers. fém. 3 e pers. masc. 3' pers. fém. J'ai manqué. Tu as manqué. Tu as manqué. Il a manqué. Elle a manqué. PLURIEL Des^deux genres. l" pers. 2° pers. 3 e pers. Nous avons manqué. Vous avez manqué. Ils ou elles ont manqué. Remarque. La formation du parfait indéfini des verbes sourds est la même que celle du parfait indéfini des verbes trililères réguliers (v. n° 1°, 2°, 3°, 4° et 5°) ; excepté le ^£ que prend la première personne du singulier des deux genres, et ses dérivés. PRÉSENT ou FUTUR. 100. La formation du présent ou futur des verbes sourds est la même que celle du présent ou futur des verbes trilitères réguliers. (V. les n os 93, 1°; 94, 1°, etc.) IMPÉRATIF. SINGULIER. PLURIEL. 2* pers. masc. 2 e pers. fém. 2* pers. des deux genr. 101. J^ ^^ !r^ Manque. Manque. Manquez. Remarque. \J impératif des verbes sourds , comme Y impératif des verbes quadrilitères, ne prend point Y ! que prennent les verbes trilitères réguliers. (4) Voir le numéro 92, Rem. — 89 — PARTICIPES PRÉSENT ET PASSÉ. La formation des participes présent et passé d'un 102. verbe sourd est absolument la même que celle des participes présent et passé d'un verbe trilitère régulier. Voir les numéros 95, 1°, etc. , et 96, 1°, etc. Remarque. Le w de la racine disparaît au participe passé qui se peint ainsi : ^j^ak-" manque'; ù-^j^gs:* manque'e ; ^.-^©^^s-* manque's ou manque'es. Conjuguez de même les verbes >> r ^.^ il a voulu ou aimé, et ^>» il a rendu. DES VERBES IRRÉGULIERS DE LA SECONDE CLASSE. La seconde classe comprend les verbes imparfaits 105. ou infirmes, que Ton divise en verbes concaves, con- caves hamzés, défectueux^, défectueux hamzés, assimilés et doublement imparfaits. DES VERBES CONCAVES. 1° Les verbes concaves sont ceux qui ont trois 104. lettres à la racine, et dont la seconde est un ] que Ton change au futur en j ou en ^- ex. : ^^UX* il a vu, s ^l^ il a apporté, ^2 il a réprimandé, s^^to il a trouvé, jU il a dit, etc. La formation des temps et des personnes des deux verbes concaves ^_5>^ et ^^ w? est comme suit : 12 SINGULIER. i r, pers.des2genr. 2' pers. masc. 2* pers. fém. vJUû~ <^4 J'ai yu. Tu as vu. Tu as tu. — 90 — PARFAIT INDÉFINI. 5 e pers. masc. S' pers. fém. Vw £U* v — *9U- Il a vu. Elle a vu. J'ai trouvé. Tu as trouvé. Tu as trouvé. * II a trouvé. Elle a trouvé. PLURIEL Des deux genres. i r ° pers. 2' pers. 5 e pers. \'\Sl> \yJit iyli Nous avons vu. Vous avez vu. Ils, elles ont vu. l*>wO laAAyO le>)\*£> Nous avons trouvé. Vous avez trouvé. Ils, elles ont trouvé. 2° Quant aux affixes , la formation du parfait in- défini des verbes concaves est absolument la même que celle des verbes réguliers. 3° L' i de la racine des verbes concaves s'élide au parfait indéfini, excepté aux troisièmes personnes. 4° L' i de la forme ^_j> U^ s'élide ou se change en 'L*à3 (') dheum-ma, placé sur la première lettre ou radicale ; c'est-à-dire qu'on peut écrire indifférem- ment ^>jl^> ou yj>&^ ? en ayant soin de faire en- tendre le son du 9 (ou ou eu) après la première lettre de la racine. — 91 — Le LX^> ('), qu'on nomme aussi 'Lxfy, se place 105. toujours au-dessus des lettres, et leur donne le son ou ou eu. PRÉSENT ou FUTUR. SINGULIER. \" pers. des 2 genr. 2* pers. masc. 2' pers. fém, 3 e pers. masc. 5' pers. fém. Je vois ou verrai.' Tu vois. Tu vois. Il voit. Elle voit. .a'-v-^ v^V^ 3 ^r^ 3 ^-r^' v^ît^m ^^ Je trouve om trouverai. Tu trouves. Tu trouves. Il trouve. Elle trouve. PLURIEL Des deux genres. l" pers. 2' pers. 5' pers. Nous voyons ow verrons. Vous voyez. Ils, elles voient. Nous trouvons om trouverons. Vous trouvez. Ils, elles trouvent. 1° U ! de la forme v^w se change en • à toutes 106, les personnes du présent ou futur. 2° LM de la forme v^L/^ se change en ^ç à toutes les personnes du présent ou futur. Remarque. Comme il n'existe aucune règle certaine pour savoir si V 1 de la racine des verbes concaves se change enj ou en jj£, il suffira, pour connaître sa transformation, de donner la première personne du présent ou futur que nous indiquerons toujours dans le cours de notre ouvrage. 92 107. 108 IMPERATIF. - SINGULIER. PLURIEL. 2 e pers. masc. 2° pers. fém. 9 2" pers. des 2 genr ^t ^L \ c3 ^Mt Vois. Vois. Voyez. WWO ^ \y*J>*>0 Trouve. Trouve. Trouvez. Remarque. On retranche F I à la deuxième personne du masculin singu- lier de 1 ; 'impératif ', et on le change en j et en ^ à la deuxième personne du féminin singulier et à la deuxième personne du pluriel des deux genres. PARTICIPE PRÉSENT. S1NGU LIER. PLURIEL Masculin. Féminin. Des deux genres s-&\~ 'Ls..i\L .^jJuKt, Voyant. Voyant. Voyant. v»_^0 \*o 'L..i\~o ..»*_*-* Lo Trouvant. Trouvant. Trouvant. Le participe présent se forme de la racine, en y intercalant un <^£ après Y 1 , et en suivant la forma- tion du participe présent des verbes trilitères régu- liers. (V. n° 95, 1% 2°, etc.) PARTICIPE PASSÉ. SINGULIER. PLURIEL 109. Masculin. Vu. Trouve. Féminin. Des deux genres. Vue. Vus, vues. Trouvée. Trouvés, trouvées- — 95 — Le participe passé se forme de la racine, précédée de .», et en changeant F 1 en j et en ^$. Les afFixes sont les mêmes que ceux des verbes trilitères réguliers. Remarque. On n'intercale point le j avant la dernière lettre , comme dans les verbes trilitères réguliers. (V. le n° 96, 1°, 2°, etc.) Conjuguez, sur la forme s ^t>, les verbes *x 9 ^o (1), Jî» elle- ' est; Uij nous sommes, Su vous êtes, A.&U ils sont. I — 94 — (eau) maa. Au milieu d'un mot, le * tient lieu d'un ], et se prononce comme cette lettre; ex. : J-^J je demande ou demanderai, pour JuJ. f 3° L' ] des verbes concaves hamzés se change en ^_£. 4° Les affixes des verbes concaves hamzés sont les mêmes que ceux des verbes trilitères réguliers. PARFAIT INDÉFINI. SINGULIER. l" pers. des 2 genr. 2' pers. masc. 2 e pers. fém. 3 e pers. masc. 5' pers. fém. Je suis venu ou venue. Tu es venu. Tu es venue. 11 est venu. Elle est venue. / PLURIEL Des deux genres. \" pers. 2* pers. 3' pers. Ua^v l^v tyV Nous sommes venus Vous êtes venus Ils sont venus ou venues. ou venues. ou elles sont venues. Remarque. Le verbe C L.£> il a voulu ou désiré, se conjugue comme * l=», excepté le c que prend le ^C ; ex. : vj>xi> j'ai voulu ou de'siré {des deux genres), etc. PRÉSENT ou FUTUR. SINGULIER. 1" pers. des 2 genr. 2' pers. masc. 2' pers. fém. 5 e pers. masc. 3' pers. fém. 111. i° j^ 'Jï ^ ^. ^ Je viens ou viendrai. Tu viens. Tu viens. Il vient. Elle vient. PLURIEL Des deux genres. 1" pers/ 2' pers. 3' pers. ijss* ou I^Yr 5 ^ 'j^ ou ' - J^ s " , ï^?r* ou jj*?^. Nous venons ou viendrons. Vous venez. Ils, elles viennent. — 95 — 2° Le présent ou futur des verbes concaves hamzés se forme de la racine, en changeant Pi en ^, et en suivant la formation du présent ou futur des verbes trilitères réguliers. (V. le n° 93, 1°, 2°, etc.) 3° Le second pluriel irrégulier du présent ou futur des verbes concaves hamzés se forme de la racine, en retranchant Y) et en y ajoutant les affixes et préfixes comme aux verbes trilitères réguliers. 4° Le présent ou futur du verbe P uX> se forme de sa racine, en suivant la formation des verbes trilitères réguliers. 5° L' ) des trois personnes du pluriel ne conserve point le p . 6° Le verbe p l^ a, comme le verbe P L^, un se- cond pluriel irrégulier, formé de sa racine, en re- tranchant Y) et en y ajoutant les affixes et préfixes comme aux verbes trilitères réguliers. IMPÉRATIF. SINGULIER. PLURIEL. 2* pers. masc. 2' pers. fém. 2' pers. des 2 genr. 1° ^ ^ ^! 112, Viens. Viens. Venez. 2° h' impératif des verbes concaves hamzés se forme, comme Y impératif des verbes trilitères réguliers, en 9G ajoutant un i pour première radicale, et en chan- géant Pi final en ^ à la deuxième personne du mas- culin singulier. 3° Lorsque la deuxième personne du masculin singulier est terminée par un ^_£, la deuxième du féminin singulier est semblable à la deuxième du masculin singulier. 4° La deuxième personne du masculin singulier de Y impératif du verve P w> se rend de deux manières : *uX> et ? Lwi ? la deuxième du féminin par -£>], et la deuxième personne du pluriel des deux genres par 115. PARTICIPE PRESENT. SINGULIER. PLURIEL Masculin. Féminin. -J vrs^ ^ • le participe présent pluriel des deux genres se forme du participe présent mas- culin singulier, en plaçant le P sur le ^JT, et en ajou- tant ,o : .. w-jw. u/" ^>«« ♦• 4° Le participe passé des verbes concaves hamzés n'est pas usité ; cependant nous en avons vu l'emploi dans une lettre écrite par un Arabe des environs d'Alger. En voici l'exemple : .s^» venu ; ^— ~s-° venue ; ^-a-ast-* venus, venues. Remarque. L'adjectif participe bienvenu, bienvenue , ne se trouve que dans des phrases dont la tournure est particulière à la langue arabe ; ex. : jà — ^j -5. — al ; -L$«»j jLa) ; mot à mot : familièrement et facilement; ^Xa3 -&£~>j jLal ; OX^ l-^j.* sois le bienvenu! f-£ ; ^ ^-&~>j ^-&i qu'ils soient les bienvenus! a->^v5 jI^*«j Xal soyez les bienvenus! La réponse à cette phrase est ^j£ — - ™ 5 . *^', ^— ^h% s^jC_; l-*»^, siX-3 vJ^Lj *\3! que JDieu te be'nisse ! Les mots j^~< j «Haï se prononcent ah/a ou sahîa, et ahlane ou salilane. DES VERBES DEFECTUEUX. i° Les verbes défectueux sont ceux qui ont un j 114. ou un ^5 pour troisième radicale; ex. : j je il a at- 13 — 98 — taqué (coup de main), x^; il a consenti, ç*j il a jeté. 2° Les verbes défectueux peuvent être hamzés; p p e#. : J\ il est venu, ^s]j il a vu. PARFAIT INDEFINI. SINGULIER. \" pers. des 2 genr. 2" pers. masc. 2' pers. fém. 3' pers. masc. 3' pers. fém. Je suis venu, e. Tues venu. Tu es venue. 11 est venu. Elle est venue. J'ai vu. , Tu as vu. Tu as vu. Il a vu. Elle a vu. PLURIEL Des deux genres. 1" pers. 2 e pers. 3' pers. Lxjo! \^Lxli\ \y\ et IjIj'I Nous sommes venus Vous êtes venus Ils sont venus ou venues. ou venues. ou elles sont venues. Loi» ^j-^)) îjîj Nous avons vu. Vous avez vu. Ils, elles ont vu. 4° La première personne du singulier du parfait indéfini des verbes défectueux hamzés se forme de la racine, en changeant le {j$ en ^£, et en y ajoutant, comme aux verbes trilitères réguliers, Paffixe O' Voir le nume'ro 92, 1°, 2°, etc. 5° La troisième personne du féminin singulier se forme de la racine, en changeant le ^$ en Voir la Rem. du nume'ro 92, 5°. — 99 — 6° La troisième personne du pluriel se forme de la racine , en changeant le g en 1 , si Y i de la racine est la première lettre, et en ajoutant, comme aux verbes trilitères réguliers, le signe pluriel des verbes ()j). Remarque. Le ^£ s'élide pour la formation du second pluriel de cette personne. 7° La troisième personne du pluriel se forme de la racine, en retranchant le g 9 si l'i de la ra- cine est la deuxième lettre, et en ajoutant, comme aux verbes trilitères réguliers, le signe pluriel des verbes (ij). PRÉSENT OU FUTUR. 1° l" pers. des 2 genr. SINGULIER. 2' pers. masc. 2 e pers. fém. 3 e pers. masc 3"pers.fém. ft? 5\S jU Je viens ou viendrai. Tu viens. Tu viens. Il vient. Elle vient. îlï 115. Jy» •Jy J$ J*. >Ss Je vois ou verrai. Tu vois. Tu vois. Il voit. Elle voit. PLURIEL Des deux genres. 1" pers. 2 e pers. * * te. iy'U et IjjJU jy Ij et (jjutt Nous venons ou viendrons. Vous venez. bj> «* by UJ Un et !iî^ JNous voyons ou verrons. Vous voyez. 3 e pers. jyu et ïjù\ Ils, elles viennent. Ils, elles voient. — 100 — 2° Toutes les personnes du singulier présent ou futur du verbe J) se forment de la racine, comme les verbes trilitères réguliers, en y ajoutant les pré- fixes », O, ^S, et en changeant la finale ^j£ en ^5. Le futur du verbe défectueux hamzé J\ a deux pluriels, l'un régulier, et l'autre formé de la racine, en y ajoutant les préfixes des personnes correspon- dantes du singulier, et en changeant la finale ^j£ en ]j, signe du pluriel. 3° Toutes les personnes du singulier présent ou si- futur du verbe défectueux hamzé <^£u se forment de la racine, en retranchant Y i qui est remplacé par le Lsr^3 (') fèt-hha, ou ô^aj (4), placé sur la pre- mière radicale, et en changeant la dernière radicale ^ en 1^$, excepté la deuxième personne du féminin singulier, qui conserve la deuxième radicale 1 sans '. Le futur du verbe défectueux hamzé t^u a deux pluriels irréguliers formés de la racine, en y ajoutant (1) Le 'ÀisrO ou {') se place toujours au-dessus des lettres, et leur donne le son d'un a ou d'un è. — 1 (repos). — 102 — deuxième personne du pluriel des deux genres a deux formes, qui viennent de la racine, Tune en chan- géant le q en &% l'autre, en retranchant le q\ et l'on ajoute à toutes deux le signe pluriel des verbes ()j ). 3° La deuxième personne du masculin singulier de V impératif du verbe gj ? ainsi que celle du verbe J>\ , a deux formes, qui viennent de la racine, Tune en mettant un i devant la première radicale, comme aux verbes trilitères réguliers, et en rejetant la der- nière radicale ~; l'autre, en substituant un 3 aux deux dernières radicales, et en plaçant le ksr^o sur la première radicale. La deuxième personne du fémi- nin singulier se forme de la racine, en retranchant la seconde radicale î , en plaçant le à*s~\3 sur la pre- mière radicale , et en changeant le ç en ç. La deuxième personne du pluriel des deux genres pos- sède deux formes, l'une régulière, l'autre dérivée de la racine , en changeant les deux dernières radicales en )J , signe du pluriel ; le j prend le i — oLa. ou V _^3 J (° OU °). — 103 1° PARTICIPE PRESENT. SINGULIER. PLURIEL Masculin. Féminin. Des deux genres. Venant. Venant. Venant. Ij et ^lj AJ*lj et aj h ctf'j Voyant. Voyant. Voyant. 117 2° Le participe présent masculin singulier du verbe J] se forme de la racine, en changeant le ksro en wV ï Jwo et le ^JT en ^. Le participe présent féminin sin- . Observation. Nous traiterons le participe passé dans la conjugaison passive. DE LA GUERRE (1). 118. Armée »-X**%&, pj, ^-)U* ; i/^Vr^ P L t/^r?" » ^-^5 *- ^ sr *- Ce dernier mot signifie camp. Armée navale j.=sr~ 1 ^A***& . Armes (collectivement) *r~**»>, pi. * — sr^l. Il a armé, il a pourvu d'armes J~». Il s'est armé ^W. Il a armé un fusil e—Xb. Il a chargé une arme à feu, **£>. Il a tiré un coup de canon, etc. ^..s^àJ) <*—>y& ou w-^ ; **^\***» ou Coup, coup chargé ^y\ ^j ou *-^^. (4) Chaque leçon contiendra une nomenclature de mots ayant rapport à Y art militaire, au commerce, à Y agriculture, etc., afin" de donner plus d'extension aux thèmes. — 105 — Art militaire w^srl ÂcU^?. Il a déclaré la guerre à... ^a-j ,j$Z»\, ^j- & > a-W, »-fckl, J.-a>li, Déclaration de guerre w^s^l ^ ^ ^ .l^li.1. Il a fait la guerre ^^^ J-^ ; w»j W . Balle de fusil w>Lot , pL -y 3 ^» ; 4^.3^*4, «3-V0, Egypte : J^J ou J. — *JLj. Maroc: à—Jaî',. Boulet VjjT, plur. rég. ôij^ et j^ ; jl^î, j^, pi. jj V- .Cartouche /^LJbjS , -b>~ LT^"^ 3 » *■ — N^j et P UIS régulièrement s^X— A.5, pi. Jli^; J>j 'j ,U&. Épée, sabre recourbé, cimeterre, coutelas, sabre court ^^ — £_*»», pi. ^,-i uJ^Vi et c^"*"^' H/^* lT£~> pL cA^' «Hr» P 1 - ^L*J. Berbère: *-i* J^=s. . Coup d'épée _^~«Ju aj *•&>, j^i. ^-^j 2 *. Il a rengainé, il a mis l'épée dans le fourreau y^j^*'i ^s^. Giberne ^jj^' v *^ v ,-?« Poudre «^jb. Soldat j.-X~£- , pi. ^-Su**& 7 j^-C^s et ^Jo*. Soldat (turc-maure) ^J-^^j- , o^Jp^* Il a assemblé des troupes *.-C«c ,*-«».=v, J, ^>^>.. Il a été enrôlé b^)t ,J, ji^GI, v^à-jf. 14 — 106 — COMPARAISON DES «EUX LANGUES. 119. Lu^l U^yiï, H-'.j^ j lJJ! , Ji^ ! J-^', ._*£)' £-r^> jj V*J-I .v r^- L'article se met toujours avant le nom et l'adjectif, si ces mots sout placés en intitule'; le substantif, pris dans un sens déterminé, reçoit l'article, comme l'adjectif; le substantif qui reçoit l'affixe n'est jamais précédé de l'article ; l'adjectif se met toujours après le substantif qu'il ac- compagne. >j5_\J) w^pfc , fvj^'xM 'M* "*> <*■. ' J^« Si un nom commun régit un autre nom commun, on place en arabe l'article devant le second de ces noms. (Voir le numéro 56, 4°.) ôJJI 'L — *^\~; mot à mot : miséricorde Dieu, pour miséricorde de Dieu. Lorsqu'un nom commun régit un nom propre de personne, les deux noms ne prennent pas ordinairement l'article. (Voir le numéro 56, 3°.) Nous avons vu, au numéro 56, 5°, que l'article Jl se rend en français par de, du, de la, des. Ces mots ne se rendent pas en arabe, si le nom qui les suit est pris dans un sens indéfini; ex. : y^*U -vJacl donne-moi lait, pour donne-moi du lait; y U**£ A> OU-A-i» as-tu vu soldats? p as-tu vu des soldats? Devant les noms "U eau, jU feu, J*> sel, ploie l'article; ex.: ^-L.31, .LJI, A-di --Liail donne-moi le pain feu, /e sel, pour donne-moi du pain, ; mot à mot: avec le dialogue, avec peu. Le ^ initial , suivi de l'article, des pronoms affixes ou de plus de deux lettres, est rendu eu français par avec et indique l'appartenance. a>Sj^& ^-L* ; mot à mot : salut sur vous. Le substantif ,»-iw ne reçoit point l'article, étant pris dans un sens indéterminé. >jLJ] ^\_\lc. : le substantif ^X* prend l'article, étant déterminé ; mot à mot : sur toi le salut, c'est-à-dire, je te rends ton salut (le salut de toi). L'emploi du verbe ^ — L* (il a salué) n'a lieu qu'à l'impératif; ex. : _Ç.X*\& ^j* signifie abandonner dans les autres circonstances ; ex. : à-LO ^ — Lu il a aban- donné sa religion. ^«v. rt .AJs> ^tL:\ : ces deux mots signifient vous bien portants? La langue arabe, comme la langue espagnole, n'a point de forme particulière pour la phrase interrogative privée de verbe. Le verbe satis mouvement n'est pas employé en arabe, ^j_j}| ^o j\a. O^ I ; mot à mot : toi venant de où? On emploie les pronoms isolés et le participe présent pour indiquer que la chose se fait au moment où l'on parle. (Voir le numéro 97, 2°.) J^> v^U&£, U J._^_ .jbj ou /j^lji; mot à mot : combien ou temps long ne ayons vu toi pas? pour il y a longtemps que nous ne t'avons — 108 — vu, ou il y a longtemps qu'on ne t'a vu. Les personnes élevées en dignité emploient la première personne du pluriel. Le pronom inde'fini on n'existe pas en arabe ; on emploie la troisième personne du pluriel du temps passé du verbe. (Voir, pour la phrase négative et interrogative, le nu- méro 87, 1°, 2°, etc.) sJt&~-W \J^\S \jî ; mot à mot : moi j'étais ou j'ai été comptant toi. Si la chose s'est faite en même temps qu'une autre, on emploie l'impar- fait -qu'on forme du passé du verbe jO; le temps passé peut être précédé des pronoms isolés. Les pronoms personnels, employés comme régimes, sont toujours placés après le verbe et le nom, et en deviennent les affixes. Les pronoms personnels au datif sont aussi placés après le verbe , mais non comme affixes ; ils sont précédés de la préposition J . Précédée de U ou 21, la phrase négative est complète : *S\J>->u \-*, ^Jjxù** LO ; l'imparfait d'un verbe passif se rend en arabe par le passé du verbe ^0, et le participe passé du verbe que l'on conjugue. ^0 signifie encore indifféremment il y a, il y avait, il y a eu, il y avait eu, etc. — 109 — CONVERSATION (l). 4. Quelle est cette version? /icw 2 . Comment nommez- vous les deux savants qui conversent ensemble ? 5. Quelles sont les premières paroles qu'Ali adressa à Mahomet? 4. Pourquoi Ali n'e'tait-il pas aile' chez Mahomet? 5. Quelle fut la réponse de Mahomet, lorsque Ali lui dit : Salut à vous ou je vous salue? 6. Dans quel état se trouvait Ali depuis qu'il n'avait vu Mahomet? 7. Quelle fut la première question qu'Ali adressa à Mahomet? 8. Pourquoi Mahomet croyait-il Ali absent? 9. Quelle fut la seconde question qu'Ali adressa à Mahomet? 10. Quelle demande Ali fit-il à Mahomet? 1 1 . Quelle fut la troisième question qu'Ali adressa à Mahomet ? 12. Quelle fut la première question que Mahomet adressa à Ali? 13. Quelle fut la réponse d'Ali à la première question de Mahomet? 1 k. Quel est le titre de Mahomet ? 1 5. Quels furent les reproches que Mahomet adressa à Ali ? 1 6. Ali voyait-il Mahomet tous les jours ? 17. A quoi servira le discours entre les deux savants? 18. Qu'est-ce que Mahomet avait de précieux? 19. Quels sont les vœux que Mahomet fait à Dieu pour la conservation des jours d'Ali? 20. Quelles furent les paroles de Mahomet après avoir entendu les compli- ments d'usage d'Ali? (1) Ces questions seront faites en arabe dans la deuxième leçon* — no — THÈME. 121 Donne-moi du pain Où est ta maison? 9. 10. 11. 12. 13. Donne-moi pain. (98, 3°; 119.) Où maison de toi? (119; 78, 2°) On dit qu'il y avait quinze forts Ils ont dit que a été quinze forts devant la ville. devant la ville. (119,13.) Comment se porte-t-elle ? Comment état d'elle? (78, 3°; 3.) Je ne me porte pas bien. Ne dans état de moi pas. (78, 1°.) Une veut pas charger son fusil. Ne il veut pas il chargera fusil de lui. (87, 1°; 78, 3°.) Dis-moi son nom. Dis à moi nom de lui. ( 86 , 4° ; 78, 5°.) Y a-t-il des canons dans ce fort ? Est pas canons dans ce ( ) JJ5> ) le fort (119, 87, 2\) Ali a armé la ville. Ali a armé la ville. (119.) Mahomet nous a réprimandés. Mahomet a réprimandé nous. (78 ,4°. ) Que dis-tu? Donne-lui son épée, Parles-tu arabe? Quoi tu dis? (87, 5°.) Donne à lui épée de lui. (86 ; 4°.) Tu parles pas avec V arabe? (87, 2 e 119. 14. D'où viennent- ils? 15. 16. 17. 18. L'armée vient sur la ville. Ont-ils des armes? Eux venant d 'où ? ou D'où eux venant? (119). L'armée vient sur la ville. (119.) Chez eux pas armes? (87, 2°.) Ali et Mahomet furent occupés. Ali et Mahomet ont été occupés, (119.) Gomment nommes-tu cela en Comment tu nommes cela avec arabe? V arabe? ou Comment nom de lui avec V arabe. (86, 1°; 119.) — 11 19. Abd-el-Kader nous a déclare la guerre. 20. Pourquoi me frappes-tu? 21 . Je ne sais pas ce qu'ils disent. 22. On a tire' le canon. 23. Apprends-tu la langue arabe? 24. Que Dieu le bénisse! 25. Charge ton fusil. 26. Vois-tu le fort Bab-Azoune ? 27. Veux-tu venir avec moi ? 28. Ont-ils des cartouches? 29. Comment dit-il en français? 30. Tu tiras ton e'pe'e et les en frap- pas tous deux. -31. Y a-t-il de Ja poudre dans ce fort? 32. Il n'y en a pas. 53. J'aime l'art militaire. 34. J'e'tais impatient de la voir 35. Où va-t-il? 36. A s- tu des nouvelles? Abd-el-Kader a déclaré la guerre sur nous. (109, 2°.) Pourquoi tu frappes- moi? (87, 5°.) Ne je sais pas quoi ils disent.. (87, 1°.) Ils ont tiré le canon. (119.) Tu apprends pas la langue Varahe ? (119.) Dieu bénira lui. (119; 78, 3°). Charge fusil de toi. (94, 1°.) Tu vois pas le fort Bab-Azoune? (87, 2°.) Tu veux pas tu viendras avec moi. • (97, 7°; 119.) Chez eux pas cartouches? (87, 3°.) Comment il dit ai:ec le français? (87, 2°.) Tu tiras épêe de toi, et tu frappas les deux. (78, 2°; .9.) Est pas poudre dans ce le fort? (119.) Ne est pas. (119.) F aime l'art le militaire. (119.) J'ai désiré vers vue d'elle. (109,2°; 78, 3°.) Où il ira ou va? (87, 3°. ) Chez toi (tu as) nouvelle? {'S, 119.) * rr** ^-^ «^ y^y^ U ( lv ) ori J* ' J-* * çj^ ] J- 0?) ^ j (l) Souci-, (f ) le monde; (H la volonté; (f) nous visiterons vous ; (û) (de) temps (en); H) pour nous serons honore's ; (V)nous enten- drons ; (A) chose ; ( ^ ) bouche votre \ ( \ ♦ ) mais ; ( U ) libre ; ( l f) ainsi ; (If) mais; (\f) quand; ((0) pour; (H) toi; (\V) tête de moi; — 1 1 D (rt).»U (i A ) Ji UjL; iUiLj, JU5! *jj! O^U J^ (rp)L-*CJt (rrç^U- ^ (rr) Vlr*ô J Jfl 5M (rv)i! viL ^ JU ^ ^ U , it$(n)jj-i /r 1 ^' ir^V, (J^'j (f" A )jjA^a;] ^L. &1* U (f«) J—lfll p-S^\ ■[J'iy ^S^ (f r) 4JU^~ tfl) us. Wi (f r) j^-jj. U (ft) >_*£-£' (\A) si; (\*\) a voulu; (V) il permettra à nous; (fl) maître; (fC) nous boirons; (fP) courant; (ff) la sagesse; (fô) l'origine d'elle; (J*j) demande grâce ; (fV) si ce n'est; (fA) la dignité'; (f^) l'empire; (P«) puissant; (p\) le but ; (Pf) les cieux ; (PP) la terre ; (Pf) ils cachent; (P^) les hommes; (P*)) ils montrent; (pV) avec l'intérieur; (PA) les poitrines; (p^) il est informé; (f») la parfaite; ff() doute; 117 — (H) JU & (f^U^ ^ ^ (ff) JUi\, pUî £)*/*} (H) *!*> (fA)^ (fv)^ UU? (*r) Jik ^— »iij! «àl^j ( ù \) i^ij\ *_ 1& ^j L-£-LJl) ^v-^-C Jl i cbUÎ! ( ô r) IjjJJs * ^ic f^° ^£— ^ , .*£ # l— ; j^ («f)^:^. L>iL (ir) iJax) 6 S^ & j»D y> L /%^îy U^i^ (ff) il est trouvé; (ff) louable ; (ff) élevé; (fô) le louable; (fl) créa; (fV) Adam; (fA) il orna; (f^) esprit de lui; (0.) avec connaissance; (ÔJ) enfants de lui; ( ôf ) jusqu'à ce que ; (éf) ils s'élevèrent; (ôf ) exis- tants; (<5<5) les gens; (ô^) les efforts; (<5V) l'attention; (M) l'étude ; (ô\) à peine ; Ç\* ) ils se rencontrent; (*ft) ils comprennent ; Of) quelques ; (If) avec le grec ; flf ) les derniers ; (^ô) la plupart d'eux ; 01) encore; — 118 — ^i. àX^*^> U ( v r) «U j\ La leçon la deuxième. i * JU)l 1 ^jt— *" \ La version la deuxième. i ol-Jyî i __o._cvj.Jv3! f Mahomet. Quoi occupation de toi # ^yi ^j£ — **.£, tù,) ,J^* p aujourd'hui? Ali. maître de nous, occupation l *_l.x~> l — j"-^» l—> • ^J* f- de nous souci du monde. IajJJI *& \ Deuxième leçon. — f Deuxième version. — P Mahomet. Quelles sont maintenant tes occupations? — f Ali. Maître, nos occupations sont toutes mondaines. — — 119 — Par Dieu, était là volonté nous * — ijj^lj ^L_^)i »o éJuL ) visiterons vous (de) temps (en) w>\5ji C^^j' temps, Pour nous serons honorés de vous, + — X k# )j \XL}J ^ Et nous entendrons chose de bouche U *_Xa3 ^»» ïrvlis. ljx**»)^ V *fe vous ne avons entendu elle , laux^*, Et nous apprendrons chose ne avons l_a>U3j,e L» f-j**»* '•£& <^j b /^C3 ^ Mahomet. État de monde ainsi. L\£a> l_JjJI Jla. ,J^ (. Mais quand tu seras libre , ~j~»fi i^y** ^ ivf^"J II Viens ici, l— Jj& - a.) ^ Pour nous entretiendrons moi et toi ^J, vjJtalj lil L j Jl*J) *^~>i \Q de nous. Si a voulu Dieu, ftwl «w» ^i \\ Il permettra à nous maître le monde [j—Jjo L-*jJJ) w>» u»*XftJ i v tzom^ gagnerons de science de aXôJ>& ^w» Et nous boirons de courant la sa- A^Xsr'î ^Cjlsr* -^> IjJwijj (A gesse, * Qui origine d'elle dans tête de vous vjs \*j) S~*u ^2, l^Loï j! (^ ie chéri. Mahomet . Demande grâce (à) Dieu ; *wî *a*Jlwl ,S& f* 2Ve e^f pas savant et ni érudit si ce A.*«l& "a j aJIc JL „»o U f( tî'<^ Dieu, *i)l ^H Qî« {lequel) à lui la dignité et sjX. — Ulj A-sr^l J ^J] ff 1* empire ; m Et lui sur toutes choses puissant, j— 3J3 £2». la*. J5 J^ ^a>j f|" \ô vous êtes le savant et le plus savant de notre siècle. — \\ S'il plaît à Dieu , — (V le maître de l'univers nous donnera les moyens de profiter de votre seience, — \h et de boire au ruisseau de sagesse, — \\ qui a sa source dans votre tête auguste. — f« Mahomet. Dieu te pardonne; — f\ il n'y a de savant et de docteur que Dieu, — ff à qui appartiennent la gloire et l'empire; — fp il est tout-puissant, — — 121 — Et vers lui le but; ^)^^' ^ j ff Et il sait quoi (est) dans les cieux Olj-^uJI ,3 ^J»\ ^^-*-^,j fô et la terre ; \j°^ 3 Et il sait quoi ils cachent les gens /«AJI l^-x-çs?, tt>] <^_ g \j*> t j> f^ Et quoi ils montrent ; 'JÏ.JJÏ. iP'J f^ £«t D/e« instruit avec l'intérieur jjXsoJj JdJJJ Uxs dJl jS> fA Z&y poitrines , Et quoi ils font les gens (il est) in- j^-^ /r»^' 'J***, tP' 3 H formé. Ali. Véritablement, maître de nous, \-i2y> ^s- , J& p\ £e savoir le parfait ne (il y a) ^àJ* ^t, à*_9 U J-«oJ) U*JJ p^ «fo/w lui doute ne est trouvé si ce àj W^**» ôIji Jj^ 21 Acs-j,* ta rc'e.y£ chez Dieu, louable et élevé ; ^J l*.> ^ M«ù lui le louable quand il créa ijy>£. uj ^ita??**^] jS> tJ AJj ff />èr ff Et enfants de lui enfants d'eux, ^aO-i^t ô^Sjtj pô Jusqu'à ce que d'eux s'élevèrent les 1 »-W I )j*Xh +fyj> £s>> f*\ savants , Qui avec écrits d'eux à l'heure ijt^J^^ tew) /^-^ ,it f" v (sont) existants chez nous. * uJ.i& Mahomet. Discours de toi véri- ^acst*^ vj^Va-îo ,*\^ f~A Iw savants à V heure avec écrits *__£*1Aj ' ^W f. tendon dans l'étude et la lecture, ^.'J^'J 1?*)^ <»3 ^f peine ils rencontrent gens au- *yj\ iy^> [}—'"? -**?. i /*-■*■> I fl jourd'hui, ils comprennent dis- M-*-^ I^^V, cowr-f d'eux. ff celui-ci enseigna ses enfants , — p* et ses enfants instruisirent les leurs, — P"t jusqu'à ce qu'il parut parmi eux des savants, — [*V qui existent encore parmi nous par leurs écrits. J— p\ Mahomet. Tu as rai- son : — X*\ les savants aujourd'hui existent par leurs e'crits parmi les hommes; — f ♦ mais, vu le peu de soin et d'attention que l'on donne à Pe'tude et à la lecture , — f\ on ne rencontre presque pas d'hommes qui comprennent leurs discours : — — 423 — Au. Comment ne ils comprennent pas ^t, jj*$w ^ s^-" '»J & ff discours d'eux, o maure de nous! b*^* b a£*-0 Parole d'eux ne (est) elle arabe'? ~-ij& ^a> U /%$^ ^P Mahomet. Quelques savants ont 1^— ^-i A— v»ji& «j 3 -*? ' "^^ f'f' écrit avec l'arabe, àwJ^xJb Et quelques- (uns) d'eux ont écrit v.*X-_^\)b Î^-ajO u^j fô ' f^J ô * Ali. Oh! ne je comptais lui pas - — il» <}k^X**t4a. 1-* ôb , ^J*e ô| ainsi. ) J — X.& Ali. Comment, on n'entend pas leurs discours, mon maître! — . ff ne sont-ils donc pas en arabe ? — ff" Mahomet. Quelques savants ont e'crit en arabe ; — f ô d'autres en grec ; — fl la plupart des autres ont e'crit — fV et e'crivent encore en latin aujourd'hui. — f A Ali-, Comment ! en- core aujourd'hui il y a des savants qui composent des livres? — f^ Ma- homet. — Oui, il y en a encore; — £♦ et ceux-là sont plus habiles que les anciens. — C\ Ali. — Oh ! je ne le croyais pas. 125. — 124 — DE LA LECTURE. L'élève doit connaître imperturbablement, avant d'entreprendre la lecture de la deuxième version, la transcription française et la prononciation de toutes les lettres arabes de la première version. (Voir du numéro 25 au numéro 55.) DES SYLLABES 1° Les syllabes sont simples ou composées. 2° Les syllabes simples sont dépourvues de tout signe. 3 a Les syllabes composées sont distinguées par le JoJJtJ ("), signe de redoublement 5 le Lj^ (°) ? signe de repos, ou indication de séparation; et le .jjLJ (* ), ou interposition de la lettre ( ». 4° Les mots dans la composition desquels il entre une des voyelles longues ) , j , ^, n'ont pas besoin d'explication : la division syllabique est la même qu'en français. — i2S — 5° Les mots de trois consonnes ne forment géné- ralement qu'une syllabe, en confondant Ye (muet) qui accompagne, comme en latin, la consonne finale, lorsque la deuxième de ces consonnes n'est pas surmontée d'un J — r ) .*^- > ? eoc > •' sène-deuque; SL kel-ma. 7° Et ceux de cinq en forment trois ; ex. : ï^sr^ djèm-dja-ma (crâne); J— &Là~c meu-chèt-meul (con- sistant. Remarque. Si les deux premières lettres des mots de cinq lettres sont féminines, ces mots ne forment ge'ne'ralement que deux syllabes ; ex. : J-^-w scne-bel (jacinthe); «-^**w* mès-trèh? vJlA — ±LJL chèch-mate (lieux d'aiiances). (Voir les numéros 28 et 29.) S'il se trouve une voyelle longue dans les trois dernières lettres des mots compose's de cinq lettres , ces mots ne contiennent géne'ralement que deux syllabes ; ex. : ^Lsr*-»' sène- à 'jaque. 126 EXERCICE GRAMMATICAL, * & hème. Souci (S. 7ïl.) *~2>; *fi ; j£j ; J^>. Soucieux , se ( adjectif) ^+** ; j£ ^ . Chagrin (s. m.) *c, pi. >*<*& ; X <*£. Chagrin, e (adjectif) { j^ ; J^; ^j-^; -J pi- ^^ Chagriné (Il a), j_)a> ; ^c ; ^«^ ; ^JjJ. Chagrine' ( Il s'est ) *<*èt; ^ô-m*sJ; ijV^-JÎ. Inquie'tude (s.f) j^xs* j XJL^o*. Inquiet, e (adjectif) j>\a. ; ^sr'; jj*fr» ; ^>U> ; ^Cx>. Inquiété (Il a) jj* ; £-sb ; £jli ; jji ; gJM ; ^tt; ^^ Inquiété (Il s'est) ■pjp*j&.$ ^jmSjzx* ; «-Us ; jSù\ \ * — î J — 5 î èd- deu-ni-a. Monde (j. w.) (univers) wO* Monde (la société humaine, les gens) /j*tt. Monde (multitude) J^* Il y a du monde J&£ •jfc'. Mondain, e (adjectif) JlJ^ ; ^IaO, — 127 — su—* — )i el-meu-rade. Volonté (s. m.) 5)j* ; jh\£> ; ^jojé ; fol.) ; i£x£*>» ; jUs».*. » 'jjjj-> ène-zou-rou-koume . Visité (Il a) y\ , futur jjj-l,> (Voir le verbe concave ^9^, au numéro 104.) Visite (s. f.) 'jV.j- Elle est venue nous visiter (j^>-? .5— *-*-?- O' ^ji a-ou-quate. Temps (^. 7?ï. ) (mesure delà durée des choses) v^J>j, pi. OlAàjt. De temps en temps O^ji O^l; O^î (J 22 -*?* Temps ( époque de temps déterminé) «o^j> pi. j ; j*J; J^; «^U; ^_?jt ; ex. : Qui honore son père s'honore *** » wo ' « »*o/ • nécessaire à nous nous élève- rons de cette l'affaire dans blancheur de figure. Que Dieu te comble d'honneur! »**£l$aj iPhté, *^» mot & mot * Dieu blanchira figure de toi. Honorable {adjectif) pj-&f jyj* 1 ; j^^ 3 ', j-ty; J-*^ J (J^* » ys-**' Deux honorables .jkj-C». Très-honorable fJ-£». 126. DES VERBES DÉRIVÉS. Outre le verbe primitif, les Arabes ont encore plusieurs verbes qui en dérivent; tels sont les verbes passifs , transitifs, réciproques, coopératifs et de désir. Leur nombre s'élève à treize formes, en y comprenant le verbe primitif. Les verbes dérivés se divisent en trois classes : ceux de la première ajoutent une lettre aux racines; ceux de la deuxième, deux ; et ceux de la troisième, trois, quatre, et quel- quefois même, six. En arabe vulgaire, on ne fait généralement usage, après la racine, que des 2 e , 5 e , 6 e , 7 e , 8 e et 10 e formes, aucun verbe ne peut les admettre toutes à la fois. •— 129 — TABLEAU DES CONJUGAISONS DÉRIVÉES. i re CLASSE. Qualité _ . u _ . _ , ... Participe Participe Pormei - des verbes. Parfa,t ' Futur - Impératif* ^ passif> s l re Actif. s *-"Lh" — ^ v ~ri/~'^ a ~^ V^""" * v Tj — ^° ^t^J"^* 2 e Transitif. . . w>j. &> vJ^aJ w^- — ^ ^^a— ^ v-^a— >» 3 e Réciproque. ^>y — ^ Ojl^a-^ ^J — "^ s t!J * i3 ~' s v T ^»L-î i^j—ia-j y^ — toi 's^jwja.* w^wia.-^ 2 e CLASSE. 5 e Passif. v^fc-^a„J v«^»-^aJL^ ^—U— *2a-J s_^ j._.*s^o v^j j_^a.^ ,6 e Coopératif. s^jL^aj ^jL^aXjj w^L^aV wJjL^su» w>»L^û^* 7 e Passif... (1) k-Ia*to) s^^-JLiaJ y^jjJA^a) v^^.ia^a* <^>j.».b*a,o 9 e (3) w> i— /toi v»^> k—^a-J v^a-J ..^toi w^_J w^» (J) Si la première lettre radicale d'un verbe est un ^j, ce ^ se con- fond par un techdid avec le ^ formatif ; èx. : y^ù , V forme j-^'» (2) Pour le changement du O servile en h t voir p. 134, lig. 3 et suiv. (3) La 9 e forme s'emploie pour les verbes qui désignent les couleurs, comme être noir, être jaune; ou les défauts personnels, comme €tre borgne , être aveugle > etc. — Le «verbe w^^ est inusité en arabe à la 9 e forme ; on ne l'indique que comme paradigme des verbes dont il est fait ici mention. 17 — 130 — 3 e CLASSE. Formes. JJ^,. Parfait. Futur. Impératif. ^J" Pa ^J e 10 e De désir.... «w^j-^a^-l s^>yià>.~*) ^_j ! ^_^ jAzZ.***» \^ m jy^d^*/» 11 e (1) \»^>U— ^s>l wJU-^aJ yoUsl 12 e s *? J )jy so ' v t^jj> - ^^ :3 m Sm r > )3y :c ' ^r > )3y^ af> y ^r > )^y :ao +C/3 13 e v-^jj— «2=>î s-^-^aJ w>jj— ^>l v^j^wia-^ ^JJ- TRADUCTION LITTÉRALE du parfait de chaque forme contenue dans le tableau précédent. l re forme, actif. Il a frappé. 2 e forme, transitif. Il a fait frapper. 3 e forme, réciproque. Il a frappé et a été frappé. 4 e forme, transitif. Il a fait frapper. 5 e forme, passif ou réfléchi. Il s'est trouvé frappé. 6 e forme, coopératif. Il s'est battu avec une autre personne. 7 e forme, passif. Il a été frappé. 8 e forme, passif ou réfléchi. Il s'est frappé. 9° forme (2). 10° forme, de désir. Il a voulu être frappé. 11 e forme (3). 12 e et 13° formes (4). (1) Les 11 e , 12° et 13 e formes du verbe ^j** sont inusitées en arabe. (2) Voyez la note (2) de la page 129. (3) La 11 e forme répond à la 9 e , en ajoutant à la signification de cette dernière une idée d'intensité. (4) Les 4 2 e et 15° formes, peu usitées, ajoutent de l'intensité on de — 451 — VERBE PASSIF. 1° Le verbe passif ou réfléchi (5 e forme) se forme du verbe actif (l re forme), en mettant un O de- vant le verbe primitif, et en plaçant un " sur l'avant- dernière radicale; ex. : ^^>y& il a frappé, ^^>j^ -J /^&***» il s'est frappé ou il a été frappé; ~.j\ il a marié, ~*j,y il s'est marié ou il a été marié ; *Jà3 il a coupé, ajû&i il s'est coupé ou il a été coupé. 2° Le verbe passif {7 e forme) se forme en plaçant devant le verbe primitif un 1 suivi d'un . j ex. : Uj^ il a frappé, v^^a>] il a été frappé 5 j^oj il a aidé, j^oi) il a été aidé. 3° Le verbe passif ou réfléchi (8 e forme) se forme en mettant devant le verbe primitif un ), et en in- tercalant un O après la première radicale; ex. : J&21 il a secouru ; y^Lï\ il a été secouru ou il s'est l'énergie à la signification primitive ; ex. : ^*£*»> être raboteux, 12 e forme : ô&jLà.) être très-raboteux; .Lie être adhérent, 13 e forme : ij^ être très-attaché. ^- 132 — secouru; *~ô^ il a réuni ou rassemblé, * KM il a frappé , ^^j~>^> il a fait frapper; »ij-^ il a été triste ou il s'est attristé 3 .ja. il a rendu triste. 5° Le verbe transitif (4 e forme) se forme en mettant un i devant la racine; ex. : ^^y^>) il a fait frapper; • JaJ il a attristé ou il a rendu triste. VERBE RÉCIPROQUE. 6° Le fer&e réciproque (3 e forme) se forme du verbe primitif, dont il a ordinairement le même sens, en intercalant un 1 après la première radicale ; ex. : s^^jL^ il a battu et a été battu; vw^Us JoJ jj&c* Zeïd a battu Àmrou, qui l'a ensuite battu à son tour; W.U5 ^Jj j^sc- Amrou et Zeïd se sont battus tour à tour. Remarque. Avce la 5 e forme, on ne doit pas employer de proposition pour exprimer le rapport du verbe avec son complément; ex.: i.^0 il — 135 — lui a écrit; au lieu qu'à la l re forme on dit avec le J, signe du datif, &j servile se change tour à tour en )o ou en ï 9 selon la lettre qui le précède. 11 se change en L, lorsque la première radicale est l'une des lettres ^>, >^>, ■b, ±> ; ex. : xAz^o) pour x^Uo) il a été teint ; *Jh*A pour ^^1 il a été enflammé; ^L) pour a^lLi il a été imprimé; *lb] pour ,*0?! il a été vexé. Le O^ servile se change en ^ , quand la première radicale est l'une des consonnes ^, 3, i; ex. : u Si pour wJoi il a été repoussé; *-j il pour .A-JOi il s'est ressouvenu; L V£j' pour , y*L>' il a été sujet à tomber. On peut dire aussi £ ï'yi et , êJii. Il arrive aussi que ce même C^ change la première radicale en un vO, lorsque cette radicale est l'une des letttres Ml i, w», jj ^5; ea?. : Jdr^ pour Jdr*il il a com- WV ^ £ w mencé; o^i pour sj^ji il a été affermi; ♦s-M pour ys-ji il a fait boire une médecine; j^oi pour wvvJôi il a joué aux dés. — 135>- On voit peut-être avec quelque étonnement que ce dernier mot n'a point une signification passive, quoiqu'il en ait la forme. Il arrive souvent que ces de'rive's ont une signification tout oppose'e à celle qu'on croirait leur être propre. Sans cette exception, le dictionnaire n'aurait besoin que de marquer le verbe primitif. ij * — 3 — %** — ! nès-mâ-ou. s Entendu (Il a), ouï *.+~>. Entendu (Il a), compris *^. Entendement (s. m.) * l— ^ hha-dja. Chose (s. m.) Sa. la», *a»W, pi. CiWW; J^ 9 pi. ^\L et Wwî ; C H À)w*j jj>], pi. \j*h -X— <> — ? feume-koume. \ s Jv* r Bouche a? 9 pi. >!j3l, A*3, A^l, Jjtjôl, O^î. Berbère : ^A Bouche (d'un fleuve) V, pi. fW-J] ; j^f • Bouchée {s. f.) *À*à), pi. sJ^UâJ, *â) ; **^. I a>L«L-3j_& arf-na-ha. Su (lia) ,jj*i |*1». — 136 — ^ 30 lè-kine. Mais ijâ-, ijiïji Jf ; L^lj; ^i-C; L*l ; ^£J ; ^^!, - j ^-^ mes-ser-rehh ou em-ser-rehh, Libre (adjectif) ^y*** ; >»•• Berbère : à* jl*i ; p jb<< Librement (adverbe) ~]j+«i. ] Jk A—S ZieAida . Ainsi liii; tôf; ^5, ^£j ; IJjU. Ainsi que ^^f ; ^S\ Uj ■; Uli». I !ô 5 lèm-ma* Quand (adverbe) UJ ; U ; 15 1; ^'^ ; (^/~=^ Quand? vJU*j ^t; U»l; ISI; J^»t : . ^wtl ^ bâche* O. >> Pour (afin que, afin de) ^»u ; J.^. Pour (à cause de) J.=o ^ ; Jo 4 37 — ^S v- — jjj ' m a-na ow a-i-ak. v^îlJtj U! moi et toi, ôLjÎj oJÎ toi et lui, ^^Jj j* lui et toi, aMjÎj UaJ nous et vous, /* a V. -3 C^ vous et eux > r •• -5 f* eux et vous. DES PRONOMS PERSONNELS LIÉS PAR LA CONJONCTION ET. J27 Lorsqu'un verbe régit deux pronoms , comme : Àhhmed le lui prêta , on place, en arabe, d'abord l'affixe, qui exprime le régime direct; et le régime indirect vient ensuite : àj àAX~> Ju^aj, mot à mot : Ahhmed prêta lui à lui. <- +»>u ra-si (l). Tête {s./.) fj*^, pi. (j^-ij, ^jjj, ^L-*^, fj»^. Ber- bère : ^g^î , pi. ^jHJJ^- Tête , suscription d'un e'crit ^ [y* . Tête (Coup àe)l*j£jS. Berbère: ^^M, pi. j^jfcsj.t. ^\ ine. Si {conjonction) jl; tM ; ^J ; J ; jj^jî; jK' lit. (4) Le substantif /ete est féminin en français, et masculin en arabe. /Jj 18 — 138 — 1° La conjonction .1 n'est employée que dans cette phrase : &Jul p uX> ,1. 2° Les deux conjonctions lil et l% y£jJ ne s'em- ploient pas indifféremment. On fait usage de la con- jonction îil lorsqu'il s'agit d'une action condition- nelle future: ex. : >*X-5 w^-sr* s y ►£*> <^^s^ lil s Aj — 1> /j^o Si tu veux boire, je t'apporterai un verre, de vin m ,Dj.-J s'emploie lorsqu'on veut exprimer une action conditionnelle dans un temps passé; ex. : iï\à ^3 Jws.j .0 J Si je l'avais trouvé, je l'aurais dit. 3° Si (autant) , suivi de que, se rend par \ ^Jslà. ; J^jC ; foM; Liu^. Volonté ( Acte de dernière ) •v^,'. Volontiers w^aL ; J-^ j sS"J v ->" £ ' ^" Désiré ( Tl a ), voir page 70. I JjjUlj i-què-deur-na. Pu (Il a) »^; f^ ; *•- « ; . jJL> l-.*. A Alger, on emploie très-souvent Jsr 5 : ^£» /*2r A "' ^. Le verbe « J3 peut être rendu par le verbe permettre. Pouvoir {s. m.) a\ ji ; • \^ ; jlgsJ ; >^'- Permis, e {adjectif) i?sr* ; rr^J*"" • Permission (s./.) ^jj**J ; p! ; jï.J^ '■> \y*»^ ; f^-». s^; reubb. Maître (de l'univers) , Dieu, voir page 56, 140 ij i j^JuJ neu-cheur-bou . j Bu (lia) v^j-i. Berbère: £**!. Il a donné à boire ^^**» ; ^ ; e#. * Donne-moi à boire ^ÂJL«! ; fais boire mon cheval ,>&U/» ^*J) qSUo) ; donne-moi un peu d'eau à boire s^jtJ *UJ! h^t, ^Lvla-c! ; je bois à ta santé v^X;-9 A-f^"*; moi à la tienne vjX^s j. Boisson (s.f.) w^£> ; * i .J~'' ^Ç)\ s-* meu-dja-ri. S Ô>A> Mil Courant (s. m.) ^V*; v*£jV- Course (s. f.) ^Sy^-' Couru (Il a) ^$j^, futur: J^ys*. ; J^ï J^j- A, a Csr ) èle-hhik-ma . Sagesse (s./.) 'L&s. ; Ji& ; *il^ ; L-LS. Sage (adjectif) J-JI& ; ^J'li> ; *a£n ; ^J»U> ; (j^^ . Berbère; vmXasu^w , pi. ,,j.,«*J-axlw, ^j.*4»\li*l*i. . Sage-femme [s. f.) A-LU, pi. Jjty; à-L-jU; Lii. .1 £. \^A a-seul-ha. Origine (s. f) J^l, pi. Jj-^î ; kj/j v^i*. Original , e (adjectif) J"- 5 '- - 441 — j , h *-wvw) es-teu-grè-feur j- .x3 Fait grâce (Il a), pardonné, gracié y£ ; ^ ; ^ ; ^ac ; e.r. : Par- donne-moi, monsieur ,j£Jju« b J ^y"*'' Fais-moi la grâce de venir avec moi ^*^» TAJ* c^ «J a ^ # Demandé grâce (Il a) ys*-À'*oi (demande grâce), 10 e forme. Rendu grâces (Il a) ~\*s=s. ; j^t> ; ex. : Je te rends grâces ôAjï jJS \jJ\^, mieux: sjjy^ j-^-% > m °t à mot: Dieu (sous-entendu) augmen- tera ton bien. Grâce, faveur (s. f.) ^l*i! ; 1**J ; L»t^ ; J-jo9 ; *xi, pi. >Ui! ; JljUc. Grâce, agrément { ^yy^^ ; e.r, ; Grâce oh grâces à Dieu &1)> •. — >-t ; *i)l j — CiJI, mieux: ôl) J^s^t. Gracieux , se ( adjectif) ^_p J>jb ; «^^U ; . ^jJJ ; y.cs» ; J^r*?" » s-^js^ 9 ; J^Âs^ Plus gracieux J-*9>î. Gracieusement ( adverbe ) A— 3 ÎJaJ b . Pardon (j. m.) ~U~* ; j&£ ; ï^ftc. Pardon! J ^o~>. Pardon divin 'Slî t7-fa. Si ce n'est, sinon ^1 ; » — xè ^j-». èl-meu-djède. /* Joa /♦•**> 1 Dignité (j./.) A=^ ; J^ ; «^j^ ; * — *V {dja-hète) ■> 3L-*ljf; — 142 — Digne {adjectif) Ja>! \ JaI^*» ; ^sr***' \ ^ Digne (Il a e'té) J.a>wJ ; iwA&yuJ ; .isr^î. v^>- — 1— <> — J] èl-meu-lèke. Empire (j. th.), royaume, royauté ^LL, umJuI , pi. d^L; LCU^ Empire î— Jj,> ; l — s;Y"**. que-dire. Puissant, e (adj '.) *-) >X9 ; OU; A*-=^ ; J— aI^ ; j-lj^ Puissance (s. f.) , pouvoir, force »w\9; ».J3; »j5; S^. Puissance, santé à — Œf°. Tout-puissant (««(/. *».) •— jA9 ^»1 Js vj^- ,L_£* >*. LJ] en-ni-chane. u k_S J^» -vw 1 But (Un) (s. m.) *l™i ; jULJ ; 3ow, pi. J>j Jcv ; £^l; ^«^ ; >îj^» ; a.aJ ; «Vaiu, pi. J.^5^ ; eje. • Elle a atteint son but Uo!^ v^à^r , _ -s — wJi es-smou-ale. Ciel (j. m.) *L~», pi. OÎj et oijU~>. Berbère : l-Âil ; ^-Li. Ciel (le monde) dk , pi. J^si; aU. Ciel (paradis) A.jçs.. Céleste (ad?/.) J^j -*« et ^£jU*J. , — 145 — ^^ èl-ar-dhe. Terre (s.f.) (le globe terrestre, éle'ment composé de terre et d'eau, sol) jj^ji. Sous terre ^. Dieu créa le ciel et la terre ^joysTj U*J) *uî ^J^. Terre (en parlant des diverses natures de terre) ^jay , pi. r-^oiy ; w>y. Terre fertile X-^*^ O^j'- Terre stérile V\sU ^yy. Terre à potier, terre cuite dont on fait les vases j^ 9 - De la terre, de la poussière s^jijj.. 11 prit un peu de terre dans sa main ôJj ,J2, v— j)Jj 1 — i^L J^Ll. Us transportaient la terre dans des paniers ^^^ v j>c iwiLui *?"M£- J eter de la terre sur un mort jlat Terre (sépulture) v^> L_j , ^jC*-*j e.x\ : Que la terre lui soit légère Terre (contrée, domaine, fonds) ^Py , pi- ^*U) j-f. Terre (bord de la mer, continent) jJ ; '; £j-$\ pi. ^U-a-T et /»b-J '. Terrain {s. m.), (espace de terre, sa qualité) rP\\, pi. .ç^U ; ^-fr* 9 » Reconnaître le terrain ^^® i~3o. Disputer le terrain, l'avantage fj^j (J°J ' f^ w ^' Reconnaître le terrain , les personnes dont le succès dépend ^» — *•> Être sur son terrain, parler de ce qu'on sait bien à — Â-9 ^J, JS. Gagner du terrain , avancer peu à peu vers le succès >» J.-9 ; aJ&JÎ. Terrasse {s.f.) (levée de terre) c^M ^ j-^ ; à-*j-j. Terrasse (toit en plate-forme) ^^?, pi. ^ko ; J 2 **, pi. *r?-k~>. Terrasser (?/. a.) (mettre de la terre derrière un mur pour le fortifier) Terrasser, jeter par force à terre ^yf J& ^*j* Terrasser {au fi g.) (consterner, faire perdre courage) i^Sj^S; i»aOÎ. Terrasser (oter les forces, accabler) tpjJ ; destruction (de) la force ^ Jj&. Terrassier (s. m.) homme qui travaille à la terre ^j ô> .y* £.!>'. — 145 — U * — ^-rST'» i-chreub-bi-ou . >. Cacher ^-f^? futur : | ç-j== : m ; wfcà* ; Ls=LÎ ; j>-X- ; IJâc ; Lsy, Ber- bère : ^— A***. Cacher (Se) ^-f^? futur : ..^,- 5 . ; LaséM; ^-^sr J ; Ja) ; e#. .• Je ne me cache de personne /-»UÎ J ^ --ai-* ^U. ,^1 .LJ] en-nas. ( Le /vo se prononce comme IV de savoir. ) Gens , hommes /j*>^~ } ; fj- 9 ; e#. : La plupart des gens disent JU Homme J-^-» , pi. J Vj et J-^Vj ; j£* -> pl« t^^M^ ; f^ t-j^ , P*' (^ ^ et cflï*4v ; (J^'> Pi* U^ et ^W- Berbère : -^lj et w\— ; v^ j; \fo\ ctjJl, pi. jj^l; jH>'> P L tfj^JÏS ^°^> et ^^1. Homme respectable Jr-~V^. Homme (Jeune) v^>u£.. Les hommes, le monde , woLj. Les hommes, la multitude ^^^ ; ex < •' II. y a du monde ^l& ..«IT. I ■ « \y ljjr-? t i-our-ri-ou. Montrer j£ , futur : ^J^, ; Jgl ; ^t; ^t; ^ ; c #, : Montre-moi le chemin ^3?,^-»» ^J yjnj. 19 — 146 — Montrer, enseigner *— Le. Montre (s./.) X-&U., pi. fâij*»; £-Kv»; aJIC; e^. .• As-tu une montre? à&lw ^ jjj&. J'ai une montre, mais elle ne va pas &&lw ^Jûs jl aLiJ — j bé-da-chreul. Intérieur (j. m.) J. — sSJ.5; L-^j milieu; w*._Ls cœur; ^-Jslj, pi. ^t^ ; Oti. Intérieur, e (adj.) J.-à.b; jUu-j; ^jÎj^. Intérieurement ( adverbe) J.J..U*** ; jp$d*l ; ^ \jz*\. Entrée {s. f.) J^^- Entrer (v. n.) J.=L,3. Berbère : »*~S . Entrer (Il a fait) JfOt Ji es-seu-dour . JJ U^L /S jrf r Poitrine (s. f.) j^^>, pi. jj^^>. * ^ K-^L chreu-bi-re. Informer (?/. a.)' avertir j.-^. ; J.& ; | ^ ; j^^ ; ^*~* ; Jst. Information {s. f.) , avertissement jUrLl. J -Uol èl-ka-mèl. Parfait, e (adj.), entier, ère J^o; J-ô-j I ; -*V$ f^î > Douter (?;. w. ) ^^.; <^i.—£» ; v-^N ; w>u\î; ex. ; Ne doute pas de mes paroles ^•«w ^j^ viiJlj ^ d, . J ajj i-ou-djè-de. Trouver (v. a.) (se trouver à un rendez-vous) %Xa>j ; U3 , futur o. — Â-Lj ; j._A_a. ; w>l— «o rencontrer ; ex. .* Je ne l'ai pas trouvé £>-£* a-£jJLÎ \~fi. Il ne l'a pas trouvé ^-~ t ^^^, *-•• Pourquoi te trouves-tu ici? I — *-» sJ^J.-a.j vJU-ii #iiL&l. Comment trouves-tu cela? I*xa> ^»^y s_» ~r • &_J\ s — y^ seub-hhan-ou. Louange {s. f.) ^lae***-; louange à lui wlsr^. Cette dernière locution s'emploie adverbialement, en parlant de Dieu. Louable (adjectif) «A**a* ; ^,^ fi - A.C — 148 — 3 \ — *J* ta-â-la. Elevé, magnanime, suprême (en parlant de Dieu) ^J'^, mot à mot: qu'il soit exalte'! ex. : Dieu suprême ,J^-*J *J3t. — a.- x3j. Berbère : Élever (lst. Élever (donner de l'éducation) ^-ôj ; ^31. Élever (un enfant, le nourrir) ^— )j ; w^j. Élever (S'), en parlant des astres *. — 1—1> ; ^— ^JLj . Élevé, e (adj.), haussé, e ^^ ; ?^y '■> fcfejj S o • Bien élevé , qui a reçu une bonne éducation v OU*. Mal élevé, qui a reçu une mauvaise éducation wOl — ^-* j- Être élevé en dignité i—awlO ^j^S- Élévation (s. /.), action d'élever *&«*, à&ls^ ; ^^ ; *aaûJ ; v^. a X— d. chreu-lè-que . Créer (?;. a.) ^ik; I^J ; ^-j'- Créateur (*. m.) ^ — 3 Là. ; ^jU ; ^ — Jw>. Création (•*./".) A — ôiâ. ; A— i-Jlâ. ; (J) * Créature (s./.) L-IaU, pi. ^j->^± ; *— ^ , pi- l— ^ -»^i a-dè-me. Adam (n. pr.) ^t; ^1 5 ^—^11.^1; — 149 — j—jj zi-i-ne et zet-i-e-ne. Orner (v. a.) ,j. — i\ ; ^Ju — 9ji ; ex. : Nous avons orné notre maison l j.ta \ — LààjT. Ornement (s. m.) \ — Ojf Décorer (v. a.) ^> — s jJ, Décoration (s. f.) 1 — .o j ; 1 — *)&& ; à — /»-L. J., L_ g â-queu-le. Esprit (j< m.) J— i-o , pi. J^-J-c ; ^jj , pi. ~îj,ji ; ^-AJ ; Jb; f— *? ; ^— & ; a— ^. Esprit {ingenium) J^ ; {mens) Jb } (spiritus) ~j». Spirituel, le {adjectif) Jic ; ^^jj. à, — -J>j— *_m J>f' ^^-' bo. Cliacun les connaît bien ^aU f&!j*l> W ^'J wP* Je ne la connais pas i J^> ^ j*- 3 b. s i^j l a-ou-lad-ou . Enfant {subst. des deux genres) S)j (Juî^ pî. i^ji. Berbère : ji^l. — 450 — Enfanter (v. a.) J.)j. Elle est accouchée Oa)j. Enfance (s. f.) jx*o, oppose' à^-^, l'âge viril; *jLo ; AjJytt. Enfanté, e (adj. part.) $J>y>. Enfantement {s, m.), accouchement $£j ; jJy» ; 3%» ; jJy. Ber- bère : jjul. Douleurs de l'accouchement ^lt ; ex. : Elle a ressenti les douleurs de l'enfantement rUL)! Ui.â.t. ^ ;«La^ hhat-ta. Jusque , jusques , jusqu'à (prép.) -_;=s. ; J » ; J.sr'. Jusqu'à ce que ^ ; U J§^ J. & ; ^| J t ; Jb Jt ; U ^ ; J 1 J^; ^' J^; j 1 g^i J 1 ? J^f- Jusques à quand? J& J I ; >jJ f^ o Jusqu'à présent vJU_9y)ÂJ) ^^, prononcez hhatta delouoqte, pour v^JI lia Jt Jk; ^^ Jh JVT Jl; çl). Jusqu'ici u$J l5^ P our ^ O ^J*^ ' **J-^ ^^ . £#. .• Ne t'en vas pas jusqu'à ce que je te le dise ^ — z>> fjj^ ^ ^13 JjyL>. On a tout tué jusqu'aux femmes et aux enfants J.-.XJ1 l^-k-9 SÛjùTj Aj~*\}\ ^^-. Jusqu'à demain ljA& J î , 1 As ^J I , tj-Sy ^ '. Jusqu'à la mort OjJt ç't. Jusqu'à la fin du monde jy>JJ) jà») ^Jl. L *_l_b theu-lâ-ou. (Voir le mot JW, page 148.) — 151 — . — ^j^j^c mou-djou-di-ne. Trouvé (Être) (v. p.) (au lieu d'Exister) J^-j ; Ià3 ; ,Ju ; v^l^s ; H?-. Trouver (Se) (v. réfl.) Dans le sens de l'exemple suivant, se rend par J.Aû.a. ; ex. : Comment se fait-il que tu te trouves ici? Ua sJuLa-^ ^p-ff ' > Remarque. Nous avons rendu ^^> par existants, en sous-enten- dant le verbe être; nous avons traduit, comme Savary, sont existants, au lieu de sont trouvés. Les Arabes rendent souvent le participe passe' par le participe pre'sent. Exister (v. n.) *^a.j. Existant, e (adj.) 3ysr°. Existence (s. f.) ^j^-j ; iA*- ; ex > •* L'existence est un fardeau pe- sant pour les malheureux ^jfrojS*'*'] ^J& A-Xi_J tïjJ jS> Ju***)]. ,* k — j bi-ne. Entre (prép.) #^-£-f ; &\ — **-£? Berbère : jl-Ç^=>; .L.£^==>; «r. : Entre nous , etc. I — ÛJ . ■> V ^-JL^ 2 1 èl-adj-teu-ha-de . Effort (s. m*) ûl^l; ^L$a> ; ps* ; J^av, pi. ïj&* \ ex.: Faire tous ses efforts ô^I$*£v) f-?*^. *»XâJ. ^ Efforcer (S') [y. réfl.) J^=J ; J^. ïs _jl j-^Jl èl-ème-ba-la. Attention (-'ï. /.) «ta ; JIj ; L:^i ; cXrij •'•; xSli — 152 — Attention ( Il a fait ) Jl> ï\ , mot à mot : II a rendu attention; ex. : Prends garde ^*i)l> 5». — vj^^aj ; U>o. Être digne d'attention J.aUwl JUI jjtaj ; £•*• •• Ce discours mérite attention J. — a>Uwî jjJ.)) )^s> JUI ^. ,woj*X_J] èd-dreus. Étude 0./.) (j-^;^^ 8 - Étudier (v. «.) tr>\^ > »J^->. — On peut se servir aussi de la péri- phrase : Ju Les. , mot à mot : Appliquer son esprit ; ex. : ^\^ J-^ ' ( *_L*JLJ j-JLTI ^)b isr' ). Étudiant (j. 7«.) wJlL; J-& wJlL ; A^b* , pi. *\y-«» ^JJ-**^. Étudiants (Le corps des) £ — JJs. ,~ a — ïi at-beus. A peine (co/y. ac?f . ) .p^'t ; ex. : à_*lc '^r-;V. O a charge) '«LLssr 1 (respirer) ^m_sJ.-X.j rpu vJU-S^-Ji ô*\X& ^*» — M II a tant d'affaires, qu'il a à peine le temps de respirer. — A peine se rend encore par U (J^_J)j L» à peine je, tu {masc.^; U ^._XÎ)\ U à peine tu (fé?n.); U Ji; U à peine il ; U «J^JÎj U à peine elle; U \Sj\ U à peine nous; U jj-iJj b à peine vous ; U l^J ij U à peine ils , elles ; ex. : A peine avais-je frappé, qu'il se sauva vJU^a jS> j ,>.! vJUju.^ U CU'', U. Peine {s. f.), punition wA — ko ; IL^At ; *.jyb , pi. ol-Jjto; v >1 j* , pi. sJlAj!J\c; ï^toli^', k^^j'; v^Oli'; î}^; ^V=^. Peine, chagrin ^j-^ ; f£ , pi. *j+6 ; £*& ; J» ; j$$ ; Vjwi ; £J\A-*i. — 153 — Peine , misère , embarras /jJ-J ; \Jit, ; J.-J j ; 'ijà3 \ "Ls*k& . Peine, difficulté, désagrément 'à-J^x^ ; ex. : II a été difficile pour nous d'être payés U^^ld* ^J*\3 j-**£ Ua1& w%x^. u 3 jLJo î'e £- la-qui-ou , Rencontrer ( Se) (>. réfl.) }&> '; J-JVJU»*. Rencontrer («;. a.) J>3 ; JJ ^s ; J*- 9 ' ; j— ^ ; /r^« Rencontre (s. f.) * — LjUu ; ex. : Aller à la rencontre rpy^ .$'**'* * Ils sont allés a sa rencontre àxL'X» 1^x3*3^ — On dit aussi àn9*y L^^ et a^UU [ja^p*. Comprendre (v,a.) *£3; Îj3; Jvô»i; a.*** ; J.«); .klzM ; ^ jia3 ; Compris, e {adjectif), entendu £$$&•• Compris, contenu JcLO; J-^Xiw» ; ex. : La vente, y compris le bénéfice, ne monte qu'à mille dinars ^4^^. ^ w^***^ ' ^-^'^ /*"tr' Compréhension {s. f.) à-^3, V'- Quelque [cidj.) { ja%i , pi. ^l*)'. 20 — 154 — j iJoU bel-krik-ke. Grec {s. m.) oLj^é»; ^j et ^— j>jj , pi. ^ ; ^^-Jlijj», pi. Grecs (Les), la nation grecque fjj-''» Grec (de religion grecque) ^-CL», pi. 1-SX» ; e.r. : Il a embrassé la religion grecque v^L_J^.!). Grèce (nom pr. f.) *&jj'1 fj^ JcJLà» • ^U^jJ ! jJb. ^ j [»-2^i èl-a-chri-ne . Dernier (adjectif), autre j..â.) , pi. .^-JpJ et j^t^l ; ^^U ; ^.^ , pï. j^i*. L'un et l'autre *a> ,^_*ÂJ>Î. Dernièrement (adv.) *_d*2) *o ; ^lijj. a-ke- tseur-hou-me . La plupart (j. /.), plus j-L^- j^lf^f ^Ac ; jJi^^T »Ji ; e*. ; La plupart des hommes \r^ I JH^-r ' ; //^ ' /^° j— i-> a . MjL~o ma-zè-le. Encore (adv.) Jlj U (mot à mot : \\ n'a cessé); J>j ; >Uf ; l; UT ; l^ajj ; wol ; £&L*»3 ; ^j. Il est encore debout ois Jl\l^. Tu es encore couché! ~^u A-cLJ vJU-Ji. Vous n'êtes pas encore partis! ç~> [y» 5 ^ ••» A&wJ ; ^^ |^*»*fiO \a L*»J. — 155 — > — aJJ U bèl-le-ti-ni . ^ J^ *wl Latin (j. w.) ^^ ; ^*Ja; ^-^a1^. ij 2 ^-^ L r l . i-sèn-fou. Composer (v. «. ) ,^y^o ; v— 9— ; k ^M ; y^j; {$>y° ; /*^. Compositeur (.?. //?. ) ^^La* ;• s^^- 9 - Composition (j. f.) ^$*X*è)\ ^-^jfy j L ».a)u; l£jî; lajUa^. à — -jj m/t. Oui (^ar/. affirm.) à-J t ; *xj ; ^£Î ; **i ^£Î • ij-jj ; *jJ t j ôjjl. En Syrie : J.f. Oui, c'est mon ami ^-a^w^v ^a> (a* j ) **»• * L-^i èch-teur. Habile (adjectif) jAs\t , pi. jUa-i; [j^ ; p-k* j .jpW ; J-?^ ; Jlc; jJ»U, pi. ^ »JÏ)L> ; JjU**^. Habile, adroit, subtil ^^-A-fiâ. ; v^U ; ^~bU>, pi. ^—J^Islw et j\lt; ^ï, pi. j^-U&S; ^£9, pi. ^v^ et U^3; ^jU»: J^v. Habileté (j. /.) SLi^Xa*. ; Us ; LJb là ; s A^ . Adresse (s.f.), dextérité , subtilité £-id • L»W ; aAJLi, ; V 9 ***- Adresse , ruse Oac*. ; \XS. Adresse d'une lettre m'^ ; 3L«jL ; ,j^« : y. 156 Adresser (v. a.) J-^l; -V-ij ; ^J.» ; J^-^ ; e*. : Ce discours s'adresse à vous A) /r 3 ^ f-*^JI \Sj», Adresse' (II a) la parole wJacL. DES DEGRÉS DE COMPARAISON. 129, *° Les adjectifs ont trois degrés de comparaison, qui sont le positif \ le comparatif, et le superlatif. 2° L'adjectif est au positif ', lorsqu'il exprime une qualité simple, comme : Dieu est grand j^p ^. 3° L'adjectif est au comparatif, lorsqu'il exprime la qualité d'un objet comparé; ex. : Dieu est plus grand j-^> 1 &iJ* 4° L'adjectif est au superlatif, lorsqu'il exprime un très-haut degré, ou le plus haut degré; ex. : Dieu est le plus grand Joai ôJui, mieux : j-£\ fcJJl. (Voir ci-après, i0°.) 5° Le comparatif se forme du positif, l°en pla- çant un 1 devant ce dernier; 2° en rejetant le ^C, avant-dernière radicale. On écrit alors, à volonté, sur la première radicale un à-«j^. ? et sur celle du milieu un k^x-'O ; ex, : — 157 — POSITIF. COMPARATIF. ^y — ***-=* Bon. 1* — **»^i Meilleur. ^ — *-*-^> Petit. j. i-^l Plus petit. j y^S Grand. j «S) Plus grand. y.*«o. Cher, aimé. w. — ^1 Plus cher, plus aimé. 6° Les adjectifs dont Pavant-dernière radicale n'est point un ^jj expriment généralement leur comparatif par le positif suivi de X& ; ex. : Ce cadi est plus savant que celui-ci X& *jU ç^Uui ilxss> )ù&. Cette fille est plus jolie que la sienne o-^yi *^ 7° Remarque. Les trois adjectifs meilleur, moindre, et pire, se rendent en arabe, le premier par ^voJ ou j — \fL;^ le deuxième par ^j. — ?i ou *_ x*e\ , et le troisième par -<*?\ ou JùL 8° Il y a deux sortes de superlatifs : l'un absolu, il marque un très-haut degré, sans comparaison; il s'exprime en français par très, fort, bien, que l'on rend en arabe par ^^1 $U (beaucoup), placé après l'adjectif au positif; ex. : q 91 HH J tr^ (grand beaucoup), très-grand! — 158 — 9° L'autre relatif, il marque le plus haut degré avec comparaison. Il se forme du comparatif auquel on ajoute l'article -Ji; ex. : j-^\ (plus grand) fait au superlatif yS x\ le plus grand. 10° Lorsque l'adjectif au superlatif se trouve isolé, ou en régime, ou suivi d'un objet de compa- raison , il ne prend point l'article et se rend par le comparatif; ex. : Dieu est le plus savant j-£\ ^3k Le meilleur des hommes ^Uji ^ ^1. 11° De 5 des se rendent indifféremment par ^> ; w v 1 2° Quelques adjectifs expriment* leur superlatif par le positif, précédé de l'article jl; ex. : Ce juif est le plus riche des habitants d'Alger O? ^fcr i '^ 13° Le comparatif et le superlatif sont invaria- bles; ex. : Mohammed est plus grand que David ~J ^T* J~^ *^' Fathma est plus grand (grande) queMouni ç->j<* ^ j -y ' ^sbta. Le jardin le plus grand *-.oi] uU^j. Les jardins le plus grand (les pins grands) r -o 11 oU^srl! 159 — .jjUui èl-queu-di-mou-ne . Ancien (s. m.) *> ji , pi. ^^.i ji , KKr ^ et ^-^ ; lJK^» pi* l-***. Ancien (Plus) (corn p.) J}-^\ (Voir le n° d29 , 5°). Ancienne ( adj. fém. ) a_*j J£ 9 ' ; j;\ G. DE LA GUERRE. Affût de canon (j. m.) Ihiji; ^._3 -X^.J î . Lçw . 130. Avancé (Il s'est) vers, contre J.& ,»*xàj'. Avancer (Il a fait) (v. a.) >J._5. Bataillon carré {s. m.) jjAh ^ pi . j-^ y» . Baudrier ($. m.) s ^.wjj «AJo ; IjLLâ.,* ; &.w) 1 A-JU.^ ; a.^.,^2.* ; Caisson, (.?. m.) fourgon £—k> J ; à-ju^s. Capitaine (>* m.) jUaJ; ^Jj , J»fc&J et ^ j , pi ^r^ ; Uî, pi. w>ijcl; ajU. Capitaine de vaisseau j«aJj ; lULs, pi. ^Lu3. — 160 — Capitaine de voleurs L*Kœ^I ,j~J2. Ceindre (v. a.) ^— ^ ; j — *\ ; i-aJ; la-^. — Environner » ta , futur : , j JJ . Ceinture (^. /.) *\'j&- , pi. ^a. ; »o\ , pi. ^uj. En Syrie : XJLhi,» , pi. \ÀhXA ; lôN^O» , pi. L-)\S. Ceinture de femme O^à. , pi. ^^=m ; f)^- Ceinture à mettre de l'argent j-*£ , pi. Oj^S . Ceinturon (/. m.) wAa*JÎ ,»i^a> ; ^lûi ; aj^w. (V. Baudrier.) Colonel {s. m.) ( ç^>b ^J^b ; TjkjI »^5' ; <^-l? ^-^Vr? ; .£~'^ J cirô" 5 ■ Commandant (s. m.) iX-JU; ^-c); pi. ot^^t et w>tjil ; ,»3JU; Commandant d'un fort «\jt$ :, .Lj Us . Commandant d'une ville /S\^ . Ge'néral (Un) (s. //?.) Jj^-Âa ; pi. LjJl^a. ; jî/^J Lél $ wM^ > pi. ^tjr*. Général d'armée ^x~*xJi j.^) , ^jU ,j*~ , ^s, ty*\\ , Ici , JW^ , Général en chef * — x*«c ^j w? /r>u. Général d'artillerie c—srt^ /£>u. Grade (j. m.) l-*>j*; ^\ ; ï-?^* pl« vJL>laO; C^J" ' ^^ a ^*- Gradé, e (««?/.) fj^-*- Lieutenant ($. iw.), vice- commandant , i-û-JLi. , pi. Aju^. ; \„^ou, pi. w>jy; A**; ^Is J«mjC» ; J«5j, pi. «•*$[$; 'ù^et \ ? sf (turc). Servir (v. a.) ,».Xâ ; ex. : Jl a servi comme soldat ^C,Js^s. >J^L. — 161 — COMPARAISON DES DEUX LANGUES (i) .131 En français , le substantif pris dans un sens indéfini se met au plu- riel; en arabe, il se met au singulier; ex. : Quelles sont tes occupations? ^ — !-*-£» ^JA , quelle occupation de loi , pour ^Uj_*_i» iù>\ , quelles occupations de toi? Ce, devant que ou qui, se rend par /£>! ou U ; ex. : Je ne comprends pas ce que tu dis Jjâ-> ^J*\ ^gt, *§su U. Je ne sais pas ce qui est arrivé Le collectif partitif , comme le collectif général , veut le verbe au sin- gulier ; ex. : La plupart des gens disent /wol_X3 J *JL$) Jl-9. Dans la deuxième version , le verbe )j — rrH 5 ^- est au pluriel , parce que le mot (woW) remplace celui de JW Jî les hommes. Les pronoms personnels isole's, Ui, o-ol, ja>, etc., .c'jjj^j? ôtj,etc, placés devant les verbes, signifient je, tu, il, etc.; placés devant les noms, les adjectifs, etc., ils signifient, je suis., tu es, il est, etc. , Les adjectifs démonstratifs i j— a , ô J._a> , etc., places devant les verbes, signifient celui— ci, celle-ci. Quelque, adjectif , se rend par ( pxi , pî. ^olaul. Que/que, adverbe, suivi d'un adjectif ou d'un adverbe, et signifiant si, tant, se rend par (1) Sans s'y arrêter longtemps , et sans fatiguer l'élève par des explica- tions anticipées de syntaxe, le professeur devra cependant s'attacber à frapper son esprit, chemin faisant, par les différences les plus saillantes dans la construction des deux langues. 21 — 162 — l *S-9; ex. : Quelque pauvre qu'il soit, il faut qu'il paie le loyer de sa maison ô.ta )jS Ja*?, (*) «/""^ rl> " ^**^' Quelque tard qu'il vienne, ouvre-lui la porte w^V J^ j-=^y ^5^ ^^- Le pronom relatif en se rend en arabe par les pre'positions et les pronoms affixes ou par les adverbes qui y re'pondent ; ex. : Voici Mohammed, nous en parlions, c'est-à-dire, nous étions nous parlons de lui l_Jo J~^ L_a A-x» l^o-K-A-^.-— Voici ma sœur, vous en parliez, c'est-à-dire, vous étiez vous parlez d'elle l$x» ij J^> ^~M^« — En veux-tu? je t'en donnerai <û/» uJJ Ja*J &L* JL v^sr 5 . — J'en suis bien aise à-Â.^ ^jJcXà. **^^% 0Ll à -** c) J* l_S J* — ^' en su * s ^ acn ^ ~J^ v *x+&l \ÏX&> ou ^Jutà* Lj!. — Qu'en dis-tu? à-x* JlyLj /£,!. — En dessus J^ ^. — En dessous vj^sr- 5 ^. - — Agir en ami ^.^ J-** v^aA.0. — Il parle en fou Jj-*§jS * — K-X_j. — En écrivant UO . — En déjeunant JWt ^3. — En mon particulier s <"Sl> J?- — Écrire en arabe ^j-xJu ^^S . — ■ En punition de son crime àJjJl v^liju. — En vertu de, etc. w***»a^ , etc. Le pronom en, suivi d'un nom de nombre ou de de, ne s'exprime pas en arabe; ex. : Tu en a douze ^UJ"Î dX*z. — Vous en avez trente , y^^'i S JÙ&. — A-t-il une sœur? Oui, il en a une w^l Jl» 6-XÂ& «Jowtj ùJS& &h. — Ont-ils des jardins? Oui, ils en ont de très-grands Si le pronom en représente un pronom possessif, il se rend par les — 163 — affixes ; ex. : Son frère est mauvais, j'en connais la méchanceté l — .» tyL) .Us ^_2j*) à, .V» . Lorsque la suppression de en ne nuit en rien à la clarté de la phrase, on le supprime; ex. : Je voulais t'envoyer de l'argent, mais on m'a dit que tu en avais vj X\& ^JU ^J \J\j J& *s\jï vJJ ^*J V^ ^^ - L'adjectif Jp tout, prend l'article précédé d'un nom', ex. : /-»l-Ji JSJi /es g'e/ii- /es tous; mais lorsque Ja précède le nom auquel il se rapporte, il ne prend point l'article; ex. : , ,*A — wl Ja tous les gens ( hommes). La conjonction que , précédée d'un adjectif de comparaison, se rend en arabe par i ^y e ; ex, : Ton frère est plus grand que toi de toute la tête ADDITION AU 11° 114, 1° ( VERBES DEFECTUEUX). Dans notre première leçon , nous avions d'abord pensé qu'il suffisait d'indiquer seulement à l'élève les verbes qui ont pour troisième radicale un j ou un ^C, , et qui ue sont pas hamzés ; mais afin de ne lui laisser aucun doute sur la conjugaison de ces verbes , nous donnons ici le para- digme des trois verbes défectueux K-p pour _* V-s il a assiégé ; yÇij il a montre; c-^j il a consenti. PARFAIT DEFINI. SINGULIER. r *pers.des2genr. 2* pers. masc. t. ' 2' pers. fém. 3" pers. masc. 5" pers. fém. ^Jj ^Jj J&& 4» s •• s ^ mmm r-\fw*>tS ■ ^y*) ■s-*j w>-i ; — 164 — PLURIEL Des deux genres. *" pers. 2* pers. y pera, Lâ^jj *J-*-i.jj bp et Ijlp PRÉSENT ou FUTUR. SINGULIER. 3"pers.des2genr. 2° pers. masc, 2 a pers. fém. 3 e pers. masc. 3° pers. férrs. J>-*- ) J>-*-' J J?}-*-' jlHH aH ' ç5j^ \SjJ-* Jjfcrt ^5j*. JyjH» sS^J* *s*J ^g*>f et ^IW? PLURIEL u^ Jr*/ Des deux genres. , i" pers. 2 e .pers. y pers. tjjjpLi )j±JJ b>^. S^LStr* et Mitf \jjj-: et Ij^j-M bjî^f. et LrtjjH» l^l^j et \yAojj tjwojj' et î^-a^j— i> IMPÉRATIF. IjUsp et \*-+Oy-J f SINGULIER. PLURIEL. 2* pers. masc. 2* pers. fém. 2* pers. des 2 genr. jH 1 ^ 1^1 p! et jfjjj ^' l^.jj' J"J ! j-jl w — 465 — PARTICIPE PRÉSENT. SINGULIER. PLURIEL 2* pcrs. masc. 2° pers. fém. , 2* pers. des 2 genr çgjtè à_J\Lâ CHJ U & ^jb tHo '-> d*¥j A-^SK PARTICIPE PASSE. SINGULIER. PLURIEL Masculin . Féminin. Des deux genres. J>>*-* *jjr-*-f JJJ>*~* et (ôTvJtM^ «Sstt A«J }^-<* \jr5r?02* vJT^ à_/, k« itf-lrï* 9 }* Remarque. Comme nous l'avons dit au n° 106, 2°, la première per- sonne du futur étant connue, il est facile de reconnaître la conjugaison de l'un des trois verbes qui sert de modèle à celui que l'on veut conjuguer. L' ) de la forme \j-t> ( sV-è ) est changé en ^ à toutes les personnes du passé ; et il s'élide à la troisième personne du féminin singulier et à la troisième personne du pluriel. Le j reçoit, à volonté, le A-sr-O , et le ^ le &~#j.2>. OU ^^w. Le futur du verbe u-& reprend sa seconde racine jj-£ à toutes les personnes du singulier, excepté à la deuxième personne du féminin singu- lier, où hj se change en *j*J I ,l 9 .*Jjdu| ^yA y— Jai.1 £-_ AJ& pt, v a ***2k v^. *-i OU v — tj — z£ ^^ ÂaSJ ^)J-^ tp 1 X.JyXJKi v^ *LS ,.JJ-£ tp ♦ 132. IjiJI a,ia> tp\j3 \ (4) Les réponses à ces questions doivent être faites en arabe. — 168 — l*— v^ !*— h?-?. J' cr^ v5^ !^— ^^. n xs^ À— * c ià1 LJUk <3_u ^«r^l t'A j-it* è$ LA' ri — i€9 — TBÈME. 135 i . Je crois que tous les hommes lui Je crois tous les hommes avec état ressemblent. de lui, (151.) 2. Le général s'est avancé vers l'en- Le général s 1 est avancé vers V 'en- nemi. nemi. (126, 1°.) 3. Pourquoi vient-il quand tu es Quand toi occupé pourquoi lui ve- occupé? nant? (87, 5°; 96; 97, 2°.) 4. Ton fusil est plus long que le Ton fusil est plus long que le mien, mien. (78, 5°; 119; 129, 14°; 79.) 5. Le capitaine a fait avancer qua- Le capitaine a fait avancer quatre tre canons. canons. (126, 4°; 15.) 6. Par Dieu! j'avais bien le de'sir Par Dieu, était la volonté je visi- de lui rendre visite de temps en ferai lui temps temps. temps. 7. Où est le baudrier de ce capi- Où baudrier de ce le capitaine ? taine? (85; 119; 121.) S . Il n'y a pas de soldats dans cet Ne est pas soldat dans ce l'empire. empire. (119; 131.) 9. Cette version n'est pas difficile. Cette la version ne pas difficile. (ô.\a au lieu de >3j&, devant un substantif féminin.) (119.) 22 — 170 - 10. Où sont les affûts de canon que Où sont affûts de canon que moi j'ai achetés devant la boutique du j'ai achetés devant boutique le négociant que tu as vu nier chez négociant que toi tu as vu hier le cadi ? chez le cadi ( 85 ; 56 , 4° ; 1 31 , voy. la conj. du v. de'fect. ^Çp , p. 163, pour le verbe ^jï») 11. Afin d'avoir l'honneur de sa vi- Pour je serai honoré de lui demain, site demain, j'irai chez luiaujour- j'irai chez lui aujourd'hui. (99 et d'hui. 126, 1°; 131, pour le v. J»*.) 12. Le fils du général d'artillerie n'é- Fils le général artillerie ne (il) écrit critpas encore bien. pas encore bien. (56, 4°; 87, 1°.) 1 3. Le commandant d'Alger m'a dit Le commandant d' Alger a dit à ce que vous avez entendu. moi quoi (vous) avez entendu. (104; 131.) 14. La plupart des autres ne veu- De les autres (derniers) plusieurs lent pas assiéger la ville. d'eux ne ils veulent pas ils as- siégeront, (assiègent la ville, 1 00 ; 97, 7°.) 1 5. Elle est charmée que tu te portes Elle est charmée que toi avec bien. bien. (109; 81; 119; 86, 1°.) 1 6. Le lieutenant a la fièvre. Le lieutenant chez lui la fièvre. (78, 3°.) 17. Je ne l'ai pas entendu. Ne j'ai entendu lui pas. (87, 1° ; 78, 3°.) 18. Quelques soldats ont tiré l'épée. Quelques les soldats ont tiré Vépée. (131 ; 77, 6°.) 19. Comment! tu n'entends pas ce Comment ne lu entends pas quoi elle qu'elle dit ? dit? (87,1°; 131 \ 95, 5°.) 20. Qu« Dieu t'accompagne! Dieu sera avec toi. (70.) 21. Quelles nouvelles y a-t-il ? Quoi les nouvelles? (119. "2*2. Je n'en sais rien. 23. Il n'y en a aucune. 24, Que dit-on de nouveau? — 171 — Ne je sais ou ne je sais pas, (131.) Ne est (ily a) aucune (Jusqu'à) nou- velle. (119; 131.) Quoi ils sont ils disent? (119.) 25. Ne sa vez-vous rien de nouveau? Ne vous savez aucune (jusqu'à) nouvelle? (92, 7°.) 26. J'ai entendu dire que c'est une Toi entendu ils disent cette la nou- bonne nouvelle. velle bonne. (68; 92, l°et8°.) 27. Donne-lui ta ceinture. Donne à lui ceinture de toi. (131 ; 86, 4°; 78, 2°.) 28. Que dit-on des affaires de la Quoi eux ils disent de nouvelles de- plaine? (ijJ dehors.) hors? (119.) 29. Marie est plus petite que Joseph. Marie plus petite de (que) Joseph. (119; 129, 5° et 13°; 131.) 30. Je n'en ai pas entendu parler. Ne j'ai entendu eux pas ils (on) parlent aucune sur chose. (119; 126, 1°.) 31 . Cette femme est moins belle que Cette la femme moins belle de (que) celle-ci. celle-ci. (129, 7°.) 32. Je ne vois personne dans le ba- Ne je vois aucun dans le bataillon taillon carré. carré. (87, 1°.) 33. N'as-tu pas entendu dire que Ne tu as entendu pas ils (on) par- nous allions avoir la guerre ? ' lent sur nouvelles la guerre? (87, 1°; 92, 2°; 119.) 34. La plupart des enfants ue veu- Le plus des enfants ne ils veulent lent pas étudier. ils étudieront. (99, 1°, 2°; 97,7°.) ' 35. De qui tient-il cette nouvelle? De où il a entendu cette la nou- velle? "è^- 92, 4°; 57, l'\2°ct 3°.) _ 172 — 36. Que veux-tu manger? Quoi tu veux tu mangeras? (87, 3 a j. 99, 1°, 2°; 97, 7°.) 37. Cette nouvelle est dans la bouche Celte la nouvelle dans bouche les de tous les soldats. soldats tous eux? (119; 77, 6°; 131.) 38. Pourquoi n'a-il pas voulu servir Pourquoi ne il a voulu pas il ser- comme soldat ? vira comme soldai ? (87, 3°.) 39. De quel pays est-elle ? Quoi de pays elle? (81.) 40. Comment se porte-t-on chez Comment elle est maison de vous? vous? (119; 59; 78, 5°.) " 41. Ce général est le plus savant de Ce le général savant sur ce les ca~ tous ces capitaines. pilaines les tous. (129 6°.) 42. Fort bien ; que Dieu la bénisse ! Bien beaucoup; Dieu bénira elle^ (i29,8°;93,&°.) 43. Tu n'es pas encore parti ! Peur (à) heure ne tu as voyagé pas f (86, 4°.) 44. Je remercie Dieu "de ce que tu La gloire à Dieu ne chez toi {lu ai) n'es pas malade. mal (t/^)> (119.) 45. A peine avait-il frappé , qu'ils A peine ne il avait frappé pas, et se sauvèrent. eux se sauvèrent. (97, 4°.) 4 6 . Comment se porte ton père ? (Et) quoi état de père de toi? (119.) 47. Bien; grâces à Dieu. 'Avec bien grâce à Dieu. (86, 1°.) 48. Je te remercie. ( *\M est sous-entendu) augmentera ton bien. (95, 4°.) 49. L'ennemi est allé à sa rencontre. L'ennemi (j~\ — *3l) alla à (pour) — rencontre de lui. (151 ; 86, 4°V) 50. Il se porte hïen. H se porte bien. (109, Rem.) 51. Les Français ont tué beaucoup Les Français ont tué multitude de monde ' mondé) beaucoup, (94, 8°. — «73 — 52. Plût à Dieu que cela ne fût rien î Ne mal si a voulu Dieu. (11 9 ; 1 28. ) 53. Cache-toi, l'ennemi vient vers Cache-toi, l'ennemi vient vers la la ville ! ville! (126, 1° ; 111, 1°, 2°, etc.) 54. Salue-les de ma part. Salue sur eux de chez moi. (119.) 55. Il faut que tu sortes de cette af- Nécessaire à toi tu élèveras de cette faire avec honneur. V affaire dans blancheur de figure. (93, 2°.) 56. INous nous reverrons en bonne Nous nous rencontrerons si a voulu santé', s'il plaît à Dieu. Dieu avec bien. (126, 1° ; 86, 1°.) 57. Ne doutez pas de mes paroles. Ne vous douterez pas dans atten- tion de vous sur paroles de moi. (87, 1°; 93. 7°.) 58. Que Dieu vous fasse rencontrer Dieu de moi fera rencontrer toi avec la prospérité. bien. (78, 1°; 93, 4°; 86, 1°.) 59. Par où est allé l'ennemi? De {par) où est allé l'ennemi? (85 ; 131.) 60. Que Dieu te donne toutes sortes Dieu donnera à toi tout bien. (93, 4°; de biens. 131.) 61. Ainsi qu'il fera à autrui, înnsi Ainsi que il fera avec autre que lui, Dieu lui fera. ainsi il fera Dieu avec lui. (93, 4°; (86, 1°.) 62. Que Dieu te pardonne i Dieu il pardonnera à toi. (93,4°; ^81,4°.) 63. S'il veut boire, je lui apporterai Si il veut il boira, je porterai à lui un verre d'eau, verre d'eau. (127, 2°; 99, 1°,2°; 93,4°; 86,4°; 119.) f>4. Assieds-toi un peu, Assieds-toi un peu. (94, 1°; -\_** est actif en arabe., — 174 — 65. Que Dieu te préserve de tout Dieu de moi ne il montrera à loi mal! mal. (78, 1°; 131 ; 86, 4°.) 66. Si je les avais achete's, je Tau- Si j'avais acheté eux, j'aurais dit rais dit. lui. (127, 2°; 92, 1°.) 67. Il n'y a pas de quoi. Ne il y a chose. (119.) 68. Ils demeurèrent ensemble dans Ils demeurèrent dans le bien et la l'aisance jusqu'aujour de leur mort. joie jusqu au jour la mort. (92, 8°; 56, 4°.) 69. Je n'y trouve rien à redire. Ne chez moi (j'ai) ne je dis. (119.) 70. Dieu cre'a l'homme, le ciel et la Dieu créa l'homme, le ciel et la terre. terre. (92, 4°. ) 71. Je suis à ton service. Je suis entre mains (deux mains) de toi. (74, 73.) 72. Elle a une montre, mais elle ne Chez elle montre , mais elle ne elle va pas. va. (58, 1°; 93, 5°; 119; 131). 73. Tu n'as qu'à parler, et la chose Parle et ne il sera si ce n'est (si non) ira Lien. le bien. (126, 1°; 119.) 74. Le commandant du fort ne vou- Le commandant de fort ne a voulu lut pas les lui donner. pas il donnera eux à lui. (56, 3° ; 87,1°; 131; 127.) 75. Tu sais que je t'aime beaucoup. Tu sais (connais) moi que j'aime toi beaucoup. (78, 1°.) 76. Pourquoi ne veut-il pas entrer Pourquoi ne il veut pas il entrera chez moi? ' chez moi? (87, 1°; 93, 4°.) 77. Pardonne-moi, excuse-moi. Pardonne à moi. (94, 1°; 86, 4°.) 78. Quand il viendra, je le verrai. Quand il viendra, je verrai lui. (93, 4°; 110, 1°, 2°, etc. ; 104, 1°, 2°, etc.) — 178 — 79. Je te l'offre de bon cœur. J'ai donné lui à toi de cœur de mm'. (134.) 80. Pourquoi se trouve-t-il ici? Pourquoi il est trouvé ici? (87, 3°; 92, 4°.) 84 . Aie la honte' de m'entendre. Par ta tête écoute à moi. (86, 2°; 94,1°; 86, 4°.) H a donné à boire à moi (92, 4°; 431; 86,4°.) Ce l'objet avec le vrai? (86, 1°.) 82. Il m'a donne' à boire. 83. Est-il vrai? 84. Donne-lui un peu devin à boire. Donne-lui peu vin il boira. (134 ; 78, 5°; 119.) 85. Comprends-tu ce que je leur dis? Tu comprends pas quoi je dis à eux? 87, 2°; 4 34; 93, 1° , 86, 4°; 84.) 86. Donne à boire (ou fais boire) à Fais boire le cheval de moi. (4 34 ; mon cheval. 78, 1°; 79.) 87. Donne-moi ton adresse. Donne-moi adresse de toi. (4 31; 78, 2°.) 88. Que fait ton père? Quoi père de toi il fait? (87, 3°.) 89. A-t-elte une montre? Chez elle {elle a, elle a pas) mon- tre? (78, 5°.) 90. Il m'a informé (averti) de son // a informé moi de arrivée de lui. arrivée. (92, 4° ; 78, 1°; 78, 3°.) 91. Il n'est pas tard. Encore (ne a cessé) le temps. (119.) 92. Nous ornâmes notre maison. Nous ornâmes maison de nous. (92, 6°; 78, 4°.) 93. Une heure n'est pas encore V (une) heure encore ne elle a sonnée. frappé. ( 58 , 1° ; 87 , 1° ; 1 4 9 ; 92, 5°.) — 176 — 94. Il n'y a pas beaucoup d'argent Ne il y a pas argent beaucoup dans dans ce pays. ce pays. (78, 1°; 119.) 95. Onze heures viennent de son- A présent [heure est sous-entendue) ner. a frappé les onze (92, 5°.) 96. Cette version est bien difficile. Cette la version difficile beaucoup. (58, 1°; 119; 68, 1°.) 97. Il est venu les visiter. Il est venu pour il visitera eux. (110, 1°,2°, etc.; 104; 93,4°; 78, 6°.) 98. Qui est-ce qui connaît sa ma- Qui {qui est-ce qui) connaît maladie ladie? de lui? (80.) 99. Ce discours s'adresse à toi. Ce le discours il s'adresse à toi. (99, 1°, 2°; 86, 4°.) 100. Je la verrai le premier jour Je verrai elle tête Van. (1 04.) de l'an. , 101 . Il l'a sauvé de la mort. 77 a fini lui de la mort. 102. Je l'ai vu sortir de la ville. J'ai vu lui il est sorti de la ville. (126, 6°.) 105. Elle s'est éloignée de son pays. Elle a éloigné de pays d'elle. (92, 5°.) 104. J'ai rencontré un homme. J'ai rencontré homme. 105. Elle a acheté un livre. Elle a acheté livre. (131.) 106. Apporte-moi la lumière. Apporte-moi la lumière. (104.) 107. Aussitôt que je l'ai vu, je l'ai Avec le moment foi vu lui , j'ai aimé. aimé lui. (86, 1°.) 108. Il lui a coupé la tête d'un seul 77 a coupé tête de lui avec coup un coup. seul. (68, 1°.), 109. Je ne consens pas à cela. Ne je consens avec ce l'objet. (131.) \ _ 177 — 410. Tu es à moi aujourd'hui. Toi à moi aujourd'hui. (119) 411. Combien as-tu acheté' cela ? Combien tu as acheté cela? (87, 3° ; (131.) 142. Savez-vous tous les mots de Vous savez pas les mots les tous de cette deuxième version? (4) cette la version la deuxième? (93,7°; 58,4°; 76,2°; 66; 154; 58. 1°; 56, 2°; 66; 68, 4°.) (4 ) Bien entendu, la sagacité des professeurs, la composition et l'aptitude de leur auditoire, leur inspireront toutes les modifications, toutes les com- binaisons particulières, les changements momentane's qu'il sera nécessaire d'apporter à l'application du système dont nous ne pouvons donner ici qu'une esquisse. FIN DE LA DEUXIEME LEÇON, 23 178 Jl_jL_Jt i ^_aJ1 134. REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. Premier exercice. Pielire la première leçon, d'abord en arabe seulement, et en ne s'occupant que de la prononciation. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Troisième exercice. Faire la traduction alternative de la première leçon et de la seconde, le professeur prononçant d'abord en arabe, et l'élève traduisant à mesure en français } ensuite le professeur pronon- çant en français, et l'élève traduisant en arabe. Quatrième exercice. Répondre aux questions sui- vantes : Combien y a-t-il de sortes de syllabes? Voir n° 125, 1°. Qu'est-ce qu'une syllabe simple? Voir n° 125, 2°. Qu'est-ce qu'une syllabe composée? V. n° 125, 3°. — 179 — Quelle remarque y a-t-il à faire sur les syllabes contenant une des voyelles longues 1, j, ^? Voir 11° 125, 4% etc. (l). (2) l _s JUlJî l -r^-r»; c*jHrf^ 155 (1) Le professeur fera les questions suivant les numéros indiquant les règles. (2) La prononciation et la signification des mots suivis d'un * , c'est-à-dire des mots nouveaux, seront données dans l'exercice grammatical placé à la suite de cette version. — 180 — J^ 'J* * c^-^ (jTJ-^ V^ £r^ ^ — 181 •« »« ^ « , — 18-2 $ + _ ^ K-JL& OBSERVATION. Le texte de cette troisième version contient 360 mots ; abstraction faite des 301 que nous savons déjà, il ne nous reste plus que 59 mots à apprendre. 136. ' a L— . w*« — 5 y — SlJ i & .o» .rv i^U i Mahomet. Cela est arrivé, pourtant; et si tu ne le sais pas, apprends qu'après le déluge les sciences fleurirent surtout dans la contrée de l'île (Méso- potamie), qu'on appelait Pays des Chaldéens, et — 183 — dont la capitale, Bagdad, subsiste encore mainte- nant; dans la suite, et par le moyen de notre sei- gneur Abraham, les sciences passèrent des Chaldéens aux Egyptiens, des Egyptiens aux Grecs, des Grecs aux Arabes, et des Arabes aux Latins; de manière qu'aujourd'hui il existe des savants plus habiles que les anciens, dans toutes les sciences. Ali. Mais ne me reprenez pas, si je vous accable de questions, ô mon maître. Si les Francs, que vous nommez Latins, ont emprunté leurs sciences aux anciens, comment peuvent-ils les surpasser? Mahomet. Je vais te le dire. Ne vois-tu pas quel- quefois dans les métiers l'apprenti surpasser son maître? Cela arrive encore plus souvent dans les sciences ; parce que , les savants ayant eu soin d'é- crire dans leurs livres tout ce qu'ils ont su, tous les livres écrits et composés par les anciens se trouvent en langue originale parmi les Francs , et traduits en latin 3 qui est la langue usitée parmi eux. Comme ils entendent ces livres , ils savent tout ce qu'ont écrit les anciens ; en outre , il a paru parmi eux des — 484 — savants qui ont rempli le monde de leurs écrits, et ont découvert les erreurs nombreuses renfermées dans les ouvrages des anciens. Ali. Oh, oh! par Dieu, je ne savais pas cela, et je regardais les Arabes comme les instituteurs du monde. Mahomet. Comment, les instituteurs du monde! dis qu'il ne reste chez eux ni science ni savants , et tu diras vrai. Ali. Eh quoi?, ô mon maître! La grammaire (la Djéroumia) et Fart de l'élocution n'existent-ils pas chez nous, à l'exclusion de toutes les autres nations? En outre, plusieurs de nos vieillards possèdent l'art de tirer des horoscopes, les procédés de la géomancie, la manière de lancer des sorts, et autres sciences. Le cheichr Mohammed le Boiteux connaît les talismans. Le cheichr Ali Abou Mancar dénoue les aiguillettes; le cheichr Abou Mansour BenOtsman l'Estropié écrit sur tous les genres de maladies : enfin les femmes arabes tirent les cartes; elles sont versées dans les sciences, et plusieurs d'entre elles sont astrologues. — (88 — Mahomet. Ah, ah! je t'admire, ô cheichr Ali, et je suis étonné des plaisantes preuves que tu nie donnes. Ne vois-tu pas que tous ces arguments par lesquels tu prétends établir le savoir des Arabes et leur habileté dans les sciences , crois-moi , prouvent clairement leur ignorance, d'autant plus que ce que tu nommes science ne l'est point? Excepté la gram- maire (la Djéroumia), tout le reste est fantastique et jeu d'enfants. Et lorsque tu juges à propos de compter ces devineresses, ces sorcières qui circulent dans nos villes, parmi les savants, parbleu! tu fais beaucoup d'honneur à nos propres savants par cette association ! Ali. Non, non, mon maître, je ne prétends point vous entretenir des femmes : mais que dites-vous de ces vieillards dont je vous ai parlé ? Mais (pourtant) cela vérité; ,k a. I j » ^__jjj ( Et si il fut ne tu sais lui (cela) , t 9j-*Ji\ * ^X 131$ f 24 «s 186 — Sache que après le déluge brillèrent !j \yo » Lj^U ! «x.*j ^ Ij JL. I p /« sciences principalement dans 'iy [jsr ! ^Jb ^ L^od» >Jx) ! Çwc ( /e<7«e/ ) t/j furent ils nomment ^yj ! jix) ! jl> ô^»o jy f J ! f /ui ^aj*^ les Chaldéens y Et Bagdad (la) plus grande de eJuu ^'Ijj Jï^ Jèpt^tjjÉjj ù miles d'eux après lui ( le pays ) ; Sur le 'temps et par moyen notre l — J A*^ !Lk~!^j *Up! As ^ seigneur Abraham , Vj& \y ! <.Vwr /wi /e salut, *)& ... 3 ) à— .aJLê V Emigrèrent les sciences des Chai- ^»—, -oiJJlXJl .*.* £»Jl*) ! î^^i A dfe>/i5 ?;cr^ /a? Egyptiens , ^ »j i*âj ! ^J ! isf efattj cowt\j /e te/rtpj ( de ) c?e /ej ^» a %l a\— J I ^g»-j> v3j ^ Égyptiens vers les Grecs , ^jujU^J 1 J I ,^-aJ . k^J J 2?* cfoj Grecr vers les Arabes , ^J 9 ^ o l/~î^ Jm ' (J^J 1* Ensuite de les Arabes vers les Latins; ^.jwJwJl) l J 1 w>j*3 1 ^a Jjo ( \ Jusques aujourd'hui existants sa- 1 — a)à& ^^i^j=^.y> j,j^j\ ^'^s. (f v ants dans tous les canons , ^.i \jSJ ! ^a*^ ^3 Plus habiles que (de) les anciens. ^ — *_j JjUI ^ — aj — Lt,\ \f Ali. Mais ne grondez-moi pas ^Z> - Jj iô. \y ^ ^x) , ^Jjc [f maître de nous \jzja m Sifai questionné vous question; J )^*- * — X-^JL» ta! C\ Or (si) fut les Francs que vous * — *y**J i }) ^^yu) «a L>! (^ — 487 — nommez eux Latins ils prirent et z^— « • j^o^j *j «AâJ ^jxvJJ ils apprirent de les anciens, ^f^i\ Comme quoi (comment) il est per- *-~$Az ^.LtaAJ j jJu ,£>] *<£ \V mis ils excellent (emportent au- dessus) sur eux ? Mahomet. Moi je dirai à toi. v^ti_3 ,J(^_Â_S \_^ l /J^ \A Ne lu vois quelques les Jais dans les ^J, w>U~J t (js— ■*-■> j-JôJkj U ^ métiers que il élève V apprenti *JXÀ *J I «. -ils; ^j u «..j Ijuâ) î p/wi emporté que maure de lui; A— dx* ^* Jw^aîî ifr ce/a acec /« course il arrive dans fjjô ! ^2, f—*j* t \Sfr ^ ' ^**J f * /cv sciences , Parce que tout ce que ont su lui les X — «joJ ! û^-^e wJD /£jL&I f( savants ils ont écrit lui dans corn- *— £JLx)Lâj ,3 ôj-*jO positions d'eux , Et toutes compositions que ils ont *-£>j^S.jÇ ^J | ^^c^L^a* J^j ff e'mV e//ej e£ orc* composé elles les ^» — a«*Ji..9 3) ^— fta-JLJu.©. anciens existants chez les Francs ^ — Syjû \ J. — k& ^«j .^j^j* avec la langue du eux V originale ; Z—JLôjJi > — $^u jB/ encore traduite avec langue la X — *™^ «Lx-b î^sa^JU waJlj ff" latine, l'usitée parmi savants /*&■*$& ij^ 1Uju** y^lL^-lè 1^ a.tSj fV i/a/îi- enseignement des anciens. ,.* A»ji^l ^Axi ^2, àli. Oh , oh! par Dieu, cela ne ^JU*J b i Jjî>*13uôIj ôU , JLo [A fêtais je sais lui, a SUsa 2s//e cra; /étf Arabes instituteurs le ^ ,Jlx* v^^sJ t w* *_*»»a.j f ^ monde. I JjJî Mahomet. Comment , instituteurs le tLiJJtSjJI ^. ^Jjt^ /^ , J.^ p. monde! Dis et tu seras vrai dans discours de ^iL_» jLi ^J, .à J. — ^ajj J. j p( /oi çwe il ne reste parmi eux ni » le 2 pfry* ç,^i. ^ ej ^ science et ni savant, * JlsXj àli. Pourquoi ce l'objet , 6 maître \ — J ^-idî ÎÀa> /jijL&l , Jl& pf de nous! I — j"^» Za grammaire et science le discours >-L\J ) a-JL&j 3 i y — *aJU ! pp existant entre nous , l — Â-Â-a-j ^» — 2 ^j?-J* Excepté toutes les nations? » — Sx] >*—£■*?>. ^J (*f JE* plusieurs aussi de les vieillards l. — j liuj 1 ^^» Uisj 1 ^j->.j~£j P d savent science l'horoscope et pro- w*.=s J j l-a> y} )\ J î /*!& |^t^, cède'.* /a géomancie et coup le sort, A — zJu ! wv-fj J*^r ' — 189 — Et reste les sciences. *j — \x) ! 1 — Ju ^ p"} Le cheichr Mahomet le Boiteux con- y^Jij-*?, J ^— *JaJ I ^^ J? ^3 1 pV naît 1rs talismans ; ^_— XhJ! Le cheichr Ali Abou Manquai' dé- J» — s??. A-iLL»^J] ^ & ^-*-~^' T^ noue [ouvre) les aiguillettes ; /A — — «"al Le cheichr Abou Mansour Ben Ots- ^l — ^ ^»-J >j*aL»y I :._a£J! |*^ man l'Estropié écrit sur tous gen- /**=*• J^ ,J* & ^^.^j «.-£92 i res les maladies : zoU/z] Jusque femmes les arabes elles frap- ! *_J j^gj wj ^-x) I « )^-**o çXa. f- ♦ jpe/?« /ej sorts; Jl — Â-JI Elles pénétrant les sciences ; j>j. LJ!w>jX. — â.!^*a f-\ Et d'elles astrologues. w>^ ^s-^ *$Â/»j f f Mahomet. Ah > ah, ah, moi ad mi- wv ar-*^-* l j!ôIô!ôÎ,J»^ f-f rateur sur toi, 6 cheichr Ali! 1& Jgt> b d..\ic 1?* sur preuves de toi les plaisantes. $ — aDJioS — jl.o i J^j f'f' !T« r»ow ct>ec ce /e^ arguments J. ^ JJ 1 ! i._$j ^ f ô Tu prouves sur connaissance les >^^j-x)\l — .Sj** A& vJU *£-J f-^ Arabes, et habileté d'eux dans ^ — IxJi .| *_-a.l.k£,j /e$ sciences , Crois-moi , \_3 .Xo f V Par cela ignorance d'eux manifeste, j — al—L * — ^JU l^=v I i.£j ^A Avec le plus ; car ce lequel tu nom- *-^a*** ^J I )Âa> j 2 «. i—S'^l» ^ A/m^ /«i science n'est pas avec Uao >«J Ut science ? — 190 — Excepté la grammaire, tout le reste *l_i_Ji J^v_A— .>y~*aï}\ ,yO ô. balivernes et jeu d'enfants. Sz^lS \ *_x) * ol; yisr** Et quand tu comptes que ces devi- \ X a» JIj v^* *»-is? J L—J» <5( neresses et frapperesses le sort JLi3l sjiAj.Lto. sJ^U^sr^l que lu vois elles tournant dans ^J, dj!»— JU * fcJ^x_y Jl /« ?;#/e, e/Zo- c/e nombre savants îw»^& àJUç*. ^ *a Xjj aJ \ arabes, v^j.— x)l Par Dieu, par cette association tu as sJU j V.c3LS\_iJl oX^J éJjlj $f honoré docteurs de nous avec beau- \ x) I h l xj L_ wi&& cowp l'honneur. Au. iVorc, now, o maure de nous , l L^^Tl-j"^* L/^ / ^J.& Of discours de nous ne lui dans (sur) A ***x3 1 ^ *a> U V les femmes ; JI£a/> <7 M0 * 7;omj cfrte.* rfa«j rej les 1A 0^3 l^-O* — * lP' cJ—*^ ^\ & vieillards que (lesquels) j'ai dit à ^ XJ wv-ls J 1 • J VA*d ' r * ^-^- fr EXERCICE GRAMMATICAL. Pour familiariser l'élève avec les expressions qui de'signent en arabe les différentes parties du discours , nous avons mis , dans les deux premières leçons, la qualification et le genre au-dessous de chaque mot explique spécialement ; mais comme l'élève doit être maintenant assez, avance pour — 191 — distinguer lui-même les noms, les adjectifs, les verbes et les autres mots compris par les Arabes sous la dénomination commune de ^Ji , qui répond proprement au mot français adverbe , nous ne les indiquerons plus dorénavant. *to! ; .< ^-JaJl èt-tou-fa~ne. Déluge {s. m.) ^l — 9jh. ]j)j *& do-a-ou. Briller, luire (v. n.) \j^, futur : y& % \ jj> ; \y ; rUj — ~ ; ^ — **>! »li , futur : \y*>, ; tVj*^ ; ex - •* Le soleil luit **~m\ j^aî '. Berbère : Brillant (s. m.), ^j-y ; bW ; ^jj. Brillant, e (adj.) \ ; \y, pi. j'y » ; **.d ; î ' pi. jO'V-,V' Berbère : vJlA — ii ; ex. .• Les vaisseaux portent de la lumière la nuit pour ne pas s'aborder J — JJÎ ^3 »ljJÎ Jy*£o w*J> uJ> Ji^wij /*fc^ Jaii^aJ L* /A^. Lumineux, se (««(/.) ^ ; ( c*u > i^** ILgn, *r> aL chreu-sou-sa-ne . Principalement (adv.) \*ej*&L ; ^.i» J.f^til ; ^i, Ji' ^c ; jL©I ; Jj2; Uju-2 ; ex. : Attache-toi principalement à bien parler v^LJLj ^. s^xb *J& f/*^ ,£•*- cP ±S* % ^ a ' s atten ti° n principalement à remplir ton devoir ^àhcs. J*x» ^jXi ^t Jf elîb 5^. — 192 — Principale, e (s. et adj.) J-*?l ; J^l; ex. : Leur principal commerce se fait avec les Égyptiens ^'±*J^àLèj] a.* y* ^»-»— J~*»L Principal d'une créance JUJ) //"'j. Principauté (s./.) A-XL ; V\UI. ii. ^ djé-zi-ra. Ile (J./.) ^.j^, P 1 *^.!;?-; V^i *>?.j- Berbère : O^.^J, ^ aJ ) A JXJ i el-kel-da-ni-ne . Ghaldéen (nom p ropre ) ^J ! jJd, pi . ^yJ*J I JJD . Chaldée (nom propre fém.) ÏJjÇ. ±2^] aâ-dhè-me. r Grand (adj.), au figuré : aJUoç'J pi. /^^-^ ; ^-^ & ; comparatif Jàa\. Au propre : y-^f ; fém. : 'ij-*-£ , pi. A— ^ ; comparatif j-S\ - f J— J ^Js ; comparatif Jjb). Berbère : jOV*"*', yè'/w. : vJ^aJ »Ju ; ^iïjtî^j ; e %> •' Ton frère est plus grand que toi de toute la tête (oujS î) Jj-H ^^l aJ^<>w~,I^ viLx». Grande taille, petit esprit j~J* Jic- fyj* kl*. Grand, noble J. — J > ►=*. Grandeur (s. f.) j-S ; àjâ&, pi. a~*)^& ; J^ ; 'ij*z=± ; aïs 3 . Grandiose («c?/. ) ^-â-^S. Grandir ( v. n.) j- ; — 193 — Moyen {s. ;/?.), voie, expédient ^-^k Moyen, ne {adj.), qui tient le milieu entre deux ia— j^j. 1 O -uw sid-na* Seigneur {s. m.) »Xxw , Ajw , pi. OlJ«v ; w>« , pi. ^V^v- Seigneurie (s. f.) s^uu* ; wAÂa. . Monseigneur, monsieur (s, m.) ^J.xw ; «X.** , pi. ^U; JJ^'j l^à. ; ^c*^' (Voyez Maître») *— — ^|h> a-bra-hi-me. Abraham (n. pr.) *->p)y] ; ^j^jj. ij L=^ reuhh-lou. Émigrer (;•. rc.) J<-^j; J-s^j). , ,j j^—j j-^a- P 1 - u£j^- Egypte («. pr.)j*a*; ^aJI ^J ; j.*a* ^j ; Lj^sJ! aJI^I. Haute- Egypte ^*^a)l. Basse-Egypte w $->,y \ ; ^sr^!. ^ s. — îlj-àJj èl-quou-a-ni-ne . Canon (.?. m.), règle, décret, ordonnance rj^- 5 ^, pi. {•j* , |j'» v^> X— jLw sal-tè-ke. Questionner, demander (7;. #.) JL,, futur : J^**J ; s^JLL ; ^aio , futur : ^-^aio^ ; ^-as^I ; ^..^J ; ex, : Demande-lui l'heure qu'il est 25 — 194 — AftUi y* ^J*\ àJ\A Jwî. Demande-lui le prix des marchandises j-^sr^t 4 ; ; \x> ; J ^c ; y A £ . . Demander (v. a.), avoir besoin ^J 1 La^l , futur : ^Iast, j . ; • aas^! A ^> ^> «j 5 j' a i besoin, tu as besoin, il a besoin, etc. jjl& ; \^\ ; jl&t ; ex. .* Il n'est pas besoin que, etc ^J u JL jj£«£ U. Le rot avait besoin de quelqu'un pour gouverner son empire (l^l-J^s-*) —Us"* cJ.IJi X Demandeur, deresse (subst.) s^-Jlb ; J-A-w ; -^j^O; -cj^». ^ \-ajI èl-frendje, Franc («. y?/'.), Europe'en ^^ ; ^F*j* ■> pï- ^J 3 ' » ^-^J- 3, Ber- bère : ^jj j , pi. ^jyJ , ^ ; yj^,. Franc (^. w.),i unité monétaire ^à->j9. Franc , che (adj. ) sincère (J^X^>; --*xô«o ; ^vs^ ; -aJj-Vj ^'!j ; Franchise (s.f.), sincérité, véracité 'ÀJjX^; ^jA^; fj^î às-^. Franchement (adv.) tvs^ ; ex. .• Pour te parler franchement e-'*^ IjJ^îL] a-ckreu-dou. Prendre (-v. a.) ^î, futur : JXskta » ^^ » ,jÊ*Xiv... Prendre, ôter >3^, futur : IgiaS&ft ; Lx?* ; ^.-3 » ; J^j ; >U, futur : >-^ ; Jli , futur : — 195 — J^J ; ex. : Ote la toile de la jarre %j^fe ^ /j^UiM ^ sJ . Prendre, enlever, ^js> ; J3j ; Jjj ; Jl& ; v^J ; ^ ; eU ; ^^& ; e.r. ; Il lui enleva la couronne £_jliaw! à, — La c — :s J ou v^Ls. Prendre, saisir ^w ; v $h± ; (^ ; (J^. Il s'est saisi dlôJ»\ Prise {s. /.) 3oJ ; Jjj ; SS>j ; jai. Prise, proie, butin L^jUÎI ,£9; fc*6Ju& , pi. rfy&h *-$* ; ^-?^ > j. — **hh ; y^.*uT; s^^-***^». Berbère: - — ***>. Butin (effets mobi- liers) ^ — 3. Enlèvement {s. m.) «~5 . ; v^s^s ; ^^Js^. Saisie (j./!) (j 5 ^* Prise de tabac <&£» ; (Jl?** ' P r - en ^ re une P r * se ^ e ta ^ G ^3~° ' Reprendre, gronder (a;, a.) JÂ)y - r l^j, futur: ,£•&£$ Jg& î V***"*' > j*fi>; ^ ; (3jW ; **XO ; ^ ; ixp ; J^ v^.^ , futur : V^,. Réprimande (s. f.)~ +i&; ^l$J ; -bLc ; «w^Uc. CONJUGAISONS DES VERBES HAMZÉS. 138. (Voir 99 et 105.) La troisième classe comprend les verbes hamzés, c'est-à-dire ceux qui ont pour première, seconde ou troisième radicale, un ) surmonté d'un P (l); ex. : 0-4'? ou ^JoL (1) il a pris; JL* il a ques- tionné; IJj ou p^j il a commencé. (1) Cette deuxième forme est la seule usitée en Barbarie. \l A J\/vu> if a e^ôvÂjFv^-^ & t*WV.'v — 196 — FRÉTÉRIT INDÉFINI. SINGULIER. 2* pers. fém. 3* pers. masc. _dL l" pers PLURIEL Des deux genre*. 2' pers. 3* pers. PRÉSENT ou FUTUR 4 r, pers.des2genr. 2* pers. masc. JLJ JUJ> s * 1" pers. tjl^J et !j*xô SINGULIER. 2* pers. fém. PLURIEL Des deux genres. 2* pers. IjIjuj et IjAaV 3' pers. masc. 3' pers. fém. a m 3' pers. c tjl-Xo et tjA*^ — 197 — IMPÉRATIF. SINGULIER. PLURIEL, 3* pers. roasc. 2' pers. fém. a* pers. des 2 genr J. — dw (^£*^ 40 jL.1 ju ijjLi • ijj^t PARTICIPE PRÉSENT. SINGULIER. 2* pers. roasc. 2° pers. fém. 2' pers. des 2 genr. PARTICIPE PASSÉ. SINGULIER. PLURIEL Masculin. Féminin. Des deux genres. ^j^j-* et i^ckU *foj£y et ïJ^sLU ^y^js^A et .j-O^U 1^ Lv2ulj i-feudh-fou. Exceller (u. w.), surpasser (v. a.) J* J^ast. (Voir 126, 8°.) Excellence (s. /".), vertu j.^ ; &jJlfe9 ; JjusAj. Excellence (Voire) (lit. hon.) a&^a. ; son Altesse ûy&&> — 498 — Excellent, e (adj.), vertueux, instruit J.-^A/> ; J—^ls ; J— ^t, pi. J,-^l3) ; ^-a^ ; **•• •' L e pl us excellent des hommes /^IâJ! J^as!. Excellent (très-bon) ^_^|)-)^ ^-a-L ; j.-aJLS' ^.«/..L ; «^-IL ^J^ ; Excellent en honte' j-*^ ' J-^ ' • h — kJ] el-meur-ra-te Fois (*•/•), une fois îj»-— * ; à— ^~>. Deux fois ^\Jj*. Quelquefois Oi^dî /j^*^. Parfois tjdu. Toutes les fois que... U»o. a ■> 1 L/^sJ i es-sen-na-i-a . Me'tier ($. /«.), art !Uâ^ ; à&U^ , pi. «JU/o; Me'tier à broder ^°\ — 9 j^> Me'tier à tisser jy ; ^~*> ; ^*^* . Arts (s. m. pi.) (les arts mécaniques) >t«'j &}** * Arts (les arts libe'raux) ^-^ &}^* '■> j^i^J"** M."°' Artificiel , le (adj. ) «â^a» ; p jLa» ; ^5^ > Jl?*** ; J-*~ i ^?>J > Artisan (s. m.) j*Jl*s; pU^ ; ^ss^lw). Artisans AJ^t Jat; ^jiM C*ls^i. Artiste (s. m.) ^$j*<°* Artistement (adv.) *Jj*Ju ; L*l*aJ. ^iiL&i a-a-la-che. Pourquoi (conj. ) , c'est pourquoi, parce que ^Xfti ; b>-j>& **f,j£>- Tout au plus iLusr'Lj. Tout (tout ce qui en de'- pend ) j-}\~> . Tout ( berbère ) ^ ! . i L--^sJt-Ivv^3] èl-mès-tam-la. Employé', e (adj.), usité', mis en usage J.!. î — È rhir. > (Voirie n<>' 51). Outre (prép.) *-*£ ; ^v-* *.-*& ; ^^-l^s.. Outre cela, moins cela, en outre ^U5 J..W& ; 15 *-*c ; vjXJ5 s _9 *a. ; s«*Xj5 j-^ ; ^ i3 -^T. Moins (adv.), outre, excepté (moins cela) j— *P ; ûT. Moins, outre (une) Sj^f; hj) ; jfislf. Moins (eo/n/?. ) . Jil. Au moins -M j. Pour le moins À-IaUjI; ; J..xliJb. Du plus au moins J Wl ^l^-JLS^I. A moins, que (jl) ^JU ^H ; a-, : A moins — 200 — qu'elle ne soit présente ï^-aSsW sJUJfc' JIj ^t. En moins de rien Jjo hAmJ r)^j iV 1 *' ^n moms d'une heure acu- ,^> J^t ^3. p IjiLa me-la-ou. Emplir (v. a.) ^L» , futur : ^.ta, (voir le n° 138); il— * ; Ni •!; -L*l ; j*&. Berbère : »W (la première lettre de ce mot se prononce tek). Empli, e (adj.)J+*; ,J^* ; jii>; jIU» ; j*x*. )j s-àS kèch-fou. Découvrir {?. a.), apercevoir, divulguer ^^èS ; j^a) ; j.&) -, ^£Î. ; ^°? ' J^ 9 ' w9 ; vj^ ^lli). Découvrir (trahir) ~t*X*. Découvert, e (0^.) y^5j^»; j-*\ib. Apercevoir (a;, <7. ), remarquer l'absence de quelqu'un ■ £ a-y. O' — L^-X-i- rhe-lou-ta-te. (Voirie n° 51). Erreur (j. /.), f aute > aDUS ^L^ ; ■«*& ; ^Jalc ; lLJ l? ; v^USl ; J^s ; vjub-, At; J^; W*^ ; pi. Uji^i ^■aâ- i *Jj. Abuser (v. a.) , tromper .£& ; ^Jj ; p^Xà. ; v T **là. ; j-* ; £ -aJ» ; Abuser (S') {v. réfl.), se tromper, errer, être dans l'erreur Jb-1& ; J-^. Il s'est trompé volontairement ialâXw!. JLJ igrm. 4^ Rester (v. riij, 'Jc-i&i futur : ^-^ (voir ^jj , page 103) ; ^M, a A futur : l£*-*; L«l (voir I Jj , ^J, 7 e forme, action de faire rester) ; — 2J, w*i>. Reste (s. m:) ^— sl-f ; »l — *j ; *— r âf ; '^ — ftJ ; J — et U-ii ; W, pi. re'g. ; £)l-*^ ; j-* \ , pi. jj>-^- Choses ( effets ) j!^( voir c^, page 67 ). s ^_j i — ^ûJoi èt-less-rif. Grammaire (s, f.) y _$ J j*ès ; viLLULà ; js* ; ^sr^l *1& ; àtfiys* ; Grammairien (s. m.) A*!)) JU-» ; ^sr^t v^^owL© ; ^Cjs^ , pi. jUst'. Grammatical , e ( adj. ) ^Sy^ • * ^i) èl-a-tneu-me. Nation (s./.) ï«*t , pi. ^t ; ^^ , pi. ^-«v ; t-L> , pi. rég. ; 3L.O , pi. rég. ; SLajU». National, e (adj,) !-**) £^-£*. \ ^j^\jj\ èz-za-ir-dja. Horoscope (s. m.) ^j>)j ; fJu» ; ■?yj*'' fW* ; J^. sj> sH tchrot. Procédé (Y. m.) y manière, méthode, système Of'; ï^lc'j »^.j'i, p 1 - c^!^; P L J^« Procédé, manière d'être ^j^>- — Manière, façon *- ; y». 26 ™! èch-chichr. — 202 — ^j^cjj] èr-reu-meul Géomancie ( s. f, ) J. — ,»» . Géomancien , ne (s.) j\ — .*. Chéichr (s. m.), chef, chef de tribu, homme respectable, vieux , savant ^sJ»> , pi. «£}- Vw > <^J # W. jl JoJ] eth-theub-bal Boiteux, se (adj.) Jl-Js ; J—^b; £-^- c > , /èm. •• *l_çvj.c, pi. ~^_& et Boiter (V. n.) J-Js ; ~j& ; ~ j.&) ; a^â. ; ^N-i ; J?. a — ^jLLj] èth-theu-la-seume . Talisman (j. m.) /v^^ 5 , pl« f*»-*^> OU**»U> ; *j^ ; JJJ^' j j) a-bou. Père (j. z».) bb ; s-J^I et tf\ , pi. ^y\ et *IjI j jJIj. — Père, pos- sesseur de_^. Mon père ^\ et ^^}> Berbère : bb. Les Barbaresques emploient les pronoms affixes pour dire son père , notre père, votre père , etc. ; mais ils n'emploient pas le pronom afïixe ^C, pour dire mon père. Ex. : ob mon père ; ïu b son père à lui ; La>bb son père à elle, etc. Beau-père (s. m.), père du marina. , pi. U^i ; *». ; *& ; j^s^î^Ji ; Beau-père, père de la femme j — *«=*. ; 8L.4J) ^-^'. — 203 — Beau-père , second mari d'une femme ,») ^j\. Grand-père (s. m.), aïeul, ancêtre ^a- , fém. : V*Xa». , pi. ^j-A^ et ^l*X=J; bb; ^£j.;u,; ^^Jlw, pi. UL, et ^iL.1 ; *lj|. Bisaïeul, e '(szi&st.) Asr>l v^t et 3^1 ^jI ,fém. : «^=^1 ft ; vj^Ut >t. .J. — — srt 5 . i-hheull. Ouvrir (>. a.)", délier Jo. ; J.s J ; ^ — jL9j ^ya — lsr\ S'ouvrir (v. réfl.) J^î. Ouvertement (adv.) Lal±> ; ^Ula. Ouverture {s. f. ) Jj^-L*. ; 1?-*-^ pi- r-j-*- 3 ; ^b-XJ3| ; £-1-3. ^ 1 ^Ji I è-lar-same . Aiguillette (s. f.) +*>* I , pi. >L*jî . , ^ L^ djen-se* Sorte (j. /.) , espèce, genre ^*U=v , pi. /w^xa.. —Espèce, monnaie o^*^. — Espèce, forme ,_»\ao. — Espèces pt^Ji. De sorte que ( <^ • c ; ^\)V* li^S >j^ ; c^J w^ f m. à m. : graine franque. Maladie (contagieuse) «^-*L ; ^^-cl-b ; bj. Ve'role (Petite) ^^; ^jw^t !i. Berbère : w*jjj^V. Malade (««//. ^ ,ij£»^ ; •£&<£&>. Berbère : ,j<*ta. — Très-malade ij-\*.<> ; v^'jpb ^js-ij,*, — ni — Malade (Être), ^jsy ; jaj^j].. Malade (Rendre) ,J*y». Malade (Tomber) *L*J. Mal (s. m, ) , donleur çç>j ; {J^.J^ ; ™. : Tai mal à la tète ^-~|; ^5-**?^* Berbère : . — Mal de gorge I— *f*>$; ^>y*. Mal (j. w.) r oppose' à bien jï»,j~ , pi. jjj~ '1 Aa-U? ; Vjb, ; kLd,. Mal, lésion, dommage »jj^». — Faire du mal à quelqu'un, lui nuire j<&. Mal (adr.), opposé à v^ll? , ^Pj ; Ij-i ; IX*. Mal (II n'y a pas de) ^b ^ ; 'jt **& ; jjj^ ^L — Il n'y a pas de maï à cela (r>^ A-^- 3 ^ Ija. Sort (5. m.) f sortilège, magie, enchantement, destin ,}\3',jsr*>\ lâa* Sorcier, ère (suùst.), devin, magicien, enchanteur Jl — s)\ ^ — j'1-3 ; js\~> 9 fém. ? ï^lw , pi. tjsr~* et jLsr-^ et ^.iA-s?~> ; J^->»j ',*]}-&» ; ^jUr 4 ; J^^ ; J*\~. Berbère :jUr~l , ^jU^.h Magie blanche (s.f.), licite JïïsrM ^sr^î. Deviner (?;. «.) ^)aw r JlftM ^3 ; ^ik ; j$**» r ^is , futur : ^5^.* Ensorceler (v. a.) jzs?**. Sort (j. m.), état, condition Jb>, pi. J'^=*> ; ^)^ \ &jZ> , pi. 1^1. — Imposer des conditions tj — îL^.1 ; 2» — w>\. — A condition que...» • • • y) » O • "V^ . • État (s. m.), empire, royaume £Jj>> j ûm /?/. on se sert de ; Ai.'r*; vilLI, pi. '-> i/^j \j^?- s ^ '^l^ djè-halte-houme. Ignorance {s. f.) &)l$ss. ; tAsX^. ; *£»ê ; tejLé. Ignorant, e (adj.) J>a>^ , pi. J^- ; f£^ ? pi- ^Ut ; «w^^^ ; e#. •' Tu es un ignorant dans ton métier *J&xL*> ^ Jais* ojj. c u, — 206 — Ignorer (v. a.) J$^ ; ^l ^j& U ; J&js. l Ignoré, e {part, pass.) Jj^sr-* ; ^vw^. • a>L!b dha-heur. Manifeste (ad). #V.y deux genres) j^aMo ; »-$-k>» ; tj-ïS'- Manifester (v. a.) j çjjo. Manifesté, e (part, pass.) j-yà*. Manifestation (s. f.) jL^ti. ~7p /a-ne. Car (coray.), à cause, depuis J^! ; J-^l ^ ; ^L^-J ; jl; jb ; » j ' . Causer (v. n.) y babiller ^s 3 ; .jj» ; JJIj ; oJ ; Ks. j ij^^ • Causeur (s. m.) f bavard, babillard jlÀa» ; vJU- ; y^ ; ifi-îP 5 r/'^-^ » ÎN'est pas ,j*«*' (idiotisme). — 207 — o'j j3r™-* mès-chra-ri-ia-te. Baliverne (s.f.) '^-à:-*^, pL 0^,;s^ ou oU^s**-* ; JL-Jj^ ; i^Jo, pi. { ±^J\U ; O^J ; ^^ÀJ; Jl9j J^9. ^^, *J /a-te. Jeu (j. m. ) w* — *—>. — Jeu de hasard «1—4.-9 ; ex. : Le jeu est la ruine des maisons jl_— JwO] M_=L ^is> . l_,sàJ ) . — Jeu d'échecs ^j— bt»\ ^iy^o. — Il a joué aux e'checs J Ja^» v^xJ Jeu perjnis JuU^ v^xJ. — Jeu défendu *\j&. w**). — Jeu de cartes ^jjy I w^*3 (Carte .bUS' ; J-ctf). — Jeu d'enfants 52j2i v^*3. — Jeu de mots V&jjcs**. — Mai- son de jeu ^a*L», pi. w^X»; 'iJjsi****. Jouer (x>. a. et //.), s'amuser v^xJ. — Jouer à des jeux de hasard **&. — Jouer, folâtrer ^usA^. ; p^=>j\ ; i£s5»W? ; «# . ■ H m'a joué un tour j:«2z' J.& uils:^ (wo£ « mof : Il a ri sur ma barbe). — Je me suis joué de lui *-.^-9 «JUvJ^J l-j). — Qu'il ne se joue pas de mes paroles J>_.ôju a -^JO Xs> v^x). — Ne te joue pas à lui àx* v^axIj 2. Joueur, euse (subst.) w>U; ; w*&2, pi. .~-jI*J ; v_^&X>. Joueur des jeux de hasard jUs ; ,a.iO. vOU— fM.i da-i-ra-te. Tournant, circulant {paru prés. plur. des deux genres) ol^-Jj*> ou Ijlj*)^. — Tournant autour ï%\ï). Tourner (v. n.) 9 se mouvoir en rond, circuler yï. Il a tourné (fut.) jj^j (voir n° 104) ; jjï. Berbère : ^$\\. Tourner (v. «.), renverser w^;* w^. Tourner, façonner' au tour bj£>. — 208 — Tourner (Se) vers quelqu'un (v. récif r.) ^J\ vJUftJI ; ex. : \\ se tourna ver sa femme et lui dit l^î u^ j 6 ^S* vJ ' *^***M- Tourneur (s. m.) k\jd. , pi. ^jJo\j6*. Tour (s.f.) } fort, forteresse, citadelle, fortification, bastion, château y 3 . > P 1 - jrttf » garf > £^' ; j-r* ' P L j!r*' ï *-*^~=> ; £-1» ; *-*k , pi. ~ifô •; A-^3 et ^^-a3; ^-J^s:' ; ^^»- , pi. r)J^=^ ', fKs^wî ; £-oU? ;^a* , pi. j^a^3 et S%j*d$. Tour, donjon V)— .À-./». Tour (de tourneur) (s. w.) Js^à. ; bjisz*. Tour, circuit, circonférence «j.) ; 8»p , pi. 0>jj.>; jj^*; 8 V 5 ,^ ; e.r. : Cette ville a quarante huit milles de circonféïence . Associé, e {adj, et subst.) ^àj,j^> , pi. ^i^l; eJ.l^». Associer (v. a.) ^jt» ; vi)jlô»j. Associer (S') (v. récîpr.) dj-^A ; ^j-^»'. £ j\ jLj bgra-i-a. Beaucoup (ade), et (/?«/' extention) la totalité, la fin '*-*/*; s_ 9 j^ , — 209 — on ^\\)\j> ; j-«Ji£ ; j;y ; 13^; ,^j> U ; SJLà ; jjlit;^w\j. Berbère: ^ J '. — Beaucoup plus ^i£=>ao. — Beaucoup moins Ji^Jb ; ex-. .« Est-ce beaucoup pour nous? \\A& l-Xô ^jo , £,1 ;jL\aAc î J.a O^j^OwI. DE LA GUERRE. Baguette de fusiJ «V^ ; ^A»,pl. Od-Vj; w*_.**ia9, pi. , A-+#à ; 159 à *. Baïonnette àjj.a. , pi. s^js*. Bourre de fusil ^i>U^^l ; 'jj^^ ; A*Jii, ; «^ftj. Camp àLs- ; Js* ;/~~ ; ^^ : ^^1 ; ^ J ; ^U^. Camper, asseoir un camp^x~»£ \ ^sj ; t c* s J x " v^^ î ex ' ; L'armée a campe' »\~*xJ ! J \y ; Ja». , futur : -bcs?. . Cavalerie Sj'jp.; à) Là*; ^y^>y ) w»-^-*'-'. Cavalerie, corps de cavalerie, escadron u\-±- &U~*. Cavalier, bomme de guerre à cbeval ^s^X^o , pi. \if et ^^j* ; J^ j pi- ^^- ; ■5 2! 'V V - Berbère : ^U/O. Fantassin, pie'ton ir^y , pi- *~>'^> et ^j-x~>ij) ; /i*»j^ , pi. «LwL'j ; J^U , pi. $lw> ; ^^ , pi. * ; s-^1 k3 et [;9 , pi. fcj^ ; 3^!j, pi. flVj. Fusil àJIsc-Xo et àlsr\*, pi. re'g. et J~2v Is-V, ; ^-^-^f , pi. rég. et ^ jjj ; fojjb ; Vj^*? î ^^ î diô". Turc : l&so . Berbère : i-J *X-»1 Tirer un coup de fusil SlsrV* v ^-*~. . Fusil ( Grand et long ) ^-^-^ et *~-y . — 210 — Fusil (Petit) (Maroc) (J*y£ Fusil à deux coups w'I»^ ^j^ àls-V. Fusil ( Canon de) 1**^ , pi. rég. et w^*^ ; *)j**> •■* , p!- j^'j^' Fusil (La batterie d'un ) àW-Vjl 3b\ ; * — Ja* ; ^*£l ; ^J^^âs*. Fusil (Coup de) U^; ^~V- Fusil (La décharge d'un) Xlsr-V» ,j)JU?. Fusilier, fantassin armé d'un fusil ^-^AÂj , pi. La9j Jûj et ^.-^j-Xo ; ^sr\\SLÎ , pi. .UsT-Oa!) ; ^3?V ? pl. ^^V ; ^c?^***' (V- Fantassin.) Fusiller LLst-vj w>^© :, et La3*XÂa.j k--^» ; ex. : On le fusillera au- jourd'hui Jow UsAoJ \y*<&i jl^ÂJl. Infanterie ^.uly ^W ; olA^ , j^Imjp ,; %%>Aj> ; kLj; ^j I ; 3L*^!v et ^«vj ; ïw>j ; , j* 1 -* j- 5 ' Pavillon, tente d'un chef , kiosque ^yy^ ; [•)•*?,'» t3*^?r > ^^>y ; £-4 , pi. ol3. Pavillon, drapeau, e'tendard, bannière ( J)l:s: A "~' , pi. ,k».lju«; ^ ^o ; j)^o j pi- <3j^'- ; ttf^ ; j - -^- ; c ^ ; f^* — Pet ^ P avi ^ on U°J*î ex. : Nous avons déployé notre bannière <3j-,V^- ^t-** - Pierre à fusil ûUjJt a^2> ; 3jL^> , pi. j^ ; *!>&*> ; àaJjJs ; -J Ji ; j.s.1,. Berbère : Î^ao , pi. ^jt^sJ. Pistolet iî^iaào , pi. JiUu; ; ^*i^J ; *k£j ; àœ^LL ; ksH^k ; JLL ; ^oj-;^; L^jJ^pj pi. J^î-Xè; jy.9, p]. 3j^3 et ï^-9. Berbère: vJuJJsr-, pi. ^-xJJsr.V. Pistolets (Une paire de) JJslAo _.«; ; 2bj»9 «jj. Pistolet (Coup de) ^JaiuJta hyo- y isr™ *^a. — 2H — lente des soldats Ls£ et £*&« . pi. ^>l^i. Tente, habitation des Ara] ses . \j^3 , pi. ^LLs ; ^V^* i P^- r ^S* et COMPARAISON DES DEIX LANGUES Comme la traduction alternative, l'exercice grammatical et le thème de 14U. chaque version contiennent les idiotismes et les diife'rentes tournures parti- culières au ge'nie de la langue arabe, nous supprimons l'exercice sur la Comparaison des deux langues. CONVERSATION. r ^ j je je j! ^tisjii ij» 3 ,^ j^ju je J— *£> fi! v JUM Cjtr.U.- oUs-^î *_&!, ..ois A A-^-k— J> ir — 212 — ^ — *J!*xKJI ^ m k&î à jjjL* /il ^r n ^ Ji — i d / jti rr p—W ^ ( J~^j ç— ^ ^^^ lt ! ri w^—J! a_^ ^.âj, ^i rr i^jîti\ (^—«a/ ^i r^' — 213 — THEME. 1. Il y a beaucoup de fantassins dans II y a fantassins beaucoup dans ce 142. ce camp. /e camp. 2. A quelle heure pourrais -je aller Quelle de heure la dis j'irai à lui chez lui demain? demain? (104; 163, ^£jjO 3. Les Kabyles ( Kabaïles ou Ca- Les Kabjl es ( JJ'-i) {sont) campés byles) sont campés devant la tente devant tente le général (98, 1° ; du général. 96, 3°.) 4. Quelles sont maintenant leurs in- Quelle {quoi) intention d'eux au- tentions ( désirs ) ? jourd'hui? 5. Dans la matinée, à l'heure que tu Le matin (est, sera.) le moment que voudras. [lequel) a voulu, volonté de toi. 6. Et celui-ci est plus habile qu'eux. Et lui plus habile de eux. (129, 3°, 5°; 151.) 7. Nos intentions sont bienveillantes. Intentions de nous bienveillantes. — 214 — 8. Oui, il y en avait encore. Oui, il y avait. (119.) 9. Prends une chaise. Prends chaise. (138.) 10. Dans deux heures l'infanterie L'infanterie elle (il) viendra dans sera chez toi. deux heures de le temps chez toi. (110; 114 ; 72.) 11. J'aurai l'honneur de ta société'. Pour je serai honoré de toi. (126,1°.) 12. Ce soldat a pris quatre drapeaux Ce le soldat a pris quatre drapeaux à l'ennemi. de l'ennemi. 13. Volontiers (soit, de tout cœur). Sur tête de moi et œil de moi. 14. C'est toi qui as tire' un coup de Toi as tiré coup fusil. fusil . 1 5. La plupart des autres cavaliers De les autres les cavaliers quan- seront fusillés demain. lilé d'eux {le plus d'eux) (seront) fusilles demain. 16. Je voudrais être à même de vous Combien cela avec moi ( ^ \$ U) rendre service. je ferai a toi faveur de toi. 17. Ils nous ont pris une paire de Ils ont. pris à nous paire (deux) pistolets. pistolets. 18. Cela ne dépend pas de moi. Ce l'objet ne lui (est) pas dans main de moi. 19. Mais quand il sera libre. Mais quand il sera libre. 20. Nous ne rencontrons presque A peine nous rencontrons gens au- pas d'hommes qui comprennent jourd'hui ils comprennent cette la cette guerre. guerre. (163, yJnjO 21. Il a entendu la décharge d'un // a entendu décharge le fusil. coup de fusil. 22. Tu me ferais un grand bien. Tu feras dans moi bien grand. '129,1°, 2°, etc.) — 215 — 23. 11 viendra ici demain, afin que // rien cira ici demain pour rou. vous raisonniez ensemble sur les 24. Il n'a pas de pierre à fusil. 25. Eu doutes-tu? 2C. Mahomet a raison. 27. Sait-il cela? l'on* entretiendrez (?w/\> vqiùs par- ierez) toi ci lui dans les sciences. (126. 1°.) Ne il a pas pierre (à) briquet. Chez toi (as-tu) (pas) doute dans ce l'objet ? Discours Maliomet véritable. (56, 3°0 // sait pas ce V objet? 28. Nous arrivâmes jusqu'à la porte Nous arrivâmes jusqu'à porte le du camp. camp. 29. Il est le savant et le plus savant Lui (il est) le savant et crudit de de ton siècle. siècle de toi. 30. Où est ta montre ? Où ( dans où) montre (heure) de toi? 51. Le maître de l'univers lui don- // permettra lui maître le monde il nera les moyens de profiter de ta gagnera de science de toi. science. 32. Veut-il me donner cela? Il veut pas il donnera moi ce l'objet? 35. Celle-ci enseigna ses enfants. Celle-ci enseigna enfants d'elle. 34. Donne-lui un peu d'eau à boire. Donne à lui un peu l'eau il boira. 35. Je vous suis tout dévoué, ou je Je suis entre (parmi) mains de suis tout à vous. toi. ( 73.) 36. Les Arabes sont dans leurs Les Arabes sont dans tentes d'eux, tentes. 57. Elle orna son esprit de la con- Elle orna, esprit d'elle avec con- naissance des sciences. naissance lu science. — 246 — - 38. Donne-moi ton fusil à deux Donne-moi fusil Je loi avec deux coups? coups. 39. Je doute encore de cette chose. Je suis {moi) ne a cessé dans le doute. 40. Dieu a créé le ciel et la terre. A créé Dieu le ciel et la terre. 41. La terre est-elle bonne dans La terre {est) bonne dans ce pays? ce pays? 42. 11 n'y a de savant et de docteur Ne il y a pas savant et ni docteur que cet homme. si ce ri! est {sinon) ce l'homme. 43. C'est impossible. Ne lui {il est) état (pron. mouh-hal). 44. Je n'ai pas trouvé cela. Moi ne fai trouvé cela. 45. Le général a fait sortir les sol- Le général a fait sortir les soldats I dats de leurs tentes. de tentes d'eux. 46. Comment se fait-il que tu te Comment tu es trouvé ici? trouves ici ? 47. Quel parti prendre? Quel {quoi) de chemin je prendrai lui. ( elle). 48. Où est ton royaume? Où {dans où) royaume de toi P 49. J'ai rencontré un fantassin. J'ai rencontré fantassin. 50. Tuas raison. La vérité avec toi {discours de toi avec le vrai). 31 . Les cavaliers n'ont pas de baïon- Les cavaliers ne chez eux { ils ont ) nettes. pas baïonnette. 52. Je te le jure par la tête de mon Par tête père. père. 53. Il y a une cavalerie nombreuse II y a cavalerie nombreuse beau- dans la ville. coup dans la ville. 54. Que fais-tu? Quoi tu fais? — 217 — 55. Tout le monde te le dira. Les gens (les hommes) les (uns ils diront lui à toi. 56. Qu'a-t-il su ? Quoi il a su? 57. Je me mis en marche vers le Moi je fus allant vers le camp camp ennemi. l'ennemi. 58. Les hommes nous cachent -ce Les hommes (le genre humain) ils qu'ils savent. cachent nous quoi ils savent. 59. Grand Dieu! que veut dire ceci? Dieu de moi! et quoi ce V objet? 60. C'est une bagatelle. Cette la chose de le vent. 61. Montre-moi la route. Montre a moi la route. 62. La troisième version est plus La version la troisième (est) diffi- difficile que les autres. cile sur les autres. TIN DR LA TROISIEME LEÇOI 28 — 218 * " J h- 3 1 a | _i_j 1 145. REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. Premier exercice. Relire la troisième leçon, d'abord en arabe seulement, et en ne s'occupant que de la prononciation. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Troisième exercice. Faire la traduction alternative des trois premières leçons, le professeur prononçant d'abord en arabe, et l'élève traduisant à mesure en français; ensuite le professeur prononçant en fran- çais, et l'élève traduisant en arabe. Quatrième exercice. Répondre aux questions sui- vantes : Quels sont les trois verbes qui servent de modèle à la conjugaison des verbes bamzés? Voir n° 138. A quoi reconnaît-on les verbes hamzés? Voir n° 138, etc. 9 — w .M 144. I ( \) ç* j l ^O j^ 11 , ^ :tv-^j * — 3 ,-J \J ûi & e> s-* A *X3> , 2, .M ^ ,t x *,.^^ia 3 ^ cr-e^ U jU _jIjj\ \jj>3 * L_Lij t ^5 -Nr ^ i*V'* Jr ta ^Jo taC J ijjs lî ^u *jU^ j ^j, L5yj' ^ lj ,N i^ L a!) ^^s^ ta \s?\i O^ Jj^ fVft-> ^r-^ c5 *o^ *ij-?^ ,^1* « (w. pr.) ^l^Jl (n. pr.) ^b ^ ^ ._Ul ^ LJ ^ LT4- L i.iS ^^^ ta dJL — 2-21 — LUlW! L^Lsrl ^U^L U1 JlâsOIj U! * U^\j^ *v ,Ju* w^ J^ à^j*- iU^xsJ] Aj j! *LLdl *U*^ *LLU! sM Suo- j Uî 5ijU^ *«x vv J) lo-is^rT. * àJowodi * Lîw] LJwc . 2, *l^j * aSjJ]' As. j *j^l*-SJl As-j *L_^a2J] Asj ^^5olaJ! As j*'L^Xj£l) As i * p l_oU! -^.1 ÏJu*^3\ jji«5l ïs* t vJ^ jy*-^ *LJUj1j &)Iu1 ïwj^»-* ,j, •>>-*>. r f '"" \ J w r r J • "" " \j> -\ c- r - ■ y — 222 SA$ }\ lsi\ r ^ o — -c OBSEKYATION. Lo texte de cette quatrième version contient 375 mots ; abstraction faite des 5-35 que nous savons déjà, il ne nous reste plus que 42 mots à apprendre. 145. (1) )jl .w — i f — ftjl L_o — ^j-^ 1 — ^-.v^M^-a.M 1 .f>\ ^ joj? ; J^& ^ ; J Si ; ex. : Au lieu de lui A*c ij ^** Lieu (s. m.) place, endroit *^^, pi. a^o)^ ; ix&y> ; .K'U »K^ f pi. 'LJ.S* et ^W ; v-^a» ; j^ & î J^ '■> *fc? k > ex > •' Ce ^ eu est dé- couvert, il n'y a point d'ombre Jii* *-*-9 U ^j*x£a «.^Jl \3js. En tout lieu ~.jkd\ ■ J^ v3. Lieu désert à-jj^. Lieu et place, qui tient lieu de... jojb. ; *làs ; cr. .- Il nous tient lieu de père l — Job .J&jc jfc Lieux d'aisances, latrines oU.iL£> ; &*£»£> j X>; jJbjlj *al.»5 ; ,jsajiKj *»l,3. Vif-argent ^_^j. Bon argent £W> ,*»!..) ; jvai^ r^l)" 5. Mauvais argent, argent faux J&j f^j- 5 ï cx - ; L'argent fait tout dans le monde LJjJI ^J, JL J^ ^aÂjr" SLJsa)!. llx $ hè-da. 147. 1° Les pronoms et adjectifs démonstratifs indi- quent les objets dont on parle; on les divise en proches et en éloignés. 2° Ceux qui désignent des objets proches sont : Ce, cet, celui-ci, !-\»; J»a> ; ii. Cette, celle-ci ôia , ti» , ,_£->•» ; U Jj> ; <0 ; ^ ; IV; ^ ; JT; c $j. Ces, ceux-ci, celles-ci pi.-»; l — ^ j,» ; c ^Sj' ; ^Jjl , 3jl ; *^» ; 3° Les adjectifs démonstratifs qui désignent des objets éloignés se forment des précédents, en y ajou- tant un ^jj> , et en changeant le ti final de CXjfc en ^£. Ce, cet, celui-là dtè*; dlS; J35 ; ^ll». Cette, celle-là d — 3 À»; d._ ô; ^t>'; -_£ ju* ; ci — JCa». Ces, ceux-là, celles-là ^3-»; JjS ; JoS^I ; J^l ; JJ^I. 4° Les substantifs précédés d'un adjectif démon- stratif prennent toujours l'article, à l'exception de — 229 — Jl^ qui est une contraction de 1 *>jj> et de l'article j\ ; ex. : Ce livre v^^lJLxJl lj^ ou s >Lo J^. Cette chamelle-là ïo Lji ^jS~\^- 5° Les Egyptiens rejettent souvent l'adjectif dé- monstratif après le nom, mais alors le nom ne prend point l'article; ex. : Ce jour (aujourd'hui) ii^^ (et non l!x&> .l^J) au lieu dejl^j) li. Cette manière de parler est surtout en usage dans le A-x-*^> (Haute-Egypte), aux environs de • — ^sii (Thèbes). 6° Dans la conversation , les Arabes se servent presque toujours de ) jj& (ce, celui), dont ils élident F ], et de Jjii (ce, celui-là), tant pour le masculin et le féminin, que pour le singulier et le pluriel. 7° Ils réunissent le S, première lettre de l'adjectif démonstratif, au j, dernière lettre de l'article, et ils suppriment toutes les lettres intermédiaires; ex. : Ce singe <^jpl— ~Ua> au lieu de ^jpLdjl Yà&. Cette juive L^J^ds au lieu de L_J t ^jl CX$. Il en est de même pour le pluriel, 250 8° Si la première lettre du nom est une lettre solaire, on élide dans la prononciation le J de l'ar- ticle qui se change en cette lettre solaire; ex. : Cet abcès ILas au lieu de ÏXcJj) Ç\$. 9° On répète très-souvent l'adjectif démonstratif après le nom; ex. : Cet oiseau-ci Yà$ jJ^L». u ,* — i*X^> ssdè-que-tou. Dire vrai, dire la vérité, être sincère .âwVo. (Voir page 69.) Faire croire ,3 -W>. Faire l'aumône jJ)J..o. C> .> bi-a-ne. Voir ce mot à la page 205. ^j s îjjjj^jLfiJ \ èl-mèch-hou-ri-ne . Recommandable {adj. des 2 genres), noble, illustre, célèbre »_j — $-^» \s> ; J._aj, cump. ; *_û«ii, comp. , ■lj^ > p 1 - ^r 1 » Oj^ Recommandation (s-f.) & w>j ; ^^j. Recommander (?;. a.), enjoindre ^q^j ; ^Q"°3\ ^9^'j* Recommander quelqu'un, prier qu'on lui soit favorable; c^ji **;t v_*Xvl& ^t* N oblesse ( j . /. ) J li I i ^j^ • — 231 — Illustration (s.f.) ^j* * »-&->. Illustrer {v. a.) ^jy^'j /J=t. Célébrité (s. f.) 'ij&o ; J.^ ; yJÙ ■ _v. Célébrer (y, a.) d^Z> ; -,wV. Célébrer la messe L r-^- ^ j *— sLL^j] èl-me-tachr-i-ne . Moderne {adj. des 2 genres) j^lfi. (Voir Nouvelle, p. 68.) \ .* — £wj i-che- ha . Ressembler (^. /?.) L.J* , A_*i* et ^-^ ; LjLûJ; LJUj!; £.*. ; Ce portrait te ressemble dJ L£o ï.j^a)! £bï>. Ressemblance (.?. /*.) ^J- , pi. »Lù,i ; 'i^±, ; L. t 4-^-J. Ressemblant, e (#«[/. part.) ioliw» ; W J£>. Sensibilité (s. /'.) j»û., Sensible (#l ; X-«^ J ; Fin (.f. /n.), terme sLfiXw! ; ^ç-^ ; L*èU; LJj ; La_^; A_xâ. } ^_cs. I ; **T^ ' ^ — ^ n ' sa g ace i/?' -* Fin, m i nce v3À ' f~^J' — ^* n ' rusé J^ ; J-^-i ; J?^. Finesse {■*•/.), ruse ^-^=^ ; «^- *f; y-*f ', ip-rr • Finalement (adv.) ô*S}\£ . Conclure (v. «.), terminer £ *9 ; ^U)', futur : rj^, ï f*** » J^î [**■ Conclure un traité l>jiJ î *ij. Conclure, tirer une conclusion ^— Xj. Conclu, e (atÇ.) *X_jLx^». Finir (v. a.) ( j^L ; o' ; J*f: *]$. Berbère : ^^?; ^j^LSl. Fini, e (adj. pari.) »-*> ; >Li" ; J._IS^. jl ^ — srl èl-djé-hal. Ignorant, e (adj.) J—aW , pi. Jl$a> ; .LxJUs ; p-^z , pi. L^Uc ; yU ; ex. : C'est un ignorant dans son métier aJjû^ 3 J^V ^ — 233 — Ignorance (s.f.) ^Jl^ ; LaI&W ; +Ld ; 'L?^kÀ % Ignorer {v. a.) J^ ; ^ ^j>f. b ; jfy* l 8 . Ignoré, e (adj. port.) Jj-$p* ; v_9j/^ ^- y *o ssa-re. Arriver (v. n.) survenir, devenir jl—o • futur : j_y*sJ ; ,*-^j ; p-& ; >ji ; ,*>*£ ; cr. •' Nous n'avons pas su ce qui est arrivé l — LSjS. U J2 J^jJI Jw^9 ijjAoJÎ. Il est arrive' à temps j-ijJI /%-£-*£ >jJI v^OLXj. Que t'est-il arrivé? ^3 vj^v^ r£i. Arrive ce qui pourra! j-f&, b ._» — ^-j . Le meilleur des pères est devenu le plus inexorable des hommes ^~it (»Lo ) ,*-9-j ,jj-/^ /«-^ ^* r?j— "^ iO^^M Arrivée (s. f.) J^j ; ^zr* et J^ ; ^jp. Arrivée, occurrence f^j. Arrivé, e (««(/. part.) Jj^y. ^> ? feu-ne. Art (i. *».) ^s, pi. jj-^. (Voir, page 198, Art et Métier.) '<* jLwJ) es-sa-bè-qae . Précédent, e {adj. et subst.), antécédent ^Jw» ; /»-^ , pi. { ^f > Ss.fi. Précéder (?•. a.) jj^-w ■ .) ^UJ! ^; J. — *à ; IsbLv. 30 — 234 — La—sr^. i-chreu~ti. ^3 Pécher (v. /?.), commettre un péché, une faute &bk ou lia. , futur . Péché (s. m.) f tp> , pi. fU^i ; liai; &&**&. » pL lALâ*. Pécheur, resse (subst.), celui qui commet un péché <>bLi.. Pêche du poisson (s.f.) .)l-.Lo ; O^-srî ^Ua^ ; ^.tC^JI 3lJL«t ; Pécheur, euse (s.) OJ^ ; >l_jU© ; ^iX_*~JI ^l-lo. Pêcher (5. /«.), arbre *f>=^i 8w=^*' ; 7^==^ t^ ^j? 5 **' Pêche (*./.), fr»it £j»> ; jjp- ; s^sk. i *z>\ — sL chra-ssâ. Particulier, e (adj.), approprié, adhérent ,j^^»; tfh^, p<- j^^- et o^j^ 2 ^ ; fj^^ 2 ^ 8 ; c #« • Le divan particulier ^*cj*cà?\ Jjjuwi. Particulier, ère (subst.), individu, un tel ^o9 ; s $Z*à. ; J^jt» ; OO , pi. vl^lj«5 ^ ^jf*^» P 1 - (j ^^ et rfj^- Berbère : «jU*. Particulièrement (adv.) \*oj*zz±. j ^1 â-chreur. Autre (adj. des 2 genres) yàJ ; *àJ , pi. .^jjâj ; j-\i , pi. jW£» ; ex. : L'un et l'autre *» i^-r-'' î ^ M-s*-*^- H n 'y a P as d'autre Dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète «A3t Jj~>\ ^3 *A3i ^îi aJI "^L Nous attendons d'un jour à l'autre ^jj*\y*~c? **i t ^1,1 ^j ^j.^. Donne- m'en encore un autre v — =^1 & — saJj o._^Jbcl. Ils s'aident l'un l'autre ijoxi * — fc^ 23 ^ ijA— fc Uûj. Les uns sont riches et les autres sont pauvres — 235 — ^>Vi5 fjoxJ) j ij-nr^ 0^*7 • Autre chose est de dire, autre chose est de faire ^i» Jj^Î c^ ^,-^'. Autrement (adv.) ij- ; y^. , s— *1 a-a-ni. C'est-à-dire c'^i ; \5 ; J^ ; { jb^ ; J^j ; Ju ; J*- ; &#..* Je n'ai pas reçu les marchandises que tu m'as expédiées «-J waJ] <^> C^Li U b l ( e-^ v>U J,'. Ne lui offre pas d'argent , si tu ne veux pas qu'il le reçoive A*a»ib >*> jl» s^^sr 5 x lit A&I..5 w Jjlj 2. Réception (j. y. ) Jj — -^ ; ex. : Il y a six jours que j'ai envoyé de la marchandise à un tel , et il ne m'en a pas accusé la réception &-X*» >jJ 1 Receveur (5. m.) .fi ,*&*. Recette -(s./.) J— ; v-^as- J . Reçu (j. m.) J1J1 k~± ; cr. ; Donne-moi un reçu de l'argent que je t'apporte ***£) ww^a?* J,! ^jlil! v-îXxJ» iâ. ^idac!. jj) a »*-£-£ i-queus-mou. Diviser (?;. a.), partager, désunir, séparer ***£ ; ****£-> i <3./~ 9 ' j/" 3 ' Divisible (ar/y. des 2 genres) ç+*~sSa ; ^^j^""*. Division (j./.)jj^l; -*/ j; J;V^ î *~i. —Division (opération mathématique) a*-*»«JÎ <^.~ow ; * — 236 — Désunion (•*./.), discorde à-9..9; ^^-1^ ; L.l*.i; JuLxj ; ex. : Il a semé (jeté') la discorde V _» WI e*\. Partage (s. m.) â5 ; liJ?. Classe, école w* -X-0 ; L-.Xa, pi. ,-,.1X0. — École maure X~~*. — École juive /£»>j^. Classer [v. a.) wo\ ; J.*£3 ; ^ s^. Rang (*. /«.), ordre w^ 5 ; V^ÏH' , £*» ; v-^^». Rang, ligne, file ^_^, pi. jj^i ,JJat. Ranger (?;. a,), mettre en rang N $-~z> ; *-b ; *-A*-; ex. : 11 a range l'armée en ligne ^_ 9 ySUa) 1 j._x**4& ^_y -& « Ligne (y./.), t^it, signature Jaâ., pi. i^laâ.. — Ligne d'écriture y=~. O/i trouve souvent dans les lettres arabes : ^j-^ias: 1 ^«j Ss> !*_**_.**« 0I0A&! ,£b , 7/z. « m. : La cause de ces lignes est pour l'apprendre, etc. Ligne à pêcher ïjU~. L ^ bi^Ji êl-oua-thi-a. Bas, se {adj.), peu élevé ^-k'j , J^~>' ; J^ 37 * î ^c J J^ ' J"***' — En bas (voir le mot Sous). 9/w _ )j X » •> djâ-lou. Mettre (v. a.), placer, poser J>*a> ; Jaa. ; f-^j. * --■ ■ »- ^ chreu-si-sa. Vil, e («<#.) ^v-^ ; J^ ; ^$-i^ ; ^^ ; ^j ; u^j- ,** Jj] èl-beuss. Habillement (.?. m.), vêtement, habit /^A — J ; «- — J ? pi. />A-J et o' — -U; yj, pi. wA-jù et s^tj-il; tj-~£ , pi. OÎj-~f ; 3uly. Berbère : U~*x) ; iLo3'. — Les habits, vêtements ^-jj^x. Habiller (v. a.), vêtir quelqu'un, lui donner des habits ,pA ; ^ — >+S ; ' — *»o ; ex. .• Il les a habillés et leur a donne' tout ce dont ils avaient besoin l^laïjl l_di ?~~ &■ A _ali2i| « A _aL»**r. j% v^- • r ^ r S'habiller (?;. ?*c/Z. ) , se vêtir { r*'^ i ; ir»-~« — H s'habillera ^—Xj ; ( j*^-Llj < . — Habille-toi j-JI; v^X-mJI; sjXjti ,r^l. Berbère : Chasse (s./.), l'action de chasser J-^ ; îbL.o. Chasser (v. «.), aller à la chasse ^lixol , futur : JL-xJaua) ; ^'.-X-oi ; ^1^5 , futur : ^—y^, ; «X-* . € Châsse (.v. y.) de reliques '^-^^ ; vJJj^V, pi. wwyf'j* Lï — 238 — M LJ] èl-be-na. Bâtisse (s. /.), bâtiment pLâj ; .jL\\j ; Lu ; IjUj ; .ta ; SjL&. Bâtiment (j. ///.), navire ^^-sJt, , pi, ^ ^i£»; w^-^, pi. ^^^ |^* ; LÂy.A^. Berbère : ,_»&•£> , pi. ^^y^- Bâtir (u. a.) c-^-> > futur : e-^-J ; Lâj , futur : ^-^-f ; t- ^* i i ''LsH 1 èl-hha-ra-lsa . Agriculture (s.f.), culture, labour XJuaw j IL^wjta; *- c >jj ; O»-^ ; l^J^. Berbère : sj^ — srlaj*. — Le temps du labour £ — i'W' r) - fi ) > Agriculteur (s. m.), cultivateur, laboureur o'a ; ^-^, pi. ^j^-r ; Cultiver (v. a.), labourer Oy^ ; (**^ > -J^ » *^3. Berbère : j »-S ; e„r. ; v^j_aJ. Berbère ïj-i t jjfi. Cultivé, e (adj.), labouré Ot-s^; ^.X-sr*. j s.1 'Ju\ èt-ta-djeur. Négoce (j. /;?.), commerce ( *jij\ j h-j-JÎ) ^_2vl_>'; '^Lar' ; s^^~» ; Négociant (j. m.), commerçant j-^u , pi. «Xsr 3 ; ^jxJajcf^; w*.v^ ; Négocier (v. n.), commercer y — &M~ j — sr ; v^v — *~, ; v^, — ~*o ; Négociateur (.v. ///..), qui traite quelque affaire — 239 — ï te — wwc^-Ji èl-mous-sè-tha. Médial, e {adj.) à — h~ y. Milieu (s. m.)> moitié, demi J=-^j ; *^ — ^ — X3 ^ ^juj ; ( jc-i ; ^^, pi. ^^LûJl ; jhi,. Berbère : i^UJI ; ex. : Ce livre est plus d'à moitié fait Muai ij*y£\ Jj**^ 'v^^aaSI i3j6. Il est une heure et demie { j& j àcl*-. Au milieu Ja — *-*Jl ^l. V ï * ^2-JLJ i èl- qaes-si-ia . Histoire (s.f.) *a^=9; '&* ; ^Ka^ ; *è?.j'> t pi- ^.^ '■'* J&? pl.j^t i ^w, pi. j~~>; Jâj. Historien (.?. m.) f \y ; vjb'j- Historiette (s. y.), proverbe, conte £_j oev , pi. Oy,^; £-*]«. ; ^U^l ; 'Ce , pi. ^^9 ; J-t» , pi. Jlt>î. j * — »:UJ ) èch-char . Vers (.y. m.) jxt , pi. jlxi ; Jàj. — Mètre d'un vers jî/-^* ; ^-^. * iJ] èr-re-queu-me. Arithmétique {s.f.) J^M Je ; jÇ\ As>\ ; JI^J! Je ; ^5^1 ^"î jJyiJî ; w>l~Jî Je ; ^AxJ| Je ; ^l^sr'î. Arithméticien (s. m.), qui enseigne l'arithmétique v^L^orM ^2, *-U* ; ^Ul^, pi. ^^-jUow ; v^L^s^i w^lo ; w>* M Xs ,/ï , pi. ^^^S^ 8 ; ww,U , pi. tr?r iU ; ^F*V Table d'arithmétique wA~^) _y. — 240 — A LJui èl-rheu-na. Chant (s. m.) , chanson pU& ; jJL) , pi. Jj'-1J ; îLw>9, pi. .xAoè; JJj*, pi. Oaj^ 9 ;^*^, pi. jlxil ; L^î, pi. <^^-s ; i^JO , pi. oU*J et^Uii; ^=J, pi. ^Wl. Chanter (v. a.) £— ^, futur : c-**?, ; v-*s, futur : <^-. wu ; g-\Ju , futur : o-L*J£ ; ^s- 1 ; cr. .- Le chardonneret a chaulé dans le jardin Chanteur (s. m.) c^ ', ^5-^ > yS"*** » P^ ^;^ 9 * — Chanteuse A-axc ; A-^-^JLs j LjljIî . — Chant de guerre 3L;yjj yz±. \ ~> J — l^J 1 èl-hen~de-sa . Ge'ométrie (•?./.) *£-wV\ô; JL,»\^)| *lc ; 2o>L~Jî As> ; //-LftJI J&. Géomètre (j. iw.) o~»«^ ; ^r»- 5 ^ ; \*>^. Géométrique (culj.des 2 genres) ç~,S^&>. ï v-jl — xJ) èl-â-li-a. La plus élevée (hauteur, sublimité) ^y^ (voir page 148). k h — L ) taJjAJï /Js ; &JLd ; àJUJ] Js; Jp.,pl. J)J^. Jurisconsulte (s. m.) A-Js , pi. pl^A? ; muphti ^-^. Droits (s. m. p/.), taxes, impôts \j^ ; jX ; **i}j* m Droit, e {adj,), debout a-^1** — Droit, dressé, loyal a-\£x***»- ajJla; >X j u> * . — Droit, uni Vs _g^u*^s. — Droit {au figuré) JjJl»». Droit d'occupation I»*»i=s.. Le coté droit ^— *-*xJI. — La main droite jj. — a-~S*^ J^* — ^ e droite * gauche ^-^ôJI ^ JUJI J!. . Droiture (s. fi.), probité jAs ; **->\y*ï >ry*a; Aa*-io. O' 5 — fc-^» èl-al-hi-a-te. Divin, e (ac^'O ^^t; ,c^t> pï» v^L^at , les (choses) divines. Divinité (j./.) Aa$JI; Aa^M; «LfcUl; t^tiT. v^^ ir~ÏH teur-li-be. Disposition {s, fi.), arrangement ww-aJjJ>; ^j^, pi. *^j-£**> Arrangement {s. m.), accord entre plusieurs partis JuJ^Wj J-^^J ; àjbj^v»; tfJi&lxo; ^^U'A 31 — 242 — Disposer (v. a.), arranger v«— ô\ ; ^ôj ; >Jia> j >^+o; Ju»; i4^j DE LA GUERRE. 148. Arrière-garde s _»là. j— . C~&; j._^Lou! O L-sr^; ULs-^t Artillerie ^FT 3 ; /*-?^, pi. f?'^*î A-JU^?* ; LJUr^L. Artilleur, canonnier ^«kaL , pi. à-astu?; ^..^u^L, pi. ^-s-;^. Avant-garde ^«1 JJul uLs ; >i*xs à** La* jS>+~s> ■ àJ^ûi &. M U j Bagage (d'armée) <3^>j î *k°*> pl« JUa-t ; til'l et aUJ, pi. JUJt ; Bataille, combat ^1^ ; Jl£,pl. «J^Il»; J13, pi. O&â; &U»; 3LfJ^ et V>t^a., pi. Olf^a. ; A-*^; k^X"*; (JJ^; *-i?J ïJjlà»j «îlfc». ; £JjC»; vjJuXfrt. — Bataille rangée ,\^A-+&»a s^l^a.. — Livrer bataille Jl£i w*^. — Champ de bataille ^_<* *e* , pi. ^U^a-*. — Il a gagné la bataille y»c& t. — Il a perdu la bataille ^~»& >. Brigade ^C**& Xs^s ; Ju<3. Massacrer ^^> Patrouille ^**»£ ; /T*** » ./^ î J^ J '■> \J*y °' Régiment (j-^^p , pi. ^'jj; *-^lJ'* CONVERSATION. SL-dldl 2L-^y ^ JJt ^1 v <3^, ^ cr' ir ti^y "il ^ Ji ^/ jil \f — 244 — ^ J^ , ^ ^JS A ?j*Jl l$*~£ ^«iWî (J^ ijù *3 jt £_&,.&)! vir^j W^yi «3 |*— & *~»j-^ c^^ w^pû fia Jyj j/ jM !i£»j t i£â> U jL? Jyj ^jT (J>\ 1-9j*ï à&j .»&£ tt>\ — 245 — j=*.\ »~*\ /il pA THEME. i. J'ai rencontré un espion sur la Mb/ foi rencontré espion dans la 150. route. route {chemin), 2. On raconte qu'ils sont véritable- Ils ont dit que eux avec le vrai ment adroits. adroits dans objet. 3. (Que) Dieu le veuille ï Dieu de moi il voudra ce l'objet. 4. Il y a eu un combat entre eux. 77 arriva (devint) entre eux combat. 5. Dieu a créé tout ce qu'il y a dans A créé Dieu tout ce que dans le ciel le ciel et sur la terre. et la terre. 6. Combien l'ennemi a-t-il d'hom- V ennemi combien de fantassins et mes à pied et à cheval? de cavaliers il a? 7. Cet homme me trompe. Ce l'homme me trompe. 8. Je suis charmé de cela. Je suis charmé avec ce V objet. 9. Prends ce cheval et va-t'en. Prends ce le cheval et va. 10. Malheur à toi, si tu fais cela. Rends attention de toi tu feras ce V objet. 1 1 . Les Arabes ne sont-ils pas em- Les Arabes ils sont pas cachés dans busqués dans la route? la route {chemin)? 12. Quel habit te donnerai-je? Quoi de habit je donnerai à toi? 43. Quel temps fait-il? Comment est le temps aujourd'hui? — 246 — 14. Je veux changer son habit. Je veux je changerai habit de lui 1 5. Ta montre ne va pas , monte-la. Montre de toi ne elle a pas marché, tourne elle. 16. Il y aura un grand carnage dans II y a grand carnage dans ce le ce combat. combat. 17. Prends (2 e pers. fêm. sing.) Prends V argent que {lequel) je l'argent que je te donne. donne toi. 18. Je ne sais pas quelle heure il est. Ne je sais pas combien elle est V heure. 19. Où sont placés les forts? Où (sont) placés les forts? 20. Dis-moi, s'il te plaît, quelle Par tùe de toi, dis-moi combien heure il est? elle est V heure. 21. Les paroles d'Ali sont inutiles. Paroles Ali sont inutiles. 22. Tu as dit avoir ouï dire. Toi tu as dit j'ai entendu. 23. Il ne chante pas bien. Ne il chante pas bien. £4. Il est une heure et un quart. Heure et quart de les douze. 25. Donne-moi son adresse. Donne-moi adresse de lui. 26. J'aime bien ce jardin, il y a Moi j'aime ce le jardin lien, dans beaucoup d'ombre. lui ombrage beaucoup. 27. Il est deux heures moins un Deux heures (duel) moins quart. quart. 28. Il n'arrivera pas à la ville au- Ne il arrivera pas la ville aujour- jourd'hui. d'huù 29. Quelle heure crois-tu qu'il soit? Combien tu dis elle est l'heure? 30. Que contient la seconde classe? Quoi dans classe la seconde? 31 . Que lui est-il arrivé? Quoi est arrivé (couru) à lui? 52. Je n'ai pas entendu sonner Moi je n ai entendu pas l'heure elle l'heure. Jrappe. — 247 — 33. Donne-lui-en encore un autre. Donne à lui un autre. 34. L'entends-tu sonner? Tu entends elle comme elle est elle frappe? 35. Apporte-moi un reçu. Apporte à moi reçu. 36. Oui; elle compte les heures. Oui; elle est elle compte dans les heures. 57. Donnez-lui son habit neuf. Donne à lui V habit le neuf. 38. Qui frappe à la porte de si bon Qui est il frappe dans cette la ma- matin? tinêe? 39. Il s'est habillé en femme. // a été il a fait habiller habit {de) femme. 40. Ouvre la porte. Ouvre la porte. 41. Monsieur Mahomet est allé à la Monsieur Mahomet est allé à la chasse. chasse. 42 . Il est temps de se lever. Ce moment de toi pour tu te lèves. 43. Ali ne dit pas vrai. Ali ne dire lui vrai pas, 44. Il fait grand jour. Le jour a levé. 45. Ils mettent les arts libéraux dans Ils placent les sept arts les libéraux la seconde classe. ~ dans classe la deuxième. 46. C'est un bon chasseur. Lui (est) chasseur bon. 47. Je ne savais pas quelle heure il Ne je savais pas combien elle est était. V heure. 48. Ils veulent les gronder. Ils veulent (le désir d'eux) ils re- prendront eux. 49. Où est le capitaine de vaisseau? Dans où il est capitaine le bâtiment? 50. Il n'y a pas trois quarts d'heure Ne il vient pas heure moins quart qu'elle est éveillée. que elle a éveillé (levé). — 248 — 51 . Nous irons à la campagne dans Nous irons dans le jardin dans le temps du labour. temps le labour. 52. J'y vais à l'instant. Ce le moment je vais. 53. Où as-tu acheté ce gibier? Où tu as acheté ce le gibier? 54. Je n'ai pas vu le négociant qui Ne j'ai vu pas le négociant qui a l'a acheté. acheté lui. 55. Combien a-t-il payé la douzaine? Combien il a acheté lui la douzaine ? 56. Je les placerai dans la première Je placerai-eux dans la classe la classe. première. 57. Il boit beaucoup plus que moi. Il est buveur plus de moi. 58. Il m'a éveillé au milieu de la // a éveillé {levé) moi dans milieu nuit. la nuit. 59. Il est fort tard. Est allé le temps beaucoup. 60. Ce livre traite des horoscopes. Ce le livre il parle dans les horo- scopes. 61. Que voulez-vous prendre (boire), Quoi vous voulez vous boirez , o messieurs ? messieurs ? 62. Le dey a levé une contribution Le dey a levé contribution (ou a levé sur ce pays. contribution) dans ce pays. 63. Es-tu le maître de cette maison? Toi maître de cette la maison? 64. On ne rencontre pas un homme Ne ils rencontrent homme doué le de bon sens et d'esprit. jugement et V esprit. 65. Je n'en ai pas pour le moment. Ne chez moi pas dans cette l'heure. 66. Tu lui donnes le nom de science. Tu donnes -lui nom de science. 67. Monte avec moi. Monte avec-moi. 68* On ne voit pas un homme qui Ne ils voient homme qui {lequel) ait vu quelques faits réels de ces a vu d'eux conclusion. gens-là. — 249 — 69. Depuis quand es-tu malade? Combien que toi malade? 70. Cet homme te ressemble. Ce le homme il ressemble à toi. 71. J'en suis étonné. Moi étonné beaucoup. 72. La fièvre te vient-elle tous les La fièvre elle vient toi chaque (tous) jours ou tous les deux jours? jour ou chaque deux jours? 73. Plusieurs ont lu aujourd'hui la Plusieurs ont lu aujourd'hui la quatrième version. version la quatrième. 74. La fièvre te vient-elle a la même La fièvre elle vient toi moment un? heure? 75. Mahomet, fils de David, com- Mahomet, fils David, il comprend prend la langue arabe. la langue F arabe. 76. Comment va le malade aujour- Comment est le malade aujourd'hui? d'hui? — Beaucoup mieux qu'hier. — Mieux de Vhier beaucoup. 11. Il connaît l'art de parler. Il connaît (sait) science la parole (discours). 78. Tant mieux ; la maladie ne sera Bien; cette la maladie de ( £-ta ) toi pas longue, s'il plaît à Dieu. ne elle allongera pas beaucoup, si a voulu Dieu. 79. J'ai vu l'artifice et le défaut Moi j'ai vu le défaut et. manque la d'intelligence de ces ignorants. connaissance de ce les ignorants. 80. Je n'ai que deux mots à écrire. Chez moi si ce n'est (sinon*) deux caractères j'écrirai eux. 81 . Combien y a-t-il de journées Combien tu feras de jours de ici d'ici a Paris? à (pour) Paris? 82. Comment voyage-t-on? Comment ils voyagent ? 83. Ali et Mahomet l'ont crue Ali et Mahomet ont comptée clic (comptée) science. science. 32 — 250 — 84. Quand pars-tu? Quel de jour tu vas? 85. Cela n'est pas juste. Cela ne pas véritable. 86. Le plus tôt qu'il te sera possible. Moment que ( lequel ) tu pourras tu iras. 87. Tu ne dis rien de la Djéroumia? Ne tu dis pas dans la Djéroumia? 88. Quel est le négociant qui te Qui celé négociant que {lequel) il parlait tantôt ? était il s'entretenait (il se parlait) avec toi ce le moment peu ? 89. Y a-t-il long-temps que tu le Beaucoup que tu connais lui ( Jie connais? il a connu)! 90. La Djéroumia, il est vrai, doit La Djéroumia véritablement science être comptée parmi les sciences. de les sciences. 91. Quand veux-tu que nous allions Quel de moment tu as voulu nous le voir ensemble? irons à lui ensemble? FIN DE LA QUATRIEME LEÇON. — 2bi 3| ï ?};—*-& REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. 151 Premier exercice. Relire la quatrième leçon, en arabe seulement. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Troisième exercice. Faire la traduction alternative des quatre premières leçons , le professeur pronon- çant d'abord en arabe, et l'élève traduisant à mesure en français; ensuite le professeur prononçant en français, et l'élève traduisant en arabe. Quatrième exercice. Répondre aux questions sui- vantes : Quels sont les adjectifs démonstratifs masculins singuliers qui désignent des objets proches? Voir n* 147, 2°. Quels sont les adjectifs démonstratifs féminins singuliers qui désignent des objets proches? Voir n° 147 , 2% etc. — 252 — 152, t-^! ï — — * ^j-^ *^Hld^ *O^U iV^ v^tC) Jj-à- ; ^J rf^ ^^c — 253 Et tu chargeras. Nous chargerons moi et toi. Si ( il) fut tu veux , Moi, je chargerai , Et toi, tu tiendras la mule ; Et sinon (si ce rûest), moi, je tiendrai elle , Et toi , tu chargeras. Joseph. Non; lie-la plutôt par la Joseph. Non; lie-elle dans la boucle , boucle mieux , (1) Elle fait connaître les choses nécessaires pour voyager dans le désert. — 260 — Afin que nous chargions ensemble ; Afin {pour) nous chargerons deux nous ensemble; Les balles sont pesantes; Les balles (sont) pesantes ; Un homme seul ne peut pas les Et ne il peut un seul (un lui) il porter. portera elles. Charge de ton coté , Charge toi de coté , Et moi du mien. Et je chargerai de coté l'autre. Tiens-tu bien ? Tu tiens pas bien ? 154. EXERCICE GRAMMATICAL. _&JlJi èt-tef-si-re. J » Interprétation (s.f), explication, description, commentaire, traduction, thème, version j£*~f> ; * — ^y'i j— ***? ; •) V."f » *_**** * pi* s_ 9 ~.^ ; Interprète (s, m. ) , commentateur, traducteur M^^jJ , pi. (^rf+^J* (dont on a fait en français les mots truchman, drogman) ; JuJ j^Iji; 3 . Interpréter (v. «.), commenter, traduire, expliquer p^j* ; ***■? i fj** ; w>.c (traduire en arabe) ; .•ju.JjaJo Jij (traduire en français) ; j**3 ; . ) ) - Qj wU a-a~cheur-te. Fre'quenter (v. a.) jt}.~z ; j.«ius ; JJld. ; ^c. Fréquentation (y. /.) j-~& ; lL:Li. Fréquent,, c (adj.) ^p ; ^ ^ ; ^=*y . — 261 — ^r — ta — a^c èm-cha-i-chre ou meu-cha-i-chre. Vieillard (s. m. ) j_v£> , pi. J^}^ et fj*t ; J-a^Î ; J-^$ '■> V*?M î j js? , pl.^jlar (voir Chèichre). Berbère : j'^', pi. iOJi^ 9 '* Vieillesse (s./.) (voir Vieillard) ^*\ y^,^; V^ 5 .^ (* cneveux blancs) ; Ï^Ly^r' ; Xxà.jaE^**' . A Vieille femme ïjjaE*, pi. «Jj-^k* ; a^J>* ; Vj^*» Berbère : C-^*^', pi. ^W. Vieillir (?;. n.), e/2 parlant des choses, >-X9 ; ex. .• Lorsque ton habit vieillira, acbètes-en un autre (•&>!) **-?£ ^Sj-J&t v ^-fL? J f-**^. ^* ^ rt parlant des hommes, s^Ui» , futur : v^-^Ào ; *f L^> , futur: J--^ ; jwf&l jU^. Il a blanchi, il est devenu vieux à**Î. w>v£. Vieux (adj. ), ._-jU ; ^.jW ; s^ÇU ; Être profond f3<>£ ; l3J* * ex ' : ^ e P in * s a P^ us ^e quarante toises de profondeur sJ^UU #j^jl (•;•* t^' (ijj^) lV 8 br' ^*< Profondeur (s. f.) i^ fi ' CLP' ^ * — LsLi, rha-fli-ne. Négligent, e (adj.) JsU; j^a& ; i.U. Négligence (s.f.)l\^i; JW; aJ?^9. Négliger (v. a.) J^ • i^ ; ij ? . JI* . J^J. — 202 — ïùs ^L? fa-i-da. Profit (s. m.), gain, utilité *8Ju« , pi. *^,v - j? » kL»»x* ; ***•*& ; v^wmJC 9 , pi. v^w&a ; _U. ; -, U .1 ; i, >W3I ; Ll» ; Î*JJ> ; s^U*»^) ; ji.1^ ; Profiter (v. n. ), Tirer du profit de quelque chose s_^a«j. Profiter, être utile à *JJ ; ^l* , futur : ■&_*-££. Gagner de l'argent (7;. a.) ^ j ; , ou ww»«5j . Gagner la victoire s^Ai ; ex. : Il gagnera la victoire wJi£. Gagner, aller vers V J^ vj^<*~> ; ^j^ » ex - : ^ a S a S n ^ ^ a montagne- J~Jl J* ii**- y/. Utile («^'. r/ej 2 genres) ,*?U. j»j s — 3i èl-quou-me. Peuple (.<•. m.) jy9; JaI ; J'.a>!. Peuplade (*../) ***-«*%. Peupler fi;. «.), habiter, demeurer j-*& ; ,^-X~». — Demeurer, rester Habitation (s.f.), demeure, domicile, logis ~y ; ^w , pi, ^) w ;. J^ i f^ ï Jjf t P L J)^S Berbère : jj* ; ^. Populace (*. /.) df~ ; 31 — L.Û*-; J. — ^9.. — Homme de la populace ^-UJI ^i ou ^\ ; ^J~*à>. Populaire («rf/. des Z genres) Jjîal ~l^. a_^j ( Uj a-ma-ime-hou-me . Turban (5. m.) iUUs , pi. vU& ; ^laJl^L; ^^^ ; *)j ; *^ » — 265 — ï L-^Jlj tse-qui-la. Lourd, e (adj.) 9 grave, pesant J-i3" ; Jiu. — Grave, sérieux J-iU ; dJJ* ' C"^ ' V-^ 8 ' ^->fr >J~>b- — Affaire grave J-JiJ} j.A ; Peser (y. «.), examiner le poids ^jj. — Peser (v. n.), avoir du poids J..ÀJ' ; <>ar. .• Je t'envoie deux barils pesant trois quintaux <^U C^.-*-' ^.\Llo vl^lij fV[}^ J-^Lrf £-?)• Pesanteur (s. f.) % gravité j-iJ ; IJULj. w£ k — a-a. chren-fif. Léger, ère (aûj.) ^^vask, pi. ^uâ». Au figuré : j^,. — Léger d'esprit /t-iju ; /i'-f» ; «*. • Ce morceau est léger ^$*zà> ^Jîl I jj*. — Faute légère »-£•*•£ ^ J ^. Ne sois pas léger dans tes paroles /jiLZb .j *5o U V Légèrement (adv.) ÏXJ3 j>£ ; le-»*-. Au figuré : » ; vs. Légèreté (*./.) 4^ i ^^ i w*""^" J » ^r* J ^= srC - Légèreté d'esprit Ji*5l ; .£**• -W ké-mâme- hou-me. r *— Manche (s.f>), manche de vêtement *$ ; *i , pi. Aô.^ et a^Sk Manche {s. m.)> outil, poignée 3j\ Jj ; <ûa*s ; s^X^j j ^>^y*. Manchot, e (ac(/.) ^— v^, pL ij^j^*- Berbère : jn/ 8 ^» P^' J/*?. \ * a_L*JL~>] es-terh-ni-na. Enrichir (S') (a;, rêcipr.) , 10 e forme : ^ — L*JU«i, l — A-x-^.1 ^jj l re forme : o-& , Us ; y^&\ ; J-c — 264 — Riche (adj. des 2 genres) ^-^c ; Jt» 2y ; JU^J; JU ; ^Jt»; v»^nIo JU ; e.r. .• Les pauvres sont souvent plus charitables que les riches ,^yJi£«*Jt ^ jjS\ \yX^i U^O *& (jJ& sing.) J^i)t #-AJI. Le riche est le trésorier des pauvres uàsJi jiJjVâ. ^a> ^^1. Richesse (s./.) JU, pi. JJ^i; (J)jj- L^ -JLw sal-mi- ne Sain, e (« & \ — ~w> i-sa-a-dè-ke . Assister (v. a.) , secourir, aider .XcU», futur : ktelmJ; .jjU i r)^ > futur : (j-?> t , plus vulg. ,jU, futur : j^, ; ^jfi- ; Jy ; Juac ; ^aJt ; Assister (v. rc.), être présent à, se présenter, etc. j*cs%. ; ex. : Que Dieu t'assiste, (t'aide)! (ou <**£)) ^C\sU> «Jj? ; ^XJjlw ftiJI. — 265 — Assistance (s.f.), secours, aide Sojl*^ ; aJjx^ ; l>lct; .\& \ ^L^- Assistance, présence tj-^a. ; j-Aaa> ; j^+az* ; ex. .• En sa présence Assistant, e (adj\), présent j-a> La* , pi. ^)j&{^ • «Sja^.pL t-y^j^y. (Voir Trouver et Exister, page 151» ) Présenter (i>. a.) y offrir j»A3 ; ^*i>. Présenter (Se) (v. r^î.) ». — •&& ; >Jii*. Présent (s. m.) , cadeau , don £j *Xa> , pi. rég. et Soi Ja ; Lie ; LL&I ; Présentation (s./.), remise »Lia^.. ,» \ — wvw2-o bè-ne-feus-kou-me. Ame (*./.) ^, pi. ^^ et ^1; ^y, pi. ^t ; Jb ; ^ti. »> ij—l i-zi-de. Augmenter {v. a.)> ajouter, accroître ï\\ , futur : JJjJ ; jJi£; Jjj; Augmenter (S*) (v. réfl.) y s'accroître $\\ ; ^bjî. Augmentation {s.f.), accroissement V'^uj ; «^Jpjl; »-£-£-0\ , j — v-w se-ni-ne. Année (*./.)> an LL* , pi. ^Xw , ^y** et C^!y~» ; ,»L, pi. X&| ; ex, : D'année en année, chaque année lu» ,J,i £~» ^. Combien y a-t-il d'années qu'elle est venue d'Oran ici? ^» OpL^ a.^w (a-^) rjitÂi \JsXte iJIjùj ou ^'^j fj* Uj^ô s^pW ,»l& ^a ((j^l^) a^. L'année courante, la présente année j^^to" 'Â-^Jt. La nouvelle année, l'an non- 34 — 266 — veau ïJJAsr-'' !L*J). Deux ans ^»~Lw; tj^»^» Le premier jour de l'an «LuJl i^lj ; A-U*Jl jAj ; ia*J] lowj ; '«LuJl ^ *£ Jjl. L'an qui vient Ijlsr'' !L»JÎ ;.'$uJI Ij^II. L'an passé JJjJI >l*M ; ly^Ul îx*d\. Tous les ans àâ*u JT; >lc JS. Tous les deux ans ^_ ; çl^w J5. Il a rais un an à faire une chose c^> ^ ^— *■*•' '• Tu as mis un an à cela Os—U— ! ^j] ]3^> ,3. L'an 535 -AA****à*j M&^J !L*»lc. L'an vi de la répu- Llique française , c'est-à-dire 1213 de l'hégire £—*li| ^y -Ou* Î.JL* "LsjsP jLs. vi^ïAi'j ^_J)L^j w^' k~* -ç^ sSj^^y^^ JJ^^r (date de la conquête de l'Egypte). ïc *J ta-ou-de. Répéter (v. a.) , redire ou faire la même chose -ils (/ yh que-ri-be. Près (prép.), près de, proche, proche de v-_>o^5 ; 1^ ; *]£3; wo'j£; £ * -^ . èl-djé-maa. Assemblée {s.f.), réunion, semaine Âx^a«. ; Asl^a* ; \*»t>z*- ; ^s^ ; J^sr - *, J^W* -, ir^s?* ; e.r. -* Assemblée des chèichr, pi. AœiV*** '•, pU^****** Assembler (v. a.), réunir p-6^ ; J^ 3 ^* Assembler (S') (v. rrfl.) y se réunir z.+2? J ; *3»'j *- ; JJs? ; J^aaV Favorable (<«//. Je.y 2 genres) *& vj . Être favorable (voir Favoriser); cr. .* Que Dieu te soit favorable!^ dj ftXÎÎ vu. Favori, te {subst. et adj.) J^a&fi. à_I — cs~* èl-djen-na. Paradis (s. m.) Lis*. ; /»-»j«^ ; tOl^J » (*£** ' fît ^"^ > sJÎ-»j-xl»^ 6 £^21 èl-a-bé-di-a. Eternité (s, f.) {mis pour toujours) LjJwÎ; Jjl; ^yj»; J-ji ; ^ ij^ ; Éternel, le (ad)'.) ^-^t ; *3 § ta ; ^J.*^ ; ^J,*j«o ; J,jt ; jjâW Éternellement (« ; ^J, Sa. Penser (v. a.), croire, juger, estimer w-»»«i2w ; ^h ; J&s.. Penser (v. rc.), faillir, manquer de, se rend par sf'Li^Li , peu s'en est fallu que; ex. : Il a pensé mourir ^U uhjL>. .* jj-3 Lww\ yu« t Voyager (v. b.)jsL , futur : jS\^} ; ^fw. vV àJuU i-al-lah. Allons ! (interj.) &i)b ; Ut , jw^. ; ijlîj ; 1$j! ; 1^*1. — Courage à toi ! O^lc. — Courage à lui! etc. *?ls. «3 — L*-j ba-da. Déjà (rt^.), ïJjO; Ijjo^ v^Xtawi-, ji„ cr- - ; 2Jjlâ. Berbère : C^5^f>. Soleil, fleur ^»*£J! iyï. j *-JLjLj be-rha-li-ne . Muletier (j. tw.) JIL , pi. ^J^. Mulet (j. m.) J. — i-J , pi. Jl — i-J et JLjLjI. Berbère : «^j^-—', pi- Mule (j./.) iLJj , pi. JjJjJ ; iljo , pi. O^if . Berbère : C^j^/-^' , p 1 - ^^rë- y -^ ■*-* ma-dja-ze Paresseux, se (a*//.) jls**; .jt}^ ; jj-^'; ; t&*> . Anneau (s, m,) Lus*. Anneau de nez (ornement des femmes) Aj^" r pl. *£)£. Anneau de pieds J^>-iâ. ; Jldrlà., pi. J«âjL* ; s ^O, , pi. ^ mm ^)\ et <^?jl Anneau de l'ancre £~࣠; o** t-d t à-iua. . Bague (s./.) JU, pi. ^)'!^. Bague avec chaton + — JLâ.. — Bague sans chaton, anneau ^vwor* ; %>, P l. Jo. Bracelet (s. m.) ^»olw> ; j'j~» , pl. iv*"> et j' < ^ w 'ï -^^ î ^-r" î LT X-\SU>. Collier (*. tw,) ito&; iiîi , pl. HjJs! ; J^t, pl. ^j^l; Jie , pi. 3j&s>. Berbère : v£^£J)j. . t a 1 ahh-sè-ne. Mieux (adv.), meilleur, e (adj.) />«^i; j-^p^ ; t-^>. ; *L=s J^~^,. Porteur (j. 772.), porte-faix JU^, pi. ïJUk ; jCi ; JU» ; JljJ. Porteur d'eau U~> ; ^sL ; ^y • Porte-crosse de l'imam ,^îj. Charge (*./.), fardeau. (Voir Balle, p. 270.) Charge, plaisanterie Î**J. Charge, emploi ^ykj , pi. ^jy^by £~>&y ; w**^ 9 ; P 1, jj'jj'- ^^ ! \ — =^ dja-nè-be . Coté (^. m.), partie, flanc, re'gion, endroit yjla. ; v^^Un., pi. «wOl^at ; v^Ua». (versant d'une montagne) ; ^_9j.l? , pi. ^9) Jj). Côté, plage L^; î-a.U, pi. ^^îy ; J-fc~» } j-œv' Mi H^f*' pi. O^. A côté v^a— «-=>. ,3; v^a — X-o. ^J^s ; r»t*X-9; ex. : A côté de toi ^cr&» ou ^£^ ^3 ou ^J&. De ce côté £$2^' jj& { J ) . — De tous les côtés w^W* Jj ^y. De côté, à part J-o ,v>. Côté, partie gauche ou droite du corps de l'homme ou de l'animal ?b& ; ïxJus, pi. py./to et pXi?!. — 272 — 15 5. DE LA NAVIGATION. Barque, bateau, canot, chaloupe, esquif A — Sys, sjj^ — ta; %jX— h ; V^0*> pi. ^^S\y\ )*; (j*\? ; Vj^> P L Vj!**> J^-^, A pl. ,J.MJL*»» ; ivKlw ; «LflAw ; SLiblw, pi, i&)+~> ; 'J-^y î v— ^j« • Barque, bateau ( grande barque, grand bateau) £»jJki* w , vj-^c-', pl. Barque, bateau (petite barque, petit bateau), lSjj) , pl- vjtfjlsj ' L& ' Barque de pêcheur ^jj'l^a. &jr. Bateau à vapeur jlU! v »&£>, mo£ à mot: bateau de feu. Bâtiment, navire, vaisseau ^9^, pl. s _o^> ; s~£j*, pl. yjy ; Bâtiment, navire marchand v^S^* ; »\W^' ^_$ il> ; «O^jjV Bâtiment de transport (j^-y» w*$^. Bâtiment à rames s _^ 3^liju yy. Brick >^X>jç>. Brûlot lil^a. ; »Ut v*V* » J^ ^J-***- Chaloupe canonnière ^j^?^. Corvette -kjoy> ; *JL»gj> ; *)**** P 1 -^.^; *^è. Escadre, flotte ïjUc ; V^lr* 'j^- Gabarre 8jl*3 ; ty*?- Galère v^lp, pl. *f r^' et ^Vy^ » ^j 6 ^; 3j^&Uo ? pl. ^&\^ Galion jjJt, pl. ^-tr?,^. Galiote à bombes I^L^>*j iLb^ii. — 273 — Goélette à-J^w.. Gondole, long bateau couvert, galiote Ls*-* ; Ji- 'ibjAz ; ikvîi. ; Navire à \^^Sy^ y Vaisseau de ligne, de guerre ; frégate I~fw ? pi. .*;> la*», ; w^a. s^ïy ; -3Lt!^5, 3JsU\3 et aLIO. CONVERSATION. 3L»ly)| ô Ju ^t3i \ 156. ^ -^, cj/ cri T -T^JI ( j^, jjj) J^j ^ ^ U ^J ja c !r- b- u^t-jI t^af. j/ cri l* 35 — 2"t4 — d)| J,Âc ^i! \f Lie «lt ^t |a v^* ^5^' ifè-é-ou-oc-te) vJU?j ^ 5. Charge ton cheval. Charge cheval de loi. — 279 — 56. L'eau est-elle abondante et bonne 11 y a pas Ceau beaucoup et bonne à boire? pour (à) le boire? 57. Le soleil est couche'. S'est absenté (a absenté) le soleil. 58. Je suis charme' de te voir en Je suis charme {content, satisfait) bonne santé'. que toi avec bien. 59. Les Musulmans viendront de- Les Musulmans viendront demain. main. 60. Tu es un peu malade. Tu es (2 e p. f. s.) (un) peu malade. 61 . Ils se sont tenus à la porte. Ils ont levé sur porte. 62. Bien; que Dieu te che'risse! Avec bien; Dieu honorera toi. 63. Nous sommes oblige's de garder Ne nous pouvons pas nous sortirons la chambre. de la chambre. 64. Il a passé devant la source. 77 a passé devant la source. 65. Elle sera enchantée de te voir. Combien cela avec moi (L^j ]„) L«) tu lui (à elle) viendras elle verra toi. 66. Viens à coté de moi. Viens dans (sur) coté de moi. 67. Pardonne-moi, je n'aurai pas le Pardonne à moi V aujourd'hui ne je temps de les voir aujourd'hui. peux pas j'irai à eux. 68. Il fait toujours le paresseux. 77 paresse (fam.) toujours. 69. Qu'elle soit la bienvenue. Familièrement et facilement. 70. Cette balle n'est pas lourde. Cette la balle ne lourde beaucoup. 7 1. Tu m'obligeras infiniment. Tu feras à moi faveur. 72. Liera-t-il le cheval par la boucle? // liera pas le cheval par la boucle? 75. En partant, tu nous laisses des Toi lu es allé, et cœur de toi tu as regrets. laissé. 74. Tu n'es pas encore éveillé? Encore toi (ne tu as cessé) ne tu as éveillé pas? — 280 — 7*5. Ordinairement je ne suis pas si Ne habitude de moi pas ainsi pa- paresseux. resseux. 76. Passe dans la chambre à cote'. Avance-loi à la chambre Vautre. 77. Je vais me lever, et nous sorti- Ce le moment je lèverai et nous sor- rons ensemble. tirons ensemble (ensemble f en- semble). 78. En te quittant, j'emporte ton Moi je suis allé (ai allé) et cœur de souvenir. toi j'ai emporté. 79. Je louerai une mule de pre'fé- Je louerai (une) la mule mieux de rence à un cheval. cheval. 80. Y a-t-il une rivière à passer? // y a pas rivière je couperai elle (lui). 81 . J'y consens. 82. Je ne puis rien te refuser. J'ai consenti. Impossible je dirai à toi non , 85. J'aurais désiré te rendre un plus Combien cela avec moi si je peux je grand service. ferai à toi faveur mieux (meil- leure) de celle-ci. 84. N'es-tu pas dans l'erreur? Ne tu es pas trompé? 85. Il n'y a rien à craindre sur son Dans bâtiment de lui ne il craint vaisseau, qui est bon voilier, et la (a peur) jusqu'à un (personne) -chambre qui lui reste est la plus vaisseau de lui marcheur beau- belle de toutes. coup, et le lit que (lequel) est resté (a resté) lui mieux de eux le tout. FIN DE LA CINQUIEME LEÇON. — 281 — — ~ot v* )\ à Àj i-J! REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. 158, Premier exercice. Relire la cinquième leçon, en arabe seulement. Deuxième exercice. La relire,, en traduisant à me- sure mot à mot. Voir la Rem. page 113. Troisième exercice. Faire la traduction alternative de la quatrième version. Quatrième exercice. Faire la traduction du pre- mier thème, le professeur lisant le français; et ainsi de suite jusqu'au quatrième thème. Voir la Rem. page 113. Cinquième exercice. Répondre aux questions faites sur les règles contenues dans l'exercice grammatical de la cinquième leçon. 36 — 282 — 159. (i) ï +»s\ Jl ï ,* ?>■*-*-§ -sl\j -£» ^JLo u> tf A-su ^J~^sr ^ ii . LwoL^J 2 6 Jwo*2v i (4) Les mots nouveaux ne sont plus indiqués par aucun signe. Voir l'Exercice grammatical. 285 .0 *\i^ , .XssJ 9. v^^-LLs^ h ^5,l *J^0 ^!v 8& — 28* — ^ ol^- f^j ]^-X*a /v^Jj * ^j^jl. * ^/fr^ 5 ^ r*v^ .. ^ 3>* s J^sr 'j kr 'j^oî G]^ àxlt L *— j >J^*^° J^> \ju U — 285 — ^rlr^a a^2?A-o3 1 ! JJ& /*£ jl& 1 1 — vjs> L < k^r > « «,voJ ï Jc^ ij « s&j* LU \^Xaj ^i>ijj\ ^*S'ù& ^3 Li Lsr^ ' Ju \XZ> & , »... */.£■ W> &£- Lvl àw*3 1 û,^ V yj û I ôXUh^.vvJ OBSERVATION. Le texte de cette sixième version contient 477 mots; abstraction faite des 415 que nous savons déjà, il ne nous reste plus que 62 mots à ap- prendre « 60. Nous cessons de donner la traduction alternative. L'élève peut faire maintenant cet exercice seul, en copiant l'arabe dans une colonne et le français dans l'autre. Cette phraséologie est de la plus haute importance» Joseph. Élevons sur la mule. Ahhmed. C'est assez. Joseph. Non : lève encore. Actuellement c'est trop; abaisse un peu, afin que tout soit de niveau. Bien comme cela. Lie de ton coté , et passe-moi la corde. Ahhmed. Prends. Joseph. Attends un peu; donne : elle est courte et ne suffit pas. Délie ce que tu as lié, et allonge-la un peu. Ahhmed. A merveille! Donne-moi le bout. Joseph. Prends. Ahhmed. Je le tiens ; mais soutiens un peu de ton coté. Joseph. Je soutiens. Ahhmed. Oh , quelle corde ! je ne puis venir à bout de la délier. Joseph. Coupe-la avec le couteau. Ahhmed. Non, ce serait la gâter, et ensuite elle serait trop courte : il vaut mieux patienter. Joseph. L'as-tu déliée? Ahhmed. Je l'ai déliée. Prends-en le bout , et vois si cela sera suffisant. Joseph. Cela suffit. Lie fort, et jette-moi le bout de la corde par-dessous le ventre de la mule. Ahhmed. Le voilà. Saisis-lc. — 287 — Joseph. Je le tiens. Serre fort de ton côté; serre encore, encore. Assez. Noue bien, et monte. Ahhmed. Non : laisse-moi marcher un peu, 'et la mule ira devant. Joseph . Non, non : cette mule est méchante ; elle rue , trotte , galope ; et si elle s'enfuyait , nous ne pourrions la reprendre. Il faut ou que tu montes, ou que tu la tiennes toujours par la bride. Choisis : à ta volonté. Ahhmed. J'ai eu beaucoup de fatigue ; j'aime mieux monter : aide-moi de grâce. Joseph. Volontiers. Monte; prends courage, ne crains rien. Ahhmed. Pourquoi craindrais-je? Je monterai seul. Tiens la mule, de peur qu'elle ne m'échappe. Joseph. Par Dieu ! tu as raison. Pendant que je tiendrai la mule, tu mon- teras seul. Voilà que je la tiens : monte, Ahhmed. Eh vite. Joseph. Fort bien ; tu es habile. Ahhmed. Comment habile ! habile et demi. Ne te l'avais-je pas dit? Joseph. Rejette-toi un peu en arrière , afin d'être mieux assis. Pique en avant ; j'aiderai un peu les autres, et je reviendrai ensuite. Va doucement. Ahhmed. Volontiers ; à ton aise. Joseph. Pique, pique. Ahhmed. Tout le monde a-t-il chargé? Joseph. Tous ont chargé ; les voilà qui viennent derrière nous. Ahhmed. Tu es bien fatigué , ô Joseph! Joseph. Bon , belle fatigue ! et puis, c'est notre métier. Ce n'est pas cela qui fait notre plus grande peine, seigneur (monsieur) Ahhmed, mais bien la rencontre des Arabes qui nous dépouillent, et celle de quelques garde- chemins qui nous vexent : voilà la fatigue à laquelle nous ne pouvons nous accoutumer. Pour ce qui est de décharger ou de charger, cela nous coûte peu. — 288 — Ahhmed. L'air est agréable aujourd'hui. Joseph. Il est très-bon, grâces à Dieu ; nous ferons aujourd'hui trente milles. Ahhmed. Comment! marcherons-nous donc tout le jour? Joseph. Non ; avant midi nous descendrons un peu pour dîner et faire manger les mules ; ensuite nous partirons , et nous ne déchargerons qu'un peu avant la nuit. Ahhbied. Nous avons un peu tardé ce matin , et nous n'avons chargé qu'après le lever de l'aurore. Joseph. Non, le jour n'était pas encore levé ; la lueur que tu as aperçue était la lumière de la lune : car l'aurore n'a paru que longtemps après que nous avons eu chargé. Ahhmed. Tu as raison ; mais quelle heure est-il actuellement ? Joseph. Nous avons encore deux ou trois heures avant midi. Ahhmed. S'il ne restait qu'une heure, il vaudrait mieux nous arrêter ici, car ce lieu est très-commode ; on y trouve de l'ombre, de l'eau, du bois et de l'herbe pour les animaux. Joseph. N'importe; nous en trouverons un autre encore meilleur. Allons, allons, pique, que nous galopions un peu pendant la fraîcheur. Après midi la chaleur sera violente ; alors nous chercherons un lieu où nous puis- sions être à l'ombre, et nous reposer une ou deux heures. 161. EXERCICE GRAMMATICAL. jjj neur-fa-ou, Première personne du futur pour la première personne de l'impératif. Voir n° 94, Rem. — 289 — — A— X-j ike-fi. Suffire (v. n.) jp , futur : çf^ ; h^, ^£P, futur : sS\^r Suffisamment (adv.), assez ~..a£s ; à-^J (bénédiction); L ***^ ; 4-&J, SjUÇj j^I; j*^; %; ^^?. Suffisance (s. fi.), abondance ^iT; ajUT. Suffisance, ce qui suffit êLaxM. - ^Lj oulh-thi. Abaisser (t;. a.) , (au propre) J^j ? futur : J 3 ^. ; *-^^; ^j; .çkLI? ; i Abaisser ( au figuré) jk~o ; ^s^ ; v ^Ls ; ex. .• Il a abaissé le prix O^J » ^^ ' ^ a a ^ a ^ sse ' l eur orgueil p^tf j**S ; *Vj-& j~»j ; M> t? w*»o . S'abaisser (7;. n?/7.) Jj-> ; -La ; J 3 ^ ; J^LLj' ; ex. : Les eaux se sont abaisse'es »L*2fl vJL*j»X&, Abaissement (s. m.) Jjj>; *yj&> : oLksrM. Égal, e {adj.), semblable, pareil \j~>; ^j-»*^; ^CjL*^ ; ^£jL*£j> ; J-X-s ^5-™ ; HV"^? J^ 8 » — P^eil à... Ji. — Être semblable 4*^. Également (adv.), pareillement, semblablement , îj— !$—•*> [j— **»; Égaler (v. a.) ^j~>, futur : Jâ*«J ; IjL*; ^^j ^g— Égalité (j. /!) l>^w ; ; ex» : Fais ce qui te semblera facile J-fcw v^lJ j^-a> ^i] J^-ti. Cela lui semble difficile yo^s à) v&W. l*>^. J'irai où bon me semblera ,j; J»Là.^liJ ^[3 J~*J . 37 — 290 — Il me, te, etc. semble que .j) .j^-f ♦ — Celte locution se rend ordi- nairement par J y^i ; ^ J^%. » etc - ±2—^.1 èr-beufh. Lier (*>. #. ), attacher, nouer b)\ ; Ji_s. — Lier les mains ^^^. — Lier les pieds *X — -3 ; e.r. .• On les a amene's les pieds et les mains liés &#& Ç&^.3 O?.*^ ffcV) f 2 ^* Se lier (v. réfl.) d'amitié' avec quelqu'un JbJLâ. ; ex. : Ne te lie pas avec lui, parce que c'est un méchant homme /jâjL&l _d, iJJLdc^ L? Lien (s. m.) A-L> ; ibj , pi. kj^ ; LsjJ ; iî'ji^ , p]. ji^ . (jl^î , pi. oUlij! ; ^ , pi. ç\y±. Attacher ( v. a.) , J^ ; ^U ; ^ ; J^ ; J). S'attacher (v. re/7.) {au figuré) (jlx)'; ; v_/Ji-J* ; ô JsLs* y£y£' S'attacher quelqu'un {au figuré) l^u&L». ou £x£>L^ ^| wto. Attachement (s. m.) , affection X^s-* ; à^LLs ; ,*Laijl ; tk^ ; ^j ; J-^< èl-hha-bel. Corde (s.f.), cordage, cable J^. , pi. JL^ ; ^-^; J^-k ; £0» ; <&» ; v^s— ; LxJ3 ; L*-*ac , pi. yJ ( La6, — Corde de chanvre rf-^) Sf*-- — Corde de sparterie ^^-y Jt^» — Corde d'arc, de violon jbj ; yj 9 pi. jbj». — Échelle de corde ILiw. Cordier {s. m.), JCa. ; -j-^^ ; bl*-^. — 291 — ■a^j èss-beur. Attendre (7;. a.), prendre patience y*o ; ex. : Attends jusqu'à demain Attendre (v. n.) t ~>Lwt, futur : ^>Lx~J , plus vulg. : L~*l , futur : ^l^**j # ; j.JbXj I ; ^JiÂJiwJ ; e.r. .* Pourquoi m'as-tu fait attendre? /j^jLi lljlwl JUwJâ.. Attends un peu *->^ j-^l ; sJLX^jj JJ^ ; ^j^ (A?**''' En attendant que (/oc. « f-^*^? ^Ja.ft!. — 2&2 — Pas (s. m.), marque du^ied. (Voir page 67.) Passage (s. m.), lieu par où l'on passe, traverse j^a^- Passage ( action de passer ) i\ \y*. ; ^Vj^ • — Dans le cas de l'exemple suivant, il faut se servir de l'expression qui y est indiquée; ex. : Combien me prends-tu pour mon passage de Marseille à Alger? JâLj (S) u*>\j£ Passager (s. m.) (à bord d'un vaisseau) *-£xL*»Lj ; \^S\\ , pi. v^Oj. Passant ( s. m.) J-jJ-a- ;jïl**J>. Passoire (s. f.) ^J£~o . Donner (v. a.) J*^ , futur : ^J**?, ; L«-e, futur : J^rj ; w^j ; !jjs>1; ^3J*. — Donne (imp.) Jajz\. Berbère : ^^?t , ^5 • * Donné, e (adj. et part.) J 2 **- Don {s. m.) ÂJ Jj>, pi. L>!a& ; '^JLc , pi. bLLc ; Lay , pi. w*.a>ly - |jt»|;LL*; Lk*!. v^^j— kJî eth-thrèf. Bout (j. m.), extrémité d'une chose ,^9^, pi. s^'/kt ; ^,1. ; 3^. y pi. ^Ja. ; j.â.1 ; e.r. .• Le bout de l'oreille «o^j-il ^ A*ae~\ Bout de fiï i^k Â^âà. Bout de chandelle 'ix*Z> aûXj. Au bout de l'an -w ®j {jz*jï, |îj ^*» 1 ^— x-bJ] ë-què-iha-ha. Couper (v. a.)x.hb ; J-nsS ; J.^ ; w?*' * — Couper avec des ciseaux ^j^. Coupé, e {adj. et part.) Ç' jhs.fi ; Jj*£&* ; ^jsj^àfi. — Coupé, châtré cU iLi, pi. ^ijp; jjwjA^ï ^5-*»*; V-^**> V^F*' f^î — 293 — iJwd chreiid-mi. Couteau {s. m.) ^a Jo. , pi. ÏUlJ.^.. — Couteau, canif, rasoir ij»y , pi. i^l^ ; 0*T~* j rf—y^ > &-^~'y V^' c^-r ^ > '^—fi.J-^ » iS*^* Berbère : ^^js ; (j*>jd>; ^*ïj^ ; j^?>. 8.1 wvoL chreu-sa-ra. De'gât (j. m. ) , destruction, dévastation, dommage, ravage $J — **£. ; Détruire (7;. «.), dévaster, ravager ^j-à. ; s^v-d^ ; v^JJjï»; ,*■**£; Gâter (v. a.), abîmer J«~? ; ^Zà ; JJas ; -s-> ; ^clc ; jjc ; çjjj c ' î Abîme (.?. /«. ) ^j^z , pi. ^Lcî ; j-*z , pi. »j*& ; ^j+à ; S-J^La ; SA—*-; ba-dou. Ensuite (adv.), après ^ ; ô3^ (après lui, ozz simplement après); A*J J^ ; à&Lw ; v-^is ; Ly». Après que (conj.) U *Xxj ; J,t *X*J • ^1 J*x> ; L» w*Àc. ^ *.i èr-mi. Jeter (v. g.) ^»j , futur : ^^, , impér. : ç*\ (voir page 165) ; ^ftJI , futur : ^âb ; j j ; e.r. .• Il a jeté les yeux sur lui A-Js <*3^ . Tu as daigné jeter les yeux sur eux *-fc^£ ^K-k> ^j**>ss? L^5.^. 11 a jeté de — 294 — haut en bas U^> ; ^-âJ. Il Ta jeté à terre comme un mort jJ> k^s~ Être jeté (v. passif) ,**\\. Se jeter sur {v. réfl.) J.& ^6. ; Jj> ^ ; ^J* ^ ; J& ^Jj -. Jet (s. m.) ^j>j ; ^j>j ; lyj. Jet d'eau ïX$ ; Lâ*4i. i$>j£ keur-che. Ventre (^. m.), (j^, pi. çjfajïï ^ , pi. J^ » ^^ » O-?^- Berbère : Jôy*> , pi. tj~°j**>' Ventre, bas ventre, abdomen A-jU ; tpj-£ ; iS*— ***; i^f* 3 } ; s^J?" i &r. .* Mal de vemre /fiySj) *^.j ; ^JbJ] ^.9-j. Le ventre me fait mal ji»») jî«a^; *»j tJ^ î ^sr' j f^J- Constipation du ventre ^fijSj) { ja^3 ; I_**\ .1 èr-keu-be. V 1 Monter (v. w.) aLL ; «IL ; -Xx^?. —Monter à cheval v^J- "" Mon " ter un fusil \s& y — 295 — Montant (s. m.) -XeLe. — Le montant d'une somme »*X9 ; *JL» ; ex. : Donne-moi le montant de mes gages J>\=s.j5) ,*X3 JwyLsI. Monter ou se monter à , etc., se rend par la périphrase suivante : Les sommes que j'ai reçues se montent à cent mille francs aJlLs ^1,1 A-a.jJ! Monture {s.f.) d'une mule, d'un cheval, etc. !j<\ <- — L^J^>L chreul-li-ni ou - — L.L>o qui-èl-ni. Laisser (v. a.) y abandonner J=^> futur : Jsp, , impér. : J^ (voir page 163); ^±-, ^jj^., J^ i J^l; *4f\ ^f ^-^- ~ Abandonner sa religion *\~>. Abandon (s. m.) ^y ; y== J ; tj-^ ', *-&|j?« — Abandon de sa reli- gion /vJ~ô*. - .£>L* ma-chi. Aller (?;. 71.) ^», futur : J**>, , impér. : <.£%/»). Berbère : j^l (voir page 163) ; ~U ; «L© ; j+~*. — Aller à reculons ôULk t^ . — Aller à cloche-pied jv**^ ; J^.. — Aller à quatre pattes ^_9^j ; v^J.0 *^0. — Aller en pèlerinage ^-^. — Aller devant, pre'ce'der ,».x£j ; ^^w. — Aller au-devant > 3— ÂV ; J._Jb*J. — Aller à pied ^-^ ; L-£*s. — Aller à cheval yo.. S'en aller ~ j» , futur : ~jjJ •> impe'r. : ~j . ~j , ~jj ; s^-îO ; jLw ; Marcher (-v. n.) o£*>J i eî***î ; ^^ ; jL~». — Marcher à petits pas \k*c vj^ias? ( q»^ 5 . —Marcher pas à pas VjLsr 5 »^Jaâ. ^à/». — En — 296 — parlant à! un voyageur, dans le sens de V exemple suivant , on se sert de jL* , futur >j^, ; ex. : Il marche jour et nuit OxJj *bl .L*. Marchant (part, prés.), allant ^ç-^b. Marche (f.f.), ,ç** w9 '>j}r" '■> o^*^ — Journe'e de marche <»™» pJ. Marche (d'escalier), degré' ^-j^, pi. re'g. , et ^jj^« — Au plus haut degré 2jL& Je- ; ex. : Napole'on est au plus haut degré de gloire ^jJ^b Marcheur, se (subst.) ^C,\Jxj>. Marché (s, m.), lieu de vente tkj*», pi. (3'_?~'' et L^b* - » yjî » ^ a J' Marché, traité ^& ; «àbjo) ; /J)bJl ; s\jl*>. Marché, prix d'une chose aj~> ; 2L^.w ; /^^J ; fjp* ; p'»^. — A bon marché .>â-~à.j. — A meilleur marché ^ya-^jl ; £#. : On dit que le blé est à bon marché (j^^j j^ ,jb ^à)l ,J.£ Ix?-^- J' en voudrais de meilleur marché à_;^ /V^-j' b ^Ij^ queud-da-me. Devant (prép.), ,»J^; X3 L^3 :, >bi. Berbère : w>jl. Devancer (v. a.), ^?~> ; J^Jb ; ^; ,»Ji ; ,»Ji-J; ^L*. r^X» L^lo U ma mè-ne-ha che (chi). Méchant e, (adj.) &ï> A^» b, idiotisme dont on se sert à Alger pour dire mauvais, méchant, mot à mot : ne de lui chose ; ^ ; *>£*-*-?>■ ; pi. ^Lli et ~bi ;j+>'jj&f ^^ {Jb-* m Berbère : ^bi>J , pl. ^jLs^ 5 ; ^^>y,? '» P^ &*ï.ji? ' ****ÎJi^ » *~~*?yl. y ex ' ' ^ et nomme est mauvais, — 297 — celui-là est pire, mais voilà le plus mauvais de tous ^-^f uW/' ' ^> ^u> tès-$euk-ke* Ruer (v. /î.) ^C; ; J5\ ; ^y. j -sH teu-chreuz-ze. Trotter (v. n.) jp> ; j'^j ; J^â* ; J^a ; ïjo ; ; J^J'i (3^- >— i teu-den-ni. Galoper («. 7i.) _^b ï_^j!j ; j^j ; ^ ; ^ ; ^i ; ^^a. Galop (*. m.) j£j ; jai, ■ ^j ; ^t. 0> j *-5> heur-bè-te. Fuir (u. _n.), s'enfuir, se sauver, échapper, s'échapper sy* &; Fuir, éviter w\cb : v^^U-j^i. Fuir, couler ^£j?- ; X» ; J*-^ ; ^-^ ; J-*»n Fuir, couler bas tjj-z , etc. (Voir Abîmer.) Fuite (5./) hjS>; y^; ^yS jtj? ; J? î î 1 — 3^ Jl js -U nèl-hhè-qiiou-ha. Attraper (v. a.) , rattraper, atteindre /JH 3 ^ i J-* 22 " ; A-k > Jl— ^ 38 — 298 — Attraper, tromper ^î>£. (Voir Abuser, Tromper.) Attraper, prendre. (Voir Prendre.) Falloir (v. imp.) ^ j2 ; *y — Lj _; {j'y*; V* — . J 5 ■*-? i lJ ^r-* ' ; En arabe vulgaire, le verbe impersonnel *7 faut , il fallait , etc., est ordinairement rendu' par cet idiome : nécessaire à moi, nécessaire à loi , etc. Nécessaire (adj. des 2 genres) *'?i ; ^yU (oblige'). Être nécessaire j»jJ . (Voir Falloir,) Nécessairement {adv.) *jJ2 ; >j-w ; (*JJ- .• Nécessité* {s./.), force majeure ^y . Nécessité , indigence, avoir besoin «.Lx^l; J ^Ls?""" ; \^ ; \&\ ; jU&'t ; ex. : J'ai besoin ^Usr* bt , ^J ^sr^. , jUc Ul. Tu as besoin Azs* O^ ; vjXJ jJs^*^. ; jU oit. Besoin (5. m.) ^>^ ; SjLc ; j*^\ ; ^-Lfb.! ; ^jjJ ; Laxè! ; àcvLa. ; « i a-ow . Ou (con/.)jt ; ^jj; ^; A ' ^_>b da-i-me. Toujours {adv.) ^b ; &jb. Berbère : tat ; Lv^. ^ L-^srU Ij 66'/- lè-dja-me . Bride (.*./.), mors, frein JJ, pi. a-^ et W' ; ^ ; jLas, pï. ^xc ; %yo ; ^55 , p], JKs. — Bride de mulet ou de mule \ rç/ï.")i se retrancher ..^sr. Etre fortifié , c ' v . passif) /j^*^^ . Force (s.f.) &*£, pi. O 1 ^; L%i ; > : Xi,, pi. J~J ; V,-Xi. Force, santé ^s"°. Force, pouvoir *->o>>. Forcement (adv. ) , de force, par force [ ^_**Jb ; jj_JjJb ; i_jj.o-, Forcer (v. a.), contraindre ^^-k ; y_>° ; /P ; f}' ' ; w%^à ; w~^à ; Contrainte (s.f.) Iw-^ai ^ s^^si- ; ^K-'JÎ. Fort , e («J- ; Si- ; Jrf,^ ', p_\=v ; wV^°. Berbère : IjÀj. — Plus fort ^M ; Si.-I ; ^U ^Cy. . Fort (s. m.), forteresse, bastion, etc. (Voir ces mots). — Fortification v?° , pL A-o'. ment mon — 500" — Fort (ado.) jJÏ; ^Jpb ; \*L>; ^y. Fortement (.) àjiJb - ^sSb. ^jS — :-*-i queul-bè-ke. Cœur O. m.) v^Jli, pi. w>j-U ; ^-? ; *-sV- Berbère : Jjj, pi. jJJ^J ; e#. .* Il a le cœur serré j^-«ûi» &.-J3. De bon cœnr Ï'ja ij* «w^laJ 1 ; jhUs^' \ mr ^.^h). A contre-cœur wJàji i\ji ^ . Tu as un batfce- de cœur ^_të Uja.cx JJ ; /L Jj sjXJà; w>-V>*>j vjX^i. De tout cœur ^ii J^ ^ ; ,3 3 ta J^ ^ ; 3^-3 JS" ^ . Il a appris par cœur w«. — aJU) .w» * — i*y. Du fond de mon cœur o~^ i=-~>j ^ ; •jwJ.3 ^^-.vôwO .-•. Mon cœur (terme de caresse) ^£>3*£ b [mot à mol: 6 mon foie ! ). Sfc _jL_sr î te-chraf. Craindre {v. a.) , avoir peur, s'effrayer, s'épouvanter s^^ , futur : ^Ur?., impér. : ^ ; £}? ; ^JdrM ; gAjjt ; £=^; ^ïj\ ; JCSU ; tpjà- Berbère : impér. 2>jj»£\ ; ^Q_jl. Crainte (s. f.) , peur, effroi y^j^- ; £të ; /*~?.j-^ ; î *-?L=s* ; p^ j ijp^i £AP ^jj; £f?' Craintif, ve [adj.), timide, peureux, etc. v #j-»> ; ^_$[^> w^L?^ ' Effrayé e {adj.) ^ys?-* ; œ** ; Vi^J^ î V^V ' fj^* Effroyable («t//'. cfey 2 genres) c-^sr 9 ; <*-i)? » /*. *• Faire peur, effrayer ^9^ » P }? 5 Z 2 ^ '•> \^^ î P 'j • — ^ e cramtc ? par crainte, de peur I3jsk *, L&J3. — 501 — bi-ne-ma. Pendant que (conj.) U^uJ ; ^j,] *L^ <3 ; uJ. Pendant (prép.) & s3._9 ou Ji. (Voir, la conjugaison du verbe ^^L^, page 89, n° 104.) Dire, raconter, narrer t*^ ; ^-^ '1 v _9 "^3 ; tf^- Dire, re'citer ?-t>~> ; ia£a. (réciter par cœur). Entendre dire * ; V/tr* ? pi. jw-w ; J~â.j. — Écrire l'histoire -fjl ; wtj. ; r^La.' ; ^^^ ; J^ 9 (proverbe), pi. JW. Narrateur (s. m.), historien ^ \y° ; ^j'y* ,j^ — ~> sou-que. Piquer {y. a.) i*»-*»», futur : .aj-»4j , impér. : rj^w , ,^~» ou i^j-** ; d^i^l; ^tXio. — Piquer la langue ^LJJt *a*. Piqûre {s. f.) y\. v^£^LjJj-^vv seu-houl-tè-ke . Facilite' (S. /".), aise àJj^ ; J.A£~J ; HL&J ; àÀaJ ; Àat. ; La. ; ' , j — 302 — Facile (adj\ des 2 genres) aise, e J^L*; J.£.~» ; ^à.. ; ^t>jt*i. Aisé, e (adj.), content, gai, joyeux, satisfait ^L^j.3, pi. .j.JL^p hj-*»*J> ; ~jjk* ; L*oK • Les. j O.JL3 ; a.J LA/» ; «JlJL^w 5 ; )^J*^ A '■> r* x , 3 ' ^11; ^^; ^Li; ^L^^. Être content, satisfait ~ j? ; Iwj) ; £^=>j ; ^>% ; Lee»!. Joie {s.f.), gaîté, divertissement, réjouissance, etc. ~j.9 et tes. ■>$ , pi. Contenter (?;. a.), égayer, réjouir, divertir, satisfaire rr^-? ; rJ-£ » 7^ ; jyf>' ; v^ '•> £* ; j~' ; ^) ; -^ ' ; £* ; ^^- ^\- Joyeusement {adv.\ gaîment rrj&> ; ^^?4>. I )\.j> j-*_j i-ar-ri-ou-na . Dépouiller (v. «.) ^Jb ; J^c ; ^ki } £y ; ^k,. Dépouille (s.f.) y Lutin L*£J , quelquefois £-*~£ , pi. /*-jL^ ; k^ias, w^*^. Berbère : ^xlî. — Butin fait à la guerre h ;L*)l ( A^. — Butin, effet mobilier L J^ S > Butiner (v. n.) % — *&. 1/ -dr' èl-chreu-fra Garde-cbemin (s. m.) U^. Garder (v. a.) , conserver, préserver ^— ^; ia-A». ; ;^~^ ï C/V" z wvU tv k & ; tp^ ; yù ; iafs> ; taU ; jj-eà.. Berbère : ^>r^.'- — 305 — Garde (s. /.) , sentinelle ^oL«i , pi. ^-j**L~c ; , ^Is, , pi. ►«-wc ; J--;V^ 5 jy°^ '■> (j*L?~'^- — Monter la garde .£e. Garde des troupeaux *£L&j. Garde , conservation .kaaw . Garde , faire la garde j b J> »j . Garde (s. m.) , gardien Jôls^s. ; Jà-pb^, pi. «Liâ&». ; k-*^ ; /^Aa., Garde-champêtre (s. m.) ^csLa. ; ,^jbs. ; ^CLs-y. Prendre garde, faire attention Ju ^, ; cr. .- Mon ami , prends garde à toi yjX^O v^XJL 3. ^„^Jk; iJnV ^ yjXJb 3.. Se garder (?.'. réfl.), se garantir »w\_^ ; ,À_^ J& jli; ', ^_x_awî ; Garantir (?;. «.), cacher v-Xw ; .J^Jo. Garantir, cautionner ,^/L*to ; ÀJup ; J-s-^b ; ^ s j- . Caution, celui qui sert de caution ^j—d^aP ; ^w»L^ ; J-So ; J-^j, pi. Sftf;*J^Si. Garde-robe {s.f*)i cabinet , armoire «Lô^j ; Sj^w^ip , pi. »»*^Liî ; Garde-robe. (Voir Lieux d'aisances.) Se garer (v. réfl.) ^-^* (Voir Se garantir.) Gare ! {interj.) v^XJb , /«. .?.; ^Ob , /*. ■*• ; fQ^ 5 et *^)b ■ pi. des 2 genres ; v^fjoc ; oXx-W ; y^XJ j^ ; *jU ; io.j ; «.swjî ; vjX) ôbl. Gare devant toi ! v^X^awj J* ; \jS^j ^J^ ; sj£-iy& J*. Gare derrière toi ! yj/f^B v J*c . Gare à droite! oX^ vj- & « — Gare à gauche! wCJU^ J^* — 504 — mi ) j ô *-a-±2-> i-dhèl-lè- mou Vexer {v. a.) y opprimer, tyranniser, tourmenter *lk ; Jtl» ; v^^J^; (J* 4 - 3 ^ t tj^-, '■> ex - * P ar Dieu! ne me tourmente pas v^X-aLc- jjjlj Vexation (•?./.)> oppression, tyrannie, tourment Ji? ; àJJb ; JLk»; Tyran (s, m.) y oppresseur JLb , pi. ^JLL ; >il& ; ^cb. ^ j^ft-*JL« è-me-la-ou-eu-di-ne. Accoutumer (^. a.) <^ ; ùj&. S'accoutumer (v. réfl.) ïyîj ; J^xj ' ; ,_» Jô' ; ^»jL«I.; ^u&L la s--^' èl-hheu-the. Déchargement .a». ; Jy> . Décharger (v. a.) (un fardeau) jy. — De'charger une voiture J^>. — De'charger un fusil 'IJ-sA^J j w>p£> . — De'charger quelqu'un de ses impositions ôJjLs ^y> . jc±. (Voir, les verbes Mettre, Placer, etc., p. 237.) j. ^J] èl-hou-a» Air (s. m.), vent, zéphyr ]yt , pi. ùjS>) ; eijb ; ^j % , pi. ^^,j ' ; a.V*"'' — Le vent s'est élevé' ^—j^JÎ Ji; »j-$M jIj. — Vent favorable, bon vent v^-Js ^r-^.j î v— ^- ^ [^-2> i v^.-*-Lx* ^,. )., — Vent violent juJwi,, ^elfi Ji». — Vent contraire 2 Ji ^££> -J» ; v ^JLsr*^.. — Vent du nord ^jU*»» ^-j» ; ^JUsd. -r-^j. — "Vent du sud, du midi ou du désert JJ** ; ^^ ^ ; ^j^ ^.j; vi?^ *H;- — Vent d'est — 505 — ^5^p»; V £*T' fî.y — Vent d'ouest ^jè \ ^jà ^j>y — Vent du nord-est <%> !^-J . — Vent du nord-ouest *>j=± ; -t-j-^ ^->.\ ; tj*}-^ \ ^J>jt> ^ly — Vent du sud-est <**£)£> ; ^tf^t> ^j. — Vent du sud- ouest ~L) ; ~Li ZJ^ ; ^LJ ; çjLi ^a.j\ Le souffle des vents —bjaî w^». Le vent a soufflé -J Jl *Jà ; ^-j Jî w*Jï>. Le vent est apaisé ou s'est apaisé ^-^ ' C^-^-s ou /^-^ . — Le vent était si fort, que nous n'avons pas pu aborder Ua.1 ^C^ *o ^rfV» h^j ,^ L>j*>i L 9 . — 11 fait beaucoup de vent ^£^ ou s ^tjJb ^j. ; .* — 5i èl-i-ou-me. Aujourd'hui (adv.) pJl ; jt^-M l«ia> ; *3 »L^JI. J x — * /m7, mi/fe. Mille (s. m.), mesure géométrique J~*, pi. JL*t ; ex. : Il demeure à trois milles d'ici bs> ^y Jt^t àJ& ^c ^r^î- Mille (arf/. num.) w ^t, pi. ^J^t et ^j) t. — Mille-un ^Ijj ^M. — Mille-deux ( j^\j y^L — Mille et cent SjL»j ^)t. — Mille deux cents ^jjcoU^ ^yl ; ^^Ja J*j ^*jL*. — Deux mille çj^\. — Dix mille ^j2\ Vj£&. — Cent mille s , y l ! ^13.3 vj/La J,l Ua» ^. Cette montagne est à six milles d'ici La ^» JW lj. 39 — 306 — Jour (espace de vingt-quatre heures) >yj , pi. >UI et JJ!. Berbère : ^>**& ; ^pz ; *-~» , pi. jj'-*-j'- ~ ' Jour (jusqu'à dix heures seulement) À>). — - Quelques jours vJi>l-*ui. Les Arabes partagent le jour en plusieurs espaces de temps auxquels ils assignent des noms différents; ex, : Depuis le lever du soleil jusqu'à environ dix heures du matin ^L»*. — Bonjour y^ 7"™° % mot a mot •" mat i n I e bien. Depuis dix heures jusqu'à midi has&. Le milieu du jour ou raidi , et même depuis midi jusqu'à deux heures De deux à quatre heures j.-.*o-&. Depuis quatre heures jusqu'au coucher du soleil Sj^Lc. Le coucher du soleil ^jx**. Espace d'une heure après le coucher du soleil lie. Depuis le coucher du soleil jusqu'à onze heures du soir L*v. — Bon soir j>fs?' \-*" fi , mot, à mot : soir le bien. Minuit JjJjI ^^-^ ou ( ja^ : On peut se servir du mot JjJ pour désigner l'espace de temps depuis le coucher jusqu'au lever du soleil, à moins que l'on ne veuille indiquer d'une manière plus précise le moment a" une action. Les Arabes partagent encore les heures de prières de la manière sui- vante : Midi ,>bLxM. — Une heure ^-fc». — Trois heures et demie j. Cinq heures w^x*- — Sept heures Li.xJî. Jour serein s— jLJ?. Jour de fête ^ : y*M Xy. Berbère: xdl L,t. — 507 — Journée de chemin '<&».♦.* 9 pi. J^.!^*. Journée, salaire par jour î^y». Journal, gazette it\Le. Journellement (adv.) ^ J£ (Voir Chaque jour. ) J-wi que-bel. Ayant (pré p.) J^3. Avant que (eonj.) 9 avant de U ^J. j (^Jpn èdh-dhe-heur . Midi (s. m.) , le milieu du jour ^-fck ; tj*l IJ'iJt ; fbLc ; *JL*Jt ; ji^J! JâJ. Berbère : ^>\j '. -— Z&s deux mots que nous venons de donner pour rendre le verbe neutre dîner signifient souper, que les Fran- çais emploient pour se conformer à leur habitude qui est de dîner de six à sept heures du soir. Dîner t IxJ* ; |j&1. Dîner (s. m.) à) Ji. Souper (j. m.) àuuc ; uU& ; puUc ; a^î»c„ à— Jo ga-na. Encore (adi>.), de plus, de nouveau àLife'; L&1> ; v££*Utt!). — Pas encore Jm^ 8 . (Voir Encore, page 154.) — 308 — w )j àA*i ne-al-le-quou. Accrocher (v. a.) «dp ; .allé ; \^J^; |wJ£J'. Cet idiotisme vient de ce que les Arabes ont l'habitude de lier les che- vaux par les jambes de devant pendant qu'ils mangent. jLdfl èl-li-le. Nuit (s. f.) JJ , pi. JL) ; JL); *L), pi. O^J. Berbère : Lt ; L&; il. Faire nuit L%»*:>. — Passer la nuit \£ju ; e.r. ; Où passerons-nous cette nuit? IjjLi j£^-J^tj ,^-jLs JLLiJt ôJj> Lia»!. Pendant toute la nuit JJJ1 J>. Nuitamment (adv.) JAH ^3; JJJL) ; &J. Nuite'e {s. f.) 0~-f. \ * — £-b-j bé-thi-na. Tarder (v. ».) ^ii> , futur : ^c-^, , imper. : ^-% ; LJ^ ; I — tj j Tard (a^.)^' ; ^J^ ; L-«*M ^c ; ex. .- Il est tard JLsr* ^c~*- Il n'est pas tard JLsr' Jtj L» ; ^$j-& Jh L* , wof « /raof .-ne a cessé bonne heure. . s — ^' èl-feu-djeur . Aurore (s, f. ) , aube du jour, point du jour j — sr 5 ; »-s^' ,J>-^ ; _^-^a3l p>J-»; ^-~*i\ *-^j; ^'-r ; -«^r ;^- 3 ^; j^ ^j>\ V^ &*' — 509 — Aube {s, f.), vêtement sacerdotal ^ayj Zj**£ ; OjJ&\ pi. oljji-S'. Point (s. m.) £bij ; ex. : Il a e'té sur le point de... jjà>\ ^c*îj hjt> ; Point d'une couture *}»£• Point, Tieg*. (Voir Pas, page 67.) Pointer (v. «.), marquer Jaâ-J ; -vi». ; ***»% ; v^> J&u Marque (s. f.) h>% ; C->LLiJ ; 2J^ ; jLs. \ o) è-mè-ma. Quant à (adv.), pour ce qui est de, etc. Ui ; U J*. — Quant à moi iC^-fc?" (^ (*$?*)• — Quant à toi, etc. \j£sçz>. ^/»; e.r. : Quant à ce que tu me demandes, ^ — Lj-Iko U J*j. Quant à ce que tu me dis d'Abd-Allah M Juû J^> JJ^. Ml J lb 3i èdh-dhel-leul. Ombrage (j. m.), ombre J-& , pi. J-^k ; ,»-*.». Berbère : J^ 5 - Ombres chinoises (j. /. pi.) J^. Ombrager (v. a.) Jo±>. Ombrageux, se {adj.) i0~^?" J v x_j i-ba-li. Importer (î;. n.) , être nécessaire Jbl ; *'?& ; jb5. H m'importe peu qu'il se fâche ou qu'il soit content ~j — a_> ji ^_; '; àJ\J ^L) £--£> ^L^j L». Il m'importe de faire cela jjj> J-**j ^u v J-&. Cela n'importe pas *j — <& A» à-a-3 L» Lv&, Que t'importe-t-il ? C*V> ^-V & (j^« Cela vous importe *.^\ A-£b> — 510 — Importer, être important >Li , futur : *»&>, Importer ( v. a. ) , des marchandises , apporter , introduire ^J, ~.jà> ; w>l?> , futur : v*£?^ î J^ » £-?* '■> V*V '■> uM^ '■> J^' ; *-*?j ; Uîi. — Introduire une coutume îbLxM \J>j=^> Importance (s.f.) ^-*^. Important, e (adj.), grave **lij Jaâj ; pj& ; ^^L> ; JjL,. Apport (-y. m.) p!^Î. Introducteur (s. m.) J^-J.^. Introduction (s./.) JLâ^t ; Jà>^; 3'iijt. ^— ; J] èl-beur-de. Fraîcheur (s./.), frais, froid J V ; 'fojj* ; Hî'Jr 9 » Berbère : A*awI ; Frais , fraîche (adj.) , froid J>.b ; ^5 ; .XJjL* ; (j'"lH > ^ em * : **J~? et Litj^. Berbère : .LL»* , pi. ^JsUL,. Frais, nouveau ^j°' Frais (5. /«. pi.) , dépenses s ^_)jLûa, pi. (^^-^^ ; *-£&; ^.aj ; Avoir froid ^-ô*. — J'ai froid . a.)» rendre froid 2 >■> ; ^. Se refroidir (^. re/Z.) 3jJ ; SyJ. *x jO Z> che-di-de. Violent, e [adj.) y excessif, impétueux J-J*>-£» ; J->>j; ^^» J-.r^ > Violence (#. /), contrainte ^-$s ; Lw.*a&. (Voir Force, Contrainte.) — 311 — Violenter (v. a.) w**a-fr. (Voir Forcer, Contraindre.) Excès (s. m.) i'ib} ; (^LJiJt Us ; j^Us- J . Excessivement (adv.), par excès, avec excès I J^=w ; ifoL-a y~Jlj • à i Lsr^ ' ès-se-chrar-na . Chaleur (s. f.) XJLi--'; à-^—;J^ ; JU. ; ïj\f*>. Berbère : !^~> # ; v— ^» ; X5l. — Chaleur naturelle £*"f> *)[f*> ; ^V*c IJitw^ ; ex. : La chienne est en chaleur IJa) I .^^=%.j ; \J^ij~3 àJLO î ; w»*£«&. — Grande chaleur ^j^f LJUsr*" ; s ^ 'la. ; w^-i» ; s^jZ** ; SjUss. ; e#. .* Le vent frais diminue la chaleur j-sr ' 'ij3 /V 3 ^ «îjwl j>&JÎ. Chaud (j. /«.) (Voir Chaleur). — Le chaud et le froid ^îj wLd^>. Chaud, e (adj.) <^=s~' ; { ^s^* ; ^3!^ ; ^La. îj^. Berbère : Jbj . — Plus chaud bit. — Devenir chaud j^ ; (^^ w - Avoir chaud ^— =s*" ; s-^Lî» ; j. — =v^-£s. ; ^J^-X-aj. — J'ai chaud »^=s >w Lit ^ w^w Lit ; j^j 3 ?* Ut i £#. .• Nous avons eu chaud dans le chemin ti-J^JJt ^J, U »&.»&.. Il fait très-chaud, aujourd'hui LJLs^' Chauffer (v. a.) ^^ ; ^^ ; ^^L*. ; *».. Se chauffer (v. r«^.) c js*" J ; ^«^ ; bi ; ^si; biJ. Chauffoir (*. m.) , lieu pour se chauffer jjLj ; ^us.jt. O^iJ^ ^S's$ ^ fi hè-dèk èl-ou-ëu-que-te. Alors (adv.) 0^31 ^; J^>. ; -Vpj ; ^^ ^^ ' ^ ^ c ' — 542 — *j * " — aJ ne-fèt-tè-chou . Chercher {v. a.) ^JS* ; ^3 ; L*jJ ; L /^?t ; j^ ; ^^Jaî ; S _*$M /rjfj* ; /V 23 ^ ; <^^ ; *^J-b ; >K . — Cherche (impér.) ,pJ3i. Berbère iT^? J ^ • — Chercher à , faire ses efforts ^ *H9* • ) ^ 1 — ; »«J ne ur-ta-hkou . Se reposer (v. réfl.) y prendre du repos ^ y » r-]/^'* Se reposer sur, se fier à Js J^ ; Jsy ; ^j ; «w^ <3"^' Repos (^. m.) **X»i ; ^*~> ; ^ K ; à^yuJ ; àc>. DE LA NAVIGATION. 162. Ancre ^^* et ^LLkr*, pi. ^^JsLd^; ^Lkâ. , pi. ^^vili^ ; ^*y> , pi. ^»v et L**!^ 5 ; 'il~>y> et LjLw^» , pi. -_**!^_* ; yU^ , pi. «w^la et v^AI. Ancrage, droit d'ancrage ^^bcs^' ^Jp» ; »L>^s. Jeter l'ancre ^Liir^' ^j\ sLwjJI ,J L— j; ^^Liz^' ^»j, Lever l'ancre ^— -Ls^' *X-3j ; ^LLs-^' sdi; I ; «iLâ ; ^^C^- ; y . Cabestan ^=\^ ; ^SA et *ÎA*. — 313 — Cable Luj; l-**y; ^yy; L- ^j^ ; J.^=w , pi. JLao. et jLaJ; % LJ ; àJ> j ; *;-*£ , pi. v_> Li^C . Goudron, bitume, brai, poix ,j[/^ ; Ofj ; ^9; iP^ 'tj-^'j *4*« Goudronner, enduire de poix jjj-^ ; .j li—kiJ b < j-*^ ; C^-S i ; Jaalâ; vsr~. Gouvernail ^jlw*^; Â-O, pi. v^2>-?^. — J'ai pris le gouvernail Ut Marin, matelot yj^s*?, pi. ^.j^ ; ^S/- 25 ^? P^ H.J^ î ^c^, pi. • " •» -j|jj età_J'îy, Marine ^v ï»U>x. — La porte de la marine (à Alger) jis~' w>L>. Mât ^jL-^, pi. *5jW^S ^J^ î ^5 J '-* M -^' Berbère : c5j^ ; »Lࣻj. — Mât de mizaine ^^S-^JJ. — Grand mât ïyJLfi. — Mât d'ar- timon ^j-£*; oJU'Jt ^CjLJî ; jdJsT ^CjUî. — Mât de hune 'L>\jJ ; ^jlijS '^Lé. — Hune Js&h ; Afsr^ ; isj^S'; ir^\ — Mât de beau- pré s\^UL©. — Mât bout dehors ^_L*U. — Mât de perroquet Li'L> J\JLo. — Mât de cacatois y^C-x^. Pont , tillac "tSoj>jZ\ J=~. ; LL^; kj ; s^S^JI^Ji ; v^^TjJt^»., Pont d'un fleuve, d'une rivière, etc. VjJaxi, pi. ^.LLi et C^jJîxi; Vergue, antenne tofi^Ô ; Zj^_\J ; i.)j$ ; .ji^ ; *> »V^° ; & >^~ ; /*9^i y Voile d'un navire £-fô , p], 9^J3 ; «Ji. Mettre à la voile, déployer, larguer la voile f-taJ) ^a. ; £^WI ^L., — Vas-tu bientôt mettre à la voile? »?L~o q^ V^L^' Voile , ce qui sert à couvrir SjLXw ; »jw-, 40 — 314 — Voile dont les femmes se couvrent en Orient *J>ji ; ^*V » P^ /*•*!/ ï try«£* — Toile dont les femmes se couvrent le visage lorsqu'elles sortent jLS>; j^s*. — Mettre le voile, se voiler JisP ;»-£•* ; ^j* *? • — Voile des nouvelles mariées, la nuit des noces ^JtVî 6, CONVERSATION. 163. âj^I ôjj. jiljj i r r f ^^ «^ wf-jrf j/ ir' c X-J^r' Jjpw <^a»t t£r lî" V M S A *—++£& / wl 1 JjLj ^^! ^y cr^ ou ^1 LcLJt ,j J-JI (^) vjX^, s- ^ j j II X -V,!>" c/ ^& *hH cr' tr w**"-^ V*^î fcX *^' iO-^ c/^' tr ^J^cJ A*=J J-ôJO ^1 ip J*x> ^jj ^1. Iaj9 t ^^J liJ *:tf — 315 — Ubipi ^ o^V J^' o> cA' ôAcJ^ w^J *X j i _ Q-^i ^ $> A^r' ^>^X& J^Jl^o ^J^o^sJ )Â$ ^ o^-^j (w*^j) ^^-^vdwo iL^, ^t]!Si ^rUa U^ JkjS ^hJU ^ ^ ojU^ 5w\3]j L /> JU^j $ ij^~ U J^x ^jm ^5 ^^Ja^r ' ^WlJj JoLU* âwoLjsr' /*^A C ' v *-^tJ'J ^*^ (♦HJ?^ — 324 Lsrî^' wllaï L*LJ! ,2, w*-^ ^JLâJ' - v^£«!j!i w* yWûJ L^LJ! ^J J^ Jl*^ (^) Jj&twj *^k* .L^ LiLu pUj] (ijj6j3>) j$U ju^ J^v. (i^^v'j $> ta-A-3> ^j, ; s-*lwJ ^jL^l ^JmSSw! ® («-.vvww?) — 325 — Yu> ^j, ._jjij. ^!bj Loi ji ^-V^ ^_Aiw lLJj! J^U L , J^J $> \j —Xô^sr?. \j^s^.j \j-*jJu t yj>jJl ûj ^> ^ '. &J Û.,W ^w ^ ùS p v-^J] L$ ji J tf JjOj ^$*3o J^vvJti ^r£], lil "J ^\J^\j ïjs?*^* JuJui ^rL> ,Xô^\ ® y^ta* $> v^js! SL^ J— Ul * Ul UoJjJo ^sr-i ^"H c .r^ ^iV^ (jjj * ^r ^rLo *x»*il l 1$ A*ii 3) pu ^-?rUo ^j*^^ .ko .1 2 ^^j^^vwi * L$ *Jo ,«U>$« UUU L *liA ^^J^^swl 327 — -••vvWwvv * /*vyi ^^iJ Ulj ^ji ^ww^^iul ^S)s$> ^^wv^wi -kJ^ ^^ .^J ) àm J$ i [_Z\ J JaJl J^ &AJ| A vvO sAwV$lfc.J] * i»«-&ySlJ] «A^ * — fat* ►— 3 1 A * or ~i J^ OBSERVATION. Le texte de cette septième version contient 530 mots ; abstraction faite des 467 que nous savons de'jà, il ne nous reste plus que 63 mots à ap- prendre. — 328 — j wvwJ^-Sj' ^jj] lbb. Ahhmed. C'est fort sagement pensé. Je te laisse le soin de nous con- duire. Joseph. Voilà l'endroit dont je t'ai parlé : n'est-il pas bon? Ahhmed. Par Dieu ! il est excellent , et Lien préférable au premier. Joseph. Ne te l'avais-je pas dit? Je connais parfaitement ce chemin. Combien de fois ne suis-je pas allé et venu à travers ces déserts ! Par Dieu! si je m'étais appliqué à en remarquer les pierres , il n'y en aurait pas une dont je ne connusse la figure. Ahhmed. Où déchargerons-nous ? Joseph. Descends sous cet arbre ; il est touffu , et le sable fort doux. Ahhmed. Mais où trouverons-nous du bois pour faire la cuisine? Joseph. Par Dieu! tu es encore novice et sans expérience. Prétends-tu trouver dans le désert une cuisine ou des fourneaux? Fais un trou dans le sable, ou bien prends deux ou trois pierres ; place dessus la marmite , et allume dessous de cette fiente sèche de chameau que tu as sous les yeux ; tu verras comment les mets seront cuits dans peu de temps. Que veux-tu faire cuire ? du riz ? Ahhmed. Oui. Cela n'est-il pas bon? Joseph. Bon et facile. Vite à l'ouvrage ; ne tarde pas . Les autres ne font point de cuisine. Ahhmed. De quoi vivent-ils donc? Joseph. Les uns mangent du fromage, les autres des oignons. Voilà l'eau qui bout; verse le riz. Ahhmed. Volontiers. Ote le couvercle. Au nom de Dieu clément et misé- ricordieux ! — 529 — Joseph. Oh ! quel riz! Combien l'as— tu acheté' la mesure? Ahhmed. Je l'ai paye neuf seultanis. Joseph. Par Dieu ! cela n'est pas cher. Ahhmed. Le riz est cuit. Veux-tu manger avec moi? Joseph. Volontiers. Verse-le dans le plat, et donne vite les cuillers. Ahhmed . Pourquoi te presses-tu si fort ? Joseph. Je voudrais dormir un peu ; je n'ai pas fermé l'œil cette nuit. Vois, tout le monde a déjà dîné ; tous dorment. Mais bientôt ils se lèveront et voudront charger. Ahhmed. Ne mangerons-nous pas encore un peu ? Joseph. C'est assez : louange à Dieu! je te remercie. Je vais me laver les mains, et après je dormirai ici. Couches-tu là ? Ahhmed. A la bonne heure. Je laverai la marmite et les plats; je les serrerai dans le sac ; ensuite je ferai comme toi. Joseph. Par Dieu! ce lieu est délicieux ; respire cet air et ce zéphir qui nous rafraîchissent. CHAPITRE (SECTION) TROISIÈME. . Entretien entre diverses personnes rie la maison. Les interlocuteurs sont : LE PRÊTRE, LE DIACRE , ISMAEL , IBRAHYM , LE BOULANGER , LE PORTEUR d'eau, le cuisinier et un étranger. Le prêtre. Bonjour! Ismael. Dieu vous conserve ! Le prêtre. D'où viens-tu comme cela, si matin? Ismael. Je viens du château. Le prêtre. Par où as-tu passé en venant? 42 — 350 — Ismael. J'ai passé par Je marché des Tourneurs. Le prêtre. Ce n'est pas le plus court; tu t'es détourné. Ismael. Cela est vrai ; mais, quand on a du loisir, le chemin ne parait pas long. Le prêtre. Comment, du loisir! n'as-tu pas d'ouvrage? Ismael. Point du tout; notre métier est mort. Mais vous, pourquoi reslez-vous ainsi de bout? Le prêtre. J'attends le porteur d'eau ; depuis cinq ou six jours il ne nous en a point apporté, et nous nen avons pas une goulte. Ismael. Je l'ai vu , il n'y a qu'un moment, qui conduisait ses chameaux au fleuve : il lardera un peu; mais, pendant le temps qu'il mettra à venir, nous causerons ensemble. Le prêtre. Fort bien. Assieds-toi ici ; mets-toi à ton aise. Ismael. Je suis bien ; laissez-moi ainsi. Le prêtre. Comme il te plaira. Ismael. Mon père, êtes-vous beaucoup de religieux ici? Le prêtre. Nous ne sommes que quatre, trois prêtres et un diacre. Ismael. Où sont les deux autres prêtres ? Le prêtre. L'un est en haut, dans sa cellule, l'autre est allé dire ]r messe. Ismael. Et vous, l'avez-vous dite ici? Le prêtre. Le prêtre dont je viens de te parler a dit la messe; quant à moi , je ne la dirai pas aujourd'hui. Ismael. Puisque les choses sont ainsi, je m'en vais; adieu. Le prêtre. Que la paix soit avec toi! Que Dieu t'accompagne! Joseph ! Joseph ! viens ici. Ibrahym. Que voulez-vous, maître? Le prêtre. Enlève les chaises, les nattes et les tapis ; laisse les chaises -—551 — dans la cour ; place les nattes sur le mur ; porte les tapis sur la terrasse, et étends-les au soleil. Ibrahym. Volontiers. EXERCICE GRAMMATICAL. 167 * — X.S7- 3 ' èl-hhè-kè-me. Gouvernement (s. m.), administration * — Xa , pi. >o.^î ; ïL — *-J^J ; Gouvernement, les gouvernants ^l£sr'. Gouvernement, province, État *»£U-|b ; àssr^ 9 ] jj&r* '■> ^^ î AxXy* ; iJL^C; àS^j; ÛAxfi. Gouverner {v. a.), administrer * — Ces. ;j-3o ; /^Lw. — Administrer, jouir J. — xzùo). Gouverneur {s. m.) , administrateur *Xa>. ; *_SL^ ? pi. ^o,^. ; jUsc; L^b , pi. Oij^u ; ^; Jw* ; J,^-^ 8 ; Jj ; J.-a-Sj. Berbère : il^-À-*! ; Gouverneur d'une place. ( Voir Commandant. ) Gouverneur d'une province ^Lsr x - W , pi. ,ôa.L.*j v^C-J. — Sous- gouverneur Mi^, pi. L^U; wO t U , pi. s^ly ; jLa&!; ^J \j ; jj£jî. ^ jj-Jal] èth-thri-è~que . Chemin (s. /«.), route ^-j J» , pi. djLsJs , «jn--* 5 et cj^lr 9 ; *-*^'» pi. O^' ; ^j^ ' P*' V-?J^ » *~^ ' P*" ^-^ ; J-^-î - *' ' P^ J'-r^ '■> — 352 — -r-s-* \ ij-y~fi. Berbère : 3y*Jl. — Grand chemin , — >LLL, ^-ijk ; -)Liaiw wO; LL.. — Chemin rude w*-.x,o ; j-^j- — Chemin large ^•wlj; fém. : à*~Jj ; ^a; j.c , plus large : ^j^ 5 "'- — Chemin étroit, dé- filé /J^v^ 5 LJhV* 5, — Chemin droit, direct J»JLw» o'j ^Uw ; ^C,jJU*a ; ^_£^c^; *_xi-\**J». — Chemin couvert J}j^ ^3-^.^' — Chemin frayé L>jw\dr* ^.j-^- — Chemin raccourci *-LLi ^J^jJb. — Chemin dérobé wwJjJl ^.i jh ; mot à mot ; Chemin de Joup. — Se mettre en route ^$X -sr^' èss-ssè~hha-ri . Désert (.v. m.) j^°, pl.^jLsr ; *L, ; J^j ; Lxi, ; iiâ. ; J*a* ; AjjJ. Désert , e («û?/. ) ^^t *£. j . ^ Là. . Être désert W^^. Déserter (1;. /i. ) (Voir Abandonner) , désemparer -Aâ. ; «-^Jl -ià>. - Désertion {■$■/.) (Voir Abandon)* . — ^"^ èl-hhè-djeur. Pierre (*.-/.) ^, pl.^ ; ^ , j.=vl^ , pi. s\Ls\ Berbère: J*^ , pi. ^.1. Pierre dure w^L©. — Pierre à repasser pis» . ; ^jCjlcv . ; L^»!. — Berbère : a^wîI ; ^jU*. — Pierre à fusil ^-JjJi îLcè* ; ' ; ,o'j^ ; ^]ji; ju^ , pi. vLâ" ; j-f^> ; àLjL^. Berbère : «iuLv^J', pi. ly&xLÔ. — Pierre à bâlir '*}-?•>• — Pierre de taille ^^s^ »^ . — Pierre équarrie w=sr^- ' *^". — Pierre de touche ; J£i^ , pi. JdJl.) f J_*j^ ; y> y^n . — Forme, espèce s- _> : -^. — Forme, moule wJI-i ; ^y . Figure (5. /.), face , visage A-a^ , pi. kj-^j ; ^j , pi. J^j-^j ; ^j ; ~3 (oulche) ; Jàx* . Berbère : 2y , pi. ^jj^lJ. Figure laide rj*j%4d. ■ 8.U5 . Former (t/. a.), figurer, donner une forme \yo ; \y*& ; J^ 5 -» JL-J] èn-zèl. Descendre (v. n.) JjJ ; .ksjs. — Descends jy\. Berbère : {j*\ — Descendre un seau dans un puits ^1,2. Descente (s./.), l'action de descendre ÉJjjJ.^. ; JjJ ; Jjj). Descente , le penchant d'un lieu escarpe' 1^^». Descente, hernie àS^S ; ij-^- tj-jsr^* èch-chè-dj-ra. Arbre (s. m.) 'àjœr~, pi. [^s^i , j js-^ ; ^^ ; ^sr— , pi. jLsr*"!. Arbres fruitiers àJ*J I i^* . — Tronc d'arbre » J^ . Arbrisseau (s. /«.), arbuste S ♦..ysr~' ; L.«& ; w«.*o; . ^l _^jJl èr-re-mèt. Sable (.v. ?«.), sablon J.^* , pi. JU». Berbère : J..*, ; ï^»\ Sable pour l'écriture j'.^. Sablier (s. />/.), sorte d'horloge J-*Jî à&Lw ; ajJUj. Sablonneux, se (adj.) j^y ', J^ ; b *>j^> jlJdLj. Lent, e (a#.) Ja* ; j^Li'; jjj ; ^«^. — Fièvre lente £aJ£>. — Être lent jl~*J ; çJ jy . Lenteur (s./.) pL^j ; LLj. ij. aL—: ^ è-ne-te-bé-chrou. Cuisiner (7;. /i.), faire la cuisine >^>> Cuisine (s.f.) SU Là. ; 'L*Lù ; 'ixxt>^ ; ^J* 8 ; J-f LL». Berbère : ^J^a!. f Cuisine, apprêt des mets <^bL> ; J?L.L>. Cuire (v. a.), faire cuire J^-b ; >^_ ^Js. Cuire (v. n.) ^.-JaJJ ; w>LL ; ^Cj-Z*,]. — Cuire dans l'eau (4-^**»; ex. : Des haricots cuits dans l'eau pLJI ^J, LJ^L** &*-jy. Brique cuite au soleil *m.o.w> j=^\ Il a cuit du biscuit JàLy^Ju ip^j- 3 - La viande cuit » €; " Cuisson (s.f.) d'un mets j-Js ; v^a-aL!;'. — Cuisson, brûlure Jj^ . — 555 — A r , .*>-^ djé-di-de. Neuf, vc. (Voir Nouveau, page 68 ; et Neuf {nombre), page 9.) /V ^.j ou-dja-qiie. Fourneau (s. m.) jjLaj ; (3^-^' P 1, ^^i^S et ^Ls^! ; j' 1 -*?^ î j^^°, pl.^Up* ; (jjJo. — Petit fourneau, re'chaud ^sLj , pi. ^s\y ; à a— iL? tseu-que-ba ou leu-que-ba. Trou 0. /«.) LiJ>, pi. v^JU» ; w*lj , pi. s^UU ; L j*»s J pi. ^Ls- 5 î. (Voir Ouvert ure.) Trouer (v. a,), percer ^Ju i; w^' ; ^ij; iVj^* J *~&J te-chal. Allumer (V. Cl.) J^X, ; JjuJ ; .^j ; jij ; ejj. Allumette (.*./.) w^j-^; ^.^j; O^fj-xM %1 J^-c ; vj^j \j-£ L]U? , pi. J^'? ; >JL^lj>£ , pi. sJI*j>jLjf . Allumeur ($. /??.) JL*^>. j. *-j 6ar. Fiente (s./.), excre'ment, merde, ordure de chameau j-x> ; de cheval J-Jj (voir Fumier); t^-â. , pi. vj^tjtj-à. ; j^-à. ; ; jLs^i J-f j , pi. jL-^wsr^ èl-djé-mal. Chameau (j. œ.) J^ , pi. JU^ ; Jj ; JJ ; JJJ , pi. JLjÎ ; ^-~*J , pi. ocbl. Berbère : >y ; vJl^jjL 8 ! ; sji}\ ; p£M. — Petit chameau J^=*- ; cœur — 35G — Chamelier (s. m.) JU^ , pi. ^JUa.. Chamelle (s, f.) ïSu • Lsl> , pi. ,Uy . Berbère : C^.LV ; v **jiiiïiï • ,~ A — ju) èl-i-a-bè-sse . Dur, e (adj.) .»»«-> Ij ; ^>^\ ^r~^ ; $-*J^ ; w*-*Â*«. — Dur de x*o ; ^^*=î. ; ï^jjjû* ; £#• • Il a l'ouïe dure J^ÂJ à-^u>— . Cela m'est dur à supporter J.& J^&j' î jj». Il a couché sur la dure J& jL» s * LJu te-quèl-leu-be. Observer (v. a.), regarder attentivement, examiner ^^U3^ Jà> ; J?L» ; Observation (5. f.) Xo» , pi. ->L^ji. Examen (.v. m.) ^^Sj; Jâ> ; \&$4* ; L*«£- ;; ~>i- Jj. rou-ze. Riz (5. m.) jjj ; jj ; jji ; jjj. Berbère : \ 3 j\. à. ji aiA. Oui (part, affirm.) b*)\ ; Ijji ; jÉjjl ; f*j ; a*jÎ ; j;! ; *-*J ^t ; ^*; Uj ; ea;. .- Oui, c'est mon ami -~ok-^ _^a ( *x> ) . — Mange (imper.) J5. Berbèr ^) (pron. i-tché). — Manger, action de manger V£ L\ Berbère : ^?>j w djé-bè-ne, Fromage (s. th.) : . r — *^x. — Un Fromage *-*^ ; ,j-f*- **-?• — ^ ; ^j-f± ir'y ' Berbère : <^y'' — Morceau de fromage /j~ ^ ^^.r 3 ou ij-^±- ^e^ 5 ; f-/-*-^ * -*" 9 . — Marchand de fromages »lL»>. Oignon (s. m.) J^sJ , pi. JL^. Berbère : aJ\'. à — iLdi- rheu-li-a-na. Bouillant, e (adj.) jLU ; jUr; l^Tï lJ^" Bouillir (u. rc.) (J^> futur : J^.- — L'eau bout pUI J&j* — Faire bouillir ^s ; JjLj ; (jL. — Fais bouillir à ceci un bouillon -j-àl 2*dô I3j>. — Bouillir à gros bouillons ?£ — Bouillir à petits bouillons Bouilli, e (adj. part.) ^*s ; ^Jlà ; ^^w > P 1 - t^rb^ 4 *-** — Viande bouillie ^j^L^ *sr' ; jL&e . — OEuf bouilli (à la coque) LJJL*** «^yJ Bouillie (s. fi) *j>j=*>. Bouilloire {s. fi) ^r^ <3^- Bouillon (s. m.) effet de la liqueur, e'bullition Lié ; i^U. Bouillon, soupe, potage *?j& ; ^Jjp 8 ; £-3^». Bouillon blanc (plante) »Usr J ' ^jij; „ô! ; JaxJt J-*o*. Bouillonnement (j. m.) à^L? ; ».J9 (voir Bouillon). 43 — 338 — — :sH nè-hhi. es Oter [ï>. a.), enlever .ç 3 ^» futur : >= S *V- ; La^ h ^\ ; (J 12 ?) î J*-^» futur : J-^ ; À* , futur : *<£> ; w^a-C ; oXf ; Jjj ; w*$i ; a-3 . ; ex. : Ote la bride du cheval J>j-x3l *Lac^^^s■ , . H lui enleva la couronne Enlèvement (*. m.), rapt *?j ; «^^a-c ; ^y ; ^L^. ïl hJu) èl-rheu-taa. Couvercle (s. m.) ïUac, pi. rég. et ^Cjihi ; pLc ; LLc ; iiax* ; C^X>. — Couvert J 2 *^ , pi- ( i r*-r a *' 9 « — à. couvert ^y^. — Couverture de lit ^Ls^ ; ^^js). Berbère : jJ*\ ; ^£j=*>t. — Courte-pointe j|jJ t. — Couverture en brocart pour divan MJj^. Couvrir (v. a.) , envelopper Lie , ^5^, futur : Jm£ ; ^_^ ; ^^ ; Enveloppe (s. f.) ^^ ; û) ; X?UÎ , pi. ^jjLJ. à 1j j-x^ ) è-che-te-ri- tou . Acheter (v. «.) yJJ/^ , J^ , futur: ^pO i J^-^l , vj£;^, futur : £^£j; cr. .• Il achète chez moi à crédit ^-jjJIj ^^^ ySr"?.- Achat (^. m.) p*j^ ; îy^! ; jy^ 9 . Acheteur {s. m.) ^y^a J pi. ÎJjZÏs ; yjjlà», pi. uïjA. à ^^1 èl-ki-la. Mesure (s. /'.) de grains à — L*T. — Mesure d'un vers .jjj ; ^-3^ ; Jj.y ; 'ijj-sL? ; Jàj. — Mesures £j*»t ; J^- — 359 — Mesurer ( v. a.) ^j^. — Mesurer du grain J3*; Jfe". Mesureur (s. m.) JLj. - — JLklw seul-la-ni. Seultani (s. ;//.), sequin (8 francs 37 centimes) JLLL- } d£w ; «Lklw , P l * c^ * — ^Jf 25 ^ ( se( l lun ^'Egypte, valant 5 francs 60 cent.) • s- r ^a^*jj. — Demi-mahhboube w>jfsr* ^ai. ^Li rha-li. Cher, ère («^/.), oppose' à bon marché ,JL*, pi. S»l , ^iL*! et ^^ i ex. : Ce drap est trop cher, j'en voudrais de meilleur marche' ^^Ul !3j* Cher (terme de tendresse), chéri, aimé w-w\ ; ^ s ^- — Plus chéri w*-a>! ; ex. : Mon cher ^^x-^ l> ; ,C%».Î b ; Jli b ; ,£ JuT b ; ^li b. Chérir (7;. a.), respecter V-c- ; ce mot signifie aussi chagriner •, j-cî ; w*^ (voir II a honoré). Cherté (s.f.) ^.i; J.z. Aimer {v. a.) y chérir w^ ; >5j. — Aimer, brûler d'amour ^3***-°* — Aimer mieux L^>. ; ex. : Elle aime mieux mourir de faim que de travailler jAcst' 2j ç>2=s)[j \JlfjJJ ^S^y '• Xc i;er£e yo. aimer signifie encore vouloir, «3it , futur : ^ , pi. v-^La.1; v^a^Lo , pi. s^Lsr^l; vj^-* , P 1 - e^-r 2 ^ ? L%~f; ; J»M^ > p 1, j^ î l^-*** » p 1, ^ A ~^- Amie (.s. f.) 'L^^,^ ; L.=^Lé> ; 'ifs?*, etc. Amicalement (adv.), à l'amiable \ ; ^Ki ; ^Cyt ; es. : Pour l'amour de moi v j£j — hlà. %L — ^J^. Pour l'amour de Dieu *3j! Ou Loi (pron. a-man-te all-la). Amoureux (.$•. m. et adj.), amant ,*-^Lc , pi. ^Lâ*.e , .kLJLc. et Être amoureux «j^&. — S'amouracher ité^ «3 ij** 3 '' Amour-propre (s. m.) ^^-y. A àJu leu-que-ma. Bouche'e {s. f.) î*ft) , pi. re'g. et *'so ; Xx^a). & o keb-bou. Verser (v. a.), répandre de l'eau «wlo ; ^o; w^. — Verser du sang >w\3] v^Xa~». Verser (v. m.), tomber Pj^ Répandre (v. a.), verser, épancher 2J*s ; ww>. Répandre, propager P'Li.l. Tomber (v. n.) ~L h, futur : ^f^l et «-UbJ t ; JaJL» ; *ij , futur : /tÂJ. — Je suis tombé ^^x3j. Berbère ; p*x£>, — 341 — ï ^ r-Jaîi èt-teu-bri-a. Plat 0. m.), jarre *-f,j^ , pi. v>£j V ; ^^ > pi. (3V 3 i *? 3r '°» pl« reg. et v ^_9^'°; ^-.s?^ , pi. ^^sr^ ; -*~o ; «L^axo. — Grand plat jL_L& ; 2_ju9.sr*. — Plateau en cuivre S^-^—» ; tj—o*». — Jarre (grande cruche de seize litres) ^^-^ ; *J>-', pi. J& ; j-f,j , pi. iL|j ; **-? ^ > P*- <^î_p- et y[p; 'ï^ ; à-*Jj. — Cruchon, petite cruche iV^J""? *JPt » pl.j^rl; à!*, pi. Jbii; L*!^; iL ; ^^k. ^^l — juj) èl-è-me-rha-reuf. Cuiller (j./i) &^à*,pl. re'g. et ^j.U^ ou s^j>j& ; A-âl* 8 , pi. ^l* 9 ; ài*I a , pi. ^&X». Berbère : Is^ûl. — Une cuillere'e 'iskxfi y*. J^js^^ tes-ta-djel. Hâter {v. a.) Jsf ; Ji^ ; ~r-l. Se hâter (v. prorc.) J^r*^! ; Jjj ; ^~»t. Hâte (s./.) &s* ; J^ ; APp, ; J-^ J ; ï^j. A la hâte, en hâte SLeLJl ^; ^oj-? ; S». Le ; J-ar^lj ; LijjMi ; *x_i*J neur-queu-de . Dormir (v. n.) 33y, Xi ; ^^xj ; jisr^t. Berbère : ^ . ne-rhe-sèl. Laver (>. a.) J**,& ; J.wL&. Berbère : «^~. Lavement (s.m.) y cl y stère 'L*ijSo ; 2L^«w ; A.^ft& , pi. /^-Âa. e! — 342 — ^Lto.; À-Lisr"; ^LfiJ^t. — Il a donné un lavement ^j*^. — Il a pris un lavement ^y^ J*£>\ ; JLxJia. ÂàJ. Laveur (s. m.) 9 blanchisseur JlLs ; .ja*-^ ; tUa*. Blanchisseuse {s.f.) £3 Lie ; L^aw^» ; &.La?. Blanchissage (s. m.) de linge J^.juj. Blanchir (v «.)> l aver I e linge J-~£ ; ^ai. Blanchir, rendre blanc jsjo ; jao ; (Ja^'. — Il est devenu blanc ij^îri t • — Blanchir à la chaux ,)££-> ; j^ ; iT^- Blanchir (v. n.) jaL>. — Il a blanchi de vieillesse w*~^ ; s^Là. Blanc (adj. masc.) ^j^-fî et .jsL-j!, pi. ,jaoi ^^-î*-. Blanche {adj.fém,) woxj et pLéu-î , pi. «vû^-J et 0>L&jw). Blanc, propre, net y _^ ^ ; ^^ ; v^^ ; ^9™ î \J>^- Blanc, propre à J ^\*&. Blanchâtre {adj. des 2 genres) .jsawÇ^ ; ^a*-X» ; ^ax**. Blancheur (J./I), blanc X — ^^ ; iM- £-?• — Blanc d'œuf ^^-f Propreté (j./.) Lsliâi. Proprement {adv.) ïaLîàJb. Nettoyer (a;, a.) ,c*-* , futur : J^,\ ^9^ ; ^ w - Nettoyage (j. /rc.), nettoiement ^-^ ; ^r**^° ; ^x**+*- Nettement {adv.) ^âJ- vJ>»Xj i-ed-di-a. Main (*./.) JJ, JLj et Jo!,pI. ^JU, v-^V.' » v^WJ > J^-V. > v^J*V. > lJ' w V.* Berbère : ^»-wbi. — Main droite ^-~^'> *?^» ^"° (voiries n 0s 71, 72, etc.). Manier (v. a.) ,pJ. — Manier, administrer les affaires Jj 3. ij. Ix*1j 1 è-che-che-ka-ra . Sac (.?. th.), sacoche, havresac, besace, bissac Vy&JLjpl.j — J^>; ÎSjl&À, , pl.jjUi; Uj, pi. Lc-jt ; W^i ; Jj»C , pi. Jt j*j ; L^ , pi. L-T*^ ' *jlP> LÏ*îr > ^r '^ V^L^ » w5 *^ w ^LH^' v t^*^ (poche); pi. £-tj^; ^j^j (petit sac, poche) ; s^!^. — Sac à orge iLxà. ; **-£ , pi. v^. * — ^ac en crin pour masser ~^ ; vJ ; J-^ ; C^=r;> ; -g ; bé yj • j ; JLœ? ; ^o . — Comme si <}Jo ; %o. Comme, de manière que L» ._»-y ; *-* y_£j. — L'un comme l'autre a V^*? ._»^ ; a^^? J^ 3 » etc - a — t* chem-me. Sentir (v. «.), flairer, respirer *£>. Sentir , recevoir quelque impression par le moyen des sens , être sen- sible («aw. Sens (s. m.) (voir page 231). Sentir, comprendre (voir ce mot). Sentir (i\ n.) y exhaler une odeur j.^ ; ^Jp . Exhalaison {s. f.) i^U?; 5 ; jUr>. — 344 — Respirer (v. n.) w*ûxj ; ,pf> . Respiration (s.f.) «p^ J iy*^-*' fù^sr.. i-chreu-dè-me. Travailler (v. a.) 9 (mis pour Souffler) ^J^ ; Jâ^»!. Travail (s. m.) h>±à> ; Jjl^. Travailleur (s. m.) ^J^. , pi. ^>|j^. Souffler (v, a.), JJ& . — Souffler le feu jULj ^aj. Souffler (v. n.) (en parlant du vent) ^^^> ; ^»~j ) \^Jb \ iso . — Le vent souffle -J J I w^> . Souffle (s. m.) £dr* , ; ^^aj , pi. ^^j ; lj. — Soufflet de forge Soufflet sur la joue Smm ^ \ * — *-iJ ; * — âj-b. Berbère : ^-^ , pi. Souffleter [v, a.) *iaJ. Souffleur (s, m.), ce'tacé J^-aô ; J^O ; J^-?j^. j« Jr^' èl-què-si-se . (Voirie n° 43.) Prêtre (j. m.), .^w^s, pi. ^j»y*3 et ^jL*^; ,J»*3; ^H 6 ^, pi. ^$->. — Grand-prêtre y-^f^ ' ir 4 ^* 4 * 9 » fW. Prêtrise (j. /i), sacerdoce 0_^T. Archiprêtre (j. w.) Xj^xJI j-^f» Curé (j. m.) J?)J*»> pl- AJj[jâ» et ^jjj'jPt. — 345 — Les noms propres qui viennent primitivement des adjectifs verbaux, ou des noms d'action, reçoivent ou non l'article qui sert à indiquer leur res- triction à un seul individu. ^L-_il£J] è-che-chèm-ma-se. Diacre {s. m.) ^uLi , pi. A-***<»U^. ; ^^.^bj ; J^^arM ^\Z^> , pi. J<*3rl &4***Lé..w ; , ÂJ«Xd>. y Isr' èl-chreub-ba-ze. Boulanger (>. m.)jlldw, pi. ^J^, {J^J > ^J- Boulangerie {s. /.) jj3 , pi. ^J. ^^ s f -xj] èl-rheu-ri-be . Étranger (s. m. et adj.) y e'trange ^-~*fij* , pi. V*!/^ et .J* » ê^J*' Berbère : ^jI^O. — Les pays étrangers 4 J j^> i0' . • y\ j^p sse-bahh. Matin (.?. /».), matinée ~L-^e; ^-^ ; ■<-^ 5 » ^-"r 5 ^ » ^- 3r îV?°. Berbère : ^-^ ; ^olyàt (voir le mot Jour). Matinal, e (adj.) 7 qui se lève matin v_£^ » J 1 . • Être matinal^. ^j xj bé-kri. Tôt (adv.), bientôt, de bonne heure, promptement, en hâte, etc. >Sjfe ; A-j»^» I J5^> ; vj^J^Jta ; #3jj^ ; _^ — Ll'-xj ; s $ Jj ; &Lj ; &Lto ? futur : P-*^,- Égarement (.?. m.) a — *_!>'. — Vallée de l'Égarement (lieu d'Egypte) v3 -*a JuJ lél-fa-dhi. Oisif, ve {adj.) ^Ls ; JLL. Oisiveté {s. f.) I5lL>. — Les jeunes gens se corrompent dans l'oisiveté' ^j> — ïLo ma-tè-te. Mourir (v. n.) w>U , futur : O^ ; J|y- Mort, e (c«?y.) sj^w , vJ^L» , pi. ^\y\ et ^Vy . Mort (s.f.) y , pi. Oly! ; ïbj (pron. ou-fa-te) ; £u^ ; ^U^. — Mort subite Ls^ vJ!^/». — Mort précoce ^**3 1 ._» -^aâJ ; ^^L^âJI. — Mourant, e {adj. part.) w*jb. 'ij — hi queu-lra. Goutte (s..j»*$\^ ; V^JJ* > pi. v-^-^l^ ; îJLL- ; J-J^ , pi. J-iL^ ; j-^î ; SLJ-S, pi. Oljlj ; LiL, ; wLi ; Li , pi. ôUxJ ; pK» ; ^r^- ^5"^-J i-oud-di. Mener (i/>. «.), conduire, diriger, guider ^^j ; futur : ^£ty t , vJ?-V. » Conducteur (s. m.), guide ^i%9; J— i>» ; ,Ç2)ls> \ JJ.>. Conduit d'eau (voir Gouttière). Conduite (s. f.) f action de conduire j^sjs. j— ^Jj) è-ne-ne-heur. Fleuve {s. m.) jl& , pi. jL$iî, ï^i et^-fciî; ^\j, pi. ^t-X^j »asf (mer). Berbère : Li _9 ^,l , pi. .^3 LA Rivière {s. f.) $\j , pi. jî^.J , tobj! et jjL^j ; j-£> . Berbère : %j-êl ? pi. j!jj)>^; ^j9-r-l , pi. ^tf-fLJ et J&Jj à xJ) è-qua-de. S'asseoir (v. pron.) J*3 ; .pka- ; jJo.- Asseoir (v. a.), placer ^^j. ( »! — Kàj reuh-ba-ne. Religieux (s. ni. et #. , pi. .jLau, Religieux (un) yyJLb* — Religieux mendiant »aÀ3 . — 348 — Religion {s. f.) ^.O , pi. ,jto! ; 3Li b ^ . Religieusement {adu.) ^jX^û. h Ls fe-queu-te. Seulement (adv.) Ja-is ; ^>~i ; jmJ; UjÎ ; ï — iy ou fe^-J» 0/i se sert également de J.2w)j ou ^cvj , fztiW ^'?m ajjixe ; e.r. : Apporte-moi seule- ment du pain ôJ^Ij y*f? vj V^ïT^* Non-seulement (adv.) y mais encore, je r/?rc^ /?«r ^*o U ou Jaia ,r*~ > jwzW de ^^=^ •*! ; ex. : Non-seulement il est beau, mais encore il est bon Seul, e (a<4/.) *>oJj ; Ac*j; »>^»j ; 2yu>. On ajoute à ce mot V ajjixe qui sert à désigner la personne ou la chose dont on parle; ex. : Lui seul ôJ^lj. Elle seule U»XaJj. Toi seul oXx^ij, etc. On les a trouvés seuls aôJoiJj j&jlv. à 1— jjLi quel-la-i-tou. Cellule [s. f.) h% ; axp^o. ,*>*> â-J i-queud-de-se . Dire la messe iy^^ ; vj*^ Messe (s.f.) ^JJ; ,«,!ji, pi. ~ot*X9* — Entendre la messe ^ ^ ~>L-£M èl-ké-ra-si. Chaise (s.f,) ^>y , pi. ^Ajfi \ ÀUi,. j jLwa-sr ' èl-hhè-sa-ir. Natic (5. /.) ij^/àa^ j pi. (w^.U_Loj.xj , — 349 — J.-/jj-XJ' , pi. JLoj-Cy. Il dort sur la natte a.- t wo_:3p ' ^Jx- *->U ^ (c. à rf. il est pauvre). Nattier (s. m.) .La-a. , pi. ^jJjLoa. la ~—Jl èl-bè-seu-te. Tapis (j. ;/*. ), grand tapis Ll — **> , pi. jb-.~o ; lA>~? ' P* # L/^"? » Tapis , petit tapis *-*?>> j , pi. ^J [i j . Tapis bigarré ^-..Jj; L.~*Aj. Tapis non bigarré J-^. Tapis sur lequel on prie 'ï\)Lsr w . Tapisser (7/. a.) ^JÏj* ; ^pfLL ^Jj. Tapisserie {s. f.) ( voir Tapis). Tapissier (s. m.) LLIj ; Ja^j ; /^j a ' ; ^3 j^ia^ ; Cour d'un prince àJj^; j^ ; %4^ » pL ^J-^ et »LLjUw ; .j** ; jj*o , pl. jl^ol. — Mur délabré sïj, pl. fj^j- Murer (?*. «.), entourer de murs joja ; v-^ JsUn.! , futur : ^=^.. — 350 — DES ARTS ET MÉTIERS. lDo. Artisan, ouvrier, fabricant >uLo; Ç'Las; 'i-xx^o w\-SkLo; ^11**, pi. ^-^wjcLLso ; ^xiy^a ; jgJLo. Bonde Boucher, j. /w.jtj^, pi. tj>\)f?>; w>Uaà; >Lsr *, pi. .~»Lâr\ Boucher, v. a. Aaô ; J«w ; ^âa» ; j^az*. . Boucherie 5»j-œ^; L^sct» ; j.u^> ; Lcs^X*; ^j»X»; v^>L^i)l -jo^ ; r ^)t ^. Bouchon 0Î*Xw et £bi J~* , pi. «XjIa**; Uaê ; àJLsLn*. — Bouchon de paille 2L*^3. Broiement ç^sr**» ; //-»tj^. Exercer une profession *-x^o ^ J^xj;.^!. V Fabricant de calottes gsPjJi. Fabrication ^. Fabrique àLcL«o , pi. ^oLcLw^. Fabriquer ^o. Farine ^Jft^ ; /-r; 2 ^ ; £-%=^. Berbère : (jjj'« — Farine grillée (en berbère) 'Liô.b ; £-Vj. — Fleur de farine de froment J.a^ ; ***^ • — Pain sans levain ♦.- Jap . Meule Mj? J-^; lO-?" * • J^ ( c * " ^* P^ erre ^ e moulin); L-, a-»; p J ' ^S^J y P^' P ^M' ( meiue à repasser); ^-^m ; AAsc' x *. 351 Meunier J\j-ï ; ^Lsr^, pi. ^-JL-^; Jpj^j , pi. ^,-^-a.j. Berbère : ^j^a..) , ^^a.01. Moudre, broyer ^^j ou La. , futur : ^^jt ; {Jf*** ', tj^ ', i\^ ; tf^; crj^; w*»î; ^>*« , .Ji Moulin ^\j-f, pi. r)^ ; iOJ^" 9 » P^ (-TC -^ ' V^^L; ^Lîj^ ; ■ O? 3 ^ ; iO^ 3 ^; J' *~î (petit moulin). Berbère : V^***^' , pi. K^y. — Moulin à vent ^JL> jaLL. — Moulin à eau cUI 13 àj^sLi. — Moulin à bras *!» 3J L> 2 La.. . Outil î!t; jjcLp; ï3*. Pâte ^^s^. — Pâte de dattes *y??*. Pâtisserie ^J^-^x-w ; iV^/ 8 ; jj*^ Pâtissier Ju»j-LjJ! ï >\j i \\ 171. REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. Premier exercice. Relire la septième leçon, en arabe seulement. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Voir la Rem. page 113. Troisième exercice. Faire la traduction alternative de la cinquième version. Quatrième exercice. Faire la traduction du troi- sième thème, le professeur lisant le français ; et ainsi de suite jusqu'au sixième thème. Voir la Remarque page 113. Cinquième exercice. Répondre aux questions faites sur les règles contenues dans l'exercice grammatical de la septième leçon. — 357 «w« Ul5! a , ? v \< 172. Ml / — 558 — - $ ^ &>Ix& ^aj—XJ u o^ >' * )^^ * O J ' ^L v^Ca^jf _^L ^U J^|y Li.j ^ ^^wJo ! — 559 — «j-jjsrf U3 ^>-5 sJ^A? UALo J^ Sj J*bL , (j^vvvi JLo'^ v^>J Jb^*-° lj~ * ^° (^Jj^ *M^ ■M 360 — * ,j*>lë*£Jj ^j-** jjLvwlj l3-^ /*-*L' * Lj~-ïr~à * /*^ — 361 ta Use. J6 ïaIJ\ \jt\ L tu ALt* * Oj^ OBSERVATION. Le texte de cette huitième version contient 501 mots; abstraction faite des 465 que nous savons déjà, il ne nous reste plus que 36 mots à apprendre. ^a 173. Le prêtre. Je crois qu'on frappe à la porte. — Ibrahim. Je le crois aussi. — Le prêtre. Vois qui c'est. — Ibrahim . C'est le boulanger. — Le prêtre. Ouvre-lui ; il faut que nous nous querellions aujourd'hui. Tous les jours il nous apporte du pain de la veille. Eh ! monsieur, ce n'est pas mail Comment! cela est-il convenable? tous les jours tu nous apportes du pain de la veille. Tu agis ainsi , parce que nous gardons le silence et que nous ne te faisons point de reproches : c'est fort mal. Si cela arrivait une ou deux fois par mois, nous prendrions patience; mais tous les jours, cela est insupportable , et il n'est pas possible de garder le silence. Vois au- jourd'hui, de quatre pains, deux sont rassis, et les deux autres petits et couverts de cendre. Pourquoi en user ainsi ? Va les changer, ou bien nous ne prendrons plus de ton pain. — Le boulanger. Je n'ai plus de ces pains 46 — 362 — plats que vous demandez , vous autres ; tous ceux qui restent dans ma boutique sont ronds. — Le prêtre. Plats ou ronds, il n'importe, pourvu qu'ils soient frais : apporte-nous-en quatre. — Le boulanger. Volontiers. Combien en avez-vous de marqués sur la taille? — Le prêtre. Compte-les toi-même. — Le boulanger. N'en savez-vous pas le compte? — Le prêtre. Non. — Le boulanger. Il doit y en avoir vingt-cinq. — Le prêtre. Cela se peut. — Le boulanger. Justement. Mais , de grâce , donnez-moi un bon sur quelque personne honnête comme vous , afin qu'elle me donne une piastre; car j'ai grand besoin d'argent. — Le prêtre. Lorsque tu demandes un mandat , tu désires que ce soit sur une personne honnête qui te donne promptement de bon argent ; mais quand tu nous apportes du pain , tu choisis ceux qui sont petits , rassis , remplis de cendre , et où l'on trouve quelquefois de la paille, des cheveux , du foin et de semblables mal- propretés. — Le boulanger. Appelez-les plutôt des mottes de fumier. — Le prêtre. Non, ce ne sont pas des mottes de fumier. — Le boulanger. Qu'est-ce donc? — Le prêtre. Du pain ; mais du pain tel que je te l'ai représenté. Lorsqu'il y aura trente marques de faites , je t'écrirai un mandat sur une personne qui te paiera trente douros de bonne monnaie. — Le boulanger. — Dieu vous conserve toujours en santé î Je ne vous appor- terai désormais que du pain excellent, blanc, frais, plat, gros : de grâce, écrivez-moi le mandat. — Le prêtre. Cela est impossible présentement ; il faut que je voie, auparavant, qui est-ce qui nous fera la charité, et que je lui parle; ensuite je te donnerai un billet, et demain tu recevras de lui ton argent. — Le boulanger. Fort bien ; mais, de grâce, ne m'oubliez pas. Je suis votre serviteur. — Le prêtre. Dieu te soit propice! Et toi que demandes-tu? — Le cuisinier. Je vous ai apporté de la viande. — Le prêtre. De chez qui? — Le cuisinier. De chez le négociant Abd-er-Reub. — 363 — — Le prêtre. Comment 1 ne sais-tu pas que nous jeûnons? — Le cui- sinier. Non , par Dieu , je ne le savais pas. Mais que voulez-vous manger? des œufs? — Le prêtre. Non. — Le cuisinier. Que vous apporterai-je donc? — Le prêtre. Monte chez le diacre et demande-le-lui. — Le cuisi- nier. Salut à vous! — Le diacre. A toi le salut! Que nous apportes-tu? — Le cuisinier. Je vous avais apporté un morceau de viande; mais vous jeûnez. — Le diacre. Cela est vrai; mais change-le pour quelque autre chose. — Le cuisinier. Que voulez-vous? — Le diacre. Si tu trouves du poisson ou des choux, apporte-m'en un peu. — Le cuisinier. On ne trouve point de poisson aujourd'hui, mais beaucoup de choux. Combien en voulez-vous? — Le diacre. Prends-en deux, c'est assez. — Le cui- sinier. Je vais les apporter tout à l'heure. 11 y a un âne à votre porte qui en est chargé. — Le diacre. Cours-y, de grâce. — Le cuisinier. J'y vais. — Le diacre. Dieu soit à ton aide ! — Le cuisinier. J'ai tardé un peu, parce que le négociant, quand il a appris que vous jeûniez, m'a envoyé au quartier des Juifs pour vous chercher du poisson ; or, voilà des choux et du poisson. — Le diacre. Qu'était-il besoin? Voilà du bien en abondance. — Le cuisinier. Pourquoi du bien en abondance? vous le méritez. Celui qui le fait en sera récompensé. N'est-ce pas là une aumône? L'aumône ne meurt point. EXERCICE GRAMMATICAL. 174. nèn-neu-za-ou. Se quereller {v. récîpr.), contester 9 y ; *-oLâ. ; ^L^Iâ. ; *_.oâ. ; ^U> ; {JJIàj^jU.; ^U> ; Ub ; 1^1» ; yU ; JLc. Berbère? jL-s 1 ^ ■ — 564 — Querelle (s. f, ), altercation , débat I^oLs** ; V^O ; Laâ. , pi. AjLwasi.; **o£.; ,»La«U ; &koL& ; W^Lsr*; tf.jlar' 9 ; îLsU j jL^^sL ; is^isj» ; ^d-ous^ ; A^Uaà. ; j>j*assr . Berbère : ^-a?^'. — Il a eu une altercation A^aîià.! ; *^aà. ; **asA"t. Querelleur (s. m.) *a«Ls. ; +lZô*. J k*bL chreu b-ze . Pain (s. m.) j*L, pi. vJ^t^cL; ^àxe ; itj. Berbère : fjjèt. — Pain, servant à exprimer une masse de matière semblable à un pain **£>j9. — — Un pain de sucre j CJI 'i*aj3; j X*J! ty*\\ ; j «Cm* H 13 fr»tj ; j£*J] O «wJli. — Sucre en pain v^JuJ] t^^L. — Pain sec ^gtA^â.. — Pain dur i ^q j^ J-jà. ; ^*^* Ji^" — Vam tendre , frais ^jh. — Pain blanc ^jsaxJij^à.-, ^W^JÎ^Aâ.. — Pain de ménage jjjJlj-o.. — Pain noir, pain bis tJL&yu\ j~*à. . — Morceau ^$y*\ * -xla9, pi. alâ. — Croûte de pain oL^ ; ajLJ ; j*â» ÎLJ. — Miette &jl& , pi. w*J^ et vj^Ls ; a-?^ ? pl ^-^r?^- j & cheur-re. Mal (^. m.), opposé au bien J» ; j£>, pl. jj^; àa»L^; Sjbj ; SeLà». — Mal, lésion, tort, dommage '^jj/^. — Faire du mal à quelqu'un , lui nuire w^. — Mal, maladie (voir ce mot). — Mal, douleur *^ ; ex. : Il a mal à la tête AaajJ ***)j. Mal (Wé\) , C«5j , opposé à chhear. J Mois (s. m.) j-b& , pi. jj-4r>. — Deux mois ^^à.. — Berbère i ;j?.*> P 1 - jdJJft'- Ji <> sH, i-hheu-mel. Supporter (v. a.) J^a. ; y^o. iL_j Ma. Sans (prép.) bb ; ^i. #^ ; J-^ 5 ; r)3^' — Sans doute X-Lôtj. —Sans plus Jjh a. — Sans que J. _ y kj] èhba-rèhh. Hier (a^.)-tjLJ!; qL-J'î r W ' tJ~?' rJ^' ' lT"*'" Berbère : &-*&** ; J^t ; Ji-?,; tf—lj)-?, ; f^- — Avant-hier r;LJ' JJt ; ~jL* Jjl. — Le jour d'hier — -jLJï jLfci. j\ jua^> se-rhar. Petit, e («4/.) jf*e y pi. jIjUo. —Berbère : •o'hIJ"*'» ^ m * s*vbj>tj , vJUibj-dJ , pi. ^jJbj-»!. — Petit à petit *-J^» ^.r*- — Petit de taille j-<^> Berbère : M^jjt , pi. ij~^\j^)' Petit-fils ^-Jj ; Xj-Aa. ; J*3La>. — Fils, petit enfant j-<**e ^j; /»-*& ; *-^£. Berbère : ,j'— ^)-*> |j»»-Ju»il ; (A)i, pi. ipUj ; ir^^»» — Petite fille, jeune fille (voir Fille). — Petit esclave ^ — a-*c , fém. : VJ. — «-*&. — Petite vérole ^w\o. ; j£j As?* li. — Petite tour ^y. — Petit fort Î*JK — Petit chien wjJs (voir les règles du diminutif dans les noms). — 366 jjwo^o mè-rem-mdi-ne , Cendre (s. f.) iL». , pi. J^. et ^y>j. — Cendre chaude il». — Cendre (couleur) ^£^1*.. ,h fc > *X-o te- bé-del-hou-me . Changer (v. a.) J^ ; Jxô' ; jjà ; ^*J> ; Jja>. Changer, action de faire le change des monnaies \^y£>> Change (s, m.), échange, troc J^; iPj* ', J-*^ i ^^ir** i J??-* ' — Change, terme de commerce a — s-^ ; v o^._^. — Lettre de change Changeant , e ( adj,) , léger, inconstant J.— M I ^^-juûâ. ; j — a-x-^ 9 ; Il s'est changé Jt- — œt^ï. — Dieu change le mal en bien ji — a.c ô^3! Changement (^. m.) JJNKkft; s^jU-j!. Changeur (j. m.), Banquier qui fait le change de monnaie ^^'j-^ ? pi. . jw-k K ^dJi èl-ème-beth- thi-ne. Aplati , e (adj,) 9 plats (pains) -L^. Aplatir (v. a.) k> ; JaL ; LLj ; ^b ; dï; «-J?. Plat , e (adj.) Lj> ; JaL>. Plan (s. m.) Js-w. — 567 — ^% — i^ J L^u ème-queub-bè-ti-i-ne . Dôme (s. m.) , voûte, rond £s, pi. yi; ,j^ ; jjx» ; ob ; jjÎJu ; Cercle (j. m.) a^b. thri-i-ne. Frais («^/.), nouveau ^J*. Frais (fraîcheur) , J>jb. Frais (5. w.) J>jj. — Prendre le frais £^o ; lj$)t li. Fraîcheur (*./.) ^|^ ; ^ ; *ïjj>. Frais (5. m./?/.), dépenses ,j^-3jj~». J^— *J) èl-a-ou-de. Bois (j. m.), taillé ^c (voir le mot Bois). ^ — a«^-j i-ème-hé-ne. Peut-être (adv.) fj&l ; Uj% ; ^*«£ ; /sÇ^ ou ^-^ ; ^"f, î j ***J- ^^ 1^ n4sJ u bel-ssoa-a- be « Justement (a*ft>.) s-^.lyJb ; JjoJb ; LiXo ; lia.. Juste (adj. des 2 genres), équitable J^Lc; «LbU } ^J.a«; ^sy? ; Juste, convenable, bienséant v^a-ij; ^J>a> ; w>?*0 ; Jz ; \_**j** » — Cela est juste a^-3 ^ss ; » . Justesse (s./,) Jtxi&l. — 368 — Justice (5./.), équité hjÀ> ; Jj* ; 'Làj*c ; ^Laîl. Convenir {v. n.) , être décent J«o, ^a> , J^U. — Convenir, accom- moder, être propre à jj>2 , futur : ^M f ; Au». ; Jj. — Convenir, demeu- rer d'accord de quelque chose ^L» ; (J^l ; tjXw!. Convention (J./.) ijL?j| » O^"*' ' ^^ ' ^°JJ^- s^s io] èke-tè-be. Écrire (v. a.) v*^ !^'î ^Jaw. Berbère : vj>jj« Ecrit (s. m.) f~»j. Écrit d'après une déclaration verbale, /j^^. Écriteau {s. m.) àjUT. Écritoire {s. m.) encrier ^tj^; ^ ssrP « Écriture {s.f.) j , pi. w^bj. — Piastre faible {J>f> , pi. l/*jj£ (voir les différentes valeurs de la piastre). tl^jO di-ou-a-ne. Divan (s. m.), assemblée «oj^« —Le divan général ^*^**ît ^jî^.^t. — Le divan particulier ^^ûs^' iol?^'* Divan (j. w.), sopha ou sofa àfo ; hrïjj î ***k 5 jj Itf,^ * P*- ctf.J'J'* » !+ — y te-bène. Paille (j.y.) /j-jJ. Berbère : *J)« — Paille verte jJ). Paillasse {s.f.) ^ ^ (J>j>. Paillette (s. f.) ^, pi. p=^« — 369 — _ xj^ char. J- Cheveu (s. m.) j*Z> , pi. \j^> etjl*^. Berbère : jj) ; jLxù^S,; jy. — Cheveux coupés sur les tempes tb>jZ>. — Cheveux en bandeau j US\ h *j> guea-reu-te. Foin (s. m.), ^f ; ^jjf; V^ ' *r* ' U^J^* Berbère '• J^**..' a. .1 ^ djèl-la. Motte de fumier {s. f.) 'Lies.. jjjï dou-rou. Douro (j. m.), pièce de monnaie ^»j^ (3fr. 72 cent.) J LwwLi' tè-ne-sa-ni . Oublier (f. «.) U*o ; ^p-*^ , futur : d»~*>, ; e ^« •' Tu as oublié mon nom Oubli (s. m.) -~J ; »L~j. * *-L> i-na-me. Favoriser (v. «.), être propice, être favorable **J ; *&; J^3 - } J-*af> ; €#. : Que Dieu leur soit favorable *-£•> &)3l *-x>. Prie Dieu qu'il lui soit propice àj ^xxj tp*> ô)3) p j-^l. Faveur (j, /.) , grâce *&l> ; Axi I ; Ly ; 'i**j § pi. **J ; **j ; v-^ae* . Favorable (adj. des 2 genres) *clj. Favori (5. w.) J-^ 9 . 47 — 370 — pjsr le-hhè-me. ' Viande (s. f.) ^ , pi. As? et p-^ ; *a^' . Berbère : p-J>\. — Du bœuf jiJ t msJ ; ^jii >J . Bœuf O. m.) ïjSi, pi. -M^?; y^, pi. ^ j jy ; jsjï- ^&s* jj Si. Berbère : j-cj*. — Langue de bœuf j~AJi ^L*J ; .y »LJ. — Pied de bœuf 'LtSjs>. — Bouche du bœuf Ï9jSUà. — Bœuf sauvage jia._y ! jib . — Une paire de bœufs (mesure agraire de 25 arpens) fjljjl; r)'^? , pi. ^.OÎl?. Du veau % ïlyy\ f ' J^ * • Veau (5. m.) ^-)j£j, pi. ^j^; J— «se 6 , pi. Jj—s*. Berbère : A Du mouton .p-^ f ' etc * Mouton (s. m.) ^J~f , pi. ^»Lf et ,»Lâ_£1 ; ^J^^ ; v^jj-^ ; f^J co^& ; c?^°' Berbère : rp\j&\ , pi. jtAyh il. — Un morceau de mou- ton ^M aïs? XxJài. De l'agneau ^j^àr ' ast' . Agneau (*. m.) Vw ^jLâ. , ^4/*- •> pi- . h hou- te. Poisson (j. m.) O^a. , pi. «o^^ ; ^«0^ , pi. ^***l et ^^**w. Ber- — 371 — bère : * — L-l. — Les Poissons (signe du zodiaque) O^— ^' ' i«3 ~j— •> ; L— uoy fcre m -ne- bi-ie . Chou (^. m.) vj>x-o^; wo^; ^?fb ; jjr* ; >^jf ^ ; v^i;* î Chou-fleur (j. m.)jys ; C^-^ ; w^; v ,^ 5 «^J^ï „ J '-^r ^ *"î^J?" ç-LXw. re-sel-ni. Envoyer (i\ a.) J—». ; J—ii; ^i>xJ ; Z 8 -^ • Envoyé (s. m,), député Jj~>\ , pi. J-~j. Envoyé (Un) Jj~>»^. Envoyé , e (ac?/. part.) Jy»y ; <*L>j*\ , pi. J~m ; £JL-» ; JL-it. à ^^. hhou-ma. Quartier (5. m.) d'une ville, d'un territoire 'i — ^a. ; &j-=w , âjL^ , pi. «J^ijLx ; Jaâ.. — Le quartier des juifs ^^yl 1*^. Quartier, quart *_>j , pi. x-ij\ ; ?^\\ ^j ; Vi3J (voir les noms de nombre). Quartier de fruit ^ . Quartier de la lune , dernier quartier . w\j . Quatrième (adj.) «-JK. Quatrièmement (adv.) Lsou. J^-^j i-hou-de. Juif (w. prop.), Hébreu, Israélite J^^ , pi, -^ ; s.fém. .-'«Lo^ , pi. oLo^f, et J^j ^g^©. Hébreu (adj.), Israélite ^U^ c ; ç J |/^- — 372 — xJlst""* mes-tè-hhè-que-tou. Mériter (v. a.) , être digne «40?^ ! ; /is^t ; JaL**| ; y*a^|. Mérite (s. m.) J^, ! ; (^a^jup, — Digne de louanges *X^F. Dignité (*./.) ïAf-, ^^; &p ; J^> ; ïiy, A . JbLw ; LaU ; à x^Us sahh-bou. Auteur (*. m.) w*^.Ls (voir Ami); v $-)y, pi. (j^-f^yS ^^-^-^j pi. ^^4^- i kùJ& sa-de-qua. Aumône (s. f.) àJxo ; so; ; *?$ji à_u«^. — Faire l'aumône i^^^> ; ^J^a)' ; Dji £#. .vïï à demandé l'aumône Jor^ ; LL*^w|. Il a refusé l'aumône vJUAà.. Aumônier (s. m.) (celui qui fait l'aumône) ^J^aû^; L9*X*a)l ^bx* ; 175 DES ARTS ET MÉTIERS. Barbe JLasP , pi. Lsr 5 et -s-* ; -^, pi. ^^ et Lxi^. Berbère : wy*u. Qui a très-peu de barbe ^$j~S~> ; 'LjuS . MÙ — Barbier, coiffeur v^Lf^ ? \^_9^^ ? pi- M*?'^f a - 5 ij}*j* > P*- ij&îj* » Chasseur, voir Chasser. Filet pour la chasse ou la pêche 'àS*t> , pi. i^J-jUû».; SJL-*^» ; dit. Berbère : vJU — )y — x*J ; pi — o^s- 5 , pL ^ — ^-oL^s^. — Filet de viande Gibier £oL«o ; *X.w>. Hameçon JjLL- ou s.Llo , pi. *juL, et »jouL*s ; Pjb. Raser ^ak , ^J^ - Lf. Berbère : ^IâSI. Rôtir ^i. , futur : ^£3^ . Rôtisseur ^oLT; ^-s^LS; j^à,, pi. ^oui-. Tonneau £-~:.> , pi. ç-J'ba ; vJ-^V ? pi* J-i^'j^ et Jr^bf * Tonneau pour conserver l'eau J.J»*i. Mettre en tonneau <^y 1 «3 f^^j • Petit tonneau , baril J^^ , pi. J^î/f ; ^^,- 5 ; JtÎjIj- Tonnelier J^|^> ; £-=F^? ; .c-VU 5 i l^^^I^ ' P^ ^-ïr?^!/? ï 374 176. THEME. 1 . Que Dieu laisse en repos les mânes de ton père ! Dieu il sera propice {il fera miséricorde) père de toi» 2. Dis-le-lui , il ne l'oubliera pas. 3. Donne-moi un bout de corde. 4. Et elle, que demande-t-elle ? 5. Accorde-moi cette faveur. 6. On ne trouve pas de viande aujourd'hui. 7 . De chez qui vient ce foin ? 8. Par Dieul il ne l'oubliera jamais. 9. Il a jeûné pendant tout le ramadan. 10. Nous nous souviendrons toute notre vie du bien que tu nous as fait. 11. La viande ne cuit pas. 12. Change ce poisson. 13. Est-ce tout de bon? 14. Qu'en penses-tu? 15. Y a-t-il des chevaux, des mules, des âues et des chameaux? 16. Son fils (enfant) est mort hier. 17. Cet homme fait l'aumône. 18. (Que) Dieu te récompense ! 19. J'ai besoin d'argent. 20. J'en suis fâché ; car il ne le mérite pas. Par Dieu! il chagrinera (j-*-J ) avec moi l'état, parce que ne il mérite pas. 21 . Tu m'en fais accroire. — 375 — 22. Nous avons tardé un peu. 23. Il ne sait que faire actuellement. 24. Que cherches-tu? 25. Je vais les chercher. 26. Dieu! que c'est vilain! Par Dieu ce l'objet ne de lui pas. 27. Il nous a donne' de l'eau ; mais de l'eau telle qu'elle la lui a représentée 28. Le vent s'e'lève. 29. Qu'est-ce donc? 50. Il est son serviteur. 31 . Il n'y a que vingt-cinq marques de faites. 32. Demain je te paierai. 33. Ensuite il lui a donne' un billet. 34. Quelle heure est-il? 35. Sa montre ne va pas depuis huit jours. 36. Allons vers cette ferme ; voyons si l'on voudra nous y donner l'hos- pitalité. 37. Le chéichre n'a pas voulu nous faire l'aumône. 38. Il faut qu'elle écrive auparavant. 39. Va dire au chéichre de la tribu la plus voisine de nous donner du pain, des œufs, du lait, des fromages, de la viande, des poules, du foin et de la paille. 40. Il m'a jeté de la cendre dans les yeux, 41. Justement; il n'a pas grand besoin d'argent. 42. Il ne croit pas qu'il soit si tard. 43. Je ne désire que de t'être agréable. 44. Comment! tu es encore au lit? — 376 — 45. Vois qui est cet homme. 46. Je ne le connais pas. 47. Tu as de la peine à quitter le lit. Combien cela avec toi si ne a cessé dormant dans le lit. 48. Pourquoi ne veut-il pas se taire? 49. Il me querelle toujours. 50. Taisez-vous. FIN DE, LA HUITIEME LEÇON. 577 — .*.^1 lj\ ï ?\j jLjI' t77 ( REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. Premier exercice. Relire la septième leçon, en arabe seulement. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Voir la Rem. page 113. Troisième exercice. Faire la traduction alternative de la cinquième version. Quatrième exercice. Faire la traduction du troi- sième thème, le professeur lisant le français; et ainsi de suite jusqu'au sixième thème.. Voir la Remarque page 113. Cinquième exercice. Répondre aux questions faites sur les règles contenues dans l'exercice grammatical de la septième leçon. 48 178. ï 3u^L.J! ï * ^j— ^-J' $> Pû kOl wO _^ V JûJs ^Ja-j ^ ^U^ liX5> v a^ j-^sH ^.t^ ^J^. <~J tf /wL^ $ J — 379 — $> v^W-Llsr? ^^L ^^ IL; ; /jii v^^-^J $> ^ 2 , ^^^. # U*> ( /rV.j5 i ) /* Ji 1 U U U 6 w^£ v^>J ^Jo^î *_A LjjB &JU-3j ^j^—vwv^ ( ^-?) ,»0 — 580 ^sr 5 ^ww^l ôJjUlJ *^sr*""" > ^ U é s~**-* t f> #> l~*tv*î] # h> J i-lfcSU Lîl) U J^ v£v> ^-bl^L L*X& Lijfc ^st^ c/ s^ s^ * • " s^ — -^ -* S^ $> %jjs— — A^ ^ — =^j A3.) ^ — ^.vvi $ ^> — L/^ $> k\j) J] Ij -^.^W U^. ÔJ A ^-Jt/C^J) (li U) ijjfc *jij 5] ^^U^X> %> (y2Jj^>) Qk^.wV ô J UlîL Ij ,j>^ia^ li) , Uu* & iJjvj' ,,%***j pL^J! jLj 381 J*-jJL à_x^ ^^j-w^wi ^> .A-^ 5\j] ^— vvo 6 L-Lw CXjB ^.JpLa ^L^a^aJi ^Ulw $> Jj^i f»L, sLk& J] ^^v^wi j^ LlvJ) OW1 «**f f^ Jl^. _y> , Lu* ^' (.j%*î-) ào 1 * -^"i àsX£-L-«s2w Xc w ^ ?ô r. ^j'^ pL-aJ] ^) — jL^ ^-J^io L>J 3 ^ liUv $ ]Jj] 4 jWXw ^>Jjl£, La LJ] /( ww-vvi $ ôiJ] 382 — s^^lt JCsv ^j» 5 13J& L_ Le àw^xL^j ^t-^U ^-^ UL lT jLl pl-J] c^v^ , 4 jLj^ «ii Jij Ljl Loi ^W $ v^Ow , ii ' é Lw $ *Li v.itO lL^ ^t5^L Ls- 5 L IL* s^SXs o^l JU jjo ^Jo ^Lw jjdl î jjj> ^3 j-^^ J? *{j~~^ * J^ ^Li c bM ri tel L j?$'i ^* -^ /v.^ ^»j ^^» /»j.^ ^-Vj ^i^-U! ^ L^ (*Afcil) ol ; L^ J^sJisJ^ ^r^ ^^ tf ,u pUJi d^ m i^w^ ^i '»•- v 385 ^^•' L _*./ ^CL ^^ U! Jl L*~-^ Lk^ jj^ «% v £3 j3 j^ 11 ,\L « .gj ^£ jj J ^-U ( j— J ) ^^^—^ i __ 5 UXLi' s^i s? ^ f^ ^"" s^ s^^ ^3j*^ Ïj^J] ^Ô ^J, ^jwvvvwvi $ 'Ail 3 M^T"? /*?*■> ^-vvJîj ^à*J U> wv » " i 0> " ^Xj^a ,-*w>), J^ WJ) ,*^vJ ^ VJLw — 384 * J k 5 î J ^ SU 1 o^JlL JJU ^LjlO] ljj& ^i] gjStS U M Si ,&iîl *X^& ^ j) UsÂ^-J ^IsLOl àsXw 1 a . IVî Q jJL y^^l wdJl &Xv*> 'à x,^' JûL U] J — **: .il JO \ai^ , .LsLw — 385 — JÛ^ *aJ J Jw^LU La La] foL-JJU ^JC^ \*Jlj\ , % * o ç? • p v^ • c/ O -/■ o r •• > — <- pLv-'^U] O-^J ^T'^ 6 ,.t^J >^> ..r* /*3Mi^ i^Lu a-^s bJS ijjfc LcL ôsLai^A iowJ» àJj i s ^5 ^&Lsa> ^ ^i-iJfl $ C U ^> ^^ ^ j] g ,\ w& & — JJwJ ( ^UJj] ) Jj_*^sr' ^j>\wJ] J^b wo 1JJ& a^ v^X «ojï AiX *} 2S.U Jb Jp é j$\ SU) ù^£. Jtf ^^JJaï ^IJjoij iJ^jyjJlj LljU^sjIj (i)v^L^liij] .1^5^ & o^sr-° lij&jfc jjS\ — su) Sxl, %, . 3T\s^' ^% & L ^ , 3) OBSERVATION. Le texte de cette neuvième version contient 4 202 mots; abstraction faite des 1 1 30 que nous savons déjà , il ne nous reste plus que 72 mots à apprendre. (1) Le tt> et le ~ avec trois points au-dessous : ip , ~ , rendent le son des lettres tch. — 387 — jj\ ^_ ij -qJI i <» ^y^ W9, Le diacre. Cela est vrai. Salue bien le négociant de notre part. Nous vous remercions, toi et lui. Dieu vous récompense tous deux dans ce monde et dans l'autre ! Le cuisinier. Ainsi soit-il pour nous et pour vous, ô diacre! Excusez mon retardement. Le diacre. Il ne faut point d'excuse, tu nous as apporté l'abondance. Le cuisinier. Priez pour moi. Le diacre. Dieu te comble de prospérité ! Vois ces choux ; quelles grosses têtes ! Crois-moi , ils seront meilleurs à manger que le poisson même. Le prêtre. Pour moi , je tiens que le poisson bien choisi , net , blanc , vivant, comme celui-ci, vaut mieux que des choux. Le diacre. Ah ! un peu de l'un et un peu de l'autre est encore préférable. Le prêtre. On frappe à la porte ; voyez qui c'est. Le diacre. C'est un étranger que je ne connais point. Joseph , ouvre la porte. Joseph. Volontiers. Le diacre. Où vas- tu? pourquoi ne tires-tu pas le loquet? Joseph. Non ; il vaut mieux que je descende vers lui pour savoir ce qu'il demande. Le diacre. A ta volonté ! L'étranger. Salut à toi ! Joseph. A toi le salut ! L'étranger. Le père supérieur est-il ici? Joseph. 11 n'y est pas. ■ L'étranger. Où est-il allé? — 388 — Joseph. Par Dieu! Monsieur, je n'en sais rien. Il y a ici un prêtre, son compagnon, qui pourra vous en donner des nouvelles. Oh î notre père le prêtre ! Le prêtre. Que veux-tu? Joseph. Venez parler. Le prêtre. Que demandes-tu, mon ami? L'étranger. Je demande le supérieur ; mais on m'a dit qu'il e'tait absent. Le prêtre. On t'a dit la vérité'. Que désires-tu de lui? L'étranger. J'ai quelque affaire avec lui. Le prêtre. Quelle est votre affaire? L'étranger. C'est une affaire particulière entre lui et moi. Le prêtre. Il n'y est pas. L'étranger. Où est-il allé ? Le prêtre. Qui sait? Il y a dans cette ville beaucoup de personnes dis- tinguées de sa connaissance ; peut-être est-il allé chez elles. L'étranger. Quand reviendra-t-il? Le prêtre. Je l'ignore. Peut-être après midi, peut-être après Vasseur(U prière de trois heures), ou bien vers le coucher du soleil : Dieu seul le sait. L'étranger. Ne reviendra-t-il pas souper ici? Le prêtre. Il viendra; mais à quelle heure soupons-nous? après la prière de la nuit close. L'étranger. Je ne puis le rencontrer; il vaut mieux revenir demain. Le prêtre. Vraiment oui, c'est le meilleur parti; car il ne sort point avant le dîner, et après la messe tu lui parleras à ton gré. L'étranger. Fort bien ; je viendrai demain. Votre serviteur, mon père : priez pour moi , de grâce ! Le prêtre. Dieu te soit propice'- — 589 — Le diacre. Joseph, Joseph! n'as-tu pas entendu le porteur d'eau? Va lui dire de nous en apporter, Joseph. Volontiers . Le diacre. Cours. Joseph. Voilà que j'y vais; mais excusez-moi. Ne voyez-vous pas que je suis malade? Le diacre. Oh ! quel malade ! Joseph. Je lui ai parle; le voici à la porte. Le diacre. Maître, cela est-il convenable? tu nous laisses ainsi deux ou trois jours sans eau et mourant de soif. Le porteur d'eau. mon père, j'ai péché : je l'avais oublié; pardon- nez-moi, de grâce! Xe prêtre. Dieu te pardonne! mais remplis bien la jarre. Le porteur d'eau. Volontiers. Elle^est pleine. Le prêtre. Frotte-la avec des amandes. Le porteur d'eau. Voilà que je le fais. Qui me paiera votre eau cette année ? Le prêtre. Celui qui l'a payée l'année dernière. Le porteur d'eau. Le consul? Le prêtre. Oui. Le porteur d'eau. C'est un brave homme; quelquefois, lorsqu'il me Voit lui porter de l'eau , il me fait donner un verre de vin par ses gens. Le prêtre. Cela est juste : puisque tu leur portes de l'eau, il faut bien qu'ils te donnent du vin. Mais pourquoi , quand tu as bu chez celui-ci un verre, deux chez celui-là , vas-tu encore à la taverne t'enivrer avec excès ? Le porteur d'eau. Je ne m'enivre point; Dieu m'en garde! Le prêtre. Ne t'ai-je jamais vu ivre? — 390 — Le porteur d'eau. Non , par Dieu ! un peu gai , oui; mais ivre, jamais. Le prêtre. Quelle différence mets-tu donc entre être ivre ou avoir bien bu? Le porteur d'eau. Je vous le dirai. Nous autres porteurs d'eau, dans notre académie nous appelons buveur quiconque boit beaucoup, soit d'eau, soit de vin ; mais l'ivrogne est celui qui boit des liqueurs enivrantes telles que le vin, la bière, l'eau-de-vie et autres semblables, jusqu'à perdre la raison. Pour moi , je ne suis point buveur quant à l'eau , car j'en bois peu ; je ne suis point non plus ivrogne quant au vin , car il ne me fait jamais perdre la raison. A la ve'rite', quelquefois, lorsque quelqu'un m'a donné de l'argent ou que j'en ai, j'achète du vin et j'en bois à mon gré; alors je marche vers Gonstantine, derrière mes chameaux , et je me regarde comme le roi des porteurs d'eau. Le prêtre. Cette explication est fort bonne; mais j'ai une question à te faire. Le porteur d'eau. Quelle est cette demande? Le prêtre. Je te dirai donc : puisque tu es porteur d'eau, tu dois en connaître la vérité. Le porteur d'eau. Ah! ah î Le prêtre. Écoute. Le porteur d'eau. J'écoute; parlez. Le prêtre. Toute la félicité de ce pays vient de l'eau; si elle ne faisait pas croître le Nil , l'Egypte ne serait point féconde ; sans l'eau de la mer, les Francs et les Grecs n'enverraient pas dans ce pays une foule de mar- chandises ; sans l'eau douce, tous les animaux périraient de soif; et toi en particulier, sans cette eau bénie, qu'est-ce qui te donnerait du pain? Le porteur d'eau . Eh bien! quelle est cette conclusion? — 591 — Le prètt.e. La conclusion est que je suis étonné que tu n'aimes pas l'eau. Le porteur d'eau. Je vous répondrai : J'aime la crue du Nil pour la terre, parce qu'elle l'arrose et la rend féconde; j'aime l'eau salée pour les marins, afin qu'ils nous apportent des marchandises; j'aime l'eau douce pour les animaux, et tous les jours j'en abreuve mes chameaux; mais, si vous voulez que je vous parle sincèrement, le vin vaut mieux que l'eau. Quel avantage est-ce que j'en retire? Elle me cause beaucoup de fatigue; elle mouille mes habits ; elle nourrit dans mon estomac dès vents qui me donnent la colique. Mais le vin; cette liqueur bénie, réjouit mon cœur, rend ma face vermeille , mes yeux brillants , dissipe les soucis qui me cha- grinent , et dilate mon cerveau. Si l'eau du Nil se changeait en vin, je voudrais devenir poisson afin d'y nager sans cesse. Le prêtre. Par ma foi, tu es un bon homme! Le porteur d'eau. Avec votre bénédiction, s'il plaît à Dieu. Priez pour moi , afin qu'avec le secours de vos prières il ne m'arrive que du bien. Le prêtre. Dieu te soit propice î N'oublie pas une autre fois de nous apporter de l'eau. Le porteur d'eau. Volontiers , sur ma tête et mon œil! CHAPITRE QUATRIÈME. Conversation entre un marchand de draps et diverses personnes. Ard-Allah. Oh ! oh ! ne te lèveras-tu pas? Peut-on dormir ainsi après le lever du soleil? Es-tu femme ou homme? Ne vois-tu pas le soleil? Lève-toi, te dis-je. Soliman. Excuse-moi. J'étais hier chez un ami ; nous avons mangé, nous avons bu, nous nous sommes amusés, et nous avons demeuré à table jusqu'à minuit : je ne suis arrivé qu'un peu avant la prière de l'aurore. — 592 — Abd-Allah. C'est à merveille. Hier vous vous êtes amusés à boire en- semble, aujourd'hui tu t'amuses à dormir. Pendant que tu passes ainsi ton temps dans l'oisiveté, qui fait ton ouvrage? qui gouverne ta maison ? N'as-tu pas une femme et des enfants? qui les vêtira? qui les nourrira? Soliman. Ali! Dieu est libéral; il gouverne tout; peut-il oublier ses créatures ? Abd-Allah. Non, il n'oublie point ses créatures ; il est libéral et gouverne tout ; mais n'a-t-il pas dit dans le livre divin : Travaille, et je t'aiderai? Soliman. Tu as raison ; mais que faire? Je travaille toute la semaine; ma peine est excessive ; ne puis-je pas choisir un jour pour me réjouir avec mes connaissances? Abd-Allah. Par Dieu! tu dis vrai; ton travail et tes peines sont extrêmes. Pauvre malheureux, comment peux-tu les supporter? Le matin, tu te lèves après le soleil ; dès que tu t'es lavé le visage et les mains , tu prends le café ; ensuite tu vas à la boutique. Assis là , tu vois les passants et converses avec eux ; tu reçois de l'argent de l'un et de l'autre. A midi , tu bois et manges à souhait ; après la prière de trois heures, tu fermes la bou- tique. Lorsque tes domestiques te voient sur le seuil de la porte, ils dressent la table et y servent cinq ou six espèces de mets ; tu manges et bois avec ta compagnie d'excellentes choses, et longuement : en vérité, tout cela est bien fatigant ! Soliman. Tu t'égaies sur mon compte. Abd-Allah. Point du tout, je dis la vérité. Soliman. Je sais que tu plaisantes, et j'en fais autant ; et, puisqu'il faut que je te parle sincèrement, tout ce que tu viens de dire forme mes habi- tudes. Mais, quand une fois je me trouve avec mes connaissances, je me livre à la bonne chère et au vin avec beaucoup de plaisir. — 593 — Abd-Allah. Laisse là ces grands plaisirs. Lève-toi, lève-toi; il y a quelqu'un qui t'attend à la boutique ; il veut acheter du drap ; viens lui parler. Soliman. Volontiers. Abd el-Quader, apporte-moi mes habits. Abd el-Quader. Quels habits? Soliman. Donne-moi une chemise propre et une camisole de futaine de dedans le coffre. Change la veste. Ma culotte de drap, mon gilet et mon bernous (manteau) sont ici sur la corde. Abd el-Quader. Tout est prêt. Prenez vos bottes : voilà les bas, les sou- liers, le corset et le corset à manches. Voulez-vous autre chose? Soliman. Donne-moi la ceinture que voilà suspendue à mon grand poignard. Abd el-Quader. Voici un mouchoir et un mouchoir de figure. Avez- vous besoin d'autre chose? Soliman. Non. Apporte de l'eau pour me laver le visage. Abd el-Quader. Vite, vite, on vous attend. EXERCICE GRAMMATICAL. 180 Liû^ mer-kan-thi. Marchand {s. m.) -Ja>ly ; w*-***w* ; j^kls , pLjLa^'; LasJjii. ; -.-ijà., pi. iA^lj^ ; p^H > t,r } ' L-3 ^*" * — ^ ^'°' 1 (i j 0lltc au mot mar_ chand le nom d'une marchandise, on se sert alors de P^—^ ou P'L. *J ; ex : Marchand d'huile w^.jp' ?',r i ' ® n ne pourrait pas employer ici le 50 — 394 — mot ^-a>u , qui signifie un homme exerçant le commerce. — Marchand en détail pLxJ , çXLj ; l*\j~>; v^L*^». Marchander (v. a.) 2>^ • . L. — \_viwi ne-cheu-krou. Remercier (v. a.) j&*. Voir II a rendu grâces, page 144. a a — ^j> Ko i-ka-/ï-kou-me. Récompenser (?;. «.) c ?^; Ij=v ; !;L=w ; *svî ; t^b- Récompense {s. f.) s^j^ ; j=^V Récompensé , e (adj.) jV^*. :sr- J ' èl-hhi-ia. Vivant, e {adj.) ^s*. ; ^a. , pi. La.| ; f^jjx ; ^_^. Vivre (v. n.) être en vie r-^* ' • S" 2 *"* — Vivre, user de l'existence te-djèb-de. Tirer {v. a.) vX^ ; j.^. ; w>wX=*. ; ytr« ; *=*. ; -^b* ; ,ks:'~. — Tirer à un but ^vL. £j . — Tirer l'épée ^p-**J 1 Jw* ; ,^^-w ! "^H^ • — Tirer des armes à feu ^y^ ; i/^- — Tirer de l'eau ^-j-j . Tir (s. m.) (d'armes à feu ou de flèches »1A^. Poupée {s. f.) de tir ^ jjL>. Tiroir (s. m.) jsJ ; j^P , pi. ^L^ ; ^ ; -jù , pi. gV" — 395 — i b' — L-vJ] es-sèque-qua-tha. Loquet (s. m.) «LbUL»; ^y\ ; ^î5\yf\. & su. ^j rfi-quou. Compagnon (s. m.) \Jfr?\ , pi. Li-? i ; y^Lo, pi. ^Lsr^' ; v^b^d.. Compagne (s, f.) iLw»^ ; JLw-u-o; iua.Lo. Compagnie (s./.), société 3LS^; LJb. ; ~_Lsr* ; LcL^; 'L*a**>. — Compagnie , société' invite'e ^Lwo. — Tenir compagnie ^^j* — Com- pagnie de soldats ^jjî. .li] è-da-ne. Permission^./*.), autorisation, licence ,j^t; jiliV^; ^JkW; Autoriser (7;. a.), licencier C^ 5 ; ^y ; .j^^s^"^ ; J^ w ; ^joj? ; *X£> . Autorité (s. f.)%lfi\ ; ï**? ; ïijï ; £Î^ ; V. ji ; .1 JC»t ; Jiifl-£wt. J — ^i èm-hèl. Donner du répit J.^» ; v! ; Lto ; ^L*. ^û * — *-a^ dha-if. Faible (adj, des 2 genres) ^ mm $<*>^> ; V^^. Faiblesse (•?./.) ^^^ ; aa*^o ; vJ^UL. ; 3d9. • * *L^.h-c ath-cha-ni-ne . Altéré, e(adj.) »l£Jac, pi. ^juuLs. — Avoir soif, être altéré ^yUac. Berbère : f'^?. — J'ai soif ^LàJae U!. Berbère : p^j?. — 396 — j&: * — ^' ès-mèhh. Pardonner (v. a.) ^*~> ; j-a&; j-fc-. — Pardonne-moi ^J ^/#* w%. ^)L-JU ; ^Lj. Berbère : i^-^J , pi. ^A^l; jj^., pi. Jjjf??- Plénitude {s.f.) %\. à — \-^ hhèk-kou. Frotter {y, a.) yJt^s- ; s-tO ; ir 4 *- Frottement (j. ///.) ^jJ^s ; v^i£k. jj, — 5 louze. Amande {s.f.) h y , pi. jjj ; âjj! ; ly . — Amande amère ^*p. — Amande de cerise v^Us-*. Amandier (5. m.) \JÙ\ *jss~" 9 \JÙ\ li ijjar"». J — ^ — xJi)\ el-quen-ssel. Consul (s. m.) J.^2^-3 ; jj^LJ , pi. J.^lÂ.9. Consulat (j. m.) L; ; I — 'j; *\Mj ; *ar^b ; ^£**l ; v-à*^* 597 — Certain, e {(iclj.) assuré ^a-Asr -1 ; ^J^JLsr"* • ^j^ ; ^-.vs^ ; .ô-^aw ; JLjLs. ; , JL» ; -v^î ; <1>j<£*. — Cela est certain ^Jp. 'wVa> ; ^txi. » ; {•}**,• Assurer, affermir S JJ* 5 ; w^J ; As^ w ; ->o b ; ^^ ; ^y Assurance {s.f.) y certitude, affirmation ,ôJis J ; p^&j ; /^âj ; ^^^ ; ^_a^ a -j> i-ous-sa. Ordonner (v. a.), donner commission, commander, léguer c^j '■> ^°3 '•> y); ç,^j; ç,\^- ^jOjS. Ordre {s. m.), commandement y I , pi. jj-^> et j~*iy ; *S=n ; L^X.^ ; Ordre, rang, arrangement *.o\- 3 ; ^ye , pi. ^^f^. ^o fta-se (s rfwr). Verre (.?. ni.) i»&, pi. r)'~ vv »^; ; ^ L ^ ; 2L*-Lb ; j'V-^ ; i^j ; Hl . ?; ^ ; £», pi- ^^ ; j^- Verre (s. m.), matière transparente V^-j ; yj-*'i yj^? A che-rabe. Vin (s. m.) s—)*j-L;j-*à. ; J-wJ ; «X-^-J ; ~U ; >UV. — L'excès du vin abrutit l'esprit JJLxJl .i»..^j v^j^Jl j>^-*f. — Marchand de vin — 398 — Vinaigre (s. m.) J^ ; J^.. — Vinaigre de via J~-J J.à.. — Vinaigre de dattes j*S J.â. . Vinaigrier (s, m.) Ji&à>. iLl ô — sr^ lel-chrè-ma-ra. Taverne {s. f.), cabaret ï»Uà. ; i|.Lâ> ; ^sr^x' ; -a.. Là. . ■ \ — vvw? tès-keur. Enivrer (?;. a.) £~» ; JL. Ivre (rt«//.) joL. ; j-^Lw ; * |^X«, ; ^ S^fi ; jj**» . Ivrogne {s. ni.) X~>. IjwJl a-be-da-ne. Jamais («f/^.) I'JljI ; I Jlj1 ; J.^t j; ki; !Lot; ll^li; £& ; £-Xjj; àj] ; JLsr*. jEra Barbarie on dit plus souvent J^s jamais moi, ^ï5y£> jamais toi, etc. ^.-? fe-rèque. Différence (s. f.), diversité ^j3 ; J^o3 ; ^X.'âJ ; jf^u ; j-?- 9 » Jt el-li. Quiconque (pron. ind.) ^J) \ ^ J3; ^jtK ; ^& O ' e/ ^ s? S i wjJi el-bi-ra. Bière (*y. /*.), boisson s^-J ; »UJ. Bière, cercueil t^tj-, }>1. ^^^y '; çj^ 30 * pl« ^Jb x> - — 399 — ^ — i r -xJ) el-a-rè-qui. Eau-de-vie (•*./.) J>f> , ^j* i *^ir* s ^- l — i — *— Aa~2 feu-dhi-la. Vertu (s.f.) u«'&3 ; J**£? ; *taa?, pi. J^.'-^ 2 ? • — ^ es tommes doivent fuir le vice et s'attacher à la vertu ^y 'j^*^ j^L^ (JL^JI) ^^Lâ)! iL^ajsJJ ly JLjOj uksr '. — En vertu /Ssr? ; ^ a*»^ ; v^^a^J. Vertueux, se («*//.) J-^? ; J-r^? ; 3LL^fljaît y^^Ls ; J-^aja)tji ; . L> J-%© pi. wvâj J.^. — Plus vertueux S\\. ±-J J. -J 'U . Fécondité (s. f.) {en parlant d'une femme) i_j-^-> . èl-bé-hevr. Mer (s.f.)j-zs>, pl.^_ssr? etjLs:^ ; JLJÎj._sr? (dwe/) ; (j-f.f^ Berbère : ^s . ; ^p^ . Mer, océan j^J5\ j^ ; ^oJL^l; Lsr^-^srr' ; ^ylij^s^. — 400 — Mer Méditerranée^»*^) l^s-r' ; JL-yl js^ ; ^jJ! .s-^' (m. à m. : la mer Grecque) ; >Li» i^ (mer de Syrie). Mer Rouge *yè js? ; ^j^ j-sr- 5 . Mer Caspienne j V^ J" 25 ^- Mer Noire j-£$ \jS. ijt — n_ *Ji èl-a-lhè-che. Soif (j è y.) ,p» — Ja_a. — Qui a soif, qui est altéré ^1 — jL-hs , pi. Il a eu soif ^ik ; j'ai soif ^jLidsa U| ; tu a soif ^LàJae vj>-> ! , etc. 1 — ^— -^— À — vvwï les-qui- ha . Arroser O. «.) ^jL. ; ^iw ; ^fl-t ; ^Jl~X ; ^j ; ^lj. Arrosé, e (fl^//.) J***** \ iry^y*- Arrosement (s, m.) ULw! ; £JL*o. Arrosoir (s. m.) &&ju*. 'L—sr\ . «.) A* ; J>>. Salière (s. f.)ï=±%> ; Is^ Sel (s. m.) As. Berbère : ^*J. i^à^j- te-chem-mkha . Mouiller (i>. a.) j-*^ ; Jj. Terme de marine : L*>.. — Nous avons mouillé devant Alexandrie Ïj .JjX-I ,»!5i ^Vj* — ^ a et ^ mouillé (d'un liquide) J-o ! ; JJLj . Mouillé, e [adj.) jZ~ï~* ; J^L* ; s-t^f 8 . — 401 — A )*Jj toul-lad. Engendrer {v. «.), enfanter, accoucher jJj. — Elle est accouche'c, elle a enfanté O ->-3j , futur : JJJ ; C^ , futur : »*to> . Enfantement (s, /?/.), accouchement îb^ ; $2j ; **-~J* ; ^-^V° ; *>J«w». Berbère : •»u»i. Douleurs de l'enfantement (jf-^. — Elle a ressenti les douleurs de l'enfantement ^UiaJI LaÂà.L" Enfanté, e [adj. part.) $Jja. Accoucheuse (s. f.) ibli , pi. J^jy ; h\ï. \ Enfant ( s. m.) jJj , *>Jj , pi. ^ji ; JfL , pi. JULI , fém. : LUI, ; L^> . Berbère : &J^k\. — Enfant jusqu'à sept ans w\Jj. — Enfant jusqu'à quinze ans ç-"?° -> pl« «O™^ '■> O**-». ou OJa. — Enfant qui tette, nourrisson i*-> y ; *-^s>j. Enfance (*. /.) **«o ; tyj&*> ; &jL^s>. Nourrir (v. a.) *xb ; ^LL'; ^*\ ; OLs , futur: sJl^â» ; C^J ; JLc, futur : Jy,- Se nourrir (?.\ réjl.), vivre de... w> «Jl^-J* ; w» /^Lc, futur: ^^ ; Nourrice (.f. /".) £eL*>j ; y 3 ; lO ; 'icdoj ; à.wo . ; hjûj ; »LLj ; ïxij. Nourriture ( J. /"•), aliment ^JsU ; ^**c ; L*Jb» , pi. À_! ; 0>j , pi. oljM ; Jfl ; J/ty ï etf>- j. — ôw-sT. ihhèm-meur. Rougir (/'. «.), rendre rouge ^a. Rougir (v. n.), devenir rouge tl*aJ ; ^*»J. 51 — 402 — Rouge {adj.) y masc.j+sJ , fëm. î^s.. Berbère : fé\\. Rougeâtre (adj.) j#=s^. Rougeole (s. f.) y&~»ji ; À^s^.; ijj*^. — Attaque' de la petite rougeole Rougeur (s./.) 'ijj^^. Rouget (s. in.), (poisson) ^x» ; O^' »LDL. ^ Ls^. i-djé-li. Rendre radieux, brillant J&>- kj_ a-j i-feu-reu-que. Dissiper (v. a.) £^\ ^f> ; Js-*^ ; LjS. ùd> — *_> i-ârdh . Dilater (/.». a.) ^j* ; iw ». , dr° meu-chri. Cerveau (s. //?.), cervelle j-^ 9 ; J-* , pi. ^1 — M et ^.1 — s^ 9 ' ; *L *3, pi. L*ot et oL&lo ; \j\. Berbère : vj^j^ ; ^LsA^'. W.-5LJ nèf-si. S3 Moi-même {pron. pers.) ç~*&) (mot à mot : âme de moi), oX~*f> toi- même , etc. On voit que le mot même, précédé d'un des pronoms moi, toi, lui, etc., se rend par ,pf> suivi de Vaffixc ^ , *jX, 8 , etc. On le rend aussi par ^^ Lit* ^^ '-î'j ^S^^f- ^' » ^ ^ ï A; C^JJ* J7 e/i est de même pour moi seul , toi seul , qu'on rend le premier par ^£_\a.!j moi seul, s^XîoJj toi seul, SJ^Ij lui seul, etc. Voir page 348, — 403 — V adjectif même na pas de mot propre en arabe} il faut se servir de périphrases. Ex. : Ceci est la même chose que cela ^àj)2> ^_*? ijj^ï. ^^ Jb - Ce n'est pas le même homme A—fw ^t,js> U Jo».» W&>. Il est du même âge que toi O^i ^jJ! ^j**. Même (conj.) ^a.. — De même \-&)}» — Au même instant JLsr J ' ^J,. *2 *J nâ-oume. Nager (v. /?.) *x> , futur : £j*^ ; >c ; ^.w ; *xta«î. Nageoire {s. f.) ^J|^. Nage {s. f.),k la nage *yj b . — Je suis en nage *^*' b J^"-' ^ ^j • Nageur (s. m.) Ajz. .l-ô dèmm-U. Conscience (s. f), responsabilité ^^- ~ OEillet (fleur) J^iji. — OEillet (petite boutonnière ronde) Â-£~s. ^ Ld. o^sr ' el-djou-chra-dji. Drapier (f. 7W.) -a.La.ja. ; ^â^a. ; ^iLd3. Drap (j. m.) ^ ; -ja., pi. £^- Drap de lit j])J , pi. j 3 y„ ; La.s^% pi. ^j^a^ 8 ; *-j&» ; jjt, pi. j\j\ ; à a ]jb . — 404 — ^\ xjj] en-naâse. Sommeil (s. m.) ^x; • . J^xj • **.>. Sommeiller {i\ n.) ( j~x; ; ~*aj^>I ; Xi ; ^J. ïu_« me-raa. Femme 0?./.)3Jj^; pL-J , pi. jL«j. — Femme (terme générique] ïl^o. — Femme (e'pouse) £=sjj ; i^a. ; \y ; »|^»l, pi. pLJ et .o(^~o. — Femme J^ ; ^1^; slyl, pi. jij-o ; L*J. Berbère : jJ£) , pi. ^L3~y # — Femme enceinte ^^j^ *\y ; cJ^ ; w*^=S StaLa^'al^ta*. — Femme publique «Ls- 3 ; Ly^ • 'ihy> ^ , pi. h^Ay^. k .ol-Ji el-mad-na. El-madna, la prière de l'aurore. * O ké~ri-me. Libéral, e (adj.) ^J ■ jjljj ; ^Uj, ; jlL ; ^sr~, pi. \. — La semaine prochaine 'ix^s^' XLkb. V. Réunion, p. 260. , ■ ^ — •» mes-hi-ne . Pauvre (j. /«. et «d/.) ? malheureux, indigent ^j*\*~* ; ^;V^ ? P** •/*? ei l*Lft3 - y-Jay. — 405 — Pauvreté (s. /*.}, malheur, indigence 'iy3 ; .p^ ; jo^âs- ; JJj ; ^->u ; Mallieureusemeut (adv.) .*m£*JIj. ï^ ^ — oJ i el-què-houa. Café (5. m.), liqueur, poudre îjjfc*; i^sse 5 ; j.) ^a.1^9. Cafetière {s.f.) ^^, pi. £jLw ; h$ \ pb^ jjJjfl ; <^. C^* JLsr^ lèl-hha-nou-te. Boutique 0"./.) vJ^La., pi. oL>L=» et w^j^a. ; ^£b , pi. , pi. ïli^w. à LxJ' te-rheu-lè-qae. Détaler {v, «.), (s'en aller au plus vite, fermer au plus vite la boutique; Fermer (v. a.) ^li ; { J^&\ ; J.A3 ; Jli ; J^> ; Jî^* — Fermer l'œil Fermé, e (Wy.) ^jL^U* ; J^*. — Fermé à clef Jjf^ 9 . Fermeture {s.f.) iVJ* ; jLà» ; jL«. & jJU à-te-ba. Seuil (5. m.) L^& ; ^l: V^' wAfk* Berbère :jb-»l. — 406 — l LjUa5\ èt-tha-bla. Table (s. f.) ibLL ; aJul» ; 8-X^ , pi. ^£^y et Jç>ty» ; ïJ^LL ; l^u© ; ijj-AAtf, pi. * — a^s ; i[j-f~ ; £-*&. — Table d'un livre ,jbj ; ^£*~J*« — Table de comptes »* r ^**^' Jjj^. Tablette (s. f.) gy , pi. £?l^» ; 43^ , pi. \*ja ; _J ; ^Jj pi. ^j^, . sj^£ sssr^ leudh-hha-ke. Moquer (Se) (v. réfl.}, rire sjXsr^ ; ^c. j±~>. Moquerie (s. f.)j& A. j — L$ què-ne-ba-ze. Camisole (y. /.) y^- 5 ; rj^ji P 1 - *-*fj'« ^_<> — jO dî'mi. Futaine (*. /'.) et>l^ ; **^. ç ; ,»x^ , pi. vj^-^; «j^r^? ^.jj^ fi ' Gilet (.f, w.) M„\3~> ; *^^?i *Jt ^ ly^ sè-rou-a-li Culotte (s. f.), pantalon jijj** , pi. J^jy-** ; Jl^r* ; ^-7' ^ — 407 — c — >*Gj-jj-j> ber-nou-ssi. Bernons [s, th. f>j>j* ■ - o LÏ tèz-mi. Botte *. /.. çy ; ïrjà> , pi. rég., et çj^. Botte de paille Ijoj , ; ,.^V 'bLîx ; w>,jsv, pi. w),!^ ; Ju*J5 ; wJL^ji ; J,^, pi. t-ttjj*. Bas, se (ad/.). Voir page 236. a 1 ^ j . oM el-fri-mla. Corset [j. ni.] isJ fi, — Corset à manches âLL)Î. KM a Lxo èm-âl-lè-qiœ. Accrocher >. a.) #^-. Voir Attacher, page 290. J- ^s^sP' el-chreune-djeur. Poignai'd (s. »i.) j-s Aa ', pi. »-».bÀ. } «b ~~J , pi. joli) ; jb~|i tr*^ 3 Poignard à deux tranchants 3Ja*w et Jj*~». Coup de poignard j~srsk'Lj Sj^to ; jŒB^srb ÎXw ; ?ji\. — 408 — à, ^ èm-hheur-ma. Mouchoir (s. m.) 'isys? , pi. (j^^ ; ^j^r", pi. oL^Lx" 9 . Berbère d^w^j-ac^ , pi. ^v-^Sj.sr^ . — Mouchoir, voile dont se servent les musul- manes pour se couvrir la figure. Voir page 515. 181. DES ANIMAUX. Bélier i jtS , pi. ^L^l, (jâLS'et 1 «.. -n et oL?l <.< a ; J^à. , pi. JLâ I , J^â. et Jj^à. ; tv>js. — Il a monté à cheval w^j. — Il est descendu de cheval ^*M ^a J^H- — Cheval de bonne race S^ Chèvre ij}©^, Bj*' 9 , pl.-rég., et^cb 8 ; i^e ; fc-lj*», pi. rég., et ^Cjl*^. Berbère : C^àL>'. Chien v-^J$\ pi. w^' ^^$1 et yJ^L Berbère : J^&, ^ Juc , pi. »|j.*&. — Petit chien w^Ja , w*--& ; ^y^> Berbère : ..ijaj, pi. ^i^l, fém. s^-Jj-a.u, — Chien de chasse ^-^ ; «îL-^ «w^Jo; /woatLJs; JX*. ^_^x ; À^ w^j; v^j'-^? pi. v-^j!^®» "J^aJI ç>b^î (^^Jd. — Chien lévrier ,— àj-L*. — Chien dogue ^-S^-L*. — Chien de fusil — 409 — ir*/*-- — Chien ne à-J£ — Berbère : O-Jwv-*;. — Petite chienne A-^Jf; Cochon, porc ^$jl»., pi. v o^^a. ; ^^JjKcs. ; j-fj-^ , pi. j-JjUa.. Berbère : ^^Ja. — Cochon de lait, cochonnet ^jOj^à , pi. ^a-joLiâ. ; f^yÀ, pi. jj^l^â.. Dromadaire J£^l Jo^ 5 j^> pi* ^.j^ ; ett^' P** L^* et Gazelle ïi\j& , J|jc, pi. J^)* et J)^* Berbèiç : fr^&j. Hyène fL*»^, ^-^S fém. à*^, pi. pL-cs et «ku/ja». Jument, cavale rr^;? , *-">? » p'- t/"^ ? tr 1 !^ et (J^"*!J? » *^ c ; ïfS-, pi. âj^ ; àCj ; &S- . Berbère : ^1>j+& , OjLCj , pi. ^jLCy . Lion ^*u , pi. P_^w , p'-?-»» et àS^** ; J»~>], pi. X«i| ; J»aa^ ou ; JjLw. — Le Lion (signe du zodiaque) J-*-ai ^ j~>. — Lionceau J^> P^« JLlt et JL^. — Lionne ioy ; 8^,1 ; 'U^, ; L-J. — Berbère : ^>^j^> , P 1 - JJ^'- Ours ÏO, pi. v-^O ' V^ ^ em - ^? p'« V^ ; V**> p'* v , '- >,5= Panthère j^> ; ^fc ; j-^>. Sanglier hUi\ v^jW ; L /^^' O^i ^Sji jO' x ^ » v-£/. J '•J^ ï ^^3îjjjlâ.. Berbère: ^_9-^J, pi. ,0^1. Singe ^Li, pi. ^IjA ; :y , fém. iby , pi. ^ et ito^* ; jt Jju* , pi. ^Obu«; àS'oU ; ^Jj ; ,JjwvJ. Berbère : S^\ , pi. M^'J ; ^\- — Guenon 20«£; ^5. Berbère : «J^ax^j - h.hy. Taureau j^.j , j^-J , pi . ^1^ — jJ v j »I^J et ji^J'i ; 3^_9 , pi. ^l^-s!. Berbère : --^œ*', pi. ^. — ju^s^'. — Le Taureau (signe du zodiaque) 52 — 410 — Truie Af>jla> ; |^j^ ; fojJ. Vache tjb. — Berbère : (JUmJ^sj. — Le Ventre de la vache (nom de lieu en Egypte) i^iJ! ^.JaJ . Zèbre 3jj; j^ia^IjUar". 18 ^ THÈME. 4 . Où sont les ennemis? quel est leur nombre et qui les commande? 2. La bière est aussi bonne quand il fait chaud, que le café quand il fait froid. 3. Il a mis sur pied une armée contre les Arabes, et les a vaincus. 4. Veux-tu fumer un cigarre? 5. Partout où tu t'asseieras (assiéras), je m'asseierai (assiérai). 6. Il est très-altéré; veut-il se rafraîchir? 7. Donne-lui son pantalon , ses bas et ses gants. 8. Voici ton pantalon de drap et tes bottes. 9. Sa femme est accouchée hier. 1 0. A l'arrivée de cette lettre, nous prenions le café avec quelques Bédouins. 11. Il a coutume de dormir jusqu'à midi. 12. Cela est honteux pour vous. 13. De quelle couleur est son cheval? 14. Il m'a pris pour son compagnon de voyage. 15. Ne feras-tu rien pour l'amour de moi? 16. Il n'a pu s'accoutumer à l'air de ce pays. 17. L'un de nous se trompe. 18. Que n'as-tu pas souffert! 19. Nous nous sommes approchés de la ville. 20. Où est ma chemise? FIN DE LA NEUVIÈME LEÇON. n\ — ïj ^l_*J! ï }\j k-M 183. REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. Premier exercice. Relire la neuvième leçon, en arabe seulement. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Voir la Rem. page 113. Troisième exercice. Faire la traduction alternative de la sixième version. Quatrième exercice. Faire la traduction du cin- quième thème ? le professeur lisant le français; et ainsi de suite jusqu'au huitième thème. Voir la Rem. page 113. Cinquième exercice. Répondre aux questions faites sur les règles contenues dans l'exercice grammatical de la neuvième leçon. Sixième exercice. Traduire les mots nouveaux de la deuxième et de la troisième version, le profes- seur lisant l'arabe. 412 184. V .^l_ *}\ ï *_>U> ^ 5 Xxw^- J ^f ôsl) ? (^ . r^ ^j >UM >\X£, — 415 — A L,wO Jx U .^^ ( . CJJx> .0 ) àw^-3 ^ ,l^vJ^ $> (fc^) aAk J&' U I^XujO! (.ta) o«^ ,W x- ô^iû; ' W Ml (^^y^) i^jji ** (-±>j) ^s-- 5 ' w^ w 0% à.v^JCS. — 445 — w ^sr J Us d^j ^i l?^*" t. ^ ^ < ^3~* a i * c~* ^? j .ji I jo .)^rj ' [•! ^r^ ^ jjJ j ^ à^w^s^L v^>-J yj^U3 s^Jilj. ^^5i >_ **w (v^-^ -^ ^ w^ > J-^ ^Ji 'Sun ^V' t * ^ " "% --'*• Lv •' _ y 416 *-jjJi&j L^xt-zL s^j^sj^o ^£à+**> u ^Uâj ,*^Âa> cl JJ] ^ c) TJ L'J-J^^J '^-vv^sL s^>-3 Îj^a55 ^ <^V * (JV.) — 417 — %> ', é o** U jaibo^ tas> , j^ * yj — sr^' Jl^ ^r^ , j^^l t ~ Si/ , ^]^i ^^.vvvO C\*j a3' ^Tp Je Le- 2jl isj J 1.X&& $ sj^JJu sJl^X'b. /ji^!*w c ^ î . /jl'*>i • j-* 5 - * (J^ 5 ^ ]l\£> 2, Jlo U, AJ . t /.dj' v"*Jl Jo *-3' , £jL.) , Xeol U> ta$ c&z 6 * sJlJ^'jj / ft^xi^^sL s^>-J *XaL\j s - / u/ w 'LU -/-< O* — 419 — ww 9 JjJ^fr) ^Xe-^xl -^r"^^ y ^S J c*^wU2wû , L>vhSw Lsw , vj] à — ^h^ JoLu îs^jJ] , b, .£*l*vO ^c^ *> ,"wJlS î^i « ^r. ^ . v r ^ • \J? J ^"^ l^ f 1JJ& t ^2fl ^^o) . ^] ,^ ;û_&*j $> ^ J^oXsri. O/ ÇjT? • •> ^ ^ C/ : * ^ $ tas JU i t JS\ \hj i&\ ,\*Jl3 v^X-^»^ h ï^U — 420 — iTJ^ ^£j [^-aH ir^Jy^ .J ^-~sttj *I* *~sùjl»J> \b\ ^3 — 421 JL 36 ^w a.£> v^^S. ^vv^ioL wsji ^>J JoLvï SAsu vj» 5 J> 1 f* , p) s^L&upL t« oi 6 j&£, %> &A& ^wai' j^£, i Ç^]^Sj , v ■>*£*£ $> ] JJ5 * o^ Jb-^' lit ui .«^ o^Jj' jy*-j' ^^ -^hr 1, u o-^'j kJL 422 OBSERVATION. Le texte de cette dixième version contient 1440 mots; abstraction faite des 1404 que nous savons déjà, il ne nous reste plus que 36 mots à apprendre. 185. L ;>jL-Iv — «*_ sa\ ï ^--^jju! Soliman. Ne prendrons-nous pas Je calé, vous et moi, avant départir? Abd el-Quadeh. Partons sans café. N'en boirons-nous pas à la bou- tique? Soliman. Nous pourrons en prendre à la boutique; mais je voudrais que nous en prissions ici tous deux. — 423 — Abd el-Quader. J'en ai pris ce matin. Me erois-tu donc à jeun au- jourd'hui? Soliman. Prends la clef, Ali, et va devant ouvrir la boutique. Ali. J'y vais. Soliman. Nous te suivons. Abd el-Quader. Prends ta robe. Soliman. Prendrai-je celle qui est fourrée? Abd el-Quader. Qu'as-tu besoin d'une robe fourrée? Il fait très-chaud aujourd'hui. Prends celle qui est légère. Soliman. Volontiers ; partons. , Ali. Salut à toi, Monsieur I Joseph. A toi le salut! Le marchand est-il malade ou absent? Ali. Non, par Dieu I Monsieur: le voici qui me suit. Joseph. Comment, il vient! Après avoir pris le café je me suis assis ici, et j'attends depuis deux heures. Ouvre-t-il tous les jours sa boutique à cette heure ? Ali. Oh non! Il a eu un peu mal à là tête cette nuit; voilà pourquoi nous ne sommes pas venus à notre ordinaire. Le voici qui vient : ne vous l'avais-je pas bien dit? Soliman. Salut à toi ! Joseph . A toi le salut ! Soliman. Pardonne-moi : j'étais un peu indisposé, et j'ai reposé jusqu'à ce temps. Joseph. Sois bien portant. Mais je t'ai peut-être incommodé davantage? Soliman. Non , par Dieu ! C'est plutôt moi qui t'ai incommodé ; car tu m'as attendu longtemps. Joseph. Il n'y faut plus penser. Tu sais que ma fête est proche : je voudrais acheter chez toi du drap pour me faire une robe. — 424 — Soliman. Rouge, ou bien couleur de pourpre:' Joseph. Couleur de pourpre. Soliman. J'en ai : Ali, donne la pièce de drap couleur de pourpre. .Ali. La voici, monsieur. Soliman. Que dis-tu de ce drap? n'est-il pas bon? Par Dieu! quand lu parcourrais toute la ville, tu n'en trouverais pas de semblable. Joseph. Il est bon. Combien la coude'e? Soliman. Six piastres. Joseph. Que dis-tu? Me prends-tu pour un ignorant qui n'a jamais vu d'autre drap que le tien? Est-ce là du drap à six piastres la coudée? Soliman. C'est son prix. Si tu le prends, à la bonne heure ; sinon, laisse-le. Abd el-Quader. En ve'rité, monsieur, dans toute la ville vous ne trou- veriez pas du drap semblable à celui-ci. La laine est comme de la soie, et sa couleur est vive ; il fera une superbe robe. Joseph. Le drap est beau, j'en conviens ; mais il est cher. Soliman. Monsieur, chaque chose a son prix : il y a du drap à deux piastres, et il y en a à six. Joseph. Je sais qu'il y a du drap à six piastres; mais il vaut mieux que celui-ci. Soliman. Crois-moi, il ne vaut pas le mien. Joseph. Je n'entre point là-dedans. En veux-tu cinq piastres? Soliman. Non pas ; car il me coûte davantage. Joseph. Vois, monsieur, il n'est pas besoin que nous nous fatiguions i'esprit, toi et moi. Au dernier mot, je t'en donne cinq piastres. Si tu y consens, prends l'argent; sinon, j'irai chez un autre, et j'y prendrai les choses dont j'ai besoin. Soliman. Porte-toi bien î — 423 — Joseph. Pourquoi eu agir ainsi? Par Dieu ! tu es trop tenace. Soliman. Comment tenace? Yoilà le drap ; s'il te convient, je te le donne pour rien, prends-le. Joseph. Non , monsieur. Tu ne veux pas me le donner pour de l'ar- gent ; comment m'en feras-tu un présent? Soliman. En le livrant pour cinq piastres, est-ce le vendre? Joseph. Je t'ai dit des douros. Soliman. Quand ce seraient des douros, par ma foi (religion), par la ve'rité du livre divin, je l'ai acheté cinq réaux , an temps passé; mais, parce que tu es un de mes chalands, et que tn m'as attendu ce matin, je te le laisse pour cinq réaux et demi. Joseph. Non, non; je n'ajouterai pas une drachme aux cinq réaux; parce qu'en conscience il ne vaut pas davantage. Soliman. Il ne vaut pas davantage! Dieu le sait. Abd el-Qcader. Pourquoi te débattre ainsi? Est-ce donc un marché de soixante ou soixante-dix mille piastres? Donne-lui-en six. Joseph. Laisse-moi faire, toi. Quelle différence y a-t-il entre cinq réaux et demi et six douros? Abd el-Qcader. Deux médins. Joseph. Je suis étonné que toi, qui ne parles que de marchés de soixante et soixante-dix mille piastres, tu regardes à deux médins. Abd el-Quader. Donnez-lui donc cinq réaux et demi. Joseph. A merveille ! Je demande qu'on diminue le prix, et toi tu l'aug- mentes, tu me sers fort bien. Soliman. N'importe, puisque c'est toi qui m'étrennes aujourd'hui, prends-le pour cinq réaux et un tiers. Joseph. Non, par Dieu! j'ai juré, et je n'ajouterai pas une drachmc- Soljman. Quoi! se pourrait-il que j'en passasse par où tu voudras ' 54 — 42G — Joseph- Comme il te plaira, monsieur. Soliman. Vois, je suis encore à jeun. A cause de toi je n'ai rien pris ; aussi je suis faible, et tu me gagnes. Combien veux-tu de coudées ? Joseph. Cinq coude'es. Soliman. Garçon, donne la coude'e. Voici déjà une coudée. Joseph. Fais bonne mesure. Soliman. Regarde, en voici deux, trois, quatre, n'est-ce pas? Joseph. Oui. Soliman. Voici la cinquième coudée ; coupe ici. Plie-les. Ces cinq coudées, à cinq réaux la coudée, font vingt-cinq réaux que tu me dois, monsieur. Joseph. Voilà tes vingt-cinq réaux. Soliman. Je crois qu'il y en a parmi eux de faibles. Joseph. Comment faibles? porte-les chez le changeur. Soliman. Cela vaudra mieux. Attends un peu, le changeur est tout près. Joseph. Va. Soliman. Les cinq que voici se sont trouvés trop faibles chacun d'un demi-médin. Joseph. Hé bien! deux médins et demi de manque sur vingt-cinq piastres, est-ce beaucoup? Soliman. C'est peu , monsieur ; mais tu sais que le marchand qui perd une drachme sur sa marchandise , diminue d'autant son fonds. Je n'ai point eu de profit avec toi ; veux-tu encore que je perde ? Joseph. Dieu m'en préserve ! Que le Seigneur te comble de ses biens ! Soliman. Plût à Dieu ! Joseph. Ton serviteur. Soliman. Si tu as besoin d'autre chose, tu connais la boutique. Joseph. Volontiers. — 427 — CHAPITRE CINQUIÈME. Conversation entre un papetier, un courtier et un acheteur. Ahhmeû. Salut à toi, marchand ! Omar. A toi le salut, seigneur chèïchre ! Ahhmed. As-tu du papier ? - Omar. J'en ai. Ahhmed. Combien la main? Omar. Vois le papier auparavant; et ensuite nous parlerons. Ahhmed. Fort bien; ouvre le magasin. Omar. Voici le papier ; n'est-il pas bon ? Ahhmed. Oui, par Dieu! il est bon. Combien le vends-tu la main ? Omar. Compte-moi cincpiante-deux piastres, et prends-en soixante-trois mains. Ahhmed. Il n'en sera pas ainsi. Je conviendrai d'abord du prix d'une main; et je verrai ensuite combien j'en prendrai. Omar. A ta volonté'. Tu me paieras la main deux piastres. Ahhmed. Comment, deux piastres? Tu viens de me laisser soixante- trois mains pour cinquante-deux piastres ; vois combien c'est la main. Omar. Combien? dix-sept piastres et un tiers. Ahhmed. Pourquoi donc ajouter deux tiers? Mais laissons cela. Veux-tu quinze piastres de la main? Omar. Non : je ne m'y retirerais pas. Dans le pays d'où je le tire , il coûte quinze piastres ; voyez combien il faut de dépenses pour Je transporter de Venise jusqu'ici? Ahhmed. Par Dieu! monsieur, cela m'importe peu. Je suis l'acheteur. Si tu veux vendre, vends ; si tu ne le veux pas, dis-moi ; que Dieu t'assiste ! — 428 — Jacob. Écoute , marchand ; je suis courtier. Je t'ai amené le chèïchre Ahhmed, qui est un brave homme et mon ami; il a de l'argent comptant. Si tu veux seize piastres de la balle, il en prendra cinq, et te comptera quatre-vingts piastres. Omar. Non, par Dieu ! je ne m'y retirerais pas encore. Jacob. Quel homme es-tu ! Prends ces quatre-vingts piastres de ce chèïchre, et fais-lui un pre'sent du reste. Ahhmed. Non, non; laisse-le; il sait ce qu'il doit faire. Jacob. Par Dieu ! marchand, tu es devenu tenace, et tu as change' ton ancien naturel. Lorsque je venais chez toi, tu ne me contredisais point ; mais aujourd'hui tu ne me connais plus. Omar. He'bien! àcausedetoi, qu'il me donne quatre-vingt-cinq piastres. Jacob. Non, par ta vie, et parla tombe de ton père, à qui Dieu fasse miséricorde, tu lui livreras pour quatre-vingts. Eh! que sont cinq piastres pour toi! Compte l'argent. Il priera pour toi ; et s'il retire quelque be'ne'fiee de ton papier, il dira : Dieu bénisse le négociant dont la marchandise m'a procuré ce gain ! Cette prière ne vaut-elle pas mieux que cinq piastres? Omar. Prends-le; mais tu me fais perdre cinq piastres. Jacob. Point de perte , mon frère. Dieu te comble de biens ! N'est pas marchand qui gagne toujours. Perdre quelquefois, gagner d'autres, telle est la condition du marchand. Par Dieu! cet argent est bon ; vois, il est tout de bon aloi. Omar. Bel argent! Dimanche, il me vint un homme du marché aux papiers, qui m'offrit quinze de ces grands réaux pour chaque balle, et je les refusai. Jacob. N'importe. Voici quatre-vingts piastres. Verifies-en le poids, examine-les avec la lime, fais-leur subir toutes les épreuves qu'il te plaira. Il est certain que depuis longtemps tu n'as point reçu de meilleure monnaie. — 429 — Omar. Aussi est-il certain que tu n'as jamais vu de papier plus beau que celui-ci. Ahhmed. Je n'en ai point vu de meilleur, il est vrai; mais j'en ai vu beaucoup d'aussi bon : plaise à Dieu que j'en retire le même bénéfice que de l'autre î Omar. Prends-en ciuq autres balles. Ahhmed. Non, cela suffit. Si j'en tire du profit et de l'argent, je revien- drai une autre fois. Maintenant je n'ai pas le sou ; non, par ma foi I Omar. Qu'importe, je te donnerai du temps. Ahhmed. Combien me donneras-tu de mois ? Omar. Je t'attendrai deux mois. Jacob. Non, cela ne peut pas s'arranger aiusi. Tu as acheté cinq balles au marchand, n'est-ce pas? Ahhmed. Oui. Jacoc. Fort bien : il n'en faut plus parler. Le marchand, que Dieu le conserve, a reçu quatre-vingts piastres, et tu vas prendre dans son magasin les cinq balles. Que désires-tu actuellement? En veux-tu encore cinq autres ? Ahhmed. Que faire? je les prendrais si le marchand me voulait donner six mois de terme. Omar. Six mois de terme ! Que dis-tu ? Jacob. Combien de mois lui veux-tu donner? Omar. Ne te l'ai-je pas dit? deux mois. Jacob. Et que réponds-tu, toi? Ahhmed. Je ne m'y retirerais pas. Où preudrais-je , daus deux mois, quatre-vingts piastres? Est-ce peu? Non, non, la chose est impossible ; le moins que je puisse demander, c'est trois mois. Jacob. Ecoute ; je t'enseignerai un autre expédient meilleur que celui-ci. — 430 — Le marchand dit deux mois, et toi, chèïchre Ahhmed, tu en demandes trois. Si je partagais le différend entre vous, cela ne vaudrait-il pas mieux? Omar. Comment le partageras-tu? Jacob. Je te le dirai : mon ami le chèïchre, à qui Dieu donne longue vie, est un homme de boutique ; il ne reçoit pas tout son argent d'une seule fois, mais peu à peu, chaque jour une, deux ou trois piastres, suivant qu'il vend et que l'on achète. Pour vous accommoder l'un et l'autre, je divise les quatre-vingts piastres, prix des cinq balles du second achat, en huit piastres par semaine ; et an bout de deux mois et demi il ne te devra plus rien. Que dis-tu de ce projet? Omar. Fort bien ! 186 EXERCICE GRAMMATICAL. _ l 1-JnU meuf-iahh . Clef (s. /.) -J_ïjfc»j J^; 'Lsa^, pi. ^-J'Lf» et ^jLf»; Oj)^'- Berbère : *OjiL~-Lj ; 5jj~>. ^*$\ kJ que-ba-ke. Robe (v./0, grande robe à manches L-^9 ; »LJa&3; oX-jLaw ; s-^ ; 'ij j zJ \> bèl-frou- a . Fourrure (*. /'.) Xjj* ; \jj? . Fourreur (*. m.) tj*. — 431 — qui-ma. Valeur {*./■) **■?'< ^^ ; ^«^ ;j-*~s /•->• — Chose de peu de valeur Valeur, courage. Voir ce mot. Valoir (?'. n.) ^C,j~> y futur: ^Cj-^i-, \j-~> , futur : ^Cj.+~: ; ^Sy- — ' ■> futur : ^£jl-~*f i ; à_<>_JU I ^jLw. — L'orge vaut trente piastres j._^-*iJ! Coutume (s./.), usage ioL* ; tjtfb ; ^xJ? ; Jj'jû ; '&Vw. ^^ejA sru bèl-chre-la-que. Contraire (Au) (adv.) ^^^'b ; , $&& ; I5~to; JoJb. Contraire (W/. f/c? 2 genres) J-cc ; J-^, pi. ^ij*c©| ; JûLto*. Être contraire, opposé ïL& ; 3^o ; ^JIà; -ic ; jJU; .yasL^. , CJ, — *© a-i-di. . Fête (*./) ^», pi. ^Lva! et .5 Le. Fêter (?;. a.) J~e ; ^&. ^O Ls-^j teu-mear-heune-di. Tamarin (.?. m.) pourpre ^J»\ftj-«J; ^jp.lj; .U^. — Fruit du ta- marin * ; ie jj. — De la viande coupée par morceaux ^$jj& ^^jj^ 1 (j^***^ *=s^ . — 452 — p^3wî! èd-drâ-a. Aune (.v. /.), coudée PI. 3, pi. fj^>; tj ^ î *-*j'ï v ^-\r J .- £"#« we- .wre répond en arabe à une brasse. Aimer («;. tf.) £j~; /r^9 > futur : ^j j--*« Voir Mesurer. à— — ? û^5 ssou-fou . Laine {s.f.) ^_^o, pi. ^^u-o). Berbère : Jsj^Lj ; Oj>X> . Laineux, se (W/.) a}^- Marchand de laine ^jy>y^' . r. f-^ hhè-ri-re. Soie ($. y.)j" — ^.j- 2 *- ? P 1 - j- — £[/*■• — Soie brute *_**Oj.-j]; ^^^^-.jj, Ver à soie ^ |J' ^ ^X/ ^ V ; J*^ ^ ; *p« Marchand de soie »u=^, jh^- , pi. ^j'j-^- Couleur (*. /.) jjJ, pi. jljJ t , ^ et (jljj ; Jy ; £L-«. — Cou- leur de rose ^^jj. — Couleur unie Jojj ^y. — De plusieurs couleurs, couleurs mêle'es <^yy& v ^=^*. ~* ïsu mèf-touhh. Vif, ve {adj.), éclatant, brillant (ouvert) «.yL»; jb, Voir Brillant. Vivement {adv.) 2J.iUJ ; IbUiJj. Éclat (j. />/.) jy . Voir Lumière, Clarté, Brillant. Éclat, bruit O^ , pi. Ol^^l ; ^,^ a ; iT 4 ^ » ^^^ ; à^& ; i^-^ ; ZytjjJu,-, ^L«; ; RÎJ.J! '^ vJl^y^. — Faire du bruit ~l~c ; ^-<& ; »Xc • /£*£ ; Ja-c — 453 — Éclat, effet d'une rupture X~£ . Éclat, morceau. Voir ce mot. Éclat de rire à*âx3. Éclater {v. n.)> luire Xi. Voir Briller. Éclater, se briser y^SJî ; j«£ ; y»S.j> 1. \ bj] a-ou-tha. Médiocre (adj. des 2 genres), dans le sens de qui a peu de valeur Jb\j Médiocre, qui tient le milieu entre le bon et le mauvais \*_>«UL». Médiocrité (s.f.) hXsL>. c, L—eJs thèm-maâ . Tenace {adj. des 2 genres) ç> Lib . * jL-vJl ès-sa-bè-que. Passé (adj. part.) anticipé, précédé, devancé ^L. Voir Passer. Anticiper (v. /?.), devancer ^y* ; ^JJLJ. Anticipation (J./*.) ^J»--^ 9 ; ^-t-"' — P ar anticipation ^J> — ~~JL> * $ , ^ der-hème . Drachme (*./.) *a>j^ ,. pi. *û»Ij*>. , ;< "*•*? fed-dèt-li-ne. Médin (s. m.), monnaie, ' A^axJ (6 e forme) !JJ2.)L^c■■ , . — Jurant solennellement ^eis^' (10 e forme). Jurement (s. m.) f serment .^sJ ; îfia,., ^ Jî! eu-thou-ï-hou-me . r Plier (?;. a.) du linge, du papier ^jb , futur : yj?*-*^. Plier, courber £$p ; ^Jo ; Jjc ; !J) ; ^J) . Se plier (v. rêfl.), se courber «gjsJ*. Pli (.v. W.) «J^ ; Éjjâ> ; Li ; ^J^jS^Î \ (j-UT Plié, e (fli/y.) ^j^. Courbe (.y. /.)> ligne courbe -j^ .Là. ; z^. Courbé, e {adj.) _Jx» ; gj*» ; ~.l^. 6 3L_sw. reus-ma-lou. Fonds (s, m.), capital d'un bien, propriété, somme d'argent, immeu- bles JLw, ; JUî ijÂjyJbfjAji oXJU, XSCJL-, p l. J&eteJïM; <ùeL>. , pl. .joUdL. ; A-iL«* ; ÂJllws ; £x~c^. Fond (j. /w.) M; j-*3. — Double fond j-à»\ »-*3. — Toucher le fond (en parlant d'un vaisseau) <^n.:a>. — Le vaisseau a touché le fond v, — ^ — 435 — Capital d'une dette ^-^î J^i ; ,Jt. — Ville capitale C^àH^' jif. — Crime capital ^~>'j '^ i -^ ', \"*?,\ ^J=-^». Capitaliser {v. a.) J^-w». Propriétaire (s. m.)zy*' y w> \ ; v*iXJL«; /»V^. Somme {s. f.) i>f>j~>'i ^.^J »; Ok> , pi. ,J«<>^ ; À_3U ; w*aJ; . l ^a^, ^tf^*, pi. ^j^î J"^ , P 1 - S^J^- Magasin, souterrain, «L_^s-' ; "ijjh*. — Magasin de blé Wj^. — Garde- magasin J^Lsr'' J~Sj\ jwJj-s^' JiU. Mettre en magasin r)j^> ; ^c , futur : ^*£- L ^ y — L-0 1 el-bènd-qui-a . Venise (n. propre) £a3àjj. ^j> a~^ djèb-te. Amener (y. a.), apporter ^La. , sj^—*_çv 5 v^ws^ ; k^-ss. ; j..*x2k.] ; J„o. ; **.. — Les juges ordonnèrent d'amener devant eux l'assassin avec les témoins; et on les amena ^-^^Jl *j> JJjLâJI .Lca^b obtoft)! ijy* f >JS a ysïfl JN la ,;, ».), avoir du poids J.-àJ. — Pesant {part, prés.) J-iU ; — 436 — J— ^à-» ; ij^jy- — On se sert élégamment de la tournure suivante : Je t'envoie deux barils pesant trois quintaux J — ~a\j> 'y> v^iXJ w> *_J Peseur {s. m.) jLs .^ i\ — kJ tè-na-ques-se. Contredire (v. a. ) ,^L> ; n -*-* '■> * >w *- 5 » J-& > ^ u '■> r))^ \ y^* '■> ^> — i L^sr? bé-hhi-a- tèke . Yie (s.f.), (opposé à Mort) ?Ufc-, Vie (l'espace de temps qui s'écoule depuis la naissance jusqu'à la mort) j-ù& ; jA-^ ; ex. ; Je ne l'oublierai de la vie 4-~*J-> L» ^Cj-+jz Lj I . Propriété à vie ^j-^ Jj-L s^X-b. Vie, l'existence dont on jouit ^JU-^xs . Sur ma vie J>'Lawj; ^J'I"^- vj-*. 11 V va de ma vie ^1 J^Ji yj, Jj'L^. Toute la vie wsx) I J^l> ; yfi. Jy? . • v-i-j bé-que-beur. Tombe (s./*), tombeau **3 , pi. jj-^ et w»ît**3 ; i->J. L at-ft-w^r ès-tè-ne-fa-ni. Bénéficier (v. n.) s.Â_\-Xw! (10 e forme, dont la l re est >«aî , jouir. Voir ce mot) ; s-^a^o . Bénéfice (s. m.) ï->^? ; w~~& , pi. w~&. L chrou-i. Frère (.*. m.)^,jpj ; ^1; ^U. , pL j^, jijpJ , j^t , ».»! 'ijsiï; Oftà. , &|^^. Berbère : U&l ; OUïi , pi. ^JUil ; ^j~ ; y^Q I j6> ; Si ^J i ; y \& . Frère utérin ik^j^- Frère cadet jff^d I jdr' ' ; J u ou J Lî . Fraterniser (v. n.) yà>±$. Fraternel, le (adj.) ^C»à\. Fraternité (s. f.) tj&\\ Çâ.1 ; ÂjjàJ. Fratricide (s. m.) 9 qui a tué son frère ï^â. Jj'Ld. Aîné, e (adj.jjS* , pi. j&l ; SiJ\ J£l. Aînesse (f. y.) 3L> %j&, pi. w>L> o&. Lj-Jj che-reulhe. Condition (s» f.) Jojt, , pi. h^JL. Condition, état J La., pi. Jl^aJ ; *Li» ; jLïy. — Imposer des condi- tions hj^LÙu]. A condition que (adv.) ^1 &*&. Conditionnel, le (adj.) Js^J^fi . Conditionnellement (adv.) JbJLj ; kjÂJU. ï\ sr' èl-hhade. Dimanche (s. m.) ^Lar' ; Jû^V^T; J^ljJ! >»j£ • JLar'' >y ^. 5>:jji è-beurd-hou-me . Limer (a», a.) 3ji. Lime (*./".) ^^, pi. ^1^* ; LxOjXi,. ÏJw^ mèd-da. Époque (*./), espace de temps. Voir (Temps, page 127) sJL* ; o?j ; — 458 — Ol^ ; JrfjU '; *?L**w»; <-^. — Cela a duré l'espace de plusieurs années 187. DES INFIRMITÉS , DES MALADIES ET DE LA MORT. Blessé ^If^t pl« c^' Blesser rj&>» Blessure ^-j^- , ^^ , pi. ^oj-?- et ^-^j/?^ Être blessé ^j-^ ' • Colique J>£\ {J o^ , pi. jûa*» ; -jr»^- Dyssenterie >a)| J-sV^' ï r*^' e) --^ ' ^ w ' f * li'j* % Fièvre ^^ > p'* '^^^ ï ^.^ » **Jji' Beil)èr e ; -*** » L.5J. — Fièvre cérébrale Ljju. — Accès de fièvre l-X-^^o^j; w Za?* ; ^J' Wj»^; SLJjaB*^' hj) ; LJjœ**^' .jX — Fièvre chaude LJ^sr~" Jls: ". — Fièvre froide ibjLJl ^»' ; '^J^- — Fièvre tierce LjJLs)! ZaJ* ; àJLta X J^i— ; audï fcjjJ. — Fièvre quarte 'LJjJs XaûL.. — Fièvre maligne îf&» ; àJaÂ_j ^j. Avoir la fièvre ^â>Lw^a>; jLs^jî». Gale w^x , <ù^?> ; ^J^S Berbère : -^F^i , ->L^| ; -k^ 5 ? • Avoir la gale s^js*. Galeux ^l)j^; w^i. Saignée iUsL^s ; ,)La9 ; ^jj**. Saignement du uqz ^Sj^ • Saigner, tirer du sang ^^. — Saigner à la gorge ^-O. — 439 — Saigner, répandre le sang^JI. — Saigner du nez XaJI ^ iu-l. J^»>. Suer /Jj j»6. Sueur . — A la sueur de mon front l3j-» j y 7 : ; 7» « — Sueur froide «>jb J^. — Q u * est en Slie » r > s »a»t tO^* Tousser J>*~>. Toux îixw; JL*^ ; aSP . Berbère : *JL>j~,y; o^SC"»'. Vomir J ; ""^-J i L ' i L. Ï ; Lj ULj ; tf*jb ; i*-$-> . Vomissement ,3 ; ^. THEME. 188. 1 . Une brebis galeuse en gâte une autre, 2. Il ne saurait lui faire de la peine. 3. Pourquoi se moque-t-il d'elle? 4. Plaisante-t-il? 5. Elle ne revient pas de son étonnement. 6. Il fait un temps détestable. 7 . Sens-tu le vent du désert ? 8. Le vent du de'sert est brûlant. 9 . Il y a deux heures qu'ils ont quitté la maison . i 0. Tout ce qu'ils apporteront leur sera payé comptant . \ 1 . Avec qui iras-tu d'Alger à Oran ? 12. Les tribus qui campent près d'ici sont-elles nombreuses ? 13. Combien y a-t-il de temps qu'elle apprend à parler? ii. Par où passera-t-il pour aller au camp? — 440 — 15. Va lui dire qu'elle l'attend ici. 16. Il ne peut pas te le laisser à ce prix. 17. On dit qu'il reviendra après demain. 18. Cela est bien cher. 19. Dis-moi pourquoi elle ne m'a pas e'crit. 20. Va en paix. FIN DE LA DIXIEME LEÇON — 441 — JÀ± _^T ï , ^_LJ 189. REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. Premier exercice. Relire la dixième leçon, en arabe seulement. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Voir la Rem. page 113. Troisième exercice. Faire la traduction alternative de la sixième version. Quatrième exercice. Faire la traduction du sixième thème , le professeur lisant le français \ et ainsi de suite jusqu'au neuvième thème. Voir la Rem. p. 1 13. Cinquième exercice. Répondre aux questions faites sur les règles contenues dans l'exercice grammatical de la dixième leçon. Sixième exercice. Traduire les mots nouveaux de la troisième et de la quatrième version, le profes- seur lisant l'arabe. 56 442 190. (r^ 3 *— ^™ * * TV~~ 443 — «U L-.LxJ > l— *)3 k\j] ^ j-^s& $ Jx ^JifjAAzL ^^ Jd a A$ ôiM pliJ , ^OL-wJ] Jb *n, su] -p] / &\j ! *X*x $ àJ Dj^j ôAj ] i^xjj JwVX ôàJ A-oJ' v ^.Js SJ^A&X ( L-aL^sr^ ) Sa_-^M C\s> J -^^j J^ 2 -^' ^5^1^ v,o ,>] SjO.l ,*\^ wUx W.^5 aX a«\»o ç. ! , J W J' ^ « A& ^>—)] jw^Lo /p'i^ ciji uai ^ç^-c- /*.Jj^ $ ]»S w^i^J ^JU ^A.a.w L) &\3L ^ .ûAûla ^ iû»wjO] à^jJ^ >^JlXJ )b) Cji JU ]!x$ *J**a 2 2 ,ôjj] Aa.c jta ^, _f \.l^ >!■**■> .t**^' J Juw J ùsj 1 J j^2-iL0] phi s ^oO) ^-^ oLbLs, ~„o! Lj^~> ,U; . 2. ^>J , )JLJ t cOv^w U ûf ^j^i^xi La -s^wJ Lj i«i,.vvjL ^Liu Lo é ,u;j) ^ .. j ^ .. ^ . ^ . ^ ■ j-* .. e/ > Jj^Jui' U ^^jLaL li\X3> ^w *$ La , ôiM Jj^C- $> £*X^J] ; v_«aj SJ^^Lj^So ..o J^L ^Q 'h— ^*i J^wJl^ol L~oJ JL U-jU; ^ , wwvo.i ,o ôJLus; JL f.V>*0 sj^ol ^ûa^U ^ ( ,jL^S ) y\ ^ûj w>^^us3 1 )*X$ / >iu ^ wJ) *N^ 9t^ o^ ; ' , h ^o 1 , ûL^^' »Lx. , ^ &_? ,*j U ^ C/ • v *~< • C- C/ 'J — U6 < -A^y lPj ^ àJ^^> b^>i v^>-J Jb*J l5' I J c!^ i ^ ~\lsr!. 6 ôàJI Jw^ $ ^*j£ksLsrd fciM ôlki U^ ^/l JJ& ~* v ^_x 3 l^s" ) , £j3 ^v^o L^^^L* yb .^ tfj*? 0-5^£\ $ ^Lsr^' >^ . ,.vo,l o> JD (L&bJ ) J*j Jl ijjAJi ^5^JL& yj^Jo ^ ^-t$ ^ji-J *^ ,ôiii Ju^ )ld*ï 0- J ^(j^^ L-^wd Ldj.vWM lôiTs J,sc (lib) li'j J^-i WwwO , AJ isv^ L-UwwvaJ ^rv^r^ 5 , x\j! Jju* 44' ^> s.j^l &_l^ ~y ,j jia'U) &JU%j o^.U; 5 il ^ûa*a^ûJ] itil ¥ a/s«^V^5 ^ ^AaM ^.^-^ Ja*J« v^Xv ^j c Lo ^! ,5m ^ * "_L U . r 'j^- jL-J ^V \* •' LT-t^J c^i)j ^ -J\ Jw^tj J A-iA^L8 4 ! ,»^>\J l/*t~^j lxs — --3 s^***^ î-'- ^ — x-j L^»-4 C !^r* 'ji? 51 448 — l jfcj JûaÂJ] jj£»U* ^sr?j ^ji ^à^ fi>i i^ j^S «il jj L>J] aJsÛ. ^J, J-^P]^ a^A^^J] V^^^l/^ a. — ^) Ai- î ^^^l^j ^_^X^ a— à* * ** ( 'j)^"\^) '^*^ ^-V ^"rr^ ^^ 57 — 450 io J& J&1 2JL> Jj ^-rlr* ^J ^H ^ f^Ur*^ J^W aJUi v Jj^ Ulj ^»U^ .xJi Jb ,*>J ^j>Ji Ul U>^w U a-1j1 /^^ * (T^-J^ — m — •V. ,xJ, i ^^. CVi^ ^J^.vî ÏjuIj L L») « _-l. d , r 1 ' jla $ &j L , Lai c iw ^*$S+& jl ^_> Uj (. ^U- ; L^isôî) SjU*^ <$W*XW c ^1A9 ûJwS> c u ^ JJb J^ ■\Si u >jLsr° .,a-s~ UU jjbj] ,1!) û^O-O \j%J\ •452 — OBSERVATION. Le texte de cette onzième version contient 1507 mots; abstraction faite des 1450 que nous savons déjà, il ne nous reste plus que 57 mots à apprendre. 191. ï }j\ ^-j\ .?,)! ï » t*j^ Jacob. Et toi, en es-tu content? Ahhmed. Bon. .Iacob. Mets ta main dans la sienne, et donne le pourboire aux gar- çons. Ahhmed. Volontiers; mais, à Fe'gard du courtage, je n'ai pas d'argent. Tu attendras jusqu'à demain, n'est-ce pas? — 453 — Jacob. Non, par Dieu, seigneur; je vais tout à l'heure mettre à tes trousses le cheurbèdji du tribunal et vingt janissaires. Quelle plaisanterie! attendre jusqu'à demain ! c'est-à-dire que je me défie de toi. Plût à Dieu que tu me dusses deux cents piastres , à condition que je t'attendisse pen- dant deux ans ! Va, va, à ta commodité. Je connais la boutique ; et si j'ai besoin d'argent , j'irai t'en demander. àhhmed. Monsieur le marchand, je suis ton serviteur. ExcUse^moi. Omar. Bien loin de cela, monsieur, tu m'as fait honneur en venant chez moi. àhhmed. Envoie-moi ton garçon à ma boutique, tous les dimanches ; je lui remettrai huit piastres, comme nous en sommes convenus. Plaise à Dieu que tu sois toujours en bonne santé ! Ton serviteur. Omar. Dieu t'aide, et moi aussi 1 CHAPITRE SIXIÈME. Conversation entre un particulier^ et son tailleur. Abd-Allah. Salut à toi ! Mensour. A toi le salut, la miséricorde de Dieu et ses bénédictions! Abd-Allah. Gomment te portes-tu? bien, bien? Mensour. Bien, grâces à Dieu. Abd-Allah. Vois, maître, je voudrais que tu taillasses et cousisses cet habit. Mensour. Bien volontiers , monsieur. Abd-Allah. Mais mesure bien l'étoffe, et vois s'il y en a assez pour ma taille. Mensour . Combien as-tu de coudées de drap? Abd-Allah. Quatre coudées. — 454 — Mensour. Par Dieu, monsieur, cela ne suffit pas. Abd-Allah. Que demandes-tu de plus? Mensour. Une demi-coudée. Combien t'a coûté ce drap ? Abd-Allah. Six réaux. Mensour. Par Dieu, ce n'est pas cher; le drap est fort bon. Abd-Allah. Vois, maître, j'ai encore une demi-coudée. Combien prends-tu pour la façon d'un habit? Mensour. Par Dieu, monsieur, ma coutume est de prendre deux piastres de façon. Abd-Allah. Non, maître, c'est trop cher. Si tu veux rabaisser du prix, à la bonne heure ; sinon les tailleurs sont en grand nombre. Mensour. Je te diminuerai une demi-piastre. Abd-Allah. Non, maître, diminue encore quelque chose. Mensour. C'est assez, monsieur. Par Dieu, mieux vaudrait que je fisse ton ouvrage pour rien. Quel homme es-tu? Qui a jamais taillé et cousu un habit pour quarante-cinq médins? Abd-Allah. Fort bien. Je te donnerai quarante-cinq médins, et je vais envoyer par le garçon la demi-coudée qui manque. Veux-tu aussi que je te fasse porter mon ancien habit , afin qu'il te serve de modèle pour le nou- veau? Mensour. Non, non, cela n'est pas nécessaire. J'ai ta mesure, et je te ferai un habit mieux taillé que le tien. Mais, je te le dirai, de ma vie je n'en ai cousu à meilleur marché. Abd-allah. N'en parlons plus. Mais, écoute, maître : le seigneur Édris , que Dieu le bénisse, qui inventa le métier de tailleur, avait deux serviettes : dans l'une il serrait ses ouvrages ; dans l'autre les retailles, qu'il rendait à celui auquel elles appartenaient. Fais-en autant. — 455 — Mensour. Mais, monsieur, je te dirai qu'au temps de notre seigneur Édris, les négociants comme toi donnaient au tailleur, pour chaque habit, quatre piastres-réaux ; c'est pourquoi ils n'étaient pas forcés alors de voler : mais aujourd'hui que tu ne me donnes que quarante-cinq médius , si je ne volais pas pour environ deux piastres de ton étoffe , comment pourrais-je vivre du métier ? àbd-Allah. Non, il n'en est pas ainsi. Bien au contraire , le seigneur Édris gagnait sa nourriture d'une main, et de l'autre il faisait l'aumône. Mensour. Par Dieu , cela prouve que son temps était meilleur que le notre : nous ne pouvons point gagner notre vie des deux mains ; comment ferions-nous l'aumône de l'une des deux? Abd-Allah. Chaque âge a sa coutume. Mensour. Et les fournitures, me les donneras-tu? sinon, je les ferai, et tu me les paieras ensuite. Abd-Allah. Et quelles fournitures encore? Mensour. Ne sais-tu pas qu'il faut trois coudées de satin, pour les pa- rements, qui, à deux piastres la coudée, font six piastres ; les boutons et la ganse , une piastre , ce qui fait sept ; un quart de piastre pour la soie : le tout montera à sept piastres-réaux et un quart. Abd-Allah. Par Dieu, je n'avais pas fait ce compte. Je croyais qu'outre le drap je te paierais quarante-cinq médins, et que tu me rendrais l'habit fait et fourni. Mensour. Par Dieu, voilà qui est excellent : outre ma peine et le prix de mon travail , je te donnerai encore six piastres ! Le voudrais-tu? Non, je ne le crois pas. Dieu te conserve ! Abd-Allah. Est-il nécessaire qu'on mette un parement? Mensour. Oui, cela est nécessaire. Si lu ne veux pas une fourrure, il — 456 — faut un parement de satin ; car le drap est beau et en vaut la peine ; mais, à la vérité, si tu avais une fourrure de zibeline de quinze cents piastres, je la mettrais, et cela serait mieux que le parement. Abd-Allah. Par Dieu, si j'avais la fourrure dont tu me parles, je la porterais au pacha , et je la lui vendrais. Une fourrure de zibeline de quinze cents piastres me convient-elle ? Mensour. Pourquoi ne te conviendrait-elle pas? Si un animal l'a portée, ne pourrais-tu pas la porter? Abd-Allah. Il est vrai qu'un animal en a été vêtu , mais aussi ce vête- ment a été cause de sa mort ; et s'il a produit un effet si funeste à son maître, à quoi ne m'exposerait-il pas , moi pauvre étranger? Mensour. Sais-tu à quoi cette fourrure t'exposerait? Elle te réchauf- ferait pendant l'hiver, et te mettrait à l'abri du froid ; voilà quel serait son office. Mais tu ne m'as point répondu au sujet des fournitures. Veux-tu que je m'en charge, ou les feras-tu toi-même? Abd-Allah . Charge-toi de les fournir comme tu sais qu'il convient ; et lorsque tu m'apporteras l'habit, nous compterons, et je te paierai. Mensour. Volontiers. Ton serviteur. Abd-Allah. Dieu t'assiste ! Mensour. Ainsi soit-il ! CHAPITRE SEPTIÈME. FÛe des Cophtes avec les compliments d'usage , et la manière dont ils traitent leurs convives. Les personnages sont: Naseur , Mensour, Abd el-Mèsihh, Olivier, Georges, Lacboix, Etienne et Pierre. Mensour. Soyez les bienvenus ! Soyez les bienvenus, maîtres I Bonne fête à nous et à vous ! Votre absence m'avait beaucoup affligé. Il y a long- % — 457 — temps que nous ne nous étions rassemblés , o maître Àbd el-Mèsihli ! tu as oublié l'ancienne amitié' qui me liait à ton père, le maître Mina, à qui Dieu fasse miséricorde ! Cela n'est pas bien. Abd el-Mèsihh. Dieu te conserve, mon maître, et te maintienne eu santé, toi, l'honneur des écrivains cophtes! Se peut-il que j'oublie les bon- tés dont tu m'as comblé? Mais assieds-toi, de grâce. Par la tombe de mon père qui jouissait de ton amitié, ne bouge pas de ta place. Nous resterons assis ici. Mensouli. Non, non, cela ne se peut. Que fais-tu? monte plus haut. Assieds-toi sur le strapontin, et appuie-toi sur les coussins. Abd el-Mèsihh. Qu'est-il besoin? Ne sommes-nous pas bien ainsi? Mensour. Non, cela n'est pas convenable ; cette place ne convient point à ton rang. Abd el-Mèsihh. Tu es le maître de la maison, et celui qui visite est soumis au visité. Je ne puis m'opposer à ta volonté; mais le maître Olivier et le maître Lacroix vont arriver; il convient de leur laisser la place. Mensour. L'appartement n'est-il pas assez vaste? Laisse-les s'asseoir au milieu. Pourquoi ne sont-ils pas arrivés? ne nous ont-ils pas vus venir? Naseur. Us m'ont vu; et le maître Lacroix m'a dit : Salue le maître de ma part; j'ai une affaire à terminer avec le maître Olivier, et ensuite je te suivrai . Mensour. Les affaires ne leur viennent qu'aux jours de fête , et lors- qu'ils sont conviés. N'importe! je dirai au prêtre Georges de leur donner une pénitence, et de les mettre au pain et au sel. Abd el-Mèsihh. Non : il ne leur imposera pas cette pénitence, car il la mérite lui-même; n'est-il pas absent comme eux? 58 — 458 — Mensouh. Il est vrai qu'il est absent, mais il ne tardera pas : le voici ; ne te l'avais-je pas dit? Par Dieu ! prêtre, vous êtes un enfant légitime. Nous parlions de vous. Georges. Dieu re'pande sur vous ses bénédictions ! Vous vous entre- teniez de moi; qu'en disiez- vous? du bien ou du mal? Mensour. Par Dieu! moitié l'un, moitié l'autre. Georges. Pourquoi? mes enfants. Mensour. Asseyez-vous, et je vous l'apprendrai. On ne peut dire que du bien de vous : le mal regardait vos voisins, maître Lacroix et maître Olivier. Georges. Dieu les garde I Qu'il détourne le mal d'eux et de nous î Mensour. Plut à Dieu! par le secours de vos prières. Mais, je vous le dirai : je vous ai établi leur juge, et je désire savoir quelle décision vous prononcerez à leur égard. Georges. Non, non, monsieur; point déjuge, point de justice ; nous sommes venus ici pour nous amuser et boire avec toi : or , dans les par- quets de la justice, on ne se réjouit ni on ne boit. À la vérité, il s'y fait de grandes mangeries ; mais ce qu'on y mange, ce sont des viandes étouf- fées et du sang; choses dont l'usage nous est défendu : et d'ailleurs, il y a là des cris éternels. Mensour. En conscience, c'est bien répondre : mais laissons-la les juges et la justice, que dites-vous de ces amis qui s'évadent lorsqu'ils sont conviés, et cherchent les affaires le jour du repos? Georges. Je te dirai la vérité. Le travail, dès les premiers temps, a précédé le repos. Lorsque le Très-Haut créa le monde, il acheva ses ou- vrages, et ensuite il se reposa. Nos messieurs en question n'ont pas encore terminé toutes leurs affaires : laisse- les achever, et ensuite ils viendront ici se reposer avec nous. — 459 — Naseuk. Eu vérité, voilà une réponse. Mensocr. Non, cette réponse ne vaut rien. Je te ferai seulement une question : Le travail est-il permis les jours de fête, ou non? Georges. Je te distinguerai cette proposition ; et je dirai , suivant mes faibles lumières, que le travail des mains est défendu, mais que celui de la bouche ne l'est pas. Mensour. Que dis-tu? En vérité, ta distinction est surprenante. Ré- pète-la, afin que nous l'entendions. Georges. Comment, vous ne m'avez pas entendu? Je vous ai dit que le travail de la bouche est permis, et celui de la main défendu. Mensour. Et qu'appelez-vous travail de bouche? Georges. Je vous l'expliquerai. Outre le manger et le boire, la bouche travaille avec la langue , comme quand on enseigne les autres , qu'on rend service à quelqu'un , ou qu'on lui donne un bon conseil, et toutes les fois qu'on pratique des choses semblables : or tous ces travaux sont permis les jours de fête. Mensour. Cette explication est fort bonne : mais venez, que nous fas- sions usage de nos dents. Etienne ! as-tu quelque chose pour nous donner à déjeuner? Etienne. Tout est prêt. Mensour. Apporte le plateau de cuivre, et mets dessus ce que Dieu nous a donné. Georges. Oh ! voilà la manne qui vient de descendre du ciel pour nous. Hé quoi! maître, as-tu quitté l'état d'écrivain pour te faire confiseur? Combien d'espèces déconfitures, 6 maître Abd el-Mèsihh? N'en voilà— t-il pas de sept sortes ? Abu el-Mèsihh. Jl le faut. — 460 — Georges. Je vais les compter : en voilà au sésame, aux pois, au sucre, aux amandes, à la farine de froment, à l'huile, à la saponaise; ce qui fait, en tout, sept sortes, sans y comprendre les dragées et les confitures liquides. Naseur. Vous vous e'tonnez, prêtre Georges, de la quantité des confi- tures ; mais vous ne faites pas attention au fromage : combien en voilà d'espèces! Cependant, cela est plus surprenant que les confitures; car elles se font dans le pays, et le fromage vient du dehors. Georges. Combien y en a-t-il? Je vais te le dire. Voilà du fromage franc, en boutons, de buffle, de lait cuit, de Syrie, de Chypre, et de vache ; ce qui fait sept sortes de fromage. Abd el-Mèsihh. En vérité, cela est plus surprenant que les confitures. Mensour. Que faites-vous donc? N'avez-vous d'autre occupation que eelle de compter les espèces de mets? Voyez ce que vous aimez le mieux, et mangez-en. Etienne , ne nous apporteras-tu pas le café? Etienne. Volontiers, il est prêt. 192. EXERCICE GRAMMATICAL. -v_jjO' ) de police icj*X«J] chè-i-chre el-mèdina. Chef (s. ///. Chef , commandant .r^Jj ; j^ji ^-;V' » w*»»!-"* ; {J*^ • — Chef de tribu J.j^; ^r>- Berbère : **X3U ; ^Us^e. — Chef d'une ville s£zs>. — Chef de bataillon ^ ^ JT" ^X- Chef-d'œuvre — 461 — , cX vvwXJi an-ké-cha-ri. Janissaire {s. m.) ^L&O I , pi. LjjL&£it-, iSiA-tSJsA ; ^.Lt-Cj! ; ^£ ^.v^» seu-bik. Garçon (s. m.) .~o, pi. „iL-*o ; J£ , pi. .jL-? ; List. Berbère : ji^îî ; .VjJ '. Voir Enfant et Fils. b\ ; sr ' èl-chri-a-the . Tailleur (.?. /«.) ■»£». ; iL^ , pi. f-^ 9 ^* ; c£lH* — Tailleur de pierre .US' . Taille (•*./!) hauteur, grandeur . — Tailler un habit | ; J^-^j ; tX^jl ; Invention (s.f.) Ç-^Xw-»; PJ-J ; Ç-t*X-£)t ; *«a^; x J.-a^ ; v^l^-aJ; j ^_b^ fouth-ti-ne. Serviette (>. /.) iLj? , pi. ls^ ; Jj.3> , pi. Jj^Lâ^ et J^L* ; j&» ; ^j-rS- fj-^* iJsjAJi {m. à m. : la serviette de mes genoux) ; J—M Àj?^3 (essuie-main). Berbère : £-»j?. à 3*_ v J U bé-seur-qua . Vol (.?. /».), larcin *>-2j~>; ihj~> ; jj-sL^J ; £-~o?~J. — Vol d'oiseau j-^. — Vol d'une nue'e d'oiseaux Liid,. Voler (v. a.), de'rober ^y-*»; *J». — Voler comme les oiseaux (v. n.) jLL, futur : j-^l . Voleur (s. m.), brigand, filou, larron ij\j~> ? pi. rj^y-* - J Ôj * ^[^, pi- V^ i J^> (J^^ î ^LJÎ ; jilt, ; jj^£ ; ^j- ; s^U . Berbère : /V^ , pi. r)^^- — Li eu infesté de voleurs iLoLo. Brigandage (s. m.) i^j^j ; Acbio. — Exercer des brigandages ^a~ab. ^1 sr^' ès-sèd-jaf. Parement (s. m.) ^^^° , pi. y $lsr~> (V. Ornement et Orner, p. 149). j 2 la bedde. Falloir (v. imp.) 3j a , Jj a. — JJ signifie éloignement , séparation. Faite, action d'échapper à quelque chose, d'éviter, et, en y ajoutant la — 463 — particule négative z f le sens est : 11 faut absolument, de toute nécessité. 11 n'y a pas moyen de l'éviter, d'y échapper. V. le verbe Falloir, p. 298. jl jl.su) èl-que-fal. Bouton (s. m.) d'habit Ja3 , pi. Jié ; Jj , pi. j^jj , j\jj et j\jj\. — Bouton de fleur hj)L ; jà>\ ; «5LJb. — Bouton à la peau l^a. , pi. w^ Boutonner -(/•. a.) J.a.3. tl hJô) èl-qui-ta-ne . Ganse (s. f.) ^LLi. ^j> x^oL chrèm-men-te. Croire (t>. n.) { j*=± ; ij**" Voir Croire, page 268. y ; xj*~> ; .^eL*. J l.i que-tel ou quet-sèL Tuer (v. a.) J-^J. Tué 0~J, pl..Sxi. Tuerie (^. y.), //ez« o?V /'o/i tue les bestiaux \'y=^ ; ï. Usr* ; ^ j^, à — _«*_£w^j] èl-mi-chou-ma. Malheur {s. m.) (Voir page 405), sinistre, quelque chose qui est funeste, malheureux Ï^L^ 5 ; fy^*\ * ^-~2.*; jjyL) , etc. L- — '^ij\ èch-chè-ta. Hiver (*. ni.) Lxâ ; sL&ï, ; jg^i ; Li^ÇA. ; UadJ.t b J~=?. Berbère : — 464 — &; ïy^. — Le temps d'hiver ^LdJ! j^jM; J^-^-. — Quartier d'hiver U&*/» ; sb^v 9 . Hivernal , e {adj.) ^j^» ; j^ ; \~->j&> ; v >U^ ; w-^îj , futur : w*2». tj* ; ^j • Répondre pour quelqu'un , le cautionner ,^*> ; J^. Caution [s.fS) wL-is ; ^b^ '•> ■j^ 5 i t^K^i wLa^; J-^So' ; /^j^i. — Celui qui sert de caution, répondant, garant ^yL^u> ; ^^a^ ; Jfo ; J^, pi. §&£; J^&. la kJu) èl-que-ben-the . Cophte (.v. m. ), la nation cophte Ja*3. Cophte {adj.) JaJ> • pi. LLi, iki et iLil. ^^^ — ^o3] èdh-dhi-ouf. Régal (-J. m.) y> ^C5, pi. ^^^-^>. Régaler (7;. a. ) 4 ?-£*&• \ i*— X-dcxji a-ou-hheuch-tou-na. Affliger (7;. «.) ( >£-=s>jl , futur : .jL-a^ ; «o/-^; ^j~>. — Être affligé, s'affliger ^j&> ; /**-> t ; ^*- ) I ; ^^ ; J^ ^ t • Affligé, e [adj.) ^ja ; jL^, pi. ^^ja* ; ^^mX ; JjJJ*» ; (3^. Affliction (.ç. /) jja ; j_^ ; ç& ■ «là ; wjj , pi. bljj ; Liw^. .*_jL*îl èl-aa-fi-a. Santé (s. f.) L_sLc ; '&**. — En santé L.sU ,J. Voir Santé, p. 56. j jij^^I-a-c èm-ba-chri-ne . Intendant (.f. m.)^-£»L*, pi. ^.jj-i^L^ ; L^sH , pi. ^skj^T; ^^1 J-^j. — Premier intendant j-^L^ (£•-*• teute-hheur-rè-ke. Remuer (v. n.), se remuer {v. réfl.) \£j&? ; ij^J . Remuer (v. a.), bouger v^ja. ; Ja>. Remuement (*. /«.) ^j^ ; j£>. L Cj'i èt-te-kou. J S'adosser (v. réfl.) ^&\ ; S-> 'j , futur : ^&> ; Sj$J? JOwt. Dos (5. m.)^k , jU^ , pi. j^V» et jj&o. Berbère : jjj& ; OjbL>\ ,„,_£> ^JO) èd-dèmè-ke. Appui (s. m.) v^XO ; wXlw ; jJLw» ; Jj£uO ; ,2^ et J^»Lc , pi. Xt>£. Appuyé, e (adj.) J.Jvw ; J.A^v» ; J^Xu^» ; y>y ; -xsr*-*. Appuyer (v. a.) sjA-'O ; jû~> ^ j5\ ; j£c. S'appuyer (i>. rèfi.) 0X0 ; %Xlw ; JJ-«>1 ; J.x_^v) ; *j£»H ;j&> ; Isar* t. ^^_^Ll) %-na-seube. Assortir (v. a.), allier v^~>L> ; up , futur : ^*& ; ^vaxol. Assortiment (j. m.) ca-*xo. — Assortiment de marchandises .j^wao 59 — 466 — S'allier (v. réfl,), faire une alliance avec une nation ^-$*J ; J» "yiï~- Allié, e {subst. etadj.), parent \^*.-)j3 ; ^L**J $ ^-^ ; i^-f ^ ; v -^-^ , pi. v—^L^'. Alliance (•?../.) avec une puissance J-to ; *X-£& , pi. ^c ; i»^ , pi. Alliance, mariage -^jj/»'; J^'j gj»*; ^jj; ^ ; ^j^"'. Mari (s. m.), e'poux vjj ; jjs± i jj^ » J^j * J*?' Marié, e («*£/. ) -çjy^ ; srJ^r Marié (*. m.) ^jjO , pi. ^j^c ; fém. : l^jS>. Marier {v. «.), épouser -j-jj ; Jj9- Se marier (v. re/7.) -j.^p' ; -jj ; jjs^ ; j>r rJ ' Berbère : J-^j. Épouse (s.f.) %vjj ; ^jj ; ï'jjàs.. Berbère : vJ^aw'. Épousée (j.y.) a~^j©. i. ajj~*5) èl-a-zou-ma. Convocation (s.f.), invitation Â^j^j-c ; àj-&,3. Convier (v. a.), convoquer, inviter sj-z ; ^j-^'i m^L^J ; ^|o£*J ; ^^j JflC; w>w\i. JjLaw hheu-lal. Légitime (ac?/. des 2 genres) J-Aa. ; ^j jL».. Berbère : J-to.1. Légitimement (ad^.)^Û^ss. ; JjLsrb. Légitimer (i\ a.) jla. ; l/ 2 *"* a X J ] w-wa. dji-rane-kou-7ne . Voisin (s. m.) X^; pi. M^-^ ; wO^-9 ; v^jLs. Berbère : jjL» , /m. •• OjL^ , pi. m. ,j'j^ ; pi. f. ^j-^' 5 • 467 — J_J bel. Mais, # avec. Voir ces mots. Cette particule sert à affirmer avec plus de force ce qui suit ; elle peut se rendre par au contraire, bien plus, ou c'est plutôt. ^ dème. Sang (s. th.) >^ , >^ , pi. pLo. Berbère: .jL>ol; tj*^' — Mouve- ment du sang >->Ji ïSjs±. — Il a versé le sang ,»jJ! sixa**. Sanglant, e (adj.) ensanglante', e ^•t^ ; s£y$* Sanguinaire^/, des 2 genres) ^_£^0 ; J^jJ! (3?L~» ; f Jj) s--Aa>L*. .a* 'k^st^ ' èl-me-chreu-nou-que. ÉtoutFé, e (adv.) ^jj^ ; s ^^-a.. Étouffer (v. a.) ^^-^ ; (3"^ » f*" H *-& a-i-the. Cri (j. m.) -e-^, pi. «L- ac ; ^*o , pi. —.L"** Crier (i>. re.) Jj , futur : £*\ ; Ixx ; J^~** ' * utur : <"ÏÏ**J » 7^""*"* ; -r*s; »^»j. — Crie! à\\ ; -k^î. Berbère : Jj~>- Crieur (j. m.) de mosque'es ,j^ , r)^y -> pï» ^r^^* Voir Chantre, page 240. — Crieur public J\j — > ; *r'J— > ', J^, P 1 - U!>\ ijj— 4-î ène-fe-reu-que . Distinguer (y. a.) *o*. Proposition {s.f.) Q^j-^t *-^>jz et ^Ucl. f< j-i- hhè-ra-me. Défendu, e (adj.) interdit, prohibé /»>*=*• ; q=^ ; P*j*+*' Tout Musulman qui dit à sa femme quelle est <5alc Aj=^ défendue pour lui, rompt le mariage; une séparation s'ensuit; et s'il veut la reprendre, il doit, suivant la secte Hanèfi, passer un nouveau contrat. Défendre (v. a,), interdire, prohiber ^^ ; £j-o» ; çsfs? \ U^ •> futur : Défendre, protéger Lsaw ; ( ^<^ , futur : rf-^i ; \j*f* \ ^^ : (J)J^ > Défense fa,/*.) interdiction, prohibition V^p^ ; ***-* ; ^-V 5 (*!/^ "> Défense, protection .jiy^ ; *->L** ; a-jL^ j X-JàiLs^ ; jw*a> ; ^c ; — 469 — Défenseur (s. m.) >La>;^>U. Protecteur (s. /«.) ^^ ; j*el) ; j-jU. ; *y ; ^Jj*. Protégé, e {adj.) ^s* ; ^^ \ ^^ ; ^r 2 - 3 ^*- -^•^V. i-sseu-lèhh. Rétablir ( , pi. jj^. Berbère : v— *==« J^sxJ Ji. Voir Bienveillant, etc., page 58. Service (s. m.), action de servir A— *J»â.. —Service, bon office ï-jy ; h J-* , pi. otw» ; *£*-*. à — s^*i i-nèss-hhou. Conseiller (v. «.), donner un bon conseil ^^» — Conseiller, donner r- un mauvais conseil ji Conseiller •-> ->; • .Lu.] -, jj*A , futur : j^^ ; jj^« Conseil (.r. /w.) ^lj , pi. !«! ; j-^SJ , pi. j^Jl Jj ; «^ , pi. ,1^1 ■ ïjjlL? , pi. >^v*. — Avertissement, annonce 'à^V* , pi. ^y^ ; *-£-^J ; ^+a> , pi. ^L«*J ; ïs^^ , pi. ^->L*&> ; vX^.1; ^â. ; jt-p>! ; *$&] . — Demander conseil jj^» ; jjL**J ; * Conseil, assemblée ..ijy,~- Voir ce mot page 2(36= — 470 — Conseiller du cadi Jj^ , pi. JJ.&. Avertir (v. a.) j«à> ;j-^', r^> '■> ^ a> ; ^^ '■> **&'. Annoncer {v. a.) ^o> ; As - 7 j^j ; j*à> ; jxx». \ u. J LxwJ bé-se-nane -na . Dent (.?. /*.) ,^~» , àj—., pi. ,jL^~> et^b-wl. Berbère : -j'jM*'. — Dent canine w>u , pi. w*^>. Berbère : J^j , pi. M-^j ; Jj^' > pi» m«w'' — Dent molaire, grosse dent L»0 ; tj»j&> , pi. /r^* et /r-j^- Berbère : ijA+Gy. ,-»i — sr ne-hhasse. Cuivre (j. m.) /^Lsr 5 ; *-£«*£>. Berbère : c^Ayijy- — Vieux cuivre 1-*&\j5 ^jJi^s^ . — Cuivre jaune, laiton »-f~»i i^^^ ; ^j>- — Cuivre rouge, airain y — +s>>\ ,-il— ar* ; %^L*>« f—^ > i0 • - : -<^0 ^^ ou , — o mèn-ne. Manne (s./.), drogue ^ , ^/ ; ^ J/ ; f j ir *sK , J>~-i L>L». Drogue (j. /'.), médecine, me'dicament , remède lj^ , pÎj^, ?'j^ et tjï , pi. àJj^i ; jJac ; jL^. — Médecine, art, science wJs ; i*S^. Droguer (v. «.), médicamenter ^£3^ , futur : ^£j|jJ. Droguiste (s. m.), apothicaire, pharmacien» Liac, pi. ^j,Lia& ; i^v^-d ; 2jjj| Ç-L.J ; ss^js?** , pi. 'Lts^ysc*-* . rs^s*- ; ^'LjJ^ , pi. £~J^> ; Médecin (.y. m.) v^a-a-1>, pi. 11M ; a*^, pi. **£î^ , U^ , *U£»> e1 *_*fL*. — 474 — Chirurgien (s. m.) ~\j-^\ ef^jW i ^J~^ > P 1 - ^^!^ ' (*^ - — ï 1 û-1^ /i A eu- lou-a-ni . Confiseur (.?. />?.) jÎJI».; ^ly^ ; ^Jst>. Confit, e (adj.). Voir le mot Confiture. Confiture (s. f.) \js^ ; 5J0. , pi. «OJJbx ; by ou io^ et C>b^, Confiture liquide ^- î j jS , pi- ùb.y, à v,-hsv«^J] ès-sèm-sèm-i-a. Sésame (s. ju.) ++***> ; ^bis^j. à ^w^ ;j£~> ; j^~>. — Sucre candi woî ; j-X*- v.^^-n^ ; Sucrerie (s. f.) ïj)bss> ; tj^i) ; *Ls» ; klii ; Lii ; o»L>j^. à ijy-^\ èl-lou-zi-a. Amande {s. f.) tjJ , hj\ , ;y , pi. \J. — Amande amère ^y- — Amande de cerises w*Is-*. Amandier (s. m.) jji\ JÉ^s^; j^Ul b Sjss^. — 472 — L * — svf-^vJ i ès-sir-dji-a . Huile (s. y.) de sésame ^j^r- Huile d'olive CUjj. Berbère : ^j\ ; *w-oj ; sj-cà* — Huile de noix U-=s^' w*J j ; \j=^ ij-*^' — Huile de lin ^jLxxJI woj. — Huile de roses ïjjj±&. Marchand d'huiles sJ^Lj \\ ; ^3~>* — Boutique de marchand d'huiles Huiler (v. a.) C^\ , futur : w*JJJ . Huilé, e (adj.) vJ>Jj^. »1 wJXsî] èl-meu-leub-be-sa-te. Dragée (s./.) ^j^ , pi. vJ!^L*«Ik ; J-wAx-9; 'Lhjùyk , pi. ^jïjà». — Dragée de plomb pour la chasse ipj. —-*y-*U dja-mou-si . Buffle (j. m.), bœuf sauvage -^»La. ; ^^>L^ , pi. \j*J>\y*>» ç olw cha-mi. Syrie (La) (nom propres, f.) ÀJj\ } ^LDl jj ; u^,». Syrien, ne (ad/.) ^^ » ^c*3** ? P 1 - f|^ï ^4!j-? w - ^ i^j-a-j ké-beur-si. Cypre ow Chypre ( rc. /?r. ^. /. ) u»j-~ °u ^^~^« — Vin de Chypre i^j^ J-^sJ . — Natif de Chypre ^~>jS. — 4/5 DU CORPS DE L'HOMME. 193. Avant-bras 3->j , pi. Sy\ \ -XeL*. Bras £jï, glj-> ? M^>, pi. j^! et g^Jj gtjSj pi. ^ji*] Ber- bère : Jaî. Bras de mer y^r ' ^ L%J . Cil v > Jjs» ; /^*J) j^*-^ ; f^' Corps -V**ow ; ^L^! ; +*~=s. , pi. *LàaJ ; » Jj ; pi. |U'AS** — Corps, régiment ^J)L=wj: Berbère : _^Lw*i. Corporel ,^Ls**ow ; ^'«X**»^. Corporellement Ly**^. Corpulence \-5\, pi. v^J et V** 9 * ï (JH 5, ' $' (3^—^^- Berbère : wiJ ; sl^jKM, -OjCsJ , pi. ^^Cj'. Crâne l^ar^ , pi. a^U^. ; 'icjS , pi. pJ ; ïj*»*; , ^sr 9 , pi. ^^Lsr 3 '. Front (j^f^- ; %^ ; ïxU». Berbère : y y ; 'iyy , pi. ^j*Hi*. Gosier» gorge «L»*?^ ; (J-^ , pi. <3^ ; f-^^i JJH>> m >JJ& ï ^a; ; ^.il=v , pi. A J-L>.. Berbère : ^^èl. Gorgée <^xs. ; ; >. Joue ici. , iL\â» , pi. 2>j^L ; à-^j. Berbère : OX^à., pi. vJL-w. — Il a couché enjoué LsJuJÎ ^ ±u*o. Lèvre às-£> , pi. v^L^ , s _» g^», 8 bail, et ^_^jU^. — Lèvre inférieure Ljbsr-^' ia^». Berbère : V^a-J. — Lèvre supérieure w>jL£,, pi. w*»^. 3Là>l3^J] Lai*. Berbère : *-£-k^ . — Les deux lèvres -^-a-Xû^» ; w>iî 60 _ 474 — ij~ij\}^ ; " *i .^' berbère : ^j>j\y^>. — Lèvre fendue *jà>\ , pi. >y*. — Celui qui a la lèvre fendue fjj-^ 9 . Menton ^Ji , pi. jLàil et ^j-îi Berbère : i*j-*JO , pi. «^J. — Menton avec sa barbe ji.£>, pi. «^.I^i.; ^ijLl ; v^jud, , pi. v-^ol^i», oLld. et ^^bJo! ; j^l^w , pi. .JlsU^ j jv._pL*a_c.. Narine vs^ et jLs:^ , pi. »à.L^. Nez y^ , jLs^ et^- n ^L* , pl.^-à.b^ ; ^J! et ^ , pi. ^^>\ ; Vw _^-jo ; /Juà., pi. .»ld*dL. Berbère : Oj^-Xj' , pi. r)j|}- J ' ; j^^- Oreille ^ij , ^\ , pi. jjW. Berbère : pjj^ , pi. ^jj)**-' Paupière *-^?- , ^-f^, pi. MH-?^ et (JJ-^ » w^Aa ; ^y*u\ ^*^ ; ^^jJÎ wûi... Berbère : jAi», pi. j^f^. Poil, cheveu ^*w ,.Lxi», pi. jy^>. Prunelle ^^ ; { j^»i\ j^y ; jj-a*JI >^ î (j-s*" yj 3 > (j*£" 'Lkjju ; w_.oiJi 'xJ> ; ^v-^jJI Ii3^. , pi. ^-^^ (J)!^l et ^3^^.. Berbère : Sourcil w^U*, pi. w^=J^. 194. THEME. \ . Le quadi lui commanda de monter à cheval 2. Qui vole ira œuf vole un bœuf. 3. Combien as-tu acheté ces bas de soie? 4. Il veut faire sa barbe , parce que le barbier n'est pas dans sa boutique. — 475 — 5. Il parait que l'hiver sera très-rude cette année. 6. Va chercher du bois pour allumer le feu. 7. Mon père ne veut pas me marier. 8. Si tu n'as pas d'invitation, va dîner avec elle. • 9. Comment se porte son voisin. 10. Il fait aujourd'hui une chaleur étouffante. 11. Donne-lui un peu d'argent, tu lui rendras service. 12. J'ai mal à la tête et aux dents. 13. Apporte-moi le sucre et l'eau chaude. 14. Il m'a mis trop de sucre, et je n'aime pas les choses sucrét 15. Le froid d'hier les a rendus malades. 16. Le voyage est très-utile à l'intelligence. 17. Il a été toute la journée à la campagne. 18. Il a fait venir toutes les bêtes de somme de la tribu. 19. Y a-t-il un village près d'ici? 20. S'il t'interroge sur son compte, ne lui réponds pas. FIN DE LA ONZIEME LEÇON — 476 — 195. j\ -Jti\ I Àj LÉ REVUE DES LEÇONS PRÉCÉDENTES. Premier exercice. Relire la onzième leçon, en arabe seulement. Deuxième exercice. La relire, en traduisant à me- sure mot à mot. Voir la Rem. page 113. Troisième exercice. Faire la traduction alternative de la huitième version. Quatrième exercice. Faire la traduction du septième thème, le professeur lisant le français; et ainsi de suite jusqu'au dixième thème. Voir la Rem. p. 1 13. Cinquième exercice. Répondre aux questions faites sur les règles contenues dans l'exercice grammatical de la onzième leçon. Sixième exercice. Traduire les mots nouveaux de la sixième et de la septième version, le professeur lisant l'arabe. 477 — xSi\ ï ^._^^^Ji -i96. Cr *— ■" * ' w °- — r/" $. 5u--^â)i ^Lv,U i^ ^ u b 4 ..jf^ij $ ^ ]j*x*iLj . SJ Ou _^J U J^i hj£> Jao s*l£-5 vJ>Ai bi ^.X-^-3 Lv^sr° , . A^aLo ^> Li**)l v ^i jT *.Xj s - - U àJLw Jj WU**J kU) plw iL ^.J^ ^>.b.o Aa*)] *.XJj 478 — ^. «^ r- £$-. ^j^ ^ j .. — ".. .. ' wv w*W /jîn w^.^ yj^Jl \^9j*> ^° ^i^^; ^W-U J^p • ^Wl w* T^yA J] jli ^ sr "^^ 6 sy-G^* $> A^-wo (!>oLi) i^ààL jvcip. ^j^wvwiJi , *Sj v ^jvj ôJ b> Jij iySrH.) 6 S _^ X^ $> &&Isl£J1 &->lf. A-**-? ,^4-^J ^^ sa^jLq - 479 — )JJi> s^>J j^ -^-.r^ ^'^a^^ & J^r^ S^Ù J^'^ $ OoJ* CX$ ^ ^Jb # ,100) : H , caL 'Ûè s ^^* — 480 — «# ^\j] .+ — lia /••, ^ jlaJ $> à — — -^l^s-sr' Juvi £w — / A ^ ta ^j^^^L ^. ^£.Lw jâ, L^x^^â ^^2 yxsu) wc i$ ^ : s — 001 — 481 — *-X*v*4Jl ^£>X\£, jtj^L* %, àXjj) CX$ l> jX,vvJ ^-f 3 ^1 t^> ^ ^k) pLo ^ ^^ ^W^ j^ Jb^> |^r^ ^JwwJu ^IfcLj] ^_^.-^û àOjl«>Ju ï jAa^)] ,vt *9 ] ^ , y^£U*ô 61 — 482 ur* uKv^ f-*;y f-*o- oi^ o-^ w~^ $ LsrT^ Msrdj ,j^U $> Luvy 1 ^2, àJ>L^ ^a^.U $ ôo — 483 — $ à^lk& ^J^ J^^ ^'J (Ti?^' '^ C w-^-c-^ ^rïj^U) 6 ^wXj $ ^?. j^lJ] J^ ^^ *jo u sjy^ax* $ j*e\S ^Ujto u àijj ijJ à__jJj j*£\j ^vAx^Jl ^j=^ ^jj* ^ ( wv^j^ $ cA^ w^ Jbl ^>w / .*-^aU> $> /*LsL •— ajxj v^w) La %^-f >J ,^<* >W U\ wvvC^V <;:r w -)l^]i] Loi ày£>࣠f$ La JLju^ v^^j^Oi jw^iiiji cù^^j L >uà*j] , ^j^^w^ 485 — i^sr^ J=)^b ^j/^lî * l^sc- «Lsr*-"^' ^uL ^ y^s^. aj y ûu L^yJtJa)] s».^^ (T'^r 2 *? s *^Jl^V. .Ji**JLj d \y^KA $ à.v-^sr^ U (^woLsr^ ^viaîi) ï^JLwJlj ^/rj^l? # i^ÂÎl s5 ^ i ^ ^ ^-h^J ^^j yg*^J S^^ J£j\j ^Jo v^J&J J>J* sJ^Oj^ L ^C Jjs^ ^O j^l^sst" w'W^ SwJlLlw o^iyi Y ^iO ^-^. $> O^ Vli ào*^ ^ ^-^-JLi U> ,^v^^ b^i y é ***£*** — 486 — ^ 3 6JT Û^ * ^Jt, ^JsJ t L J^ J^cji ^)1j v_?J^J $ w^ — ^ * & y^>U $ ( j^ sr 5 ' * Jà> ^3 Jyj J^J^^ ^^Jj (yj^S^) C?^^ *^ U^ $ ^J^> 6 w — A^5 $ ^i^juij ^A — £j! ïy ^ 487 — w^j^u Joe) s _,^ -^>' à— o LU sj**aX* ^ *^^*i' OBSERVATION. Le texte de cette douzième version contient 4456 mots; abstraction faite des 1369 que nous savons déjà, il ne nous reste plus que 67 mots à apprendre. jj\ — ^ — j — su\ a , o — ssjSj\ 197, Mensour. Vois, auparavant, qui frappe à la porte. Etienne. Regarde, Pierre, afin que je porte la cafetière et monte les tasses. Pierre. Ce sont maître Lacroix, maître Olivier, et le moine Siméoa. Mensour. Ouvre-leur; tire la bouteille de l'armoire, et verse à chacun une tasse d'eau-de-vie avant de servir le café. Lacroix. Salut à toi! Mensour. à vous le salut! Soyez les bienvenus. Suspendez là vos manteaux, et venez vous asseoir iei. Olivier. Quoi! vous n'avez pas encore pris le café? — 488 — Nasseur. Le maître vous attendait. Lacroix. Qu'était-il besoin? Ne vous avais-je pas dit que nous tarde- rions un peu, avant de vous re'pondre? Mais, Dieu soit louél nous avons terminé promptement notre affaire. Je croyais que nous ne viendrions ici que vers le dîner. Mensour. A votre santé à tous 1 Bonne fête à vous ! Dieu vous conserve toute la vie en parfaite santé ! Votre absence m'avait affligé, et mon cœur était avec vous. Georges. Dieu te garde, notre maître, et qu'il t'accorde le paradis pour demeure! Avec ta permission et à la prospérité de tous, je boirai cette tasse d'eau-de-vie avant le café. Oh î quelle eau-de-vie I quelle force et quelle douceur! Mensour. Verse au père Siméon. Pierre. Volontiers. Prends, père Siméon. Siméon. Dieu te le rende , mon enfant ! Que le ciel accorde à notre maître une abondance de biens et la santé ! Ah ! en vérité , elle est bonne. Mensour. Buvez , comme lui , vous autres. Tu ne bois pas , maître Lacroix? Il faut que tu aies déjeuné avant de venir ici? Lacroix. Non, par ma foi. Georges. Quoil était-il nécessaire de jurer? Lacroix. Père, j'ai péché. Georges. Ton péché est pardonné. Bois et passe la tasse au maître Olivier. Tu ne sais pas ce que j'ai fait pour toi tandis que tu étais ab- sent. Mensour. En vérité, on dit que l'absent n'a point d'avocat; mais le prêtre Georges a pris ta défense, et a plaidé ta cause avec un zèle extraor- dinaire. — 489 — Lacroix. Vraiment, prêtre? Georges. Demande-le-leur. A cause de votre retardement, on vous avait condamne's, toi et maître Olivier, au pain et au sel. Lacroix. Et par quelle forme de justice avait-on prononcé cette sen- tence ? Georges. Je l'ignore ; mais j'ai triomphé d'eux, et je vous ai sauvés de cette peine. Lacroix. Nous vous sommes obligés. En reconnaissance de cette faveur, reçois de ma main ce gâteau. Georges. Volontiers, maître ; et toi, accepte cet autre gâteau. Lacroix. Non, non; je n'aime pas les petits gâteaux, la pâtisserie, les biscuits sucrés , les douceurs ni les confitures liquides , parce que cela est bon pour les buveurs d'eau; mais avec l'eau-de-vie et le vin, le fromage, les olives, le poisson salé, les noisettes, la salade et autres choses sem- blables, valent mieux que le sucre et le miel. Georges. Fort bien. Prends ce biscuit sec, et bois par-dessus un verre de vin du pays. Mensour. Le père Georges a raison. Etienne, ôte les tasses, et apporte une grande cruche de vin du pays. Etienne. En voici une. Mensour. Fort bien. Débouche-la, et pose-la sur le vase à filtrer, avec un plat dessous, de peur que le vin ne se répande sur le tapis. Etienne. Volontiers. Mensour. Pierre, aide-le un peu, et verse à boire à la compagnie. Pierre. Volontiers. Mensour. A votre santé, maîtres! Soyez toujours bien portants. Au- jourd'hui votre présence m'a comblé de joie. 62 — 490 — àbï) el-Mèsihh. Santé et prospérité ! Que le Seigneur nous donne la continuation de son amitié ! Mensour. Tourne, Pierre, et verse à la ronde. Nasseur. En vérité, ce vin du pays est excellent, et semble du vin de Candie. Mensour. Oh non! où prendre du vin de Candie? Il y a longtemps qu'il n'en est venu ici. Olivier. Et le vin que boivent les Francs , ne vient-il pas de Candie? Mensour. Avant la guerre des Musulmans (Croyants) avec les Vénitiens, il est vrai qu'ils en recevaient de Candie ; mais aujourd'hui il ne leur en vient que de Chypre et de Syracuse. , àbd el-Mèsihh. Lequel des deux est le meilleur? Mensour. Le Syracuse l'emporte sur le chypre. Lacroix. Le Syracuse est le roi des vins ; dans le verre, sa couleur res- semble au rubis. Mensour. Tu vas juger tout à l'heure lequel des deux est le meilleur; j'ai de l'un et de l'autre. Etienne , cours chercher la cruche de vin de Syracuse, et remplis un grand pot de chypre, et apporte-les promptement. Georges. As-tu dessein de nous enivrer ce soir? Mensour. J'ai de quoi t'enivrer ; mais ce vin ne porte point à la tête. Verse, verse, Pierre. Mange un morceau de fromage pour boire ensuite un verre de vin. Bois, père Georges. Georges. mon frère! j'ai beaucoup bu. Mensour. Bois encore cette tasse; il est bon. Georges. Il est excellent, par ma foi. Mensour. Goûte maintenant ce chypre. Georges. Volontiers. — 491 — Mensour. Qu'en dis-tu? Georges. Monsieur, celui-ci est bon; mais le syracuse est plus favo- rable pour le chant. Mensour. Pourquoi? Georges. Parce qu'il a plus de douceur et de force en même temps. Mensour. Donne-lui du syracuse. Georges. mon fils, tu veux m'enivrer! Il vaut mieux qu'on serve le dîner; après que nous aurons mangé, nous boirons toute la journe'e. La bonne bâtisse se fait d'eau et de ciment, et non pas d'eau seule. Mensour. Fort bien. Etienne, va voir si le dîner est prêt. Etienne. Tout est prêt. Mensour. Mets la table et la nappe. Apporte les mets. Toi, lave-toi les mains. Abd el-Mèsihk. Je les laverai. Mensour. Pierre, apporte le bassin et l'aiguière ; porte-les à la ronde, afin que tous ceux qui le voudront se lavent les mains. prêtre, viens ici; approchez-vous tous : et toi , moine Sime'on, tu ne t'avances pas ? Siméon. Non, monsieur; excuse-moi, je ne mange point de gras. Mensour. Pourquoi ne nous as-tu pas prévenus? on t'aurait fait cuire du poisson. Siméon. Non, cela n'était pas nécessaire. Mensour. Etienne, va lui chercher du miel et des olives. Soyez les bienvenus, maîtres. Mangez, buvez à votre gré. Le jour est long ; et, grâce au ciel, nous avons abondance de mets. Prêtre, manges-tu du rôti? Georges. Comment! de la viande rôtie et hachée., j'en mangerai. Mensour. Verse, maître Olivier , sur ce plat de courges, celait avec de l'ail. — 492 — Olivier. Volontiers, monsieur. Mensour. Pierre, va chercher, chez le pâtissier, le mouton farci. Pierre. Etienne y est allé. Siméon. Le voici qui l'apporte. Mensour. Pose-le au milieu. Nasseur. Qu'il a bonne odeur! Georges. Et le goût en est encore meilleur. Mensour. Sais-tu quel goût il a? Georges. Non, pas encore ; mais je îe juge ainsi. Mensour. Prends et goûte. Georges. En vérité, c'est un manger de maître. Oh quelle douceur! Mensour. Que manges-tu , maître Olivier? Olivier. Je mange de la fricassée, des feuilles de vigne, des pâtés, et de tous tes biens qui sont en abondance. Mensour. Et toi , maître Lacroix ? Lacroix. Monsieur, tu m'as donné ce poulet, et je fais i'auatomie de ses os. Mensour. Quoi? tu sais l'anatomie ! Lacroix. L'anatomie de la viande cuite ; oui, je la sais. Mensour. Je vais voir ton adresse à découper ce mouton. Lacroix. Non ; tu as commencé ; achève ton ouvrage , et partage-le entre les convives. Mensour. Non; c'est la fonction de maître Nasseur, il a les mains fortes. Coupe-le, maître Nasseur. Nasseur. Volontiers. Prends ta part. Mensour. C'est assez de ce morceau ; j'en ai pour deux jours. Nasseur. Monsieur, si tu en as trop, partage avec le prêtre. — 495 — Mensour. Tu as raison. En vérité, il est délicat et d'un manger exquis. Qui peut, après cela, goûter aux aubergines, aux tomates, au raisin et aux oranges ? Georges. Tout cela n'est que vent et eau. Mensour. Et le riz, ne l'aimes-tu pas? Georges. J'aime le heusekeusou ; pour le riz au bouillon , je ne m'en soucie point. Mensour. Et la bouillie? Georges. La bouillie est une bonne chose. Mensour. Et le riz au lait ? Georges. Mon frère, il est excellent quand on y mêle du musc et de l'ambre gris. Mensour. Vois ce pauvre moine qui se contente de miel et d'olives. Georges. Monsieur, chaque chose a son temps. Chez moi , je me con- tente quelquefois d'une croûte sèche ; mais quand j'ai quelque chose de meilleur, je te l'avouerai, je ne le jette pas aux chiens. Mensour. Et les os, ne les jettes-tu pas? Georges. Les os, Monsieur, sont le biscuit des chiens, et mes dents n'y peuvent rien. Mensour. Sont-elles assez fortes pour le gâteau feuilleté? Georges. Par Dieu! je n'en sais rien; depuis longtemps je ne les ai éprouvées sur semblable matière. Mensour. Nous allons voir. Etienne! dessers tout cela, et apporte le gâteau feuilleté. Qu'en dis-tu? Georges. Je pense qu'il vaut mieux que le fromage. Mensour. Fais-en l'expérience. Georges. Dieu tele rende, maître ! 01), oh ! ce n'est que sucre et amandes — 494 — Abd el-Mèsihh. Eu vérité, ce gâteau feuilleté est excellent : l'as-tu fait à la maison ? Mensour. Oh, non! Les femmes savent-elles faire cela? Le cuisinier de notre sandjèque l'a fait. Nasseur. Il est, en vérité, délicieux et digne des sandjèques. Zeïtoune. La dépense d'un mets semblable doit monter fort haut. Mensour. Deux ou trois piastres, au plus. Mange, manges-en. Abd el-Mèsihh. C'est assez; j'ai beaucoup mangé. Mensour. Te laves-tu les mains? Pierre, apporte le bassinet l'aiguière avec du savon , afin que nous nous lavions les mains ; et toi , Etienne, donne-nous le café. Etienne. Et le plateau de cuivre, ne Papporterai-je pas? Mensour. Laisse dessus les fruits secs, les dragées, un pain de fromage franc, les olives et la salade, et apporte-le. Mais, aie soin de tenir tou- jours une cruche sur le vase à filtrer, et que le flacon soit plein d'eau- de-vie. Siméon. Pour moi, à te dire vrai, j'ai tant bu d'eau-de-vie et de vin, que j'ai le feu dans l'estomac. Je voudrais bien boire de l'eau. Mensour. Non, n'en fais rien; on va t'apporter tout à l'heure une grande tasse de sorbet; mange, en attendant, un peu de salade. Siméoin. Volontiers. Mensour. Hé bien, père Georges, ne nous chanteras-tu pas quelque chose actuellement? Georges. Monsieur, d'où veux-tu que sorte la voix? mon ventre est plein, et tu sais qu'un tonneau rempli ne résonne point. Mensour. Non, non, cela ne t'empêchera pas. Georges, Volontiers, — 493 — Mensour. Que dis-tu de cette voix? Nasseur. Elle est vraiment belle. Olivier. Fort étonnante. Lacroix. Quel gosier! il ressemble à un tuyau d'orgue. Georges. Non, non, monsieur, il y a bien de la différence entre un tuyau d'orgue et mon gosier ; car le tuyau d'orgue doit ses sons à la force du vent, et mon gosier au vin et à l'eau-de-vie. Lacroix. A merveille l Abd el-Mèsihh. Avec ta permission, maître Mensour, je vais m'en aller. Mensour. Où vas-tu aller? Non, non; tu souperas, et passeras la nuit avec nous ici. Abd el-Mèsihh. J'ai une affaire; il faut que je m'y rende demain, au point du jour. Mensour. Vraiment? Abd el-Mèsihh. Vraiment. Mensour. Mais, franchement , tu nous fâches et nous affliges fort. Abd el-Mèsihh. Pourquoi te causerais-je du chagrin? Te laisserais-je seul? Mon de'part dissout-il l'assemble'e? Vous êtes encore beaucoup de monde. Amusez-vous, réjouissez-vous toute la nuit. Mensour. Non , cela ne se peut. Tu n'auras point la permission de sortir avant le souper. On va servir tout à l'heure ; et lorsque tu auras soupe , je te donnerai un âne et deux domestiques qui te reconduiront chez toi. Abd el-Mèsihh. Qu'est-il besoin? Ce serait te causer de l'embarras. Mensour. Non; il n'y a point d'embarras à cela. Assieds-toi, et fume une pipe de tabac. On va t'apporter le souper tout à l'heure. — 496 — 198 EXERCICE GRAMMATICAL. Jw— — xJ queu-bèl. Auparavant (acl>.) J.-A.9 ; J— ^ ^ ; ^ — jLJÎ 3; UjL»; Jj^L> i JJ^ <3 ; $5' ; ^ ; l> -xi*; L5l£* ; SJjIJ ; JjLi ; LLU! ; Jj>U! 5 LbL*. — Longtemps auparavant ^^'Iw L= 3. jl isr*? fène-djal. Tasse (5. /.) jLs^, J^?, pi. J^L? et Ja^.jLs*?, pi. ^U? ; Grande tasse L.-jLLL*. ^^ jfcji ra-heube. Moine ($. m.) w^j , pi. ,j^i ; [ j°^ ', pi. ^^; *-^ J ; *-~^; J^?; î^fij^oj ; v^ff, pi. jl^-àl. — Bouteille de terre L.ia_). — Bouteille carre'e A_30j./» . ^£> a^s. Mlfctf. Manteau (s* m.) ^X^ ; ^f^^ ; «/*^ > P^ iT^^: 3 î rp^ » ^a^?" î J»~v= ; .j&w ou ^j^^. — Manteau de femme £>Jj ; ^uldr- 3 . — Manteau de pèlerin A\^- — Mantelet , mantille '*-*>j? ; ,3-J^X». — Manteau de guerre àiiLe ; lil'^cs.. 497 a- \JlAjS ké-rame-te-kou-me . Générosité (s. f.) ^1^, Aj> > {jf , ^jï> ^^- — Prospérité -.Ss. Généreux , se (adj.) v y , pi. /»|t-^. Être généreux *S. Prospère {adj. des 2 genres) ^-W ; *r^y> Prospérer (r>. rc.) J?î. ^ . b_? /è- iheur-te . Déjeûner (u. /i.)j-i=9. — H a donné à déjeûner ^Ja?. Déjeûner (s. m.)j.k? \ \y^ ; J^'jtf- JL-O* ou-di-ni. Religion. Voir ce mot, page 348. Foi (s./.), croyance jjLôjI ; &UÎ; AA ; ^O ; ïlhz] ; J^t ; (j**^. — Bonne foi (V-^ , i^^°- Croyant (s. m. et part.) ^y , pi. ^Ay et ^yy> Ajouter foi, croire (v. n.) w> /j^i, futur: ^j£; i^J-o. Voir Croire, page 268. s ^, j Li na-ibe . Représentant ($. m.) s^J-U. Avocat (s. m.) J^j; *-^à?. Représenter quelqu'un (v. a.) < >u. Représenter exposer, exhiber j-^-B ; ^L> , futur : /jç-^,« — S'exposer au danger à~*f> JsLk. Exposition (s. f.) t_*glaj'. 63 — 498 — u Ja *.£k ; w->Jx; s > ô* ; cc^O. Condamné, e (W/.) J>& ^^sr*. Condamnable (««(/'. «ta* 2 genres). Voir ce mot, page 71. Condamnation (s. f.) J^ *-a=s- ; ^s, 'ifijàs*. ; e- ^ *_-Cx ; ^_As:-' 'i * 1-^ hheu-lou-a . Gâteau (s. m.) JÈj-U ; ^f , Uj&£> ; l^Si \ . Berbère : i^^j • Gâteau feuilleté Vj-iâj. >£J\ -a.— wv-i-Aj] el-bè-que-sèm-ate. Biscuit (-y. ;».) *-***%&> , pi. 0>L***jb ; vOLs-^o } vJ1^L*-£ i-ou-a-feu-que . Approuver (7;. a.) ^-?'j, futur : Jfr-?^. ; r^-*" 3 ^ ; /•>— ~ ^"^ ; S^Up ; wwj^J ; Jj> ; ^>j , futur : ^f^ xj *4i "W .' ^ -zi-tou-ne . Olives (f. y. /?/.) r^j^.j- — Une olive &r>jr& a Olivier (.y. m.) J^^p' ^J-^ ï tj-^ Vj^j i £p— ~!j- Berbère : Ot^jb', pi. vj^syj-^' ~~ Olivier sauvage ^-j-^j et -jJj ; *JJ. — Le Mont des Oliviers L^w j^I? . Olivier (n. pr. ) M^Vj • — 499 — ^J)JK L_0] èl-bè-ne-deu-qiœ . JNoisettes (je./, pi.) J)wUj. — Une noisette 'Ls^x* ; Jii. Noisetier (s. ?n.) ,à JâJi 8tsp~\ à ^jL^J] èch-chla-da. Salade (f. /.) 'ix&L, , ifoSjb , lUL , it^i: ^J ^r^' ène-ne-hheul. Abeille (v. /), mouche à miel àW 5 , pi. rég., et J^s- 5 . Mouche (j./) àJGo ; QLjO, pi. jLb ; "w-L^; v_>Lo. Berbère : Mouche cantharide -A^îl aJUo ou _jLj3 (m. « mot: Mouche de l'Inde). I fc-L^ heull-ha. Déboucher (v. a.) J^ ; ^ ; Sj~*\ ^f. Voir Ouvrir, page 203. Débouché (s. m.), de'file' ,j>~^ ; ^JJ"^ » TTJ^"*- Défiler (v. n.) . cSju. : j-J) èl-bèr-bèchre . c Vase (f. m.) à filtrer J^j*- Vase Lûsr^ 5 ; Lj î ; sLiî , pi. L^il et c^jl ; ^z^ 3 ^ 8 ; r)J-^^ > pi- t^^lyj vJi3 > pl- *-#L3'' — Vase, terrine jj^^ 8 , pi. j^]y • — Vase carré P-\y- — Vase , pot de chambre 'L^^sr^ ; -^s* . Tube (s. m. ), tuyau en général, vase à filtrer JJ j). Il signifie aussi tuyau , conduit dans Un aqueduc souterrain. Ruisseau , égoût dans l'in- — 500 — teneur d'une maison, par lequel les immondices s'écoulent au dehors. Canal gui conduit l'urine sécrétée des reins dans la vessie. Vase (s./.), limon, boue tëjè ; Js^ ; ^U ; àJsLj ; ^J>. Berbère : iJI. Limon (s. m.), citron ,jj*J ; j^jLà; j^jli *J ; * J ; jj^ ; *^jd Citronnier (s. m.) .j^fô, futur : a-^ # ^ et pJj ; ^^j; Lftj ; -ib } w*J '; Continuer ( ?;. a.), persister J& ^U ; CU — 3c; J. — *T; J._J» ; J ; Continuation (s.'f.) Mj^; à^ij^» ; à^s'y; jl^yiw). Continuel, le [adj.) ^P; p^ ; v^-^[y. Continuellement (adv.) aôL* Jd Je ; Usj» O. ^ JtwL-j *Ju) el-queu-rith-chi. Candie (rç. />ro/>.) ( viJaJji ; Jj^p ; ^.A^ ; wo^x. 8j » ?j-~> seur-quou-za. Syracuse («. prop.) 2j^s»^. — 501 — uJ] èl-i-a-quoii-te. Rubis (s. 7H.) oJry , pi. <^.\?W: >; j^a.1 v£>^J; jj^M- £ J\ — 2—0] el-be-qua-la. Pot de terre (*. m.), aiguière L)Li> ; ï3!^j ; /j-Lb ; j^r?, pi. t^^rf LjjÏ, ; ^!Jj ; Mji ■ ££* , pi. \jj\j2 ; -yj ; Jt^là. — Pot à fleurs- Pot de chambre. Voir Vase de nuit. — Pot à l'eau i-J3 ; Aj »j î , pi. Potier (j. -j»0 ^^.Ur* ; v C y ^.l_3 ;.jl=ss? ; jSf ; jU?; (^^ Poterie (s. /.) ,Lsf — Atelier du potier ijV^&i? ; J-Ô.J! ,b. ■ j Js tf-nie. Ciment (.r. JW.) ^J» ; J*J ; à^i'S'; ^j.Le; £-*jU-. Cimenter (v. a.)> affermir vJUJ. Voir Affermir, page 597. t£j-?\ è-frè-che. Étendre (v. a.), déployer ipfi ; jL» ; J^i. Berbère : j~*?- S'étendre [v. réfl.) «X£*î ; *%la*J. Étendard (s. m.). Voir Pavillon, Drapeau, page 210. Étendue (s./.). Voir Espace, page 437. — Avec étendue ULL».~ l jjLoJi el-me-la-i-a 9 Nappe {s. f.) *3%> ; j*S& . — 502 — ^v — JuJji) ? el- le-cheu- te . Bassin (s. m.) de métal, bassine wn£*1> ou htJs ; ^j j—ic^- — Bassin de fontaine L** ? pi. j ^ » » jc± ; *-"V!? ' — Bassin de pierre (Py^ , pi. ( jo)^). — Bassin de jardin ILJL*3. — Bassin de balance i-&f. — Bassin à barbe ^ uJ . L j j-^-il è-queu-teur-bou. S'approcher (i/. réfl.) ^>j.^L3\ \ yoU; w>jL9 ; J& ^-aJlj. Approcher (y. «. et n.) w^ ; ^J 3 » C^ 3 ' Approche {s./.), entrée w>^ ; Jj^^ ; ÂjjU;». Approchant, e (««y.) wo^s. Approchant (adv.) La »S ; L^s=sr J ;■ joe? • * a-^sw smi-ne. Gras, se («4/0 (•r-? s ~' 5 v^j-** 8 ; ^y-^* '■> J-?j- Berbère : yy ; *3? , fém. : 'Llsu ; ;j^IftJ>\ — Le gras de la jambe J.-=s.jJi L3js* ; A-j^a. J^jJI ^ 5 J^y ^ **V Berbère : cJjjlo. Graisse (s. f.) ^~>; v^£~- ; *s^, pi. ^ssr^ ; kLs— ; ^/O ; *~0, pi. fj**à ; 'i?j~>2. Berbère : -k,****!/. Graisser (7;. «.) *^\-**o ; l j^>^- ^J *vut a-sèl. Miel (.?. m.) J~~*&. — Rayon de miel J^i» , pi. ^<-&-^ ; J**»*-H w\^ ; J,*«xj] X^ovà et Jw«& (j^-5. Marchand de miel JLib • À$V' — 503 — + j .hier, chra-theur-kou-me . Gré {s. m.) j-LLst 5 ; j-hUL; ^j-z ; L_^. ; J>-^. — De bon gré j-J?L^ ^»_o ; L^y 1 ,3 ; w^JJ f ^J, ; ,j~-f> (jT^ • — Contre son gré B^Lk ù^o ; . ^. f»jj-£^ meu-frou-me. Hachis (s. m.], viande hachée pv^ ; />jt& a *=s: ; ,>♦? ; * Jta x9 , pi. >ji; àaj? ; aLIj ; ^^ , pi. vJ^LÂsr > ; slk*. c j.-i queu-ra. Courge (s. f.), citrouille f j^; *£^ ; ^ .. 5 ^ ..♦ ±2 1 J ta & ^, pi. çf jLa-,; pJ ^^ , pi. pj 0^^' -. JL;sr<^' èl-ème-hè-chi. Farci, e {adj. part.) J^s^ . Farcir (v. a.) ^^=^, futur : < J^s^.. à. 'Ji^.j rihh-tou. Odeur (s. f.) , goût wX-=s-ïj ; LJj , p], „)Lâj ; ^j„£j . — Odorat Ifc, Berbère : _jA~h: — ^J)j^ ; **k ; j , pi. , pl- ^lj? ; £y? , pi- ^'j-? ; ^? > pi. ^'j-?'- — Petit poulet i^àià , pi. Ja_^3Lk9. 0« emploie aussi ce mot comme terme de caresse envers les petits enfants. * Poule (s. f.) SL^La. , pl; ~U. ; SL^Ut i , pi. *-L_aJ et oL-aU-3 ; — 505 — *j* , pi. +\jf; *?^, pi- >M-X=> et Lac*?*. Berbère : C*-|[)-?, pi. •h aJ'. — Poule d'eau sLJî «.W. Atiatomie (^./l) ^>jtlî. J tè-che-rihh. ~ &] a-da-ma. Os (s. />?.), ossement ,Jà-& , pi. JJà-e ; *^^_c , pi. Jl^ojs>\ ; iU*2_s , pi. /v^a-fr. Berbère : ,»*•*£' , pi- L^. ; à-Pj***3 ; à-ia. ; iLx-hS \ ^_9 J=>, pi. ^93 H 5 • — De raa part vj?-^ ^ » .cfc?' c/°' — Partie, région £$2*. A— jjJ le-di-de. De'iicat, e (adj.) JjJJ ; ^j^^f ; ^^r^- Délicatement ( a^. ) i-A™J* Délicatesse {s. f.) L> ; JU-> Jo ; JUrCs? ; jUs^r: . , » .»,. hlpJg teu-me-ma-thi-ne. Tomate {s,/.), pomme d'amour ^xfeLJ? ; J»U.b; /*j'Uj ; ^ix&LA. 64 — 506 â_ & eu-nè-be. Raisin (s. m.) ^^z , pi. w^Lc! ; wUac. Berbère : L f^>\ ; ^ijVr 5 ' » tâ*i)PJ* m — ^ n 8 ra * n ^ e raism M* 6 ; w*-^ & y^. — Grappe de raisin 2jl& , pi. J^3LÂc. — Raisin sec ^j. — Raisin muscat çX^-Jt w*j.p. à ^^-^» tchi-na. Orange (.*./) LiJj, ; ^J ; JLÀj^ ; jLi-'^ ; jLà^j ; tflàjg ; LjjjpsaÉ^J ; L_^ *-J ; ufj^. *J. — Orange amère ^->jb ; ^j^ ; ^/ ; L\^; isr'jb. — Eau de fleur d'oranger ys\ pU. Oranger (s. m.) i_.LJJ] j^s*" (m. à mot. arbre de la Chine) ï^a jUj^JÎ ; JLiJjJ! Sjac~ (m. à m. : arbre de Portugal) ^j^J ! î^sH la— vvwA-^viO] èl-keuse-keu-sou. Keusekeusou (.?. m.) \j*£«Jï . Berbère :^***\*«. ^> ;*m^j bé-meusk. Musc (j. m.) sjX*^ ; v^Ci*^. ^c- ane-beur. Ambre gris (s. m.) ■+*&& ; ^-*-*-&. — Ambre jaune ^j« ; \y**ijr*-> 'L—£>jèji queur-quou-cha. Croquant, e {adj.) L-à^yS. Croquer (v. a.) ^A; 5 - — 507 — * — ^jja. djèr-reubte-hou-me. Essayer (v. a.) w^ ; v^ '* (r^ ^ utur : j 1 ^. • iijJl èd-dar. Maison (s. f.)jh , pl. 'Jjl ; s*^-J , pi. 0*w>. Berbère : Jkt, p l. ^Ld^l. — Maisonnette îjjjj^. Vw fi>jjw*2^> me-sseu-rouf. Dépense (j. /.), de'pens ^ïjj*^ , pl. ^^Hj^-^ et ^a»La^ ; ,*».^> ; ^2j+&> ; 4Asj ; _. jà* . — A mes de'pens ,£. U^aJ . De'penser (v. a.) ^2j-*o ; ^^-^ ; ^-f- J ; /*-?>>• — Ha dépensé en pure perte w*~â.. Dépensier (s. m.\ celui qui est chargé de la dépense *rj-^ S-îfj î celui qui aime la dépense »! j-v». , ij — j l-^J i ess-ssa- bon -ne . Savon (_*. m.) ^j-^Ls ; ^jj^o ; aJ^jL* ; iLjjjL*. — Marchand ou fabricant de savon J J^r ; çP^ ^> . Savonner (v. a.). Voir le mot Laver, ij^- Savonnage (s. m.). Voir le mot Lavage. Savonnette (s. f) L*J$ . à, Lf> rheul-la. Fruit (j.. m.) £lc ; Lie ; L^Sls et L-ila , pl. Làlj* ; iL,£l? ; ^ilj? ; j*sj ouJ ; V^*J" , pl. % Uj et » LsH . Fruitier (adj.) 9 qui porte des fruits , j&* . — Arbres fruitiers j* ; J& - — Fruitier, celui qui vend des herbages, X^a^L ; Ji—JU . à \jj] ène-ne-que-la. Plante (s', f.) ÛÀs -, JÀ-i ; fr>j& , pi. ^j^jt ; C^o , LxJ , pi. oLo ; Ow ; SLÏlo ; ->i, pi. ^-*^ et >i*xM. Plantation ( j. /.) tj»j&. Planter (7;. a.) rr>j£ ; wvJ. iij-a. djèr-ra. Déclaration {s. f.), manifestation, chose rendue publique. Ce mot s'em- ploie encore pour dire qu'une chose a paru au grand jour, est publie'e , divulguée, manifestée. jU nare. Feu {s. m. ) jLi , pi. (j^- 5 , jjy et jjy I ; £_ r sL&. Berbère : Lsjc ; «*d.J' ; ïf»+#ï ; *-&• — Feu d'artifice Li^s?*. — jX-*s> mou-ad-ti. Estomac (s. m.) tfAx* ; iOL*^ pi. j*p; »J«o. Ji èss-ssou-te. Voix (f./.) O^-^s; ip-a- ; {£■»■ ; (Jj-^ ; *^J — ^ p ^ P er 9 ante c 1 b »^l^/o, JRésonner [v. n.) ^Jjo*. ,,,* — js-> i-tèn-ne. Empêcher (v. a.) *,> , sJ-Ji» ! . Empêché, e (ad/.) ^y**. S'empêcher (v. réfl.) de, etc. , se traduit par la périphrase suivante ; Je ne puis m'empêcher de le chasser iO >yo\ <^y^- Empêchement (s. m.) «.x». t ***> ser-rou. Secret (s. m.) j~> , pi. jU— '• Secret, secrète (ad/.) ^j~> ) .é?^ » £2 * Secrètement (adv.) ^Lsru ; t^-^ ; Las^b. à. Jij^ dou-a-i-a. Fourneau (.?. m.) de pipe, foyer de pipe A-jIj-3 ( i-j'ji signifie aussi Encrier ) ; t*«ssr*. Encre (s. f.)jf*- ; *>■=»■ ; 'j^ ; ^lO^». Berbère: j-Lw. Pipe (s.f.) —**»~>, pi. ^wL', s_^-w. — Pipe persane LAx^-y ; Jw^j. — Pipe de femme LLO,. — Tuyau de pipe w>L*a3. — Fabri- cant de pipes ^x^JLê. Fumer (1;. «. et n.), fumer une pipe ^l — s.3 s^j- — ^; ^y — =v ; ç~~wwo yui, ; v^^-^^23 Vi/"^ » ^"o-5^ ViT* ' ^"f.y^ f^* Berbère : »Lk.^ py^' — Fume (impér. 2 e pers. m. s.) ^4^ v *ri^ etc * berbère : %Ldw^ ç> y ; v^^j. — Fumer la terre JJj. Fumée (s.f.) *LâO , r)LdO, pi- ^>^^"' 5 » i^*^î ^- Berbère : y\. — Fumeron (s. in.) #jâ.l^ *-x;?' — 510 Tabac (s. m.) à fumer .jbk.) ; «o^^ ; (j^ 3 [', ô^y ^ *».La> (m. à m. : chose de l'homme, besoin de l'homme). — Tabac en poudre à^t, ; ify=& ; ik^^i ; •kjcj. — Il a pris une prise de tabac, il a prisé i^**. — Tabac doux ^F^ .J'~ î ^- — Tabac fort ^C,^ »LdL>). — Marchand de tabac çXd^bo. — Prise de tabac iy^ . Tabatière (s. f.) iSLz*^~> ; X&s. , pi. ^jXa^ ; ,ûlc, pi. yJ&. 199. DES PLANTES, DES FLEURS ET DES ARBRES. Abricot f Ju^ù^» , pi. ,l>U*iv* ; ùjLajL.* ; «j**^ • Abricotier ^±^lJ\ ïysA ; i+A*»; (jiLiudI li ïjsA ; Ï£ly£>.. Avoine JLb^i. ; »Ui>p ; Asjt. Balsamine l$J ; **J.J ; *\L&. Blé, froment ^r^» pi* t-J-^ î î Cerise O^Wl w^;j*i ; /i*»U^ ; m-M; (r^J" » ^^V* Cerisier sj/jUt O.œt'' 'ifs^; )&\ '*/?**'. Chêne .LyJi ï»^' ; ijlj ; 'L)oJ,i ; ib Jiju- -, 2L>bja*« ; wJi. Berbère i^^j. — Bois de chêne *b Jj„w. Épi iJy>~> ; àLu-, pi. J.J.«, et J.>Lvw ; J^^.*o ; J«w>. Berbère : Oi>AJ> Jacinthe J**\~>. — 511 — Jasmin ^**~>Lj ; J.9. Mauve j.-A-^y» ; j—^-^- ; &V-^-^ ; Jy^ • OEillet i jSJj3. — OEillet, petite boutonnière ronde iLjuc. Orge j**^>. Berbère : ^J j+î >, /^jj-»**. Poire ^L^; ^M ; j*^ ; ; £jà» ; ^L^î ; (jû^ ; j^r- Pruneau <^j£ ; I^oLi. Prunier ^j^lfi^s"-*', etc. Réglisse tpj-**^ ; rr^ w O-^" — ^°* s ^ e re S^ sse ir>j~^ LjT^' — Jus de re'glisse ^j***)\ w>». Rose iL^pjj ; 2\j; *^j j , pi. ^jj. — Couleur de rose v_£^jj- — Petite rose Liojyj. — Rose blanche ^»j ***** ; ^^->t ^j^. — Rose musquée {jlj~*>. -— La saison des roses <2>iyi ^jj. — Essence de roses j-Ja.fi. Rosier ^j^l ^^, etc. Violette J^l *J ,*J ; ^-*«Axj ; ^wixp ; s,*£*»»a*j ; v_tX***a\j . Violet ,^ ; y ; ^X"*~^ • — 512 — 200. THÈME. 4. J'ai fait comme j'ai dit auparavant. 2. A quelle heure déjeûne-t-il? 3. J'ai dit à cet homme : tu as ta religion, et moi j'ai la mienne. 4. Que veux-tu manger à ton déjeuner ? 5. Tu as de fort belles tasses , où les as-tu achetées? 6. Elle n'a pas continué de faire son ouvrage. 7. Son empire s'étendait jusqu'aux frontières de Maroc. 8. Apporte-moi le bassin, le savon et les rasoirs. 9. Il m'a donné du miel excellent. 10. Il faut que tu fasses cela , bon gré mal gré. 1 1 . Il y a une belle vigne dans ce jardin. 12. Il va assaisonner la salade , pendant que je découperai cette poule. 13. Salue-le de notre part. 14. Combien vends-tu ce raisin? 15. Les oranges de Blida sont excellentes. 16. Aimes-tu les fruits ? 17. Garçon! donne-moi du feu! 18. Je ne puis m'empêcher de le chasser. 19. La fumée du tabac me fait mal à la poitrine. 20. Donne-moi une prise. 21. Quand tu te lèveras, je me lèverai. 22. Nous avons l'habitude de dîner à huit heures du matin. 25. Il lui a envoyé mille soldats. 24. As-tu bon appétit? — 515 — 25. Sers le déjeuner. 26. Dieu a apporte' la vérité aux hommes. 27. Elle a couru de la ville au fleuve. 28. Ton café est excellent. 29. Je marcherai depuis l'aurore jusqu'au soir. 30. Je te traite en ami et sans cérémonie. 31. Nous nous sommes levés avant l'aurore. 32. Aime-t-il les légumes? 33. Il y a longtemps que je n'ai autant mangé qu'aujourd'hui. 34. Dieu veuille que son entrée chez moi soit pleine de bonheur et de santé ! 35. Que Dieu te donne la santé t FIN DE LA DOUZIEME ET DERNJERE LEÇON 65 — 544 — APPENDICE AUX EXERCICES GRAMMATICAUX. Ane (.?. m.) jl+=s> , pi. j^s^ et j+s* ; S , pl.jljj; «* r - ) ^, pi.' wtj^. Anesse (fi.fi) *\U»*; l^sr^ - r ^jui. Anon (j. ot.) ^j?a&";, pl- ^r^ 3 ^' c^-?*W« Animal (>. m.), tout ce qui yit et se meut »!^a., pi. obj^».. Animal, la brute ^-^■' , pi. p-?)-§? ; j^j , pi. cf^-^jî *~?'^ , pi Armoire (j. /'.) àJ\j^ , pi. ^.t^ ; ^jà» ; V'X?' 3 » ^L^*^. Armoiries (s* f. pi.) a^-Ac- ; ^LiiJ. Beau, belle (a#.) ^-^ ; jby • J.^v ; ^j ; J^ ; ^J • 0$£'i >«J; ^r*; *— ** ~ > . Beauté (5./.) ^^ ; ^Laf; JLx ; ^ j ; ^ ; JU^ • *j^k ; — 515 — Coffre (s. m.), caisse, cassette ,9 -X-J^w» , pi. ^â-J^L >-w» ; ^ajA-l_-s« ; Jzjà. — Caisse de payeur Ljj».. — Caissier y^jjs^. Danse (s. /.) _Lkà; ^ya-^j ; A-^aâ. , pi. . /i.) Js^> ; ,>29j. Danseur (j. m.) Jai»! ; (j^Lij , pi. t-h^^v Demain {aâv.) IjiXs .'; 8$ Jiê ; i^; |ji ; iLÇ ; '^5^) . Berbère: &j» &'• Eau (5./) L», pU, pi. ïLjj> et sL-j^I; 3Lw»; "à>->y. Berbère: fj-*\ ; .1U1. — Pot à eau ^ t j>} •> pi. (j^jl^j"- — Porteur d'eau Li— ; ^-*»— » ; ^VJk * — Jet d'eau' ïjij? ; hjj&*. — Eau de fleurs d'oranger j&j *L». Faire ( v. a.) J^c- ; ^~j , futur : ?~jl ; J*^ ; J*?- Faire (Se) {v. réfl.) %l*ô, futur '. y^ • Fait, e (ac[/. part.) Jj^-*-*^ ; J^juk». — Une femme bien faite 5!^ Tout à fait {loc adverb.) ïy\?; »\*)b , LJf; Û£; J~»!j ; J-$b. Joli , e (adj.) w*i — ^ ; yè'/w. ««^, .* L.ilt, -, ^*-j; ; J.- ~*=v ; J-**a. ; jj/; L r. ,, .y- — ^ ne J one f emme <&j *jvl- — 516 — Rendre (v. a.), restituer 3j. — Rendre (au fi g.) J. — x^. — Rendre louanges *x*=v . Vendre {v. a.) 5-b , futur : #-$*~> t • — Se vendre (v. r.) f-^. Vente (s.f.) *_a~ ». — Vente publique id a«>. WN. DICTIONNAIRE DE TOUS LES MOTS CONTENUS DANS LE COURS SYNTHÉTIQUE ; ANALYTIQUE ET PRATIQUE DE LANGUE ARABE*. A 65 A (signe du datif). .. 42 Abaissement 289 Abaisser 289 Abandon 295 Abandonner 295 Abdomen 294 Abeille 499 Abîme 293 Abîmer 299 Abondance 289 Abraham 193 Abricot 510 Abricotier 510 Absence 69 Absent, e 69 Absenter 69 Abus 200 Abuser 200 A cause 65 A cause de , 136 Accommoder 368 Accomplissement. . . 208 Accouchement 150 Idem 401 Accoucher 401 Accoucheuse 40.4 Accoutumer 304 Accrocher 407 Idem 308 Accroissement 265 Accroître . 265 Accroître (s) '265 Achat 338 Acheter 338 Acheteur 338 Achèvement 468 Achever 468 A cloche-pied ...... 295 Acquérir '60 Adam ... 148 Adhérent, e 234 Administrateur .... 331 Administration 331 Administrer 343 Idem 331 Admirable 205 Admirahlement ... 205 Admirateur, trice... 205 Admiration 205 Admirer 205 Adosser (s') 465 Adresse 155 Adresser ,._. 155 Adroit, e 155 Affable ... 62 Affaire 264 Affection 290 Affermir . 501 Idem 397 Affirmation 397 Affirmer 397 Affliction 464 Affligé, e 464 Affliger 464 Affût 159 Afin de 270 Idem 136 Afin que 270 Idem... 136 Agneau 370 Agréable 62 Agrément 141 Idem 267 Agriculture 238 Idem 238 Ah !.. 205 Aide 265 Aider 264 Aiguière 501 Aiguillette 203 Ail.. 503 Aimable 340 Aimé, e 339 Aimer 339 Aîné, e 437 Aînesse 437 Ainsi : 136 Ainsi que 136 Air, 304 Airain 470 Aise 301 Aisé, e 302 Ajouter 265 Aliment 401 Aller 295 Aller (s'en) 295 Aller achevai 295 Aller à la chasse. . . . 237 Aller à pied 295 Aller à quatre pattes 295 Aller à reculons 295 Aller au-devant 295 Aller devant 295 Aller en pèlerinage . 295 Aller vers 262 Alliance.. 466 Allier 465 Allonger 291 Allons! »... 268 Allumer 335 Allumette 335 Allumeur 335 Alors 311 Altercation 364 Altéré, e . 395 Altéré (être) 395 Altesse 197 Amande 471 Idem 396 Amandier 396 Idem 471 Amant, e 340 * Ce Dictionnaire ne contenant pas rigoureusement tous les mots d'une même famille, nous engageons les élèves à se reporter à l'exercice grammatical , pour avoir l'adjectif ou V adverbe dont ils n'ont que le nom ou le verbe — 518. — Ambre gris 506 Appuyé, e 465 Asseoir (s) 347 Ambre jaune 506 Appuyer 465 Asseoir un camp . . . 209 Ame 265 Après 293 Assez 289 Aménité 334 Après que. 293 Assistance 265 Amener 435 Arabe 43 Assistant, e 265 Ami, e 231 Arabie 43 Assister 264 Idem 340 Arbre 333 Association 208 Amiable (à 1') 340 Arbre fruitier 508 Associé, e 208 Amicalement 340 Arbrisseau... 333 Associer 208 Amitié 339 Arbuste 333 Assortiment 465 Amour 340 Archiprêtre 344 Assortir 465 Amouracher (s*) .... 340 Argent comptant . . . 228 Assurance . . 397 Amour-propre 340 Argent, métal 227 Assuré, e, certain. . . 397 Amoureux, se 340 Argent (bon) 228 Assuré (être) 397 Amoureux (être) . . . 340 Argent (faux) 228 Assurément 396 Amuser (s') 207 Argent (mauvais) . . . 228 Assurer 397 An . . 265 Argent, monnaie . . . 227 Atelier de potier ... 501 Anatomie 505 Argument 205 Attachement 339 Ancien 159 Argumenter ,. 205 Idem 290 Anciennement 159 Arithméticien '. 239 Attacher 290 Ancrage 312 Arithmétique 239 Atteindre ... 297 Ancrage (droit d') . . 312' Arithmétique (tab.d') 239 Attendant que (en) . 291 Ancre 312 Armée 104 Attendre 291 Ancre (être à) 312 Armer 104 Attente 291 Ancre (jeter 1') 312 Armer (s) 104 Attention 151 Ancre (lever I') 312 Armer un fusil 104 Attention (faire) .... 152 Ane. 514 Armes (collect.) 104 Idem 303 Anesse 514 Armoire 514 Attraper 297 Animal 514 Armoiries 514 Attraper, prendre. . . 298 Anneau 270 Arrangement . 241 Attraper, tromper . . 298 Anneau de l'ancre . . 270 Idem 397 Au . , 65 Anneau de nez 270 Arranger .... 242 Aube du jour 308 Anneau de pieds . . . 270 Arrière-garde 242 Aubergine 505 Anneau d'oreilles . . 269 Arrivée . . 233 Aube 309 Année 265 Idem 233 Au-dessus 50 Annoncer 470 Arrivée, concurrence 233 Augmentation 265 Anon 514 Arriver, survenir . . . 233 Augmenter 265 Antécédent 233 Arrosé, e 400 Augmenter (s) 265 Antenne» 313 Arrosement 400 Auguste 63 Anticipation 433 Arroser . 400 Aujourd'hui 305 Anticipé, e 433 Arrosoir 400 Aumône 272 Anticiper 433 Art 198 Aumône (faire 1') . . . 230 Apaiser 305 Idem 233 Aumônier 372 Apercevoir 200 Art, médecine 470 Aune 432 Aplati, e 366 Art militaire 104 Auner 432 Aplatir 366 ArtiBciel, le 198 Auparavant 496 Apothicaire.... 470 Artillerie 242 Aurore 308 Apport 310 Artilleur 242 Auteur 372 Apporter 435 Artisan , 198 Autorisation . . 395 Apprendre 42 Idem. 350 Autoriser 395 Approchant 502 Artiste 198 Autorité 394 Approchant, e 502 Artistement 198 Autre 154 Approche 502 Assemblée 469 Idem.. 234 Approcher 502 Idem 266 Autrement 235 Approcher (s') 502 Idem 368 Avancer 159 Approprié, e 234 Assembler 266 Avant 307 Approuver 498 Idem des troupes . . . 105 Avant-bras . . 473 Appui 465 Asseoir Vil Avant de .-. 307 — 549 — Avant-garde 242 Beaucoup plus 209 Botteler.... 407 Avant-hier 365 Beau-père 202 Bottier 407 Avant que 307 Beauté 514 Bottines 407 Avec 467 Bélier 408 Bouche 269 Idem 41 Bénédiction 56 Bouchée 340 Idem.... . . . 65 Bénéfice 436 Boucher, v. a 350 Avertir 470 Bénéficier 436 Boucher (un) 350 Idem , 146 Béni, e 56 Boucherie 350 Avertissement 146 Bénignité. . . . 58 Bouchon 350 Avocat . . . 497 Idem 334 Boucler 270 Avoine 510 Bénin 334 Bouger 465 Avoir . . 72 Bénin, gne 58 Bouillant, e 337 Avoir besoin 194 Bénir 56 Bouilli, e, 337 Idem 298 Bernous 407 Bouillie 337 Besace 343 Bouillir 337 B Besoin 298 Bouillir (faire) 337 Bien 59 Bouilloire 337 Babillard, e 206 Bienfaisance . 58 Bouillon blanc 337 270 Bienfaisant, e 58 Bouillon, ébullition . 337 jage d'armée 242 Bienfait 62 Bouillon, potage . . . 337 Baguette de fusil .. . 209 Bien portant 59 Bouillonnement 337 Baïonnette 209 Bienséant, e 367 Boulanger 345 Baliverne 207 Bientôt 345 Boulangerie 345 Balle 270 Bienveillant, e 58 Boulet 105 Balle de fusil 105 Bière 398 Bourre de fusil 209 Balsamine.. 510 Bisaïeul 203 Boussole 312 Bannière 210 Biscuit 498 Bout 292 Barbe 372 Bissac 343 Bouteille 496 Barbier 373 Bitume 313 Bouteille carrée 496 Baril 373 Blâmable 71 Bouteille de terre ... 496 Barque 272 Blâme 71 Boutique 405 Barque de pêcheur . 272 Blâmer 71 Boutique (café/ 405 Bas 407 Blanc 342 Boutiquier 405 Bas, se 236 Blanchâtre 342 Bouton 463 Idem 407 Blanche 342 Boutonner 463 Bassin 502 Blancheur 342 Bracelet 270 Bassin de métal 502 Blanchir 342 Brai 313 Bassine 502 Blanchir, vieillir 261 Bras 473 Bastion 208 Blanchissage 342 Bras de mer 473 Idem 299 Blanchisseur 342 Brave 269 Bas-ventre 294 Blanchisseuse 342 Braver 269 Bataillon carré 159 Blé 510 Bravoure. 269 Bataille, combat ... 242 Blessé, e 438 Brick 272 Bataille rangée 242 Blessé (être) 438 Bride 298 Bateau 272 Blesser, 438 Brider 299 Bateau à vapeur 272 Blessure 438 Brigade ... 242 Bateau(long,couvert) 273 Bœuf 370 Brigand 462 Bâtiment 238 Bœuf sauvage 472 Brigandage 462 Bâtiment, navire ... 272 Boire 140 Brillant 191 Idem 238 Bois 367 Brillant (rendre) ... 402 Bâtir 238 Bois de chêne 510 Brillant, e 432 Bâtisse 238 Bois de réglisse 511 Briller 191 Baudrier 159 Boisson 140 Briser (se) 433 Bavard, e ... 206 Boîter 202 Broiement 350 Beau 514 Boiteux, teuse 202 Broyer 351 Beaucoup , l'accom- Bonde 350 Bruit 432 plissement 208 Bonne d'enfants 469 Brûlot 272 Beaucoup moins 209 Botte 407 Brûlure 334 — 520 — Buftle 472 But 142 Butin 302 Butiner 302 Cabaret .• 398 Cabaretier 398 Cabestan 312 Câble 313 Idem 290 Cacher i ... 145 Idem 294 Cacher, garantir. . . . 303 Cadeau 265 Café 405 Cafetier . 405 Cafetière 405 Caisson 159 Calcul 69 Calculer 69 Calibre ........... 461 Camisole 406 Camp 209 Camper 209 Canal 500 Idem 347 Candie 500 Canif 293 Canne à sucre 471 Canon 193 Canonnier 242 Canot 272 Capitaine 159 Capitaine de vaisseau 159 Capitaine de voleurs . 160 Capital d'un bien.. . 434 Capital d'une dette . 435 Capital (crime) 435 Capitale (ville) ... 435 Capitaliser 435 Car 206 Caractère . ; 58 Carnage 243 Cartouche 105 Cause 206 Cause (à) 206 Cause (à) de 270 Cause (à) que ... . 206 Causer, babiller .... 206 Causer, produire . . . 206 Causeur 206 Caution 303 Idem 464 Cautionner 464 Idem 303 Cavale 409 Cavalerie 209 Cavalier 209 Ce 161 Ce, cet, etc 228 Ceindre 160 Ceinture 160 Ceinturon 160 Célèbre . . 230 Célébrer 231 Célébrer la messe. . . 231 Célébrité 231 Céleste 142 Cellule 348 Cendre 366 Cercle 367 Cercueil 398 Cerf 408 Cerise 510 Cerisier 510 Certain, e 397 Certain (être) 397 Certainement 396 Certifier 397 Certitude 397 Certes 396 Ces 228 C'est-à-dire 235 Cet 228 Cette 228 Cerveau 402 Cervelle 402 Chagrin 152 Idem... 126 Chagriu, e 126 Chagriner 126 Idem 339 Chaise 348 Chaldée 192 Chaldéen 192 Chaleur 311 Chaloupe 272 Chaloupe canonnière 272 Chameau 335 Chameau (petit) 335 Chamelier 336 Chamelle.... 336 Champ de bataille . . 242 Change 366 Change (lettre de) . . 366 Changeant, e 366 Changement . 366 Changer 366 Changeur 366 Chanson 240 Chant 240 Chant de guerre. . . . 240 Chanter 240 Chanteur 240 Chanteuse 240 Chapitre 43 Charge, emploi 271 Charge, fardeau .... 271 Charge, plaisanterie. 271 Chargement 271 Charger 271 Charger une arme à feu ..... 271 Charger un fusil .... 104 Chasse 237 Châsse de reliques . . 237 Chasser 237 Chasser, exclure. . . . 237 Chasseur . 237 Château 208 Châtre 292 Chaud 311 Chaud (avoir) 311 Chauffer 311 Chauffoir 311 Chef, commandant. . 460 Chef de bataillon . . 460 Chef de police 460 Chef de tribu 460 Chef-d'œuvre 460 Chef 4'une ville.... 460 Chéichre . . 202 Chemin 331 Chemise 416 Chêne 510 Cher 339 , Cher, ère 339 Chercher 312 Chéri, e 339 Chérir 339 Idem 339 Cherté 339 Cheval 408 Cheveu 474 Idem.... 369 Chèvre 408 Chez 72 Chien . 408 Chien (petii). ...... 365 Chienne. 409 Chirurgien 471 Chose 201 Chou 371 Chou-fleur 371 Chypre 472 Ciel 143 Cil 473 Ciment 501 Cimenter 501 Cimeterre 105 Circonférence ...... 208 — 521 — Circuit 208 Circulant 207 Circuler 207 Citadelle 208 Citron 500 Citronnier 500 Citrouille 503 Civil, e 71 Civilité 71 Clarté 491 Classe 236 Classe, école 236 Classer 236 Clé 430 Clémence 55 Clément 55 Clore 294 Clystère 341 Cochon 4('9 Cœur . . 300 Coffre 514 Coiffeur 373 Colique 438 Collier 270 Colloque 41 Colonel 160 Combat 242 Combattant 242 Combattre 242 Comble 500 Combler 500 Combien . . . 67 Commandant 160 Commandement .... 397 Comme 343 Comment 86 Commentaire 260 Commentateur 260 Commenter 260 Commerçant 233 Commerce . 238 Commercer 238 Commission (donner) 397 Compagne 395 Compagnie 395 Idem 242 Compagnon 231 Idem 395 Compassion 55 Composer 155 Compositeur 155 Composition 155 Compréhension .... 153 Comprendre 153 Compression 294 Comprimer 294 Compris, 153 Comptant 69 Compte 96 Compter 69 Concerner 63 Conclu, e 232 Conclure 232 Conclusion, fin 232 Condamnation 498 Condamnable 498 Condamné, e ...... 498 Condamner 498 Condition 437 Idem 204 Condition (à) que. . . 437 Conditionnel, le 437 Conditionnellement . 437 Conducteur 347 Conduit d'eau . 347 Conduite 347 Conférence 41 Confiseur 471 Confit, e 471 Confiture 471 Connaissance 149 Connaître 449 Conscience 403 Conseil 469 Conseiller 469 Conserver 302 Constipation ....... 294 Consul 396 Idem . 396 Conte 239 Content, e 302 Content (être) 302 Contenter 302 Contester 363 Continuation 500 Continuel, le 500 Continuellement ... 500 Continuer ... 500 Contraindre 299 Contrainte 299 Idem 310 Contraire (au) 431 Contraire (être) 431 Contredire 436 Convenable 367 Convenir. 368 Convention 368 Conversation. ...... 41 Convier . 466 Convocation ..'. 466 Convoquer 466 Cophte ^ 464 Cordage 290 Corde 290 Cordier 290 Corps 473 Corps, régiment. . . . 473 Corporel 473 Corporellement .... 473 Corpulence 473 Corvet 407 Corvette 272 Côté 271 Côté (à) 271 Côté (de) 271 Côté (de ce) 271 Côté droit 241 Côté, plage 271 Cou 473 Coudée 432 Coudre 461 Couler, fuir 297 Couler bas, fuir 297 Couleur 432 Couleur de cendre . . 366 Couleur de rose .... 511 Coup 40 Idem 104 Coup de genou 40 Coup de main (atta- que) 41 Coup d'épée 105 Coup de pied 41 Coupé, e 292 Couper 292 Cour d'une maison. . 349 Cour d'un prince . . . 349 Courageux, se..... . 269 Courage 431 Idem 269 Courageusement.... 269 Courant 140 Courbe 434 Courbé, e 434 Courber 434 Courge 503 Courir 140 Court, e 291 Courte-pointe 338 Courtier 435 Course 140 Couteau 293 Coutelas 105 Coutume 431 Couvercle 338 Couvert 338 Couvert (à) 338 Couverture de lit .. . 338 Couvrir 338 Craindre 300 Crainte 300 Crainte (de) 300 Crainte (par) 300 Craintif, ve 300 66 522 Crâne 473 Créateur 148 Création .. . 448 Créature 148 Créer ... 148 Cri 467 Crier 467 Crieur de mosquée.. 467 Crieur public 467 Croquant, e 506 Croqueur 506 Croire 463 Idem, 268 Idem 497 Croire (faire) 268 Croire, penser 268 Croûte de pain 364 Croyance 268 Idem 497 Croyant 497 Croyant» e 268 Croyant musulman . . 268 Cruche (petite)..*.. 341 Cruchon 341 Cuiller.. .- 341 Cuillerée - 341 Cuire.*,»., 334 Cuire (faire).. ...... 334 Cuisine* 334 Cuisine (faire la) . , . 334 Cuisiner... *. 334 Cuisinier .**',<. 334 Cuisson .»... 334 Cuivre ....... 470 Culotte 406 Cultivateur .... 238 Cultivé,© 238 Cultiver... 238 Culture 238 Curé 344 D Dans 44 Danse 514 Danser 514 Danseur 515 De .... 63 Débat 364 De bonne heure .... 345 Débouché- 499 Déboucher 499 Debout 241 Décent (être) 368 Déchargement 304 Décharger 304 Déclaration 508 Déclaration de guerre 105 Déclarer la guerre . . 105 Décoration 149 Décorer 149 Découvert, e 200 Découvrir 209 Décret 193 Décroître 434 Défendre 468 Defeniiu, e . 468 Défense 468 Défense, protection . 468 Défenseur 469 Défilé 499 Défiler...' 499 Dégainer 105 Dégât 293 Degré 296 Déjà 268 Déjeuner 497 Délicat 505 Délicatement 505 Délicatesse 505 Délier 203 Déluge 191 Demain 515 Demande 194 Demander 193 Demander grâce . . . 131 Demandeur, deresse. 194 Demeure 262 Demeurer, habiter . . 262 Demeurer, rester . . . 262 Demi 239 Demi-mahboube 339 Dénombrement 204 Dent .. 470 Dépens 507 Dépense 507 Dépenser 507 Dépenses, frais 367 Dépensier 507 Dépouille 302 Déployer 501 Déployer la voile . . . 313 Dépouiller 302 Depuis 206 Dernier, ère 154 Dernièrement 154 Dérober 462 Désagrément ...... 153 Descendre 333 Descente 333 Description 260 Désert 332 Désert (être) 332 Déserter 332 Désertion 332 Désir . . 70 Désiré, e 70 Désirer 70 Destin 204 Destruction 293 Désunion 236 Désunir 235 Dessous 62 Détaler 405 Détruire 293 Devancé, e 433 Devancer 296 Idem 433 Devant 296 Dévastation 293 Dévaster 293 Devenir, arriver 233 Devenir vieux 261 Devin 204 Deviner 204 Dextérité 155 Diacre 345 Dialecte 43 Dialogue 41 Dieu 56 Différence 398 Difficulté 153 Digne 142 Idem 372 Digne (être) 142 Idem 272 Dignité 141 Dilater f ... 402 Dimanche 437 Diminuer 434 Diminution 434 Dîner 307 Dîner (le) 307 Dire 301 Dire (entendre) 301 Dire la vérité 230 Dire, narration 301 Dire vrai 230 Diriger 347 Discorde 236 Discours 43 Idem 41 Disposer 242 Disposition 241 Dissiper 402 Distinguer 468 Divan 368 Diversité 398 Divertissement 302 Divertir 302 Divin, e 241 Divinité 241 Diviser , . . 235 Divisible 236 Division 235 Idem 236 Divulguer . .'. 2(10 Dôme 367 Domicile . 262 Dommage .... 293 Idem 204 Idem 364 Don 292 Idem 265 Donné, e 292 Donner 292 Donner à boire 140 Dormir 341 Dos 465 Doucement .... 334 Douceur 334 Doué, e 231 Doué, ami 231 Douleur 364 Douleur 204 Douleurs de l'enfan- tement 401 Douro 369 Doute 147 Doute (sans) 365 Douter 147 Douteux, se 147 Doux, ce 334 Drachme 433 Dragée.,. ... ...... 472 Drap 403 Drap de lit .... 403 Drapeau 2i0 Drapier 403 Dressé, loyal . 241 Drogman 260 Drogue 470 Droguer 470 Droguiste 470 Droit 241 Droit (au figuré) 241 Droit, e, debout. . . . 241 Droit (un) 241 Droite (à) .. 241 Droite (de- a gauche) 241 Droit d'occupation. . 241 Droit, dressé 241 Droits, taxes 241 Droiture 241 Dromadaire 409 Dur, e 336 Durer S00 • Dyssenterie 438 Eau..... 515 Eau de H. d'oranger. 506 Eau-de-vie 399 Echange 366 Echapper. . . . . 297 Eclat 432 Eclatant, e 432 Eclater 433 Ecole 236 Ecole juive 236 Ecole maure 236 Ecrire . . ." 368 Ecrit 36S Ecriteau 368 Ecritoire . , 368 Ecriture ... 368 Fcrivain 368 Effets 201 Efforcer (s') 151 Effort 151 Effrayé, e 300 Effrayer 300 Effrayer^') 3ignar.! 407 Poignée 263 Poil 474 Poisson 370 Point 309 Point du jour 308 Pointer 309 Poire 511 Poirier 511 Pois 471 Pois chiche 471 Poitrine 146 Poix 313 Poix (enduire de) 313 Polie 71 Politesse 71 Pomme '. . . 511 Pomme d'amour 505 Pommier 511 Pont 313 Populace 262 Populaire 262 Porc 409 Portatif, ve 271 Porte-crosse del'imam 271 Porte-faix 271 Porter 271 Porteur 271 Porteur d'eau 271 Portion 505 Poser, mettre 237 Possesseur 202 Pot à fleurs 501 Pot à l'eau 501 Pot de chambre..... 499 Pot de terre 501 Potage 337 Poterie 501 Potier 501 Poudre 105 Idem 405 Poule 504 Poule d'eau 505 Poulet 504 Poupée de tir 394 Pour (sig. du datif) . 42 Idem. 136 Idem 270 Pourpre 431 Pourquoi 198 Pourquoi (c'est) 198 Pouvoir 142 Idem, force 299 Précédé, e 433 Précédemment 233 Précédent, e 233 Précéder 233 Idem 295 Premier, ère 37 Prendre 194 Près 65 Près de 266 Préséance 208 Présence, assistance. 265 Présent, e, assistant. 265 Présent, cadeau .... 265 Présent (être) à 264 Présentation 265 Présenter 265 Présenter (se; 264 Idem 265 Préserver 302 Prêtre 344 Prêtrise 344 Preuve 205 Principal, e 192 Principalement 191 Principauté 192 Prise 195 Prise de tabac 510 Procédé . ■ 201 Proche 266 Proche de 266 Profession (exercer une) 350 Profit 262 Profiter 262 Profond, e 261 Profond (être) 261 Profondeur 261 Prohibé 241 Prohibé, e 468 Prohiber 468 Prohibition 468 Promptement 345 Propager 340 Propice (être) 369 Propre 342 Propre (être) 368 Proprement 342 Propreté 342 Propriétaire 435 Propriété 434 Idem 59 Proposer 468 Proposition 468 Prospère . 497 Prospérer 497 Protection (défense) . 468 Protecteur 469 Protégé, c 465 Prouvé, e... 205 Prouver 205 Proverbe . 239 Province 331 Prune 511 Pruneau 5' 1 551 — Prunelle 474 Prunier 311 Puissance 142 Puissant, e 142 Punition 152 Q Quand 136 Quant à 309 Quartier 371 Quatrième 371 Quatrièmement 371 Que? 57 Que (mis pour com- bien) .. 67 Quel? .... 57 Quelle 57 Quelque 153 Querelle 364 Quereller 363 Querelleur. 364 Qu'est-ce que 57 Question .... 194 Questionner 193 Qui? .. 57 Quiconque 398 Qu'est-ce que? 57 Quoi? 57 R Raconter 301 Radieux (rendre). . . . 402 Ragoût 504 Raisin 506 Raisin (grain de) 306 Rang 397 Idem, ligne 236 Idem, ordre 236 Ranger 236 Rapt 338 Raser 373 Rasoir 293 Rattraper 297 Ravage 293 Ravissant , .. 287 Rayon de miel 502 Réception 235 Recette 235 Receveur 235 Recevoir 235 Réchaud 335 Réciter 301 Réciter par cœur . . . 301 Recoramandable 230 Recommandation . . . 230 Recommander 230 Recommander quel- qu'un 230 Récompense. 394 iiéefomperiséj e 394 Reçu 295 Redire 266 Refroidir 310 Refroidir (se) 310 Régal 464 Régaler 464 Regard 62 Regarder 62 Régiment,. 243 Idem, corps 473 Région 505 Idem, partie 271 Hègle 193 Réglisse 511 Réjouir . 302 Réjouissance 302 Religieusement 348 Religieux, se 347 Religion 348 Idem .... 497 Remède 470 Remercier 394 Remise 265 Remplir 500 Remuement 465 Remuer 465 Rencontre 153 Rencontrer 153 Rendre 515 Rendre grâces 141 Renfermer 294 Rengainer 105 Rente 266 Répandre, propager . 340 Idem, verser 340 Répéter 266 Répit (donner du) . . . 395 Répondant 464 Répondre 464 Réponse 464 Repos 312 Reposer 312 Reprendre 195 Représentant 497 Représenter 497 Idem quelqu'un 497 Réprimande 71 Réprimander. 71 Résonner 508 Respiration 344 Respecter 339 Respirer 343 Respirer 344 Responsabilité 403 Ressemblance 231 Ressemblant, e 231 Ressembler ........ 231 Reste 201 Reste (au) 201 Rester 200 Idem, demeurer.... 262 Rétablir 264 Idem 469 Rétablissement 264 Retrancher (se) 299 Réunion 266 Réunir 260 Revenant 266 Revenir . . , 266 Revenu, rente 266 Riche .264 Richesse 59 Idem 264 Rire 406 Risible 406 Rivière 347 Riz 336 Robe 430 Rond 367 Rose 511 Rose (petite) 511 Rose musquée 511 Rosier 511 Rôti 373 Rôtir ,..373 Rôtisseur 373 Rouge 402 Rougeâtre 402 Rougeole 402 Rouget 402 Rougeur 402 Rougir 401 Route 331 Route (se mettre en). 332 Royaume 142 Idem 204 Royauté. 142 Rubis 501 Ruer 297 Ruse 155 Idem, finesse 232 Sable... 333 Sablier 334 Sablon 333 Sablonneux, se 334 Sabre, court 105 ^32 — Sabre recourbé .... 105 Sac 343 Saccoche 343 Sacerdoce 344 Sage 140 Sage-femme 140 Sagesse 140 Saignée 438 Saignement du nez. . 438 Saigner 438 Sain, e 264 Sain (être) 264 Saisie 195 Saison (la) des roses. 511 Salade 499 Salé, e .400 Saler 400 Salière 400 Saluer 50 Salut . . . , 49 Sang 467 Sanglant, e 467 Sanglier 409 Sanguinaire 467 Sans 365 Sans doute 365 Sans plus.... ...... 365 Sans que 365 Santé 142 Idem 465 Idem, force 299 Santé (rendre la). .. . 56 Satisfaire 302 Satisfait, e 302 Satisfait (être) 302 Sauf, ve 264 Sauver (se) 297 Sauveur 404 Savant 44 Savant, e 202 Savon 507 Savonnage 507 Savonner 507 Savonnette 507 Science, médecine. . . 470 Secourir 264 Secours 263 Secret 509 Secret, ète 509 Secrètement ... 509 Seigneur 193 Seigneurie 193 Sel 400 Semaine 404 Semblable 289 Semblablement 289 Sembler 289 Sens 343 Sens, esprit . . 231 Sens(d'un écrit) 232 Sens (en tout) 232 Sensibilité 232 Sensible 232 Sensible (être) 232 Sentiment „ . 268 Sentinelle 303 Sentir 343 Séparation 236 Séparément 236 Séparer 235 Séparer (se) 236 Sequin 339 Sérieux, grave 263 Serment 434 Serment (faire) 434 Serrer 294 Servante 469 Serviable ,. 469 Service 469 Service (rendre) 469 Serviette 462 Servir 160 Idem 469 Servir (se) de. ..'... . 199 Sésame 471 Seuil 405 Seul,e .-. 348 Seulement 348 Seultané 339 Si 137 Si ce n'est 141 Signature 236 Singe 409 Sinistre 463 Sinon 141 Subtilité 155 Société 395 Sofa 368 Soie 432 Soif 400 Soif (avoir) 395 Soldat 105 Soleil 269 Idem, fleur 269 Somme 435 Somme d'argent .... 434 Sommeil 404 Sommeiller 404 Son 351 Sopha 368 Sorcier, ère 204 Sort 204 Idem, état . . . 204 Sorte (de) que 203 Sortilège 204 Souci 126 Soucieux 126 Souffle ; . 344 Souffler 344 Soufflet 344 Souffleter 344 Souffleur 344 Soupe. . 337 Souper 307 Sourcil 474 Sous 62 Sous-gouverneur 331 Souterrain , . 435 Spirituel, le 149 Sublimité 240 Subtil, e 155 Sucre 471 Sucrerie 471 Suer 439 Sueur 439 Suffire 289 Suffisamment 289 Suffisance 289 Supporter 365 Suprême 148 Sur 50 Surpasser 197 Survenir 233 Syracuse 500 Syrie 472 Syrien, ne 472 Système 201 Tabac 510 Tabac à fumer 510 Tabatière 510 Table . 406 Tableau 204 Tablette 406 Taille 461 Tailler 461 Tailleur 461 Taire (se) 36î Talisman 202 Tamarin 431 Tonneau 373 Tapis 349 Tapisser 349 Tapisserie 349 Tapissier 349 Tard 308 Tarder 308 Tartane 273 Tasse 496 Taureau 409 Taverne , . . 398 Taxer 241 Tel (un) 234 Temps 70 Idrm 127 Tenace 433 Tente d'un chef 210 Idem, habitation des Arabes 210 Tente de soldats 2i0 Terme, tin 232 Ternie de commerce . 366 Terminer 232 Terrain. . 144 Terrasse 144 Terrasser 144 Terrassier 144 Terre 143 Terreau 143 Terrestre 143 Terrer (se) 143 Terreux, se . 143 Terrien. 143 Terrier 144 Terrine 499 Idem 144 Territoire 144 Territorial, e 144 Terroir 144 Tertre 144 Tête 137 Thème 260 Tiliac 313 Timide 300 Tir 394 Tire-balle 394 Tire bourre 394 Tire-pied 394 Tirer 394 Tirer l'épée 105 Tireruncoupdecanon 104 Tirer un coup de fusil 209 Tiroir 394 Toi 137 Tomate 505 Tombe 436 Tombé ^être) 340 Tombeau 436 Tomber 340 Tomber, verser 340 Tonnelier. 373 Tort 364 Tôt 345 Totalité (la) 208 Toujours 298 Tour, circuit 208 Tour (de tourneur) . . 208 Tour, donjon 208 Tour, fort 208 Tour (petite) 365 Tour, préséance 208 Tourmenter 304 Tourment 304 Tournant 207 Tourner 207 Tourner, façonner au- tour 207 Tourner, renverser . . 207 Tourner (se) vers quel- qu'un 208 Tourneur 208 Tousser 439 Tout 199 Tout, |e 199 Tout a fait 515 Tout ce que 199 Tout ce qui 199 Tout-puissant 140 Toux 439 Traducteur 260 Traduction 260 Traduire 260 Trait, ligne 236 Travail 344 Travailler 351 Idem 344 Travailleur 344 Troc 366 Tromper 200 Tronc d'arbre 333 Trot 297 Trotter 297 Trou 335 Trouer 335 Trouver 90 Idem , 147 Trucheman 260 Tube 499 Tué, e 463 Tuer 463 Tuerie 463 Turban! 262 Tuyau 347 Tyran 304 Tyrannie 304 Tyranniser. ....... 304 U Univers 126 Usage 431 Utile 262 Utile (être) 469 Utilité 262 Vase 499 Vase à filtrer 499 Vase, limon 500 Vaisseau 272 Vaisseau à trois ponts 273 Vaisseau de guerre. . 273 Vaisseau de ligne . . . 273 Valeur 431 Valoir 431 Veau 370 Vendre 515 Venir 63 Idem 93 Idem 98 Venise 435 Vent 304 Vent (il fait du) . 305 Vent d'est 304 Vent d'ouest 30o Vent du désert 304 Vent du midi 404 Vent du nord 304 Vent du nord-est 305 Vent du nord-ouest. . 3CJ5 Vent du sud.. 304 Vent du sud-est .... 305 Vent du sud-ouest. . . 305 Vente 515 Ventre 294 Ventru, c 294 Venue . 63 Ver à soie *. . . 432 Vergue 313 Véritable 69 Véritablement 69 Vérité 69 Vérole 203 Verre 397 Vers 239 Vers, prép 71 Verser 340 Verser, répandre 340 Verser le sang 467 Verser, tomber ..... 340 Version 260 Vertu 197 Idem 399 Vertueux, se 399 Veste 406 Vêtement 237 Vêtir 237 Vexation 304 Vexer 304 Viande 370 Vice-commandant... 160 — o5i — Vie 436 Vieillard 261 Vieille femme 261 Vieillesse 261 Vieillir 261 Vieux 202 Idem , 261 Vif. ve 432 Vif-argent . ... 228 Vigne 504 Vigneron ..... 504 Vignoble 504 Vil, e 237 Vin 397 Vinaigre.. 398 Vinaigrier . , 3538 Violence 310 Violent, e 310 Violet 511 Violette 511 Visage 333 Visite 127 Visiter .127 Vivant, e 394 Vivement . , 432 Vivre 394 Voile 313 Voile d'un navire . . . 313 Voile (mettre à la) . . . 313 Vuile, mouchoir . . . 408 Voiler(se) 314 Voir 62 Idem 90 Idem 98 Voisin 4<î6 Voix., oOH Voler 462 Voleur 462 Volonté 127 Idem 139 Volontiers 139 Vomir 439 Vomissement 439 Vouloir ... 130 Idem 339 Vous. 137 Voûte 307 Voyage 268 Voyager 268 Voyageur 268 Vr<;i, e 70 Vraiment 70 Vue 62 z Zéphir 304 Zibeline 463 l'IN DU DICT10NJNAIRJ-: TABLE DES MATIERES. A. PAGES. Adjectif. 66 Adjectif démonstratif 147 Adjectif ( de Y) quelque 1 31 Adverbe où So Alphabet 1 Article. m Article simple 119 Article composé 119 C. Collectif général 131 Collectif partitif. 131 Comparaison des deux langues 119 et 131 Composition des mots f>2 Conjonctions (des) et, si 127 Conjonction (de la) que, précédée d'un adjectif de comparaison 131 Conjugaison des verbes hèmzés 195 D Degré de comparaison 1 29 Djèznia , ou ouquouf 1 16 Duel 72 E. Écriture arabe 6 Emploi des temps des verbes 92 F. Fèthha. ou neussba 115 Formation des temps et des personnes des verbes trilitères irréguliers 92 Formation de l'imparfait, du plusque-parfait, etc 97 • G. Genre , 57 Genre des lettres françaises 29 H. Hèmza 84 1. Interjection * • . . ..,.».... 83 Interrogation * . . 87 Introduction ? ix Il v a, il y avait, etc - 119 K. PAGES. Kesra ou chreufdha. . . llo L. Lecture 17 Lettres radicales 62 Lettres serviles 62 N. Ne pas 87 Nombre . 71 Nombres cardinaux 9 Nombres ordinaux 60 P. Pluriel 73 Pluriel des adjectifs 82 Préposition ./Yv C 76 Préposition (de la) de, des, etc . 86 Préposition fde la) dans suivie de l'article simple . . 86 Professeur 7 Prononciation 25 à 45 Pronoms affixes 78 Pronoms absolus ou interrogatifs 80 Pronoms isolés 81 Pronoms personnels isolés qui précèdent le participe présent 92 Pronoms personnels isolés, liés par la conjonction et 117 Pronom (du) relatif en 131 Pronom (du) relatif que 85 S. Syllabes 125 T. Tableau de l'alphabet 2 Tèchdide (du) 82 Temps (des) du verbe arabe 97 V. Verbe 88 Verbe concave 103 Verbe concave hèmzé 110 Verbe défectueux 115 et 1 31 Verbes dérivés 1 26 Verbe dont la finale est un ^C 98 Verbes irréguliers , 99 Verbe quadrilitère '. 98 Verbe sourd 99 FIN DE LA TABLE «ES MATIERES. Deacidified using the Bookkeeper process Neutralizing agent: Magnésium Oxide Treatment Date: July 2007 PreservationTechnologies A WORLD LEADER IN PAPER PRESERVATION 111 Thomson Park Drive Cranberry Township, PA 16066 (724)779-2111 LIBRARY OF CONGRESS Hf'Hii 019 330 352 3J !/?>'. air *-^v 1.4" '-fe^M 4 «if'' .3 1 _^s ■ iff " ^ Efi^fc 1 \ 3* JNé M* Br* «aûl 1 *1 • J ■ r ! V ik^c^ 3Bt *P> ; fp^-%LJi p